Une délégation de la CEDEAO séjourne à Lomé depuis le mardi 12 septembre en raison de la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays. Conduite par Alain Marcel de Souza, président de la Commission de la communauté, elle a rencontré ce mercredi, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le point a été fait au président togolais sur les échanges que la délégation a eu avec les acteurs politiques de l’opposition, du parti au pouvoir, de la société civile et les confessions religieuses.
Alain Marcel de Souza a apprécié l’initiative gouvernementale d’introduire un projet de loi portant révision constitutionnelle, au Parlement. Il a, à cet effet, appelé les acteurs politiques togolais à jouer leur partition dans la sérénité et dans un esprit de conciliation.
Le président de la Commission de la CEDEAO a également demandé à ce qu’on laisse « le parlement travailler avec rapidité ». Il a assuré son hôte de l’accompagnement et de la disponibilité de la CEDEAO, tout au long du processus d’adoption des réformes, tout insistant sur « l’adhésion de tous les acteurs sociopolitiques ».
Lomé abrite un atelier régional d’échanges entre les associations et réseaux de populations cibles, dans le cadre d’un projet de prévention du VIH/SIDA.
Cette rencontre se tient les 11 et 12 septembre 2017 dans la capitale togolaise.
Porté par l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) en partenariat avec la Coordination nationale du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS-Togo), le projet vise à renforcer les initiatives des agences nationales de riposte.
Sont particulièrement ciblés, les populations clés et vulnérables, le long du corridor. Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes HSH, les professionnels du sexe, les personnes qui s’injectent les drogues et certaines populations vulnérables à savoir les PVVIH, les routiers, les migrants, les jeunes filles et femmes.
Au terme des travaux de Lomé, l’OCAL entend mettre sur pied une plateforme d’échange entre les associations/réseaux nationaux HSH le long du corridor Abidjan-Lagos, les réseaux panafricains de HSH et les acteurs de défense des droits de l’homme.
La présence des Casques bleus Togolais sur les opérations de maintien de la paix ne faiblit pas. En témoigne l’envoi d’un nouveau contingent de soldats togolais à Bamako dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation du Mali (Minusma).
Ces troupes composées de soldats et d’agents de médecine militaire seront positionnés dans cinq villes du Mali. Sévaré, Diabaly, Gossi, Kidal et Douentza.
Douentza, ville au centre du pays, a été la cible d’un attentat terroriste le 14 aout dernier, qui s’est soldé par le décès du Capitaine Tangaou Massamaesso du bataillon des Forces Armées Togolaises (FAT). Un drame face auquel, le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé, avait réaffirmé la détermination de son pays et de toute la sous-région à contrer le terrorisme. « La sécurité de nos citoyens est une grande priorité au sein de la CEDEAO afin de maintenir la paix et la stabilité », avait-il déclaré.
Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a représenté le Chef d’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé au 7ème forum pour la révolution verte en Afrique (African Green Revolution Forum-AGRF) qui s’est tenu à Abidjan. Au nom du président togolais, Président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, le Chef du Gouvernement a délivré un message aux participants au Forum.
Partant du paradoxal constat selon lequel : « 60 à 70% de la population active sur le continent travaille dans le secteur agricole mais c’est sur le même continent qu’on parle de la sous-nutrition, de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire », M. Komi Selom Klassou a mis en exergue les goulots d’étranglements qui conduisaient à cette situation : les changements climatiques, les problèmes fonciers, l’insuffisance d’investissements dans le secteur et le faible accès des petits producteurs au crédit.
Le Chef de l’Etat togolais, a formulé des pistes de solutions à l’endroit de ses pairs et des acteurs du monde agricole. Faure Gnassingbé préconise qu’une politique cohérente soit mise sur pied à l’échelle du continent afin que les petits producteurs se réunissent en groupements pour avoir un accès facilité à des financements pour la promotion de l’agriculture ; la transformation des produits et la promotion du mécanisme du partenariat public-privé ont été proposées.
Pour le Président en exercice de la CEDEAO, c’est en faisait sien ces mesures que le continent parviendra à « éliminer la faim, créer de la richesse pour que nos jeunes ne meurent plus dans la Méditerranée mais qu’ils deviennent des promoteurs d’emplois sur le continent ».
Dans son discours prononcé à l’occasion du 64ème anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple, le roi Mohammed VI est revenu sur le processus d’adhésion de son pays à la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEA0).
Le 04 juin dernier en marge du Sommet de Monrovia, les chefs d’Etats des pays membres de cette organisation avaient donné leur accord de principe à l’adhésion totale du Maroc à cette entité régionale.
Le souverain du royaume chérifien indique que la démarche d’adhésion du Maroc à la CEDEAO s’inscrit dans une logique d’intégration régionale. Pour Mohammed VI, le temps de construire une « Afrique sûre d’elle-même, solidaire, unie autour de projets concrets, ouverte sur son continent », a sonné. Une volonté qui répond à celle d’une intégration régionale accrue, souhaitée par l’actuel président en exercice de la communauté ouest africaine, le chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
A ce dernier, avec lequel il entretient d’excellentes relations d’amitié, et à tous ses pairs, Mohammed VI a réitéré ses remerciements, « nous tenons à remercier les dirigeants des Etats membres de cette communauté d’avoir donné leur accord de principe pour l’adhésion du Maroc à cette entité régionale, en tant que membre à part entière.(…) Le Royaume du Maroc s’attachera à asseoir les fondements d’une intégration réelle, pensée pour servir l’Afrique, et réaliser les attentes de ses peuples qui aspirent au développement »
Une délégation de Parlementaires de la Cedeao a été reçue ce vendredi 25 août par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de l’institution sous régionale, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Présente à Lomé depuis mardi, cette délégation a tenu une session extraordinaire et un séminaire de mise à niveau sur l’acte additionnel relatif au renforcement de ses prérogatives.
L’Honorable Moustapha Cissé Lo, président dudit Parlement, indique avoir rendu compte au président togolais de leurs activités, des travaux qui se sont tenus à Lomé et des nouvelles prérogatives dévolues au Parlement de l’espace communautaire. Les échanges ont également porté sur les perspectives d’avancement de la Communauté.
L’implication et l’engagement de Faure Gnassingbé dans l’optique d’une CEDEAO des Peuples plus tournée vers ses populations, ont été salués par les parlementaires. Le Chef de l’Etat togolais s’est, pour sa part, réjoui de cette rencontre qui témoigne de la solidité de l’espace sous régional et de la vigueur de ses institutions.
Cette session extraordinaire du parlement communautaire se tient en prélude au 52ème Sommet de la CEDEAO qu’abrite la capitale togolaise en décembre 2017.
Le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) prend ses quartiers à Lomé à partir de ce mardi 22 août 2017. Le choix de la capitale togolaise n’est pas anodin. Il s’explique, d’une part, selon Moustapha Cissé Lô, Président du Parlement de la CEDEAO, par la Présidence en exercice du regroupement communautaire occupée par le Chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, et, d’autre part, par les avancées démocratiques et de respect des droits de l’homme que connaît le pays ces dernières années.
Les représentants des Parlements des quinze pays membres de la CEDEAO, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo, prennent part aux travaux de cette première session extraordinaire hors-siège du Parlement de la Communauté.
Ces travaux porteront sur les questions relatives au renforcement des prérogatives du parlement. Une réunion du bureau du Parlement et de la conférence des bureaux et une session extraordinaire en plénière pour examiner le budget du parlement de la CEDEAO, seront les autres points saillants de cette session extraordinaire hors-siège.
Le président togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu jeudi à Freetown en Sierra Leone, suite aux éboulements meurtriers qui ont endeuillé le pays. A la tête d’une délégation d’officiels togolais et de la CEDEAO, dont il est le président en exercice, le Chef d’Etat togolais a exprimé de vive voix ses condoléances, ceux du peuple togolais et de tout l’espace CEDEAO, au président Ernest Baï Koroma et au peuple Sierra Léonais.
Comme annoncé, la CEDEAO apporte son assistance à la Sierra Leone dans cette rude épreuve. La « solidarité agissante » du Président en exercice de la Communauté ouest africaine s’est exprimée par une assistance financière, un chèque de 500 000 dollars pour répondre aux besoins les plus urgents.
La commission de la CEDEAO représentée par son président Marcel De Souza a également remis deux chèques de 200 000 et 100 000 dollars pour les besoins en nourriture et en médicaments des victimes du 14 août dernier. Outre les centaines de morts, on dénombre 600 blessés et près de 3000 sans-abris.
Faure Gnassingbé, accompagné notamment du Président de la Commission de la CEDEAO et du Ministre togolais de la Santé et de la Protection sociale, le Pr Moustapha Mijiyawa, s’est ensuite rendu dans le quartier de Regent, l’un des plus touchés par les éboulements pour constate de visu les dégâts et s’enquérir des besoins.
Après les paroles de compassion, les actes. Le président togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est attendu ce jeudi à Freetown. Il doit apporter en personne son soutien à son homologue Ernest Bai Koroma et transmettre toutes les condoléances du peuple togolais et de la sous-région aux populations sierra léonaises endeuillées.
Déjà lundi dernier, aux premières heures du drame, le président togolais a réagi via les réseaux sociaux. « J’ai été attristé par la disparition de nombreux Sierra Léonais dans des éboulements et coulées de boue suite à de fortes précipitations. En ces temps très douloureux pour notre communauté, je présente au nom du peuple togolais et de ceux de l'espace CEDEAO mes sincères condoléances au peuple frère Sierra Léonais. Mon homologue le Président Ernest Bai Koroma peut compter sur notre soutien », pouvait-on lire.
Alors que les recherches continuent dans les décombres de la banlieue de Freetown, un dernier bilan fait était de 300 à 400 morts dont 105 enfants, 600 disparus et près de 3000 sans-abris.
Le président Ernest Bai Koroma a appelé au soutien de la Communauté internationale. Une sollicitation à laquelle a donc répondu Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, qui va mettre à disposition les ressources du regroupement régional pour aider la Sierra Leone de se relever de cette tragédie.
Les citoyens membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) peuvent bénéficier d’un système d’assurance en cas de sinistres : la Carte Brune de la CEDEAO.
Mis en place par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, ce système octroie une garantie et une indemnisation systématiques en cas des sinistres frontaliers.
Les questions liées à sa gestion sont actuellement discutées au cours d’une rencontre sous régionale qui se tient à Lomé du 10 au 11 août. Les experts des 13 pays de la CEDEAO (Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone, Togo), membres de ce système, s’attèlent à identifier de nouvelles stratégies pour le dynamiser et le propulser dans les années à venir.
Les préoccupations de chaque pays et la mise en œuvre de la systématisation de la Carte Brune par les bureaux nationaux sont également débattues.
Le Secrétariat permanent de la Carte Brune de la CEDEAO, initiatrice de ces assises, souhaite que les travaux aboutissent à l’identification des sinistres à payer et des dossiers de grande portée.