La 4ème édition de l’Africa Belgium Business Week (ABBW 2017) ouvre ses portes du 18 au 20 avril prochain à Genval. Cette rencontre qui réunit des opérateurs économiques d’Afrique et d’autres contrées du monde, le Togo y prend part en tant qu’invité d’honneur.
Initié par Africa Rise, basé en Belgique, c’est un forum économique qui a pour vocation de générer des opportunités d’affaires entre l’Afrique et l’Europe. Au menu, des ateliers, des présentations de sociétés et des stands d’exposition.
Aussi c’est une forte délégation togolaise qui prendra ses quartiers à Genval à partir du 18 avril prochain. Des ministres, des opérateurs économiques, les responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo, iront présenter les opportunités d’affaires qu’offre leur pays, et nouer des partenariats avec le reste du monde.
Près de 300 entrepreneurs européens sont attendus à l’Africa Belgium Business Week.
Le Premier Ministre togolais Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mercredi, le Directeur Régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Abdou Dieng. Ce dernier a notamment sollicité les autorités togolaises afin que le Togo et notamment son port, soit utilisé comme hub logistique par ce département des Nations Unies, chargé de porter une aide alimentaire aux réfugiés et autres personnes en situation de crise à travers le monde.
La capitale togolaise et son port, dont la position stratégique en fait une desserte pour de nombreux pays de la sous-région, seront désormais le hub logistique du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Le Port Autonome de Lomé (PAL) sera le point d’arrivée d’énormes quantités d’aliments et en sera également le point de départ vers des pays comme le Mali, le Niger ou encore le Burkina-Faso.
M. Abdou Dieng a, via le Premier ministre Komi Selom Klassou, reçu les assurances de l’entière collaboration du Togo dans ce nouveau partenariat. Il s’est félicité du choix porté sur son pays qui veut être un « hub dans la sous-région, non seulement dans le domaine maritime, mais aussi dans les secteurs aéroportuaires et routières ».
Les discussions entre les deux personnalités, ont également porté sur la sécurité alimentaire et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Le Directeur régional du PAM a salué les efforts faits en ce sens par le Togo et encouragé les autorités à maintenir le cap.
Par ces temps de crise dans le secteur de l’éducation au Togo, où apprenants, enseignants et autorités ne sont pas sur la même longueur d’onde, des réflexions se mènent pour anticiper et asseoir des bases plus solides du système éducatif.
C’est en ce sens que le pays veut se doter d’une Politique Nationale de Recherche (PNR-Togo). Le document après élaboration, servira de pierre angulaire à toutes activités de recherches sur toute l’étendue du territoire togolais.
Octave Nicoué-Broohm, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a précisé que la PNR-Togo doit servir, outre à coordonner et organiser les activités de recherche à l’échelle nationale, mais aussi faciliter les échanges d’informations entre toutes les institutions impliquées dans l’activité de recherche. Une politique nationale de Recherche qui selon lui, doit absolument prendre en considération, « l’intérêt de l’Etat et des citoyens doit être pris en compte en fonction des priorités nettement établies ».
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, n’a pas manqué de rappeler que l’élaboration d’une Politique Nationale de Recherche, répond à une volonté des premières autorités du pays à œuvrer à une meilleure visibilité des travaux de recherche et se conformer aux impératifs nationaux de développement durable.
Bénéficier du Fonds vert pour le climat dans les meilleures conditions, c’est l’objectif qui sous-tend une rencontre qui a démarré ce mardi à Lomé sous l’égide du ministère de l’environnement et des ressources forestières.
Il s’agit d’une session qui servira au renforcement de capacités des agents du ministère et d’ONG axées sur la protection de l’environnement, sur le suivi écologique et le changement climatique. Objectif visé, l’élaboration et la soumission de projets et programmes répondant aux normes afin de permettre au Togo de bénéficier du Fonds vert climat.
Les financements peuvent aller jusqu’à un million de dollars et le Togo, à l’instar d’autres pays du continent qui sont très loin dans le classement des pays pollueurs, s’en servent essentiellement pour s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique.
Ces fonds servent également à la formation et à l’information des différents acteurs et des populations sur les questions de protection de l’environnement.
Le Togo, en voulant se mettre à niveau et soumettre des projets mieux ficelés, ne veut pas passer à côté de 745 millions de dollars du Fonds vert destinés aux pays les vulnérables.
Rappelons que la rencontre de ce mardi 14 mars à Lomé a bénéficié de l’appui du secrétariat du fonds vert pour le climat à travers le Centre de suivi écologique (CSE) de Dakar.
Gilbert Fossoun Houngbo, ancien Premier Ministre togolais, récemment porté à la tête du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), était ce lundi au Palais de la Présidence. Le but de cette visite était de remercier le locataire des lieux, Faure Gnassingbé, pour son soutien lors de son élection à la Direction de l’organisme onusien.
A en croire, le nouveau Directeur du FIDA, le Chef d’Etat togolais a été « la pierre angulaire en prenant d’abord la décision de présenter ma candidature et ensuite de suivre personnellement ce dossier ». Aussi, il se devait de venir lui transmettre personnellement sa gratitude, a-t-il déclaré.
Gilbert Fossoun Houngbo n’a pas manqué de remercier également les membres du gouvernement mais aussi ses compatriotes dont les encouragements et le soutien multiforme ont été décisifs.
Le Directeur du FIDA, depuis le 14 février dernier, a profité de cette rencontre avec le Chef d’Etat togolais, pour lever le voile sur les chantiers qui seront les siens dans un proche avenir. Un financement plus axé vers les populations démunies. Les milieux ruraux seront donc les cibles de programmes de financement mieux élaborés afin qu’ils sortent de la précarité. Gilbert Fossoun Houngbo entend pour cela faire des plaidoiries et mener des actions d’envergure de par le monde.
Robert Dussey (photo), ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration, a planté le décor de ce que devrait être la nouvelle orientation des financements sur le continent en matière d’infrastructures. Le Chef de la diplomatie togolaise, qui ouvrait les travaux de la première session ordinaire du comité technique spécialisé sur les transports, le tourisme et l’énergie de l’Union Africaine (UA), a préconisé que les experts portent une attention particulière sur les partenariats public-privé (PPP).
Cette réunion qui se tient en prélude à celle des Ministres du 17 mars prochain, doit en effet proposer des pistes de financement innovantes et moins contraignantes pour l’Afrique. Pour l’heure, les politiques d’infrastructures actuelles, notamment celles basées sur l’endettement, sont contre productives. Selon le constat fait par Robert Dussey, « la mauvaise qualité des infrastructures en Afrique, notamment en matière d’alimentation électrique, en eau, en routes et en nouvelles technologies coûte à chacun de nos pays deux points de croissance chaque année et réduit la productivité de 40% », a-t-il indiqué.
Aussi la réunion de trois jours qui a démarré ce lundi revêt une importance capitale pour l’avenir des infrastructures sur le continent et par-delà pour le développement de l’Afrique. Placé sous le thème « Financer les infrastructures en Afrique », la rencontre de Lomé est organisée en coopération avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, en collaboration avec le gouvernement togolais.
Après les communiqués de ces dernières semaines appelant les populations à la prudence suite à la survenance de la fièvre Lassa dans certaines localités du pays, le Ministre de la Santé a fait une sortie ce dimanche 12 mars pour établir un bilan. Le Pr Moustapha Mijiyawa a indiqué que trois personnes, dont deux à Mango et l’une a Dapaong, étaient infectées par le virus. Une cinquantaine d’autres, pour avoir été en contact avec les malades, sont sous observation.
Le cas de fièvre Lassa qui serait survenu dans la ville de Notsé, a été écarté par les autorités sanitaires. Le décès d’un individu ayant des symptômes de fièvre hémorragique avait été abondamment relayé sur les réseaux sociaux notamment suscitant de l’inquiétude au sein des populations. Il n’en est rien selon le ministère de la santé.
La fièvre Lassa n’ayant pas encore de remède efficace connu, l’extrême vigilance est le maître mot du Pr Moustapha Mijiyawa. Il rappelle que les populations doivent multiplier le lavage des mains, éviter la consommation des viandes de brousse, éviter tout contact direct avec une personne suspecte, et se rendre dans une structure de soins dès l'apparition de la fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, diarrhées, fatigue intense, difficultés à respirer, maux de ventre.
La législation foncière du Togo qui date de 1974 passera bientôt aux oubliettes. Un nouveau code foncier et domanial est en cours d’élaboration. Le processus, démarré il y a quelques années déjà, a été remis à l’ordre du jour lors du Conseil des Ministres qui s’est tenu le vendredi 10 mars dernier. L’élaboration et les grands axes de l’avant-projet ont fait l’objet d’une présentation.
L’ancien système de gestion foncière au Togo est demeuré « pratiquement figé au moment où les besoins des Togolais, de plus en plus nombreux, et des différents secteurs socioéconomiques augmentent sans arrêt. Pendant ce temps, la terre, en devenant un bien de plus en plus marchand, joue un rôle multiple dans l’économie et dans la société qui lui confère de nombreuses dimensions, la rendant particulièrement complexe à gérer » déclarait le Premier Ministre lors de l’atelier de validation de l’étude diagnostic qui a balisé la voie au nouveau texte.
Aussi celui-ci a pour vocation de définir le cadre institutionnel du foncier, il fixe les principes généraux applicables à la propriété, traite des propriétés collectives, réglemente le domaine immobilier de l’Etat et évoque les dispositions relatives aux terres rurales et aux contentieux.
Ce nouveau code devrait mettre un terme au phénomène de double vente et autres dysfonctionnements qui finissent souvent devant les tribunaux.
Depuis plusieurs semaines, le secteur éducatif togolais est marqué par une lancinante grève des enseignants, doublée de manifestations d’élèves à travers le pays. A cet effet, un groupe de travail a été mis sur pied à la demande du Chef du gouvernement, Klassou Sélom. Le relevé des conclusions de leurs travaux, rendu ce vendredi 10 mars, a consisté à déceler les maux qui minent le système éducation togolais et a trouver des pistes de solutions.
Dans son allocution prononcée pour la circonstance, le Premier ministre Klassou Sélom a mis en exergue les mesures déjà prises par le gouvernement pour répondre aux revendications des enseignants. Ainsi on apprend, qu’en « application des dispositions du statut général de la fonction publique 12 747 enseignants ayant fourni leurs dossiers complets ont reçu leurs actes de nomination avec effet à compter du 1er janvier 2017. Il appartient à ceux dont les dossiers restent à compléter de le faire dans les meilleurs délais.
- Au sujet de la question des cotisations ou prélèvements opérés sur le salaire de certains enseignants auxiliaires, avant leur intégration dans le cadre des fonctionnaires, le Gouvernement décide de mettre en place une Cellule ad hoc chargée de régler le problème des enseignants concernés.
- En ce qui concerne les émoluments des enseignants, je puis vous assurer qu’ils bénéficient d’’’une attention particulière. Des mesures incitatives ont toujours été appliquées à ce secteur et continuent d’être améliorées. Par exemple, au sujet de la grille salariale :
A diplôme égal le citoyen qui choisit la profession enseignante est recruté et classé dans une catégorie supérieure par rapport à un autre qui est recruté dans l’administration générale. A titre d’illustration, avec le diplôme de maîtrise obtenu la même année dans la même discipline, l’enseignant est surclassé dans la catégorie A1 indice 1300 tandis que son collègue de l’administration générale est classé en catégorie A2 indice 1100 ».
Le locataire de la Primature, a également rassuré les enseignants que la question de leur statut particulier sera étudié dans un « délai record ».
Aussi, Klassou Sélom a invité les enseignants à faire montre de responsabilité en mettant fin à leur grève. Il a notamment déploré « les agissements de certains enseignants et responsables syndicaux qui en violation des règles d’étiques pédagogiques disent aux apprenants que : ‘’les cours non assumés les jours de grève sont considérés comme faits’’ ».
Aux élèves, il a enjoint de regagner les salles de classe, leur rappelant « que la violence n’a pas de place dans les établissements scolaires. A cet effet, le Gouvernement invite les élèves à s’abstenir de toute forme de violence aussi bien dans les établissements scolaires que sur les voies publiques ».
A l’invitation de son homologue zambien, le Chef de la diplomatie togolaise effectue une visite de travail à Lusaka. Robert Dussey en a profité pour prendre le pouls des relations d’amitié et de coopération qui lient les deux pays.
Que ce soit Edgar Lungu, le Chef d’Etat zambien qui l’a reçu ce vendredi 10 mars, ou Harry Kalaba, le ministre des Affaires étrangères de la Zambie, tous deux, ont confirmé à Robert Dussey que l’axe Lomé-Lusaka était « plus que jamais solide ».
La visite officielle de 48h qu’effectue le chef de la diplomatie togolaise dans la capitale zambienne avait en effet pour but de remettre d’aplomb, les relations diplomatiques, politiques et économiques entre la Zambie et le Togo. A cet effet, Robert Dussey était porteur d’une invitation adressée par Faure Gnassingbé à son homologue Edgar Lungu.
Ce dernier a confirmé la présence de son pays, au Sommet Afrique-Israël qu’abrite Lomé en octobre 2017.
Les autres sujets qui ont meublé les discussions entre Robert Dussey et Harry Kalaba, ont porté sur l’annulation prochaine des visas entre leurs deux pays ; au renforcement de leur coopération dans la recherche de la paix dans les foyers de tension sur le continent notamment par la lutte contre le terrorisme et toutes formes d’extrémisme.
Lomé et Lusaka ont également réaffirmé leur volonté d’augmenter leurs flux commerciaux.