Un émissaire bissau-guinéen a fait, ce mardi, le déplacement de Lomé dans le cadre de crise politique et institutionnelle qui secoue ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis trois ans. M. Aristide da Silva, Ministre des Anciens combattants, a été reçu ce jour par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
L’officiel bissau-guinéen était porteur d’un message du groupe des députés du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), exclus du Parlement. L’exclusion de ces députés et la non nomination d’un Premier Ministre consensuel ont, ces dernières années, exacerbé la crise politique en Guinée Bissau.
Aristide da Silva a en effet invité le Chef d’Etat togolais à peser de tout son poids dans la résolution de la crise, notamment dans la mise en œuvre de l’Accord de Conakry.
Faure Gnassingbé, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, avait dépêché à Bissau, les 02 et 03 décembre 2017, une mission conduite par son Ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. La délégation qui était alors accompagnée du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, avait rencontré tous les protagonistes de la crise et fait un compte rendu au Chef de l’Etat togolais, qui s’est engagé à œuvrer pour une sortie de crise du pays.
Elu à la présidence du Libéria, le 29 décembre dernier, à l’issue du deuxième tour des élections présidentielles, le Sénateur et ancien footballeur George Weah a reçu les félicitations et messages d’encouragements de ses pairs, du continent et d’ailleurs, dont le président de la République togolaise, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Chef d’Etat togolais avait, en son nom propre et celui de toute la communauté sous régionale, adressé ses « vives félicitations » au président élu et rassuré de la disponibilité de la CEDEAO « à accompagner le Libéria dans ce nouveau tournant de son histoire ». Une main tendue que Georges Weah n’a pas manqué de saisir.
« Honorable Président de la CEDEAO, S.E. Président Faure Gnassingbé, je suis très sensible à vos encouragements. Le soutien de la CEDEAO au Libéria sera un facteur essentiel de son développement. Je serai très attentif au rôle du pays au sein de la Communauté et à son développement », a-t-il répondu lundi au président de la CEDEAO.
Ce mardi 16 janvier, Faure Gnassingbé, qui a fait de la redynamisation de l’intégration régionale son cheval de bataille, a indiqué pouvoir compter en cela sur le nouveau président libérien. « Je suis très sensible à votre engagement à prendre une part active au renforcement de notre communauté. Je ne doute point du concours précieux du Libéria aux efforts destinés à relever nos défis communs », a-t-il écrit à Georges Weah.
Personnellement impliqué dans la résolution de la crise qui a prévalu au Liberia après le premier tour de l’élection présidentielle, Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, s’est félicité des résultats du second tour, ce jeudi 28 décembre dans la soirée.
Georges Weah, légende du football africain et sénateur, a été donné vainqueur par la Commission électorale nationale (NEC) après dépouillement de 98,1% des suffrages, à 61,5% des voix contre 38,5% pour son challenger, le vice-président Joseph Boakai.
« J’adresse mes vives félicitations et celles de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO, au Président élu Georges Weah pour son élection à la tête de la République sœur du Liberia », a déclaré Faure Gnassingbé.
La CEDEAO était fortement impliquée dans le processus électoral au Liberia. Le président en exercice de la CEDEAO avait, le 1er novembre 2017, fait le déplacement de Monrovia avec son homologue guinéen, Alpha Condé, président de l’Union Africaine, pour désamorcer la crise qui naissait après le 1er tour. Une mission d’observation de l’organisation régionale, dirigée l'ancien président du Ghana John Dramani Mahama, s’était également déployée dans le pays.
La 52ème Sesssion ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, s’est tenue à Abuja, ce samedi, sous la présidence du Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de l’organisation régionale.
Dans son discours de circonstance, Faure Gnassingbé s’est rejouit de la solidité du bloc régional et des progrès réalisés ces dernières années en matière d’intégration et de libre circulation des personnes et des biens : « Un bloc solide, entièrement dédié à la promotion de valeurs sociales élévées comme la paix, la bonne gouvernance, la démocratie et la liberté d’expression de nos concitoyens », a relevé le Président en exercice de la CEDEAO qui également exhorté ses pairs à une « solidarité exceptionnelle afin d’amener les forces politiques actives à parvenir à une confiance mutuelle, susceptible d’apaiser les rancœurs, renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale ».
Face à ses pairs, Faure Gnassingbé a de nouveau plaidé pour l'accélération des processus de réformes institutionnelles et la mise en œuvre des projets et programmes intégrateurs en vue de promouvoir la prospérité économique dans l’espace communautaire.
La conférence des Chefs d’Etat a félicité le Président togolais pour son « leadership exemplaire » et son engagement dans la résolution des crises dans certains pays, particulièrement en Guinée Bissau. Les mesures d’apaisement pris par le gouvernement dans le cadre de la situation sociopolitique qui prévaut au Togo, ont été également saluées. Le dialogue a été à nouveau fortement recommandé pour une sortie de crise.
En marge de ce sommet, le chef d’Etat togolais s’est, en outre, entretenu avec ses homologues ghanéen, béninois, guinéen sur des sujets d’intérêts communs.
Les chefs d'Etat et de Gouvernement de la Cedeao se sont donnés rendez-vous à Lomé en juin 2018 pour le 53ème Sommet de l’organisation régionale.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), SEM Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé à Abuja, la capitale nigériane ce vendredi. Il préside ce samedi 16 décembre 2017, la 52ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’espace communautaire.
Reçu avec tous les honneurs par des officiels nigérians et les premiers responsables de la Commission de la CEDEAO, dont le siège se trouve à Abuja, Faure Gnassingbé s’est également offert un bain de foule avec l’importante colonie togolaise au Nigeria, venue lui souhaiter la bienvenue.
Avec ses pairs de la sous-région, le président en exercice de la CEDEAO aura à plancher sur de nombreux sujets : les rapports intérimaires de fonctionnement des institutions communautaires, les réformes institutionnelles, l’attribution des postes statutaires des institutions ou encore les contributions des pays membres.
La candidature d’adhésion du Maroc et le statut d'observateur de certains pays, déjà évoqués lors des précédentes sessions, seront également à l’ordre du jour. De même, la sécurité dans l’espace régional et le Sahel, en vue d’une synergie d’actions dans la prévention et la résolution des conflits, sera au centre des discussions.
Le Ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Robert Dussey, préside ces 13 et 14 décembre à Abuja, la 79ème Session ordinaire du Conseil des Ministres de la Cedeao. Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour de cette rencontre de deux jours qui balise la voie au prochain Sommet de la Cedeao du 16 décembre prochain.
Les ministres examineront une série de documents, de rapports et de memoranda, aussi bien pour décision, approbation ou information.
Plusieurs points seront, entre autres, abordés au cours de ces assises :
• le projet de réforme institutionnelle et la mise en œuvre de la politique industrielle commune de la Cedeao
• le rapport intérimaire 2017 du contrôleur financier et celui, annuel 2017, de la Cedeao
• la situation financière dans l’espace communautaire
• le Plan d’action 2018-2022 portant sur la traite des personnes
• des présentations relatives à la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la Cedeao
• le rapport de la réunion des ministres des Finances relative à l’adoption du Code des douanes de la Cedeao et de la Directive sur les Réformes fiscales.
Le projet de création de la radio de la Cedeao sera entériné par le Conseil des Ministres après le transfert à l’organisation régionale de la station de radio de la Mission des Nations unies au Liberia (MINUL). Elle émettra en plusieurs langues, dans tous les pays de l’espace, et mettra en avant les réalisations et projets de l’espace communautaire.
Voilà un peu plus de deux ans que perdure une crise politique en Guinée-Bissau, depuis le limogeage en août 2015 par le Président, José Mario Vaz, de son Premier Ministre Domingos Simoes Pereira. En toile de fond, le contrôle du parti au pouvoir, le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC). Les choses ne s’arrangeront pas avec le renvoi de son remplaçant, Carlos Correa.
Le pays connait depuis une instabilité qui inquiète au plus au haut point les autorités sous régionales. L’histoire politique du pays est en effet jalonnée de coups d’État et de violences politiques.
C’est dans ce contexte que le Chef d’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a diligenté dans le pays les 2 et 3 décembre derniers, une mission conduite par son Ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. La délégation était en outre composée du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, et du Ministre Kiridi Bangoura, de la Guinée Conakry.
Les émissaires de Faure Gnassingbé devaient s’enquérir de la mise œuvre des recommandations faites aux protagonistes de la crise, lors du Sommet de la CEDEAO à Monrovia. Les échanges avec ces derniers, notamment le Chef de l’Etat, José Mario Vaz, ont permis de constater que la situation n’a pas évolué et que chaque partie est toujours campée sur sa position. Un compte-rendu sera fait au Président de la CEDEAO qui, de concert avec ses pairs de la sous-région, œuvrera pour une sortie de crise en Guinée-Bissau.
SEM Faure Gnassingbé, Chef d’Etat togolais, à l’instar de nombre de ses pairs d’Afrique et d’Europe prend part depuis mercredi le 29 novembre au Sommet Union Africaine-Union Européenne (UA-UE) qui se tient à Abidjan.
En marge des travaux qui portent sur la problématique de l’emploi des jeunes, commune aux deux continents, le Président de la République togolaise a eu des rencontres au sommet. Il s’est notamment entretenu avec le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres. En sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé a échangé avec son hôte sur les problèmes sécuritaires, les foyers de tensions et la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire. La situation qui prévaut au Togo n’a pas a été éludée. Tout comme lors de ses précédentes sorties sur le sujet, Antonio Guterres a, à nouveau exhorté à la tenue d’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition.
A Abidjan, Faure Gnassingbé a également reçu en audience, le Premier ministre belge, Charles Michel. Le partenariat Europe-Afrique, l’interaction des ensembles sous régionaux sur les questions de développement et la coopération bilatérale entre Lomé et Bruxelles, ont meublé leurs échanges. La Belgique veut en effet faire du Togo « sa porte d’entrée » en Afrique de l’Ouest en termes d’investissements, de partenariats et d’échanges commerciaux. Une forte délégation belge conduite par Mme Cécile Jodogne, Secrétaire d’Etat bruxelloise en charge du commerce extérieur, avait, en avril dernier fait à cet effet le déplacement de Lomé.
Par ailleurs, avec son homologue Burkinabé, Marc Roch Christian Kaboré, le Président togolais a, lors d’un tête-à-tête, évoqué les questions d’intérêts communs à leurs deux pays et à la sous-région.
Les 24 novembre dernier à Abuja, les Ministres des Finances de l’espace CEDEAO ont achevé une réunion qui a porté sur la validation de projets d’instruments d’intégration. Le Ministre togolais de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, présidait la session à la faveur de la présidence de la CEDEAO qu’assure le Togo.
Le renforcement du cadre douanier commun sous-tendait ces travaux d'Abuja. Le projet sur les exonérations de la taxe sur la valeur ajoutée, le projet de directive sur les droits d'accises sur les produits du tabac et les questions relatives à la libre circulation des personnes dans la CEDEAO étaient notamment au menu
Après la validation de ces différents points, en dehors de la mise en place d'un système de suivi et de traçabilité des produits du tabac dont l’adoption a été reportée, les ministres des Finances de la CEDEAO ont émis des recommandations.
La Commission de la CEDEAO devra améliorer les échanges d'informations pour une meilleure complémentarité, synergie et harmonisation entre les Etats. Son soutien est également requis pour le renforcement des capacités des autorités de contrôle, en relation avec d'autres institutions régionales.
A la suite de sa visite ce lundi à Abidjan, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé a atterri, cet après-midi, dans la capitale nigériane où il effectue une visite de travail de quelques heures.
A Abuja, le président de la République rencontrera son homologue Muhammadu Buhari avec qui il aura des échanges sur les grands dossiers de l’espace communautaire.
Président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé a placé son mandat sous le sceau d’une intégration plus dynamique entre les Etats et d’une lutte accrue et coordonnée contre le terrorisme qui touche la sous-région.
Le Nigeria, géant ouest africain au plan économique et durement touché par les exactions de Boko Haram, est incontournable sur ces différents sujets. La situation sécuritaire dans Sahel sera donc l’un des principaux sujets de discussion entre les deux dirigeants. « Nous discuterons des stratégies et perspectives pouvant permettre d’endiguer dans notre sous-région le djihadisme et son corollaire », a précisé Faure Gnassingbé.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO se rendra évidemment au siège de l’organisation régionale qui se trouve à Abuja. Avec les autorités nigérianes et les responsables de la Commission de la CEDEAO, les travaux porteront sur les préparatifs du prochain Sommet de la CEDEAO qu’abrite Lomé en décembre prochain.