Les retombées de la visite d’Etat, au Togo, du président ghanéen SEM Nana Akufo Addo, les 3 et 4 mai derniers, et de la 4ème session de la 4ème Commission mixte Togo-Ghana qui s’est tenue à Accra entre le 25 et 27 juillet, sont déjà visibles pour les populations.
Conformément au mémorandum paraphé il y a quelques jours, les autorités des deux pays ont décidé ce lundi 31 juillet de l’ouverture permanente de leurs frontières terrestres. Les frontières d’Aflao et de Noépé/Akanu seront désormais ouvertes à toutes heures du jour et de la nuit comme le confirme le communiqué du Ministère togolais de l’Administration territoriale : « la frontière terrestre entre les deux (2) Etats qui n’était ouverte que pendant une durée limitée de jour et de nuit, sera rouverte à compter de ce jour en permanence, c’est-à-dire 24 h/24 pour faciliter la libre circulation des personnes et des échanges entre les deux pays », précise le document.
Les usagers des postes frontières, les personnels de sécurité et des douanes des deux pays, ont été exhortés à cet effet au respect scrupuleux des textes communautaires de la CEDEAO sur la libre circulation des biens et des personnes. Des recommandations déjà formulées par SEM Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, lors de sa visite surprise le 8 juin dernier à la frontière d’Aflao.
Le mandat du président togolais à la tête du regroupement sous-régional a été placé sous le signe d’une intégration régionale plus dynamique et effective. Il allait donc de soi qu’avec son homologue ghanéen, SEM Nana Akufo-Addo, ils montrent la voie à suivre aux autres pays de la région ouest-africaine.
Une aide alimentaire d’une valeur d’un million de dollars sera octroyée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Nigeria ce mercredi 02 août 2017. Président en exercice de la CEDEAO, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé a promis renforcer la coopération entre les pays membres et œuvrer contre la faim et l’insécurité alimentaire.
Son premier voyage à la tête du regroupement communautaire l’a mené à Abuja où il a échangé avec les autorités du pays, sur les priorités dans la sous-région.
En raison des exactions commises par le groupe islamiste Boko dans le Nord-Est du pays et de la baisse des cours du pétrole, 4,7 millions de Nigerians sont en situation d’insécurité alimentaire. Le Nigeria, via la National Emergency Management Agency, avait en septembre 2016, sollicité l’aide de la Commission de la CEDEAO. Après plusieurs réunions, un mémorandum a été signé à cet effet en mai 2017.
Un communiqué de la Commission de la CEDEAO précise que le soutien en vivres d’une valeur d’un million de dollars dont bénéficiera le Nigeria est constitué de 1650 tonnes de céréales constituées de maïs blanc, de sorgho, de mil et de riz blanc.
Des Experts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sont réunis à Lomé depuis ce mercredi 19 juillet. Les travaux qui vont durer jusqu’au vendredi 21 juillet prochain porteront sur l’état de mise en œuvre du Tarif Extérieur Commun (TEC) et sur la renégociation des concessions tarifaires à l’OMC.
Instrument de politique économique et commerciale, mis en place pour redonner un nouveau souffle au processus d’intégration régionale, le TEC permet à la région de construire une véritable union douanière, en créant les conditions de la réalisation du marché commun, tel qu’envisagé par le Traité révisé de la CEDEAO.
Pour que le processus soit abouti, il faut qu’il soit en conformité avec les engagements individuels des Etats à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) notamment pour ce qui concerne les concessions tarifaires.
A la réunion de Lomé, il s’agira de présenter et d’examiner les conclusions de l’analyse des données pour l’identification des principaux partenaires commerciaux des Etats membres de la CEDEAO dans le cadre de la renégociation des concessions tarifaires à l’OMC. Les experts s’attèleront également à élaborer une feuille de route pour la renégociation de ces concessions tarifaires.
Le Chef de la Diplomatie togolaise, Robert Dussey, et Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO, étaient, ce vendredi 07 juillet dans la matinée, face aux diplomates accrédités au Togo et aux médias nationaux et internationaux.
Il était question de l’agenda du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à la tête du regroupement communautaire.
Le ministre togolais des Affaires étrangères en a défini les grandes lignes. Comme annoncé lors de son élection le 04 juin dernier à Monrovia, la priorité des priorités pour le président togolais demeure, l’intégration régionale. Elle devra, sous son impulsion, se manifester par l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens dans tout l’espace. A ce titre, l’une de ses premières actions en qualité de président de la CEDEAO, fut d’effectuer une visite inopinée à la frontière Togo-Ghana. Il a alors appelé les agents des Douanes et autres acteurs des services d'immigration au respect des textes communautaires.
Robert Dussey annonce également que le mandat de Faure Gnassingbé à la tête de la CEDEAO sera marqué par des évènements majeurs. Il sera organisé un Forum sur l’extrémisme religieux violent, la paix et la sécurité dans la sous-région. Un autre forum de haut-niveau sera consacré à l’économie tandis qu’une autre assise débattra de la santé à l’échelle régionale.
SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l’Etat Togolais, président en exercice de la CEDEAO, a reçu ce vendredi au Palais de la présidence, M. Modibo Touré, représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Guinée-Bissau.
La crise qui prévaut en Guinée-Bissau a été le principal sujet autour duquel ont tourné leurs échanges. L’émissaire de M. Antonio Guterres a indiqué qu’il est venu solliciter le soutien du président en exercice de la CEDEAO dans sa résolution. « Nous allons dans les semaines et mois à venir rester en contact étroit avec lui pour pouvoir apporter notre appui aux efforts de médiation de la CEDEAO en vue de la résolution de la crise politique en Guinée Bissau » a-t-il précisé.
A sa prise de fonction le 04 juin dernier, le Chef de l’Etat togolais s’est engagé auprès de ses pairs à porter une attention particulière aux foyers de tension qui prévalent sur le continent, dont celui en Guinée Bissau.
La CEDEAO s’est fortement impliquée dans la résolution de cette crise avec une médiation du président guinéen Alpha Condé. Elle s’est soldée par la signature de « l’Accord de Conakry » qui jusque-là n’est pas respecté par les protagonistes.
Comme annoncé à ses pairs et aux populations de l’espace, lors de son accession à la présidence de la Cedeao, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé a fait de l’intégration régionale son cheval de bataille. Dans cette optique, ce jeudi 8 juin, il a effectué une visite à la frontière de Kodjoviakopé qui jouxte le Togo et le Ghana.
L’objectif de cette descente était de s’assurer de l’application des textes communautaires, notamment ceux prônant la libre circulation des biens et des personnes. Le Président a échangé avec les chefs des postes des douanes, les fonctionnaires de police, les usagers et les populations riveraines.
SEM Faure Gnassingbé voulait s’enquérir des conditions de traversée des frontières. Ces différents témoignages me « conforte dans l’idée d’aller plus vite dans la construction d’une Cedeao respectueuse des textes légués par les pères fondateurs ». Une Cedeao des peuples.
Le Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la Cedeao, ne s’est pas voilé la face. « Nous savons ce qu’est la réalité et les plaintes des populations. Nous voulons nous assurer que les pratiques sont en totale conformité avec les textes », a-t-il déclaré.
Pour son premier déplacement après son élection à la tête de la CEDEAO, le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Gnassingbé, s’est rendu ce mercredi 07 juin à Abuja, au Nigeria.
Le Président en exercice de la CEDEAO s’est entretenu avec les autorités de la première économie de la sous-région. Il a eu un entretien avec le Vice-Président de la République Fédérale du Nigeria, également Président par intérim, Son Excellence Pr Yemi Osinbajo.
Le chef de l’Etat togolais a, à cette occasion, souhaité un prompt rétablissement au Président nigérian, SEM Muhammadu Buhari actuellement absent du pays pour raison de santé. Les discussions ont ensuite porté sur les grands chantiers relatifs à l’intégration sous régionale. Pour SEM Faure Gnassingbé, l’organisation régionale doit accélérer son processus d’intégration pour arriver à la « CEDEAO des peuples qui est un impératif ».
Déjà à Monrovia, au cours de son adresse à ses pairs, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a appelé « enlever les dernières barrières au brassage et à l’imbrication de nos populations, responsabiliser notre jeunesse en encourageant sa mobilité économique dans l’espace régional, mettre à contribution nos hommes d’affaires, mettre à profit notre potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation ».
Après Monrovia, Lomé, la capitale togolaise, abritera le 52ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Ce sera en décembre 2017, apprend-t-on, alors que les rideaux tombent sur la 51ème Session tenue dans la capitale libérienne.
Une désignation qui résulte de la nomination du Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé comme président en exercice de l’organisation communautaire.
Les invités de marque de cette 52ème session ordinaire sont déjà connus.
Le roi Mohammed VI du Maroc fera le déplacement à Lomé. Les résultats de l’examen de la demande d’adhésion du royaume chérifien seront présentés lors de cette assise. Après l’accord de principe obtenu à Monrovia, la Commission de la CEDEAO se chargera d’examiner les implications d’une telle adhésion, conformément aux dispositions du Traité Révisé de l’organisation.
Le Chef de l’Etat tunisien, Béji Caïd Essebsi, et son homologue de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, seront également présents à Lomé.
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est incarnée depuis ce dimanche par le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Le Président de la République a été élu par ses pairs à la tête de l’organisation lors du Sommet de Monrovia ce 04 juin 2017.
SEM Faure Gnassingbé succède à son homologue, la Présidente de la République libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, pour les douze mois à venir. Investi de ses nouvelles fonctions, ses premiers mots sont allés à cette dernière dont il a loué le travail à la tête de l’organisation. « Je salue le travail et les réalisations de mon prédécesseur, la Présidente Sirleaf, ainsi que ceux qui l’ont précédée. », a déclaré le Chef de l’Etat togolais.
Le nouveau président de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO, se dit honoré de la responsabilité à lui confiée par ses pairs. « J’accepte avec humilité et j’en mesure les défis », a-t-il notamment déclaré.
Mais déjà, SEM Faure Gnassingbé se veut mettre au travail. Il a une fois de plus mis l’accent sur l’intégration régionale et une coopération plus accrue entre les Etats membres. Il a, à cet effet, appelé à, « sans plus tarder, enlever les dernières barrières au brassage et l’imbrication de nos populations, responsabiliser notre jeunesse en encourageant sa mobilité économique dans l’espace régional, mettre à contribution nos hommes d’affaires, mettre à profit notre potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation ».
Sous la présidence du Chef de l’Etat togolais, la CEDEAO devra statuer sur les demandes d’adhésion du Royaume du Maroc et de statut membre observateur de la Tunisie, tout comme l’accord d’association de la Mauritanie avec l’espace communautaire. Des discussions à huis clos entre les Chefs d’Etat ont déjà eu lieu à Monrovia et devront se poursuivre lors des prochaines rencontres.
En marge de ce sommet, le chef de l’Etat togolais a eu des tête-à-tête avec plusieurs de ses homologues, dont le Président ghanéen Nana Dankwa Akufo Addo, Ernest Bai Koroma de la Sierra Léone et Macky Sall du Sénégal.
SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est également entretenu avec le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. Avec le n°1 de l’Etat hébreu, les échanges ont porté sur l’organisation, en octobre prochain, du Sommet Afrique Israël. Lomé abritera cet évènement majeur qui ouvrira la voie à un nouveau partenariat entre Israël et le continent.
Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est depuis ce 04 juin, le nouveau président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Il a été élu par acclamation par ses pairs présents à Monrovia.
L’un des faits majeurs du sommet de Monrovia, a été le passage de témoin entre le Chef d’Etat libérien, Ellen Johnson Sirleaf, et le Président Togolais. Ce dernier présidera aux destinées de l’organisation sous régionale pour un mandat d’un an.
SEM Faure Gnassingbé, partisan d’une Afrique unie, plus intégrée, et fer de lance de la lutte contre le piratage maritime, veut insuffler sa vision et son dynamisme à l’organisation régionale.
L’orientation que prendra le mandat du chef de l’Etat togolais se décline aisément : le renforcement de la coopération entre les Etats membres, la sécurité et la stabilité de la sous-région ouest-africaine et du continent.