Au Togo, le rôle fondamental de la femme et sa contribution au développement durable dans une famille, dans la communauté et dans la société, ne sont plus à démontrer.
Principale actrice dans la production, la transformation et la distribution des produits vivriers et dans l’alimentation de la famille, elle n’en est pas moins marginalisée s’agissant de l’accès à la terre. Cette situation est exacerbée par les difficultés liées à la conciliation entre le droit moderne et le droit coutumier dans le domaine du foncier.
Le gouvernement togolais, conscient de cet état de chose, a amorçé le processus de modernisation du code foncier. Un Forum du Foncier a été organisé à cet effet.
Un atelier de relecture de l’avant-projet de la loi du code foncier, démarré ce jeudi 02 novembre à Lomé, tentera de remédier à cela.
Des représentants de la société civile, des cadres des ministères, des leaders communautaires et des députés, vont ainsi revisiter la législation, déterminer la place du genre et formuler des recommandations afin de l’intégrer dans l’avant-projet de loi, si besoin était.
L’atelier de deux jours est une initiative des ONG, Auto Promotion pour un Développement Humain Durable (ADHD) et Floraison.
La Cour des comptes, l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et l’Inspection Générale des Finances (IGF) ont vu, en début de semaine, leur législation renforcée à travers la présentation d’un recueil de textes composé de traités, de lois, de décrets et d’arrêtés.
S’inscrivant sur le volet « Corps de Contrôle » du Programme d’Appui au secteur de la Justice (PASJ), l’élaboration de ce recueil de textes a pour but de faciliter la mission et de faire gagner du temps à ces organes de contrôle de la gestion des Finances publiques et des opérations bancaires. Avec en ligne de mire, l’amélioration de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Le document de 479 pages est constitué de 37 textes reclassés suivant dix thématiques.
Le Programme d’Appui au Secteur de la Justice (PASJ), projet financé par l’Union Européenne (UE), vise à consolider l’Etat de droit au Togo, en contribuant à la modernisation du secteur de la justice, afin de renforcer l’accès, la performance et la qualité de l’appareil judiciaire pour toute la population, y compris dans le domaine de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
La Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Mme Bernadette Legzim-Balouki, présidera le 13 novembre prochain, la cérémonie de lancement de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, placée cette année sous le thème « Quel Écosystème entrepreneurial pour booster l’économie togolaise et créer plus d’emplois ? ».
L’ONG Initiatives des Jeunes pour le Développement et la branche togolaise du Réseau Mondial de l’Entrepreneuriat, qui co-organisent l’évènement, veulent ainsi créer un cadre d’échanges entre les différents acteurs opérant dans le secteur de l’entrepreneuriat (secteur public, secteur privé et société civile).
A travers des conférences-débats, les obstacles et opportunités liés à l’entrepreneuriat seront mis en exergue. Une journée de la microfinance présentera tous les mécanismes de financement existants pour les petites entreprises. Une journée scientifique et une soirée festive et de récompense dénommée « la Nuit des entrepreneurs » meubleront ladite semaine.
Pour cette édition 2017, qui va du 13 au 19 novembre, outre Lomé, plusieurs activités sont prévues à l’intérieur du pays: Tsevie, Atakpamé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a fait le déplacement de Monrovia ce mercredi 1er novembre 2017. Avec son homologue guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union Africaine (UA), il s’implique dans la crise politique qui prévaut dans ce pays des suites de l’élection présidentielle.
Après le premier tour, Georges Weah, ancien footballeur et Sénateur de l’Etat de Monrovia, a recueilli 39% des voix contre 29,1% pour Joseph Boakai, candidat du parti au pouvoir. Ce dernier conteste ces résultats, faisant craindre un basculement du pays dans la crise.
Pour le Chef de l’Etat Togolais qui a eu une séance de travail avec son homologue Alpha Condé et la présidente libérienne sortante Ellen Johnson Sirleaf, il est impérieux de « faire aboutir le processus de l’élection présidentielle dans la paix et la quiétude ».
La CEDEAO et l’UA, en consultant les différentes parties, appellent à la préservation de la paix au Libéria.
Au Togo, les échanges commerciaux ont connu une amélioration durant la décennie se terminant en 2015. Le poids du commerce est passé de 91% du PIB en 2006 à 95 % en 2015, révèle le panorama de l'Aide pour le commerce 2017.
Cette performance a été plus ou moins portée par la forte progression de l’ensemble flux commerciaux. Les exportations de services ont cru de 178% tandis que les importations sont ressorties avec une hausse moins conséquente (43%).
Si les services ne représentaient que 20% des exportations globales en 2006, ils se sont améliorés à 30% en 2015. Et ne représentent que 15% des importations contre 22% en 2006. Le solde des services s’en est ainsi trouvé renforcé.
Par contre, en 2015, la balance des biens s’est dégradée en valeur relative. Une détérioration marquée par une hausse de 115% pour les importations de biens et de seulement 60% pour les exportations.
En matière de partenaires commerciaux, le Niger, principale destination des exportations togolaises de biens en 2007, cède sa place au Burkina Faso qui a attiré en 2015, 16% du total. Eternelle deuxième destination des produits togolais, le Bénin passe de 11% en 2007 à 15% en 2015.
D’autre part, parmi les principales sources des importations togolaises, la Chine s’arroge la première place avec 20% du total en 2015, détrônant ainsi, la France qui chute à 9%.
Durant la période 2007-2015, les matériaux de construction et le ciment qui étaient classés en tête des cinq premiers produits exportés par le Togo en 2007 (44%) sont passés à la 4ème place en 2015 (7%) laissant la première place aux engrais (15%).
Tandis que les importations togolaises sont toujours dominées par les produits pétroliers, toutefois en recul, passant de 27% du total des produits importés en 2006 à 11% en 2015.
Fiacre E. Kakpo
« Le développement urbain durable du Grand Lomé à l’horizon 2035 : Enjeux et perspectives», c’est le thème choisi par les autorités togolaises pour marquer la Journée Mondiale des Villes célébrée le 31 octobre.
Une rencontre d’échanges sur cette thématique a été co-organisée par la Préfecture du Golfe et la Mairie de Lomé. Y ont pris part des responsables du Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, des autorités traditionnelles, des décideurs, des experts, des urbanistes et acteurs de développement.
Le gouvernement togolais, depuis plusieurs années, a engagé de grands travaux et a énormément investi dans la réalisation d’infrastructures urbaines, non seulement à Lomé mais aussi dans d’autres villes du pays. Ce qui lui a valu d’être classé en 2016 avec 297,5 millions de dollars alloués à ce secteur, au 1er rang dans l’Uemoa et 5ème sur le continent, des pays qui ont le plus investi dans le domaine des infrastructures en rapport au PIB.
Cette journée dédiée aux villes et la rencontre de ce mardi étaient donc l’occasion de faire le bilan des activités et actions menées et de définir les nouvelles approches participatives de développement commun.
Après l’élection et la nomination de ses membres, le 12 octobre, et leur prestation de serment le 20 octobre dernier devant la Cour Constitutionnelle, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’est dotée ce mardi 31 octobre d’un bureau exécutif.
A l’unanimité des membres présents, le directoire de la Commission électorale se compose comme suit : Pr Kodjona Kadanga, président de la CENI ; Me Fiagadzi Yao Homawoo, vice-président ; M. Ouro-Bassi Tchakondoh, 1er rapporteur et M. Bikpéta Anakoma, 2ème rapporteur. L’adoption d’un règlement intérieur était également au menu de la séance plénière de ce mardi.
Pour le nouveau président de la CENI, dans l’accomplissement de sa mission, le respect des dispositions légales, de la Constitution et du code électoral, prévaudront.
L’organisation d’un référendum dans l’optique d’une révision constitutionnelle, ainsi que les scrutins législatifs et locaux, seront les prochains chantiers de la commission.
La CENI se compose actuellement de 13 membres, quatre (4) membres issus des partis politiques d’opposition manquent toujours à l’appel.
Grosse affluence ce mardi 31 octobre à la Présidence de la République Togolaise. Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna a multiplié les audiences.
Le ballet diplomatique a démarré avec la présentation des lettres de créances de deux nouveaux ambassadeurs. M. Olusola Iji du Nigeria et M. Nana Kwasi Owusu-Yeboa du Ghana, ont présenté leurs civilités et celles de leurs pays au président togolais. A en croire leur déclarations au sortir de l’audience, ils travailleront à renforcer les relations de coopération (le commerce, l’économie, la sécurité, les TIC) et d’amitié déjà au beau fixe entre leurs nations et le Togo.
A la suite des deux nouveaux ambassadeurs, le Chef de l’Etat a reçu en audience le groupe des Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques et consulaires accrédités au Togo. Outre la présentation du groupe de diplomates, les échanges avec le Chef de l’Etat ont essentiellement tourné autour de la situation politique qui a cours dans le pays. Il en ressort que les diplomates invitent les acteurs politiques à embrasser la voie du dialogue. Un dialogue franc et constructif, qui selon le Groupe, est « gage de réussite du processus de réformes politiques amorcé par le gouvernement. »
« Je ne saurai finir mes propos sans exprimer à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef des Armées, notre soutien total aux institutions de la République et notre ferme attachement à sa politique de paix, de réconciliation et de dialogue, gage d’un développement durable ».
Cette déclaration a été faite le 27 octobre dernier par le Chef d’Etat-Major Général de Forces Armées Togolaises (FAT), le Général Felix Kadanga, lors d’une cérémonie d’hommage à trois soldats, en présence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le président de la République a décoré les défunts soldats à titre posthume. L’un, est décédé alors qu’il servait au Mali dans le cadre d’une mission onusienne, tandis que les deux autres, ont succombé suite au lynchage dont ils ont été les victimes lors des dernières manifestations de l’opposition.
Ce fut l’occasion pour l’officier supérieur d’inviter les uns et les autres à leur responsabilité. « Qu’il me soit permis ici d’appeler les uns et les autres à prendre conscience des nombreux défis à relever et à jouer pleinement leur partition dans le maintien de la paix et de la sécurité nationales sans lesquelles rien n’est possible... », a déclaré le Chef d’Etat-Major.
Afin de garantir la sécurité des personnes et des biens à l’échelle nationale, l’armée ne se dérobera pas. « … pour le Togo, pour la patrie, les forces de défense et de sécurité seront là; oui nous serons là », a martelé Felix Kadanga.
(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, le premier ministre vient d’annoncer un investissement de 475 milliards de francs Cfa dans les infrastructures. Selon Amadou Gon Coulibaly (photo), «L’ensemble de ses investissements contribuera à décongestionner le trafic à Abidjan mais également son potentiel de développement économique.»
Cette somme ira entre autres, à la réhabilitation du pont Felix Houphouët Boigny, et à la construction de l’échangeur Akwaba, a également indiqué le responsable. Et de préciser que l’ensemble des chantiers couverts par ce financement, s’inscrit dans la liste des projets prioritaires du Millennium Challenge Corporation (MCC) dont le pays est bénéficiaire.
Il faut noter que l’annonce intervient dans un contexte où la Côte d’Ivoire s’apprête à lancer la construction du métro d’Abidjan. M. Coulibaly a indiqué que l’éxécutif allait continuer à s’investir dans la réalisation de ses grands projets.
Aaron Akinocho