Le gouvernement procède à une revue d’effectifs dans le cadre de son programme de Volontariat national.
A travers, l’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT), il lance du 20 au 28 novembre 2017, une grande campagne de contrôle physique des volontaires nationaux déployés sur toute l’étendue du territoire.
Il s’agira, pour les agents contrôleurs, de vérifier la présence effective des volontaires dans leur communauté et de faire le point sur l’état d’avancement de leurs projets. Cette sorte d’évaluation se focalisera sur la disponibilité, l’engagement et le projet de vie de ces milliers de volontaires.
Mise en œuvre depuis 2011 par le gouvernement, à travers le Ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, le programme de Volontariat togolais est un modèle de réussite, au point de susciter l’intérêt de nombreux pays d’Afrique et d’ailleurs. A titre d’exemple, le Togo et son modèle de volontariat étaient à l’honneur lors des journées européennes de développement à Bruxelles en juin dernier.
La forte implication du gouvernement et l’engouement de la jeunesse sont à la base de ce succès. A ce jour, 11 195 volontaires ont été mobilisés pour le compte des différents volets de volontariat existants. Un plan stratégique 2015-2020 et de nouvelles ambitions ont été fixés à l’ANVT. Cinq (5) milliards de Fcfa seront injectés par le gouvernement.
Alors qu’une coalition de partis d’opposition a entamé, ce mercredi, le deuxième jour de ses manifestations de rue, prévues pour durer trois jours, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Col Yark Damehame, a dressé le bilan du premier du jour. Un bilan plutôt satisfaisant puisqu’aucun incident majeur n’a été enregistré dans la capitale ni dans les autres villes de l’intérieur du pays.
Un motif de satisfaction pour le membre du gouvernement qui félicite les organisateurs de la marche qui ont suivi l’itinéraire et respecté les mesures de sécurité. Les forces de l’ordre ont fait preuve de professionnalisme et les organisations de défense des droits de l’homme ont pleinement joué leur rôle d’observation.
Le Col Yark Damehame voit en ce déroulement pacifique du premier jour de marche, bien loin des débordements des précédentes manifestations, la mise en application des mesures prises d’un commun accord entre le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile, les 30 et 31 octobre derniers.
Le ministre de la Sécurité a souhaité que la manifestation de ce jour et celle de demain jeudi, se déroulent dans le même esprit avant de préciser que le gouvernement veut avant tout que « chaque manifestant rentre chez lui sain et sauf, après la marche ».
Le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF), organise du 07 au 09 novembre, un atelier de formation nationale sur la maîtrise des risques industriels.
Financé par l’Union européenne, cette rencontre est une composante du projet 41 : « Installations chimiques à haut risque et réduction des risques dans la région façade atlantique africaine ». Elle a pour but d’outiller les acteurs du secteur sur la bonne gestion des risques, notamment chimiques.
La prévention des risques graves d’incidents chimiques, à l’intérieur et autour des installations importantes contenant des produits chimiques, et la formations des agents concernés à une intervention rapide et efficace afin de limiter l’impact sur la santé et sur l’environnement, seront au menu de cet atelier.
(Agence Ecofin) - La BOAD participe à la COP 23 qui se déroule actuellement à Bonn, en Allemagne, jusqu’au 17 novembre.
En partenariat avec la Commission de l'Uemoa, la Commission de la Cedeao, le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel et la Francophonie, la Banque ouest africaine de développement interviendra pour présenter son action pour le climat, et notamment son pôle Finance Climat.
Depuis 2015 déjà, la BOAD s’est dotée d’une Stratégie Environnement Climat et a intégré dans ses décisions de financement des critères stricts de préservation de l’environnement, de développement durable et de lutte contre les changements climatiques.
L’objectif stratégique de la banque c’est aussi de faire de l’environnement son nouveau pôle de croissance en renforçant son expertise dans l’évaluation environnementale et dans l’instruction de projets liés à l’environnement et au climat.
Dans cette mission, la BOAD compte d’importants partenaires internationaux, notamment le Secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), le fonds Vert pour le Climat, l’Agence Française de Développement, la banque allemande de développement KfW, le fonds d’Équipement des Nations Unies ou encore la Banque Européenne d’Investissement.
(Agence Ecofin) - L'économie du Niger devrait progresser de 5,2% cette année et continuer au même rythme en 2018, tirée essentiellement par les secteurs des hydrocarbures, des services et la croissance du crédit, a déclaré ce lundi, la mission du Fonds monétaire international (FMI) ayant séjourné à Niamey.
« A moyen terme, les efforts de réformes du gouvernement devraient être récompensés par une reprise de la croissance.», indique le communiqué de l’institution basée à Washington.
En effet, si la conjoncture actuellement est peu favorable à une économie aussi dépendante des matières premières que celle du Niger, les performances macroéconomiques du pays sont restées globalement satisfaisantes en 2016. Bénéficiant d’une bonne campagne agricole et d'un rebond de la production pétrolière, le PIB réel a progressé de 5%, l’année dernière, alors que l'inflation a été maitrisée à 0,2%.
Ayant longtemps souffert d’un élargissement accentué de son déficit courant, le pays a réussi en 2016, à entamer le redressement de la barre. La balance des transactions courantes s’est nettement améliorée, en passant, rapportée au PIB, sous la barre des 16%. Une amélioration rendue possible grâce à la baisse des projets d'investissement à forte intensité d'importations.
Selon le fonds, l'inflation devrait rester faible et le déficit courant devrait encore s'améliorer en 2017.
Satisfaite de cette résiliente de l’économie de la nation ouest-africaine, l’une des moins avancées de la planète, l’équipe du FMI a annoncé que le Niger pourrait bénéficier bientôt d'un décaissement d’environ 10,97 milliards francs CFA (19,3 millions $) au titre d’une facilité élargie au crédit de 134 millions $. Ce programme triennal avait été approuvé en janvier dernier par le conseil d’administration du fonds.
(Agence Ecofin) - Au Nigéria, les Niger Delta Avengers (NDA) ont annoncé vendredi, sur leur site Internet, la fin du cessez-le-feu observé depuis le 30 août 2016, après sept mois d’intenses activités marquées par de multiples attaques sur les installations pétrolières et gazières du Delta du Niger. Une situation qui a entraîné la production nationale de brut à son plus bas niveau en 30 ans, soit 1,3 million de barils.
« Nous pouvons vous assurer que chaque installation pétrolière de notre région ressentira la chaleur de la colère des Niger Delta Avengers.», a écrit le groupe d’insurgés dans un message adressé au gouvernement fédéral.
Cependant, le groupe n’a pas énuméré les raisons qui l’ont poussé à ce point. Selon les observateurs, le gouvernement n’a sûrement pas honoré à ses engagements qui consistent à mieux redistribuer les revenus tirés de la manne pétrolière en construisant des infrastructures sociocommunautaires, et en créant plus d’emplois pour la jeunesse de la région, bassin pétrolier du pays.
Une annonce qui devrait accentuer les craintes des investisseurs très attentifs à la situation sécuritaire dans la région.
Olivier de Souza
(Agence Ecofin) - La compagnie pétrolière italienne ENI construira deux centrales photovoltaïques au Ghana. La première sera implantée dans la ville de Tamale, dans le nord du pays, et aura une capacité de production électrique de 20 MW. La seconde, pour laquelle des études de faisabilité sont en cours, est une centrale solaire flottante qui sera installée dans le bassin de la Volta.
ENI a déjà signé un mémorandum d’entente avec Savannah Accelerated Development Autority (SADA) qui a octroyé des terrains pour la réalisation du projet. Des discussions sont actuellement en cours avec les autorités du secteur électrique, à savoir Bui Power, Volta River Authority et Ghana Grid Company.
La mise en place de ces projets entre dans le cadre de la politique énergétique du Ghana qui envisage de porter à 10%, la part des énergies renouvelables autres que l’hydroélectricité dans son mix énergétique, d’ici 2020. ENI, pour sa part, envisage de diversifier ses actifs traditionnels d’hydrocarbures en y incluant les énergies renouvelables.
Gwladys Johnson
(Agence Ecofin) - En Guinée-Bissau, le premier ministre a autorisé, ce 1er novembre, la chaîne de télévision portugaise RTP et la radio lusophone RDP à reprendre la diffusion de leurs émissions sur le territoire national. « J'autorise avec effet immédiat, la diffusion de programmes sur les signaux de la RTP et de la RDP », a déclaré le premier ministre Lusa Umaro Sissoco Embaló (photo) lors du dernier conseil des ministres.
L’autorité a expliqué qu’un accord avait été trouvé entre les gouvernements bissau-guinéens et portugais quant à la reprise, d’ici le 8 novembre, des activités des deux stations portugaises. Ces dernières avaient été suspendues par l’Etat bissau-guinéen, le 30 juin dernier car l’accord autorisant leurs activités dans le pays était tombé en désuétude.
Finalement, comme le désiraient les autorités bissau-guinéennes, qui en avaient fait l’unique condition pour l’autorisation de la RDP et de la RTP, l’accord jugé caduc a été révisé.
Servan Ahougnon
En marge de sa mission auprès du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité nationale (HCRRUN), la mission de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo (RDC) a effectué ce mardi en fin d’après-midi, une visite de courtoisie au Premier ministre Komi Selom Klassou.
La Présidente du HCRRUN, Awa Nana-Daboya a accompagné à la Primature la délégation congolaise conduite par le Pr. Jean-Pierre Mavungu, juge et membre de ladite Cour.
Les échanges avec le Chef du gouvernement togolais ont tourné autour du processus de réformes institutionnelles et constitutionnelles en cours au Togo, duquel veut s’inspirer la partie congolaise.
Depuis ce lundi, en effet, les membres de la Haute juridiction de RDC tiennent des séances de travail avec les membres du HCRRUN dans l’optique d’un partage d’expériences. L’atelier national du HCRRUN sur les réformes politiques et institutionnelles, organisé en juillet 2016, sert de point de départ aux travaux.
Le nouvel Ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy, a été reçu en audience ce mardi 06 novembre par le Chef du gouvernement togolais, Komi Selom Klassou. Outre les salutations d’usage, les deux personnalités ont échangé sur des questions portant sur l’environnement, notamment la tenue à Lomé d’une rencontre de jeunes de 15 pays d’Afrique, en marge de l’ouverture de la COP 23.
La situation politique au Togo était également au menu de leurs discussions. M. Marc Vizy, faisant cas des manifestations organisées par l’opposition les 7, 8 et 9 de ce mois pour réclamer des réformes politiques, a déclaré avoir rappelé au Chef du gouvernement togolais la position de son pays. Celle déjà émise par le Quai d’Orsay invitant tous les acteurs politiques togolais à privilégier le dialogue.
Le diplomate français s’est en outre félicité du Communiqué du gouvernement annonçant des mesures d’apaisement et l’organisation d’un dialogue : « On espère que tout le monde saisira cette main tendue et que le dialogue s’instaurera pour sortir de cette crise. On appelle tout le monde à la retenue de manière que ces manifestations restent pacifiques. On espère qu’à l’issue du dialogue qui va s’instaurer, une solution sera trouvée pour mener à bien les révisions constitutionnelles de la manière la plus souple possible », a déclaré M. Marc Vizy.