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Confronté depuis plusieurs années à une “croissance urbaine rapide et irréversible”, le Togo s’apprête à se doter d’un code de l’urbanisme et de la construction. Un rapport-diagnostic, établi par des experts, a fait l’objet d’un processus de validation cette semaine à Kpalimé (Kloto, Plateaux). 

Les travaux, ouverts mardi par le ministre en charge du secteur, Koffi Tsolenyanu, s’inscrivaient dans le cadre du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU), financé par la Banque mondiale. 

Pour le gouvernement, l’enjeu est de taille : assainir le secteur en tenant compte des différents défis recensés : croissance urbaine élevée, difficultés d’accès au foncier titré, aménagé et équipé, logements, pauvreté urbaine, mobilité, sécurité, efficacité énergétique, entre autres. 

Une fois le document validé, la prochaine étape sera “la définition des orientations et des préconisations qui seront traduites en dispositions législatives et réglementaires”, a expliqué le ministre. 

Pour rappel, au Togo, le taux d’urbanisation est estimé à un peu plus de 42%. Un taux qui devrait atteindre les 50% au cours des cinq prochaines années, selon les projections.

Le Togo célèbre ce jeudi 08 mai, comme chaque année, la Journée mondiale des océans. L’événement, institué depuis 2008 par les Nations Unies, est une occasion de sensibiliser le grand public à une meilleure gestion des océans et leurs ressources, mais aussi de faire le point sur les avancées et les principaux défis à relever.

Alors que plus de 22 000 personnes vivent directement de l’océan et que 85% des échanges commerciaux du pays transitent par les mers, de nombreux efforts sont entrepris depuis quelques années, afin de trouver un juste équilibre, dans un contexte de dégradation continue au niveau mondial.  

“Accélérer le développement économique tout en préservant les écosystèmes”

Ainsi, depuis 2020 et la création d’un nouveau ministère exclusivement dédié aux questions maritimes, le Togo a multiplié les initiatives. Plus d’une dizaine de lois ont ainsi été intégrées à l’ordonnancement juridique national, aussi bien afin de lutter contre la pollution des océans et leur surexploitation, que pour libérer le potentiel du pays.

Les textes vont notamment de la protection du littoral à la réglementation de la marine marchande, en passant par la pêche illicite ou encore la sécurité dans ses eaux territoriales.

Parallèlement, le pays a multiplié les partenariats avec plusieurs pays (Brésil, Sénégal, Ghana, Gabon, etc.. ), tout en opérant des réformes soutenues dans la gestion de la principale plateforme portuaire (Port autonome de Lomé).

Résultat, “une corrélation directe” a été observée, “entre la croissance des volumes au PAL et le PIB” national, selon les conclusions d’une étude récente conduite par le ministère. “Chaque fois que le volume portuaire croît de 1%, le produit intérieur brut de notre pays croît de 0,05 point de pourcentage”, a ainsi révélé Edem Tengue mercredi 07 juin, dans un message aux acteurs maritimes.

Nouveau cri de coeur

Au Togo comme partout sur la planète, l’homme a donc besoin de l’océan pour survivre et l’océan a aujourd’hui, plus que jamais auparavant, besoin d’un soutien accru pour continuer à remplir ses fonctions, dont toute la planète dépend. (...) C’est pour cela que pour la troisième année consécutive, le gouvernement, par ma modeste voix, vous lance ce cri du cœur et c’est également pour cette raison que cette journée veut notamment mobiliser et unir les populations du monde entier autour d’une gestion plus durable des océans, tout en rendant hommage à leur beauté et à leur richesse”, a exhorté l’officiel.

Pour marquer l’événement, plusieurs activités sont programmées, notamment la sensibilisation des populations riveraines et la relâche de tortues marines. 

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Au Togo, la production, la diffusion ou la promotion de chansons et films à caractère obscène ou portant atteinte aux bonnes mœurs seront désormais sanctionnées. C’est ce qu’a indiqué ce mardi 6 juin, via un communiqué, le ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou.

L’annonce intervient dans un contexte de prolifération de productions audiovisuelles aux actes et paroles obscènes, compromettant les efforts déployés pour une éducation aux bonnes mœurs, à la citoyenneté et au patriotisme.

Les sanctions, définies en collaboration avec la Fédération Togolaise de Musique (FTM), vont du retrait de la carte du Bureau togolais du droit d’auteur (BUTODRA) et de l'attestation d'artiste ou de cinéaste, à la radiation pure et simple du registre national des artistes, en passant par la suspension des aides octroyées par le ministère. L’objectif, explique le ministre, est de « mettre fin à ces pratiques qui n'honorent ni la musique, ni le cinéma togolais ».

Également dans le viseur, les promoteurs, managers, et diffuseurs de contenus. « La promotion de la culture et de la musique togolaise ne doit pas se faire au détriment de nos valeurs fondamentales », martèle une nouvelle fois Gbenyo Lamadokou.

Pour rappel, au Togo, le code pénal (article 394) punit « toute personne qui diffuse ou fait diffuser publiquement des incitations à des pratiques contraires aux bonnes mœurs par paroles, écrits ou tout autre moyen de communication ».

Le Togo a participé à Abidjan, en Côte d’Ivoire à l’Africa CEO Forum 2023. L’événement organisé par Jeune Afrique Media Group en collaboration avec International Finance Corporation, s’est tenu du 05 au 06 juin 2023.

Sur place, le ministre de la Promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor, a eu des sessions de travail avec une délégation d’entreprises canadiennes conduite par le Président d'investissement Québec International, Hubert Bolduc.  Les échanges ont notamment porté sur le renforcement du partenariat entre les secteurs privés du Togo et du Canada et les opportunités d’investissement pour les entreprises canadiennes.

Le ministre s’est également entretenu avec le député et CEO de l’Economic Development Board of Mauritius, Sachin Mohabeer sur la promotion et la protection des investissements entre Lomé et Port Louis.

Rose Kayi Mivedor a aussi pris part à un workshop sur la thématique : « Faire de la parité un objectif stratégique de l'entreprise ». Occasion pour elle de présenter les initiatives mises en place par le gouvernement pour donner les mêmes chances aux hommes et aux femmes dans la dynamique de contribuer à la croissance du pays.

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Après une première édition en présentiel réussie l’année dernière, Lomé sera à nouveau cette année, la capitale de l'industrie financière africaine. L’édition 2023 de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) est officiellement fixée du 13 au 14 novembre prochains, ont annoncé les organisateurs. 

En tout, plus de 800 acteurs de la finance africaine sont attendus dans la capitale togolaise, pour discuter de l’amélioration de l’inclusion financière sur le continent, et jeter les bases d’une véritable industrie panafricaine des services financiers. 

L’édition 2022, ouverte par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avait regroupé des participants de 50 pays. Au menu, 13 panels, 17 tables rondes, des keynotes, des ateliers, des rencontres bilatérales ainsi que des signatures d’accords entre différentes entités.

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Près d’un an après son adhésion, le Togo poursuit son intégration au sein du Commonwealth. Le pays, représenté par Kodjo Adedze, a ainsi participé du 05 au 06 juin, à la toute première Réunion des Ministres du Commerce de l’Organisation depuis qu’il en est devenu membre. 

La rencontre, organisée au Marlborough House à Londres et comptant pour l’année 2023, a été axée sur les questions liées au commerce et à l’investissement. 

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Il s’agissait notamment pour les ministres de réfléchir à une “meilleure coopération pour des économies résilientes, inclusives, vertes et numériques”, comme l’a rappelé la Secrétaire générale de l’Organisation, Patricia Scotland. Plusieurs thèmes ont ainsi été évoqués, comme les solutions de politique commerciale face à la crise climatique, le commerce numérique, ou encore le système commercial multilatéral.    

Nous partageons une vision commune : atteindre 2 000 milliards de dollars américains dans le commerce intra-Commonwealth d'ici à 2030. Nous nous réunissons à une époque de changements et de défis. Nous sommes tous étroitement liés par un nœud enchevêtré de crises couvrant les systèmes mondiaux : un monde vivant avec les conséquences sociales, politiques et économiques du COVID-19, une dette écrasante, une inflation en hausse et des taux d'intérêt élevés, une flambée des coûts de l'alimentation et de l'énergie, des tremblements de l'instabilité et des conflits et des effets de plus en plus durs du changement climatique”, a énuméré la responsable avant d’inviter les Etats membres à la synergie.

Pour sa part, Kodjo Adedze a réitéré la volonté du Togo de grandir au sein de l’institution, et d’apporter sa contribution à la réalisation de ses ambitions. 

La prochaine activité phare du Commonwealth est prévue en 2024 à Apia (Samoa), avec la réunion des Chefs de Gouvernements.  

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Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l'Accès universel aux soins, Moustafa Mijiyawa a reçu, lundi 5 juin à Lomé, une délégation allemande conduite par la secrétaire d'Etat parlementaire du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), Bärbel Kofler. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération sanitaire entre le Togo et l’Allemagne.

Au cours des discussions, les deux parties ont passé en revue les projets mis en œuvre au Togo. L’objectif est de mieux planifier les futurs financements. L’émissaire allemand a dans le même sens, annoncé une enveloppe supplémentaire de 7 millions € pour le renforcement des droits et des actions en faveur de la santé sexuelle et reproductive.

Au Togo jusqu’au 10 juin prochain, la secrétaire d'Etat parlementaire rencontrera plusieurs personnalités. Différents sujets seront abordés, notamment la lutte contre la pauvreté, le renforcement des droits des femmes, la cohésion sociale et la lutte contre le terrorisme.

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La capitale togolaise abrite depuis lundi 5 juin, une rencontre d’évaluation de l’interconnexion des systèmes informatiques. La rencontre de cinq jours qui réunit les administrations douanières d’Afrique de l’ouest s’inscrit dans le cadre du projet Système d’interconnexion et de gestion des marchandises en transit (SIGMAT).

Au cours des travaux, les cadres de douanes venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo examineront les protocoles d’accord pour l’opérationnalisation effective du SIGMAT sur les corridors des huit pays dans un premier temps, puis sur tous les corridors de la sous-région. La rencontre pourrait ainsi aboutir à l’adoption du SIGMAT.

Concrètement, ce projet est initié pour faciliter l’échange des informations relatives aux marchandises en transit entre les douanes des pays de la CEDEAO. L’objectif est de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières, afin d’alléger la tâche aux administrations douanières et aux opérateurs économiques. Le dispositif permet de suivre les marchandises depuis leur lieu de départ jusqu’à leur destination.

Pour rappel, le SIGMAT est en vigueur entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger, à la faveur d’un protocole d’accord signé entre ces trois pays en 2019. Le mécanisme est aussi opérationnel depuis l’année dernière entre les douanes togolaises et béninoises.

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Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) a entamé le lundi 05 juin une mission de trois jours (jusqu’au 08 juin) au Togo. Ce séjour, au cours duquel plusieurs activités seront menées, s’inscrit surtout dans le cadre du lancement d'un projet de renforcement de la gestion des finances publiques. 

L’initiative, portée par l’institution de Bretton Woods sur la période 2023-2026, est financée par l’Union européenne (1,8 milliard FCFA).  

Trois axes sont particulièrement ciblés, la budgétisation des programmes et budgétisation basée sur les priorités, la gestion des investissements publics, et la gestion des risques budgétaires. L’objectif poursuivi est de permettre au pays de mettre en œuvre des réformes clés, dans le sillage de celles réalisées sur les périodes 2012-2016 et 2018-2022, et qui ont permis de renforcer les capacités dans les domaines de la préparation du budget, de l'information financière, ou encore de la gestion de la trésorerie et de la dette. 

Pour rappel, le FMI dispose au Togo d’un Conseiller Résident auprès du ministre de l’Economie et des finances. L’occupante du poste, Amina Bambara Billa a été officiellement reconduite.

L’icône nationale du football Sheyi Emmanuel Adebayor veut apporter davantage son concours à la formation de la jeunesse. La Fondation créée par l’ex-capitaine des Eperviers et l’Université de Lomé ont conclu lundi 05 juin, une convention de partenariat, pour une durée de 05 ans. 

L’entente, paraphée lors d’une cérémonie avec le Président de l’Université de Lomé, Dodzi Komla Kokoroko, en présence du ministre de la communication, prévoit la construction d’un amphithéâtre pour les étudiants, ainsi qu’une tribune sur le nouveau terrain de football de l’institution universitaire, ou encore l’appui aux startups du pôle universitaire d’innovation et de technologie. 

La collaboration s’étend par ailleurs à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), où il est notamment attendu que l’ancien ballon d’Or africain dispense des cours. Il pourra également mettre son carnet d’adresses à contribution pour solliciter des stages et obtenir des opportunités d’insertion professionnelle aux étudiants. 

Parallèlement, la première université publique du pays s’engage à collaborer pleinement avec la Fondation SEA, en mobilisant notamment ses moyens pour la visibilité et la réussite des activités de cette dernière. 

Vous avez beaucoup de choses à apporter à cette jeunesse, qui a davantage besoin de repères”, a affirmé le président de l’Université, avant d’inviter la vedette à être au cœur du programme de valorisation de l’excellence universitaire et de promotion d’activités sportives, culturelles et sociales menées par l’UL. 

Pour rappel, Emmanuel Adebayor s’est également fortement impliqué ces dernières années dans d’autres domaines : la promotion du civisme fiscal avec l’Office Togolais des Recettes (OTR), et la formation des jeunes en agribusiness.