(Agence Ecofin) - L’Etat de Cross River au Nigeria a signé avec un consortium mené par Siemens, un accord relatif à la construction d’une centrale électrique de 750 MW. L’infrastructure qui fonctionnera grâce au gaz, sera constituée de 42 turbines fabriquées par Siemens, rapporte Punch.
Les autorités locales ont affirmé, dans un communiqué, que le contrat aurait un délai d’exécution de 18 mois. Mais en attendant, 40 MW seront fournis en urgence, d’ici les trois prochains mois.
Selon Ben Ayade, le gouverneur de l’Etat, cet accord est un rêve qui devient réalité. « Je suis heureux que la mise en place de ce projet n’engendre aucuns frais initiaux pour nous [l’Etat, Ndlr]. Le principal objectif est de fournir de l’énergie en continu aux populations et, bientôt, Cross River fera partie des Etats du Nigeria qui ont l’énergie 24h/24, 7j/7.», a-t-il affirmé.
Le Nigeria est actuellement en proie à une crise énergétique. Il n’arrive en effet à fournir à ses habitants que 4 600 MW, soit un peu plus du tiers de sa demande électrique.
Gwladys Johnson
(Agence Ecofin) - La société de téléphonie mobile Alpha Telecom, détentrice de la troisième licence mobile du pays, est enfin entrée en activité, le 16 octobre 2017. Les premiers appels tests sur le réseau ont été effectués avec succès. Le lancement commercial des services de la compagnie est annoncé pour décembre prochain.
Selon les déclarations de Dimitri Ouedraogo, le directeur général d’Alpha Telecom, rapportées par studiotamani, le réseau déjà déployé, a été conçu pour accueillir 5 millions de consommateurs. Il a nécessité un investissement de près de 100 milliards Fcfa. L’entreprise promet de faire son entrée sur le marché avec des produits et services innovants.
Présent lors de la cérémonie de lancement des activités d’Atel-SA, Arouna Modibo Touré, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, a indiqué que le gouvernement place de grands espoirs dans le démarrage d’activités de ce troisième opérateur. Il a expliqué qu’« en matière de téléphonie, le mali est resté longtemps en situation de duopole».
Selon lui, le souhait du gouvernement à travers la mise en route d’Atel-SA, est d’avoir plus de concurrence sur le marché télécoms national qui suscitera une amélioration des services et une baisse des coûts, la création d’emplois directs et indirects, la création de nouvelles ressources financières pour le trésor public.
Alpha Telecom qui opère sous le nom commercial d’Atel-SA, avait été déclarée adjudicataire de la 3ème licence mobile du pays en 2012, pour 55 milliards de Fcfa. La société avait signé la concession relative à l’acquisition de ce permis d’exploitation, le 12 février 2013.
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) s’est à nouveau prononcée dans un communiqué ce mercredi 18 octobre sur la situation sociopolitique togolaise.
La secrétaire générale, Mme Michaëlle Jean, dans ses premiers mots, a déploré les violences de ces dernières 48 heures et présenter ses pensées aux victimes et aux familles endeuillées. L’organisation, dont le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest est basé à Lomé, dit « suivre avec la plus grande attention la situation politique et sociale sur le terrain » et « maintenir des contacts réguliers avec les plus hautes autorités togolaises ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux ».
Michaëlle Jean indique qu’il est « primordial d’encourager toutes les actions de nature à contribuer à la résolution de cette crise et au retour à un climat apaisé. Toute la Francophonie s’inquiète et se mobilise face à cette situation qu’il faut à tout prix résoudre ».
La tenue dans la capitale togolaise de la 34ème session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF), prévue du 24 au 26 novembre prochain, préoccupe en effet l’OIF qui craint un report si les divergences persistent entre opposition et le gouvernement. L’OIF fait également part de sa disponibilité à contribuer à la résolution de cette crise.
L’Ambassadeur d’Allemagne au Togo, M. Cristoph Sander, était ce mardi 17 octobre à l’Université de Lomé (UL) où il a remis un lot d’équipements aux autorités universitaires. Ce don estimé à 11000 euros soit 7 millions de FCFA, servira à la mise en place d’un département de recherches en immunologie.
Le don est composé d’un lecteur de plaques à 8 filtres et de tous ses accessoires, une centrifugeuse réfrigérée à frein, des micropipettes à volume variable et d’une une pro-pipette automatique.
Ce don se trouve être le prolongement du Programme de l’Office Allemand d’échanges universitaires (DAAD) qui vise à renforcer les capacités techniques des jeunes chercheurs des pays en voie de développement afin qu’ils mènent des travaux de recherches. Pour cela, ils ont suivi une formation de cinq (5) ans en Allemagne afin d’acquérir une pratique proche des standards internationaux.
Le diplomate allemand, M. Christoph Sander indique que son pays intensifiera sa coopération avec le Togo dans les secteurs de la culture, de l’éducation et de la formation professionnelle.
Résolument engagé dans un processus d’amélioration de la gouvernance environnementale, le gouvernement togolais a inscrit en bonne place dans son agenda l’organisation de la Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QEDD) de Lomé.
Le Ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, André Johnson a procédé ce mardi 17 octobre au lancement officiel de l’évènement porté par l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE-Togo). La 2ème édition de la QEDD se tient du 16 au 30 octobre 2017.
Les communautés à la base et leur contribution à la préservation de l’environnement sont au cœur de cette quinzaine. Allant du thème : « Rôle des collectivités territoriales et des communautés de base dans la gestion de l’environnement », le gouvernement entend instruire et échanger avec les populations sur les manifestations et les approches de solutions aux problèmes environnementaux.
Les sensibilisations porteront notamment sur les bonnes pratiques à adopter afin de lutter contre la dégradation des écosystèmes côtiers à travers l’exploitation illégale du sable marin, la destruction des ressources forestières ou encore la perte de la biodiversité.
Une mission de la Banque Africaine de Développement (BAD) séjourne au Togo depuis le 03 octobre dernier dans le cadre du programme d’agropole pour lequel l’institution bancaire est partenaire de l’Etat togolais. De retour de Kara (380 km de Lomé) où elle a effectué une mission de pré-évaluation, la délégation conduite par M. Mouldi Tarhouni, Chef Division pour l’Afrique de l’Ouest, et composée d’une dizaine d’experts pluridisciplinaires, a eu, ce mardi 17 octobre, une séance de travail avec le Premier Ministre Komi Selom Klassou.
Les conclusions de la mission de pré-évaluation ont été exposées au Chef de gouvernement. Il en ressort que le projet d’agropole de Kara nécessitera un financement de 64 milliards de FCFA et qu’il sera notamment composé d’un agro-parc de 44 hectares, de mini-barrages, de périmètres irrigués et d’aménagement de bas-fonds.
Une autre mission de la BAD est attendue à Lomé pour poursuivre les évaluations.
Selon M. Tarhouni, le chronogramme établi avec les autorités togolaises, permettra d’avoir des études complètes d’ici le mois de décembre.
Kara constitue la première étape d’un vaste projet du gouvernement togolais qui verra la mise en place d’agropoles sur toute l’étendue du territoire nationale sur la période 2017-2030.
Un communiqué émanant ce jour du gouvernement revient sur les évènements survenus le 16 octobre à Sokodé et Bafilo, villes situées au nord du pays et dans certains quartiers de Lomé.
Tout est parti de l’arrestation de M. Djobo Mohamed Alassani, imam d’une mosquée de Sokodé et cadre du Parti National pour le Progrès (PNP), un parti d'opposition.
Une interpellation consécutive à une réquisition du parquet et qui résulte des « incitations et appels répétitifs à la violence et à la sédition » de la part du leader religieux.
Le vendredi 13 octobre, notamment, son prêche lors de la grande prière aurait appelé au meurtre de militaires et de citoyens togolais. Aussi se référant aux articles 552 et 553 du Code pénal, les forces de l’ordre ont procédé à son arrestation.
Dans la foulée, le gouvernement informe que « des bandes organisées et structurées se sont livrées à des actes de violence inouïe, de pillage, de vandalisme et de destruction de biens publics et privés à Sokodé, Bafilo et dans certains quartiers de Lomé ».
A Sokodé, deux militaires en faction au domicile d’une personnalité ont été lynchés et exécutés. Leurs armes et munitions ont été emportées, apprend-on. Un bilan fait état du décès d’un jeune homme et une vingtaine de blessés enregistrée parmi les civils et les forces de sécurité.
L’exécutif laisse entendre que les auteurs et les commanditaires de ces actes seront recherchés et poursuivis conformément à la loi.
Le gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées souhaite prompte rétablissement aux blessés et appelle les populations au calme et à la retenue.
La Direction de Recherche de l’Université de Lomé (UL) a organisé le lundi 16 octobre, une cérémonie marquant la rentrée doctorale officielle de l’année académique 2017-2018.
Les professeurs titulaires, les docteurs, les doctorants et les masters du principal établissement public d’enseignement supérieur ont été conviés à cette rencontre. Il s’agit pour les autorités universitaires de leur donner les outils académiques, pédagogiques et intellectuels nécessaires pour mener à bien leurs thèses.
La Direction de la Recherche de l’Université de Lomé indique que la rentrée doctorale qui se poursuit jusqu’au 20 octobre prochain, est également l’occasion de recadrer les thèses des doctorants afin d’en améliorer les productions.
Cette rencontre illustre également la volonté des autorités étatiques de poursuivre les réformes au niveau de l’enseignement supérieur. L’objectif étant d’adapter la formation à l’emploi et aux besoins socioéconomiques du pays.
Après la rentrée doctorale, ce lundi 16 octobre, le début effectif des cours est fixé au 23 octobre prochain.
Patrick Gomes (photo), secrétaire général du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du pacifique (ACP) a été reçu ce lundi 16 octobre par le Chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le principal sujet au centre des discussions entre les deux personnalités a eu trait à la renégociation de l’Accord de Cotonou. L’accord de partenariat qui lie l’Union Européenne et les pays d’Afrique-Pacifique-Caraïbes, signé en 2000, arrive à échéance en 2020. L’heure des renégociations se profilant, les différentes parties souhaitent l’adapter aux nouvelles donnes et l’actualiser.
Aussi, à sa sortie d’audience, M. Patrick Gomes a indiqué que le nouvel accord devrait nouer des partenariats avec de nouveaux pays à l’instar du Brésil ou encore de l’Inde.
Un accent particulier sera mis sur l’entrepreneuriat des jeunes, les changements climatiques et l’autonomisation des femmes. Les nouveaux points d’accord renforceront en outre la dimension politique des stratégies de développement, de la Facilité d’Investissement et des procédures de mise en œuvre et de gestion.
Quatre jeunes Togolais se sont envolés pour la capitale malienne où ils expérimenteront le Volontariat International de réciprocité (VIR). Avant leur départ, les jeunes volontaires ont reçu les conseils et orientations de Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes. Elle avait à ses côtés le Consul du Mali au Togo.
A la faveur d’un accord cadre de partenariat, signé entre l’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT) et le Centre National de Promotion du Volontariat au Mali (CNPV) en janvier 2017, ces quatre jeunes iront, pendant 12 mois, se former au Mali dans des domaines tels que la Communication, la comptabilité, les TIC et techniques de mobilisation des ressources.
Dans l’esprit du VIR, quatre jeunes Maliens feront le voyage dans le sens inverse et rallieront Lomé pour vivre une expérience similaire.
Ces missions du VIR entre le Mali et le Togo devront, outre le partage d’expériences, également apporter une valeur ajoutée au développement des relations bilatérales entre les deux pays.
Avec cette dernière vague partie au Mali, ils sont en tout 15 volontaires nationaux déployés à l’international, notamment en France et aux Etats-Unis.