Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a donné le ton ce samedi 28 octobre à Tsévié (35 km de Lomé), au Congrès statutaire du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), dont il est le président.
A cette occasion, il a adressé un discours aux militants et délégués du parti, mais au-delà à tous les Togolais. Le président Faure Gnassingbé a tenu à rassurer ses compatriotes après ces dernières semaines marquées par un bras de fer entre pouvoir et opposition au sujet des réformes politiques. « Nous avons suffisamment démontré que nous sommes forts, nous sommes confiants, nous sommes optimistes », a-t-il lancé, tout en rendant « grâce à Dieu ».
« La situation actuelle qui prévaut dans le pays doit interpeller tout le monde et encore plus les militants et responsables de la Majorité Présidentielle (UNIR). C’est en son sein, et grâce aux énergies de ses militants et sympathisants, qu’une solution pourra être trouvée, et le Togo poursuivra son développement harmonieux », a ajouté SEM Faure Gnassingbé.
Il indique qu’il faudra pour cela, « faire preuve de courage, de patience et de force pour surmonter l'épreuve. Et je sais que nous en sommes capables ».
A l’instar du Ministère de la Sécurité qui a récemment fait une sortie sur le sujet, le Chef de l’Etat a déploré les messages à caractère violent et mensonger qui font le tour de la toile. « Aujourd'hui, ceux qui intoxiquent, ceux qui mentent, ont trouvé des alliés dans la technologie, et on peut transformer une chose juste, ou alors, un homme simple comme moi, en dictateur sanguinaire », mais « tôt ou tard, la vérité finira par triompher », a-t-il déclaré.
Le vendredi 27 octobre marque une nouvelle étape dans les relations de coopération entre le Togo et la Mauritanie. Un accord bilatéral de transport aérien lie désormais les deux pays. Les documents y afférents ont été signés entre le Ministre togolais des Affaires étrangères, de la coopération et de l’Intégration africaine, le Pr Robert Dussey et ses homologues mauritaniens des Transports et du Commerce, et des Affaires étrangères.
Le nouvel accord qui entre dans le cadre de la libéralisation du trafic aérien sur le continent, consacre le rapprochement entre les compagnies aériennes Asky Airlines, basée à Lomé, et Mauritania Airlines.
La compagnie nationale mauritanienne desservira désormais Lomé en vols direct, tandis qu’Asky, la compagnie panafricaine, assurera à son tour des vols directs en direction de Nouakchott. Mauritania Airlines ouvrira en outre une agence de représentation dans la capitale togolaise.
(Agence Ecofin) - L’information qui circulait depuis un certain moment dans les milieux d’affaires en Côte d’Ivoire, concernant la sortie des entreprises coréennes du projet de métro de la ville d’Abidjan, est désormais officielle.
En effet, à l’issue d’un conseil des ministres tenu ce mercredi 25 octobre 2017, le gouvernement ivoirien a entériné la décision de rachat des parts détenues par les Coréens Hyundai Rotem (33%) et Dongsan Engineering (9%) dans le capital de la Société de transport abidjanais sur rail (STAR), concessionnaire du projet de métro d’Abidjan.
Selon le gouvernement ivoirien cette décision intervient « dans le cadre de la relance de ce projet de haute portée stratégique pour le District d’Abidjan ». Ceci, dans la mesure où, toujours selon les autorités ivoiriennes, la convention de concession, conclue en juillet 2015 pour la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation du métro d’Abidjan, « n’a pu être mise en œuvre en raison de difficultés portant sur la définition du projet et ses modalités de financement ».
Le rachat des parts de Hyundai Rotem et Dongsan Engineering porte ainsi la participation de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans le capital de STAR, à 42%. Faisant de lui l’actionnaire majoritaire, au côté des français Bouygues (33%) et Keolis, filiale de la SNCF (25%).
Longue de 37,9 km et visant à transporter 300 000 passagers par jour, la construction de la ligne 1 du métro d’Abidjan nécessitera un investissement global estimé à 1,4 milliard d’euros (environ 918,34 milliards FCFA), entièrement financé par un prêt accordé par la France.
Le démarrage des travaux de construction est officiellement prévu pour la fin du mois de novembre 2017, en présence du Président français Emmanuel Macron.
(BOAD ) - Eric Bio, Analyste Financier, Diplômé de l’Université Paris I et de l’Institut Supérieur du Commerce (ISC) de Paris, vient d’être nommé Directeur du Département des Opérations de la BOAD, après plus d’une vingtaine d’années d’expérience au service de cette Institution.
Expert chevronné en financement de projets, il a œuvré et porté plusieurs innovations structurantes, de diversification de l’offre de produits et d’accroissement du volume des activités de la Banque. Outre, les financements structurés, il a notamment conduit le chantier de mise en place du dispositif institutionnel lié aux problématiques climatiques et de développement durable. A ce titre, Il a présidé le Groupe Carbone chargé de l’initiative de la Banque pour la lutte contre les effets négatifs des changements climatiques.
En sa qualité de premier Responsable du secteur privé, il représente la Banque au conseil d’administration d’Institutions financières africaines de premier rang et de fonds d’investissement en apportant expertise et technicité à la gouvernance de ces structures, pour un approfondissement et une plus grande résilience du marché des capitaux. Il a également été membre de la Commission de privatisation du Togo.
Cinquantenaire, dynamique, avec un goût prononcé pour les challenges et des réponses aux sollicitations des Etats membres et du secteur privé, Eric BIO conduira désormais les ambitions opérationnelles de la BOAD et portera les quatre (04) Directions en charge du financement dans un environnement fortement concurrentiel.
Son parcours professionnel, qui lui a permis de cerner globalement la problématique du financement du développement, l’aidera à mener à bien sa mission.
(Agence Ecofin) - Les 400 millions $ de dettes convertibles en actions, récemment émises par Ecobank ont bénéficié d’un soutien fort de deux de ses trois plus gros investisseurs institutionnels, a appris l’Agence Ecofin d’un communiqué de presse publié sur le site du Nigerian Stock Exchange.
L’opération qui devait se dérouler en deux tranches dont l’une de 300 millions $ à l’attention des actionnaires du groupe et l’autre de 100 millions $, ouverte à d’autres investisseurs, a finalement connu une autre structuration. Une première tranche de 250 millions $ a été mobilisée sous la forme d’un prêt convertible arrangé par la Public Investment Corporation. L’autre tranche importante de l’opération, d'un montant de 140 millions $, a pris la forme d’obligations convertibles, souscrites par Qatar National Bank, le deuxième plus gros actionnaire du groupe.
Cet engagement des deux institutions a donné satisfaction à la direction générale du groupe bancaire qui a son siège à Lomé. « La capacité à mobiliser un tel montant auprès de nos investisseurs est le témoignage de la confiance qu'il ont pour la stratégie de croissance à long terme du groupe », a fait savoir Ade Ayeyemi (photo), le directeur général d'ETI.
les conditions de l'opération ont elle aussi été dévoilée. Comme cela était prévu, les souscripteurs de cette opération auront l'option, lorsque ces obligations seront arrivées à échéance en 2022, de les convertir en actions ou d'exiger leur remboursement. En attendant, ils bénéficieront d'une rémunération représentant sur une base révisée chaque semestre, de la moyenne des taux sur le marché interbancaire de Londres, majorée d’un intérêt annuel fixe de 6,46%.
Par ailleurs, on apprend que si les souscripteurs n'exercent pas leurs droits d’option dans la période requise, le principal de la dette leur sera remboursé à hauteur de 110%. Tandis que si l’option est exercée ils recevront des actions d’une valeur chacune de 6 centimes de dollars US. L'argent de cet emprunt, avait annoncé le groupe, servira à rembourser 200 millions $ injectés pour la mise en place d'une nouvelle filiale (Resolution Vehicle) en charge de la gestion de sa masse de créances douteuses.
Il est à noter cependant que l'opération n'a pas trouvé l'adhésion de l'ensemble des investisseurs. Les 10 millions $ d'obligations restantes, n'ont été souscrites par ces derniers qu'à hauteur de 1,1 millions $. Qatar National Bank a dû intervenir pour boucler la mobilisation. On peut aussi s’interroger sur les arbitrages auxquels le groupe a dû faire face dans la structuration de cette dette. Le communiqué du groupe, n’indique pas qui sont les investisseurs pour lesquels la Public Investment Corporation a arrangé le prêt.
On peut cependant relever qu’Ecobank a réussi à tirer un bon parti dans cette opération en terme de taux d’intérêt, si on les compare aux 10,5% que doit payer Fidelity Bank (Nigéria) sur son emprunt de 400 millions $, réalisé le 22 octobre 2017, ou les 7,65% que doit payer Zenith Bank (Nigéria) sur son emprunt international réalisé le 22 mai 2017.
Idriss Linge
(Agence Ecofin) - Dangote Group a signé avec Black Rhino Group et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), un accord relatif à la construction d’une centrale à gaz de 540 MW dans la localité de Qua Iboe.
L’infrastructure dont la mise en place coûtera plus de 1,1 milliard $, fournira ses premiers mégawatts au réseau électrique national dès 2021. Un accord de rachat de l’énergie produite par la centrale a d’ailleurs été signé par les investisseurs avec la Nigeria Bulk Electicity Trading (NBET) et le ministère des finances.
Le projet d’érection de la centrale implique également la construction d’une ligne de transmission de 58 km pour acheminer l’énergie qui y sera générée. En outre, le ministre de l’énergie, Babatunde Fashola, a assuré que la ligne de transmission reliant Ikot Ekpene à Ikot Abasi, qui est actuellement en construction dans le cadre des projets énergétiques nationaux intégrés, sera également prête pour le transport de la production de la centrale de Qua Iboe.
Le développement de l’infrastructure était initialement prévu pour être conduit par Mobil Production Nigeria, une filiale d’Exxon Mobil. La compagnie qui a finalement cédé ses droits de développement et de construction, a signé avec les nouveaux investisseurs un accord d’approvisionnement en gaz, sur 20 ans, pour fournir les 400 millions de pieds cubes nécessaires par jour au fonctionnement de la centrale.
« Nous ne commençons que maintenant parce que Mobil a décidé de céder ses parts à Black Rhino, et qu’il fallait actualiser les documents. En effet, le projet initial devait être entièrement financé sur fonds propres, mais ce mécanisme de financement a été changé et nous ajouterons les emprunts aux capitaux propres.», a expliqué Marilyn Amobi, la directrice exécutive de la NBET.
« Au cours des prochains mois, nous procéderons à la clôture de la mobilisation financière qui apportera 1,2 milliard $ d’investissements directs au Nigeria. Cette centrale s’appuiera sur les ressources en gaz du pays pour accroître notre capacité de production électrique et réduire le coût de l’électricité.», a affirmé, pour sa part, Muhammadu Sanusi II, Emir de Kano et président de Black Rhino.
Gwladys Johnson
Le gouvernement a rendu public le chronogramme des examens pour le compte de l’année scolaire 2017-2018, démarrée le 02 octobre dernier.
Aussi, le bal des examens débutera par le Baccalauréat 1ère partie qui ira du 22 au 26 mai 2018. Suivra le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) qui se tiendra du 05 au 08 juin 2018. Le Certificat d’Etude du Premier Degré (CEPD) aura lieu, quant à lui, du 18 au 20 juin 2018. Le gouvernement informe en outre que la date de clôture des inscriptions pour tous les examens est fixée au 20 décembre 2017.
Le découpage de l’année scolaire 2017-2018 a également été rendu public. Le 1er trimestre va du 02 octobre au 22 décembre, le 2ème trimestre du 08 janvier au 23 mars 2018 et le 3ème trimestre au 03 avril au 06 juillet 2018.
2 413 394 d’élèves sont régulièrement inscrits pour le compte de l’année scolaire 2017-2018 sur toute l’étende du territoire national.
Le 25 avril 2017, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé donnait le premier coup de pioche marquant le démarrage des travaux du nouveau port de Lomé.
Sept (7) mois plus tard, les travaux vont bon train. C’est le constat qu’est allé faire ce jeudi 26 octobre, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, le Col Ouro Koura Agadazi. Selon les explications des équipes techniques, les ouvrages ont été réalisés à 17% et répondent au chronogramme fixé.
Satisfecit du membre du gouvernement : « les choses vont très vite. Nous espérons qu’en février 2019, nous allons avec l’aide de Dieu, procéder à la réception de l’ouvrage auprès des compagnies japonaises pour le remettre aux bénéficiaires que sont les pêcheurs », a déclaré le Col Ouro-Koura Agadazi.
L’initiative de la construction d’un nouveau port de pêche est née suite aux travaux d’agrandissement du Port Autonome de Lomé, ce qui a sensiblement réduit l’espace d’activités des pécheurs. La pêche contribue à 4,5% au secteur primaire et à 1,6% du PIB National. Le gouvernement souhaite donc améliorer ses chiffres.
Dix-sept (17) milliards de FCFA, mobilisés par le gouvernement et la Coopération japonaise, seront nécessaires à sa réalisation.
300 pirogues pourront désormais y accoster et il comprendra des infrastructures de conditionnement et de transformation afin de mieux approvisionner le marché national et régional.
Via un communiqué rendu public ce jeudi par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, le Gouvernement réagit par rapport aux accusations portées ces derniers jours par les responsables de l’opposition et abondamment relayées sur les réseaux sociaux.
Celles-ci faisaient état, lors des dernières manifestations, de la présence de civils armés aux côtés des forces armées et de sécurité, les identifiants comme « des miliciens ».
Le gouvernement rejette avec force ses allégations et estime qu’elles ont pour seul objectif de pousser les partisans de l’opposition à des affrontements violents avec le reste de la population et ainsi plonger le pays dans un état de chaos.
Le Ministère de la Sécurité indique en outre que des individus ou groupes organisés font véhiculer sur les réseaux sociaux des fichiers audio et des images de nature à provoquer des actes de représailles et de règlement de compte. Ces agissements font notamment suite « aux actes de violence menées par le PNP de M. Atchadam contre ses adversaires politiques » : des actes de vandalisme et des agressions physiques ayant conduit à des morts d’homme. Le gouvernement ne restera pas impassible face à « ces comportements qui ne sont pas de nature à favoriser le calme et la sérénité ».
Toute personne prise en flagrant délit de violence et faisant l’apologie de celle-ci, « sera traité avec la plus grande sévérité » martèle le gouvernement.
Inscrit dans la loi des Finances, l’exonération des droits d’importations et de TVA sur les équipements informatiques et les livres est effective au Togo.
En procédant à l’exonération de la TVA sur les livres, le gouvernement met ainsi en application l’Accord de Florence et son protocole de Nairobi qui ont été conçus pour faciliter l’importation d’ouvrages à caractère éducatif, scientifique ou culturel.
Les difficultés liées aux tarifs, taxes et devises d’échanges qui freinent la libre circulation de ces ouvrages sont désormais levées. Les individus et les organisations pourront ainsi en acquérir à l’étranger plus aisément.
Parlant d’équipements informatiques, l’exonération concerne les ordinateurs fixes et portables, les tablettes et les smartphones. Bonne nouvelles donc pour les particuliers, les entreprises et tous ceux qui évoluent dans le secteur des TIC.
Le gouvernement veut ainsi booster le secteur du numérique et en faire un pilier de son programme de développement. Alors qu’en 2000, ils n’étaient que 38 000, plus d’un demi-million de Togolais a accès de nos jours à internet. Les chiffres sont en constante évolution et le gouvernement, en exonérant ces taxes, entend dynamiser un peu plus le secteur.