Du 02 au 05 avril prochains, se tient à Lomé la 2ème édition du « Printemps de la coopération », un forum économique qui promeut les échanges économiques entre le Togo et l’Allemagne.
Pour cette édition 2017, l’évènement prend une envergure continentale avec la présence d’opérateurs économiques et de représentants gouvernementaux venus du Burkina-Faso, du Mali et du Niger.
Tout comme l’année dernière, c’est une belle brochette d’entreprises allemandes qui fera le déplacement à Lomé ; des représentants des PMI/PME, des experts et des élus du Bundestag participeront également à ce « Printemps de la Coopération ».
Mais il semble que le point d’orgue de cette 2ème édition sera la création d’une Chambre de Commerce germano-pays africains francophones (CCPAF). Son siège sera érigé dans la capitale togolaise. Une nouvelle preuve de la bonne santé de la coopération entre les deux pays. Berlin a accordé au Togo en cette année 2017, un appui de 37 millions d’euros pour les deux prochaines années.
Au nombre des audiences qu’il a accordé ce vendredi 31 mars 2017, le Chef de l’Etat togolais a reçu le député européen, Louis Michel. Le partenariat entre l’Union Européenne et les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) dont le Togo, était le sujet principal de leurs échanges.
En effet ces accords signés en juin 2000 à Cotonou au Bénin, arrivent à leur terme en 2020 et c’est dans cette optique que le député européen était à Lomé. L’émissaire de l’Union Européenne (UE) est venu recueillir les avis et contributions du Président de la République togolaise dans la perspective de leur renégociation eu égard « à l’évolution du contexte économique et diplomatique mondial » précise un communiqué émanant de la Présidence Togolaise.
Au sortir de son entretien avec le président Faure Gnassingbé, Louis Michel s’est félicité de « l’intérêt du chef de l’Etat pour la coopération ACP-UE et ses ambitions pour de nouveaux accords intégrant désormais de nouveaux défis tels que l’emploi des jeunes, l’immigration, la lutte contre le terrorisme, le développement économique et la gouvernance ».
La solidité du partenariat entre l’Union Européenne et le Togo a été vantée le 25 mars dernier à l’occasion du 60ème anniversaire de la signature du traité de Rome par le chef de la Délégation de l’UE au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez. Le diplomate a indiqué qu’il s’agit d’ « un partenariat solide dans tous les domaines, basé sur des principes et des intérêts communs ».
Arrivé à Lomé le jeudi 30 mars au soir, Andrea Riccardi, le Fondateur de la « Petite Onu de Trastevere » comme on surnomme la Communauté de Sant ‘Egidio, effectue une visite de 48 heures dans la capitale togolaise. Ce vendredi, il a eu un entretien avec le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé avec qui la dernière rencontre remonte à janvier 2016. Occasion pour ce dernier, à travers une cérémonie solennelle, de le porter au rang de Commandeur de l’Ordre du Mono.
Si cette distinction honorifique est vue comme une marque de reconnaissance de la Nation Togolaise et de son président, l’intéressé, y voit plutôt une signe d’amitié, « ce n’est pas une reconnaissance de travail mais plutôt un cadeau de confiance et d’amitié qui regarde le passé et le futur. C’est un plaisir, un grand honneur et un signe d’encouragement à encore faire plus d’efforts pour œuvrer à la paix dans le monde. Je réitère l’engagement de notre communauté aux côtés du Togo, avec la confiance que le Togo grandira par le travail de ses citoyens », a déclaré le Professeur Riccardi, fraichement fait Commandeur de l’Ordre du Mono.
Le Fondateur de la « Petite Onu de Trastevere », a joué un rôle prépondérant dans le rapprochement entre l’actuel président togolais, Faure Gnassingbé et celui qu’on qualifiait d’ « opposant historique », Gilchrist Olympio, président de l’Union des Forces de Changement (UFC). Une médiation qui a conduit à la signature d’un accord historique RPT-UFC en 2010.
Née du dialogue de Vatican II, la Communauté Sant ‘Egidio œuvre depuis 50 ans dans la résolution des conflits à travers le monde (Côte d’Ivoire, Mozambique Algérie, Liban, Guatemala, Burundi). Elle est reconnue comme l’un des plus discrets canaux de médiation et le prolongement du Vatican s’agissant de la «diplomatie de l’ombre».
La Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) veut redonner des couleurs à la filière coton après quelques années de vaches maigres. Ses responsables ont lancé ce vendredi 31 mars une campagne de remobilisation des producteurs pour l’accélération de l’évolution de la production cotonnière. Seront impliqués dans cette mission, près de 200 000 producteurs sur toute l’étendue du territoire national. En ligne de mire, la campagne 2017-2018 et une récolte de 160 000 tonnes de « l’or blanc ».
La NSCT veut largement dépasser la production de la précédente campagne 2016-2017) qui a cumulé à 105 000 tonnes. Pour ce faire, toutes les chances seront mises du côté des producteurs. Une tournée de sensibilisation qui passera par au moins 30 localités du pays du 04 au 10 avril prochains, véhiculera le message « tous mobilisés pour une augmentation et une optimisation accélérée de la production cotonnière à partir de 2017-2018 ». Il s’agira de convaincre les producteurs d’emblaver un minimum de 200 000 hectares dès la prochaine campagne. De plus, ces derniers seront accompagnés par la NSCT qui leur fournira des intrants en qualité et en quantité. Une équipe d’encadrement sera également mise à leur disposition, pour les suivre dans tout le processus de production. Leurs problèmes seront recensés et solutionnés afin que la production des 160 000 tonnes devienne une réalité, promet-on.
Mais la NSCT et les autorités gouvernementales ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. Une vision stratégique veut permettre l’atteinte à l’horizon 2022, des 200 000 tonnes, de qualité supérieure avec un rendement d’au moins 1600 kg à l’hectare.
Rappelons que le coton est la première culture industrielle du Togo ; sa fibre est le 4ème produit d’exportation après le clinker, le ciment et le phosphate. Le coton contribue pour 20 à 40% aux recettes d’exportation et contribue jusqu’à 4,3% au PIB.
Les autorités togolaises ont annoncé le début prochain du processus de fusion entre l'Union Togolaise des Banques et la Banque Togolaise pour le Commerce et l'Industrie, deux structures bancaires majoritairement à capitaux publics. L'information donnée par des sources officielles n'apporte pas de précisions sur les contours du l'opération.
Du côté du ministère des finances, on apprend, qu'une consolidation de leur situation financière, un renforcement de leurs fonds propres et de leur solvabilité, donneront naissance à un groupe bancaire plus fort et viable. Pour l'instant, un audit réalisé par un cabinet international indépendant, est en cours dans les deux établissements.
Les résultats de cet audit seront capitaux, car les deux banques connaissent une situation délicate. Sur le plan règlementaire, l'Union Togolaise des Banques est parvenue à respecter la contrainte de porter son capital social à 10 milliards de FCFA avant le mois de juillet 2017. Mais cela a été rendu possible, dans la première phase, par un décret du Président de la république et, dans la deuxième phase, par un décret du conseil des ministres.
Par ailleurs, le gouvernement avait essayé de privatiser l'institution, mais l'initiative avait été abandonnée en 2014, l'appel d'offre n’ayant pas reçu de proposition financière acceptable. Il faut dire que son ratio de liquidité et de solvabilité se situait en dessous des standards de l’UMOA. Les résultats de l'année 2015 permettront de mieux comprendre les défis que connaissait alors la banque.
Malgré une hausse continue de ses produits d'exploitation bancaire, l'Union Togolaise des banques a connu une perte de 36,4 milliards de FCFA, d'après des chiffres obtenus par l'Agence Ecofin. Une situation qui semblent avoir été exceptionnellement causée, par un solde en perte de correction des valeurs sur créances et des engagements de hors bilan de 40 milliards de FCFA.
Du côté de la BTCI, on essaye tant bien que mal de sortir d'une situation difficile. La banque est parvenue à réduire ses pertes entre 2013 et 2015, les faisant passer de -23,4 milliards de FCFA, à seulement -623 millions de FCFA en décembre 2015. Mais dans un tel contexte, il lui sera difficile de respecter les nouvelles obligations de capital social de la BCEAO.
Son capital social est resté figé à 7 milliards de FCFA depuis 2013 et, avec un report de nouveau négatif de 33 milliards de FCFA, il lui sera difficile de mobiliser de la ressource supplémentaire, surtout que son principal actionnaire est l'Etat, qui connait aussi un certain nombre de défis.
Idriss Linge
M.M. Tewolde Gebremariam, Directeur Général de Ethiopian Airlines et Henok Teffera, Directeur d’Asky Airlines, ont été reçus ce mercredi 29 mars par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.
Les échanges ont évidemment porté sur le secteur aéroportuaire. Les trois personnalités ont discuté d’un vaste projet qui fera de Lomé un hub dans l’aviation mais aussi un passage obligé vers les pays enclavés de la sous-région comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Un ambitieux projet que Tewolde Gebremariam, le Directeur Général, d’Ethiopian Airlines, partenaire stratégique d’Asky Airlines basée dans la capitale togolaise a expliqué au sortir de son audience avec le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé « l’objet de cette visite est le développement de Lomé et du Togo en général comme un hub de l’aviation, du tourisme, des grandes conférences et de la logistique ; Ce qui est en train d’être fait grâce à Asky ».
Il s’est donc agi au cours de l’entretien avec le n°1 togolais, de poser les fondations qui permettront de mener à bien ces différents projets. « Nous avons eu des discussions très fructueuses, nous allons travailler ensemble avec le gouvernement et les différents acteurs concernés pour développer les infrastructures et les services nécessaires, un peu comme ce qui a été fait dans d’autres parties du monde comme à Dubai ou à Singapour », a poursuivi, M. Gebremariam.
Tony Blair était ce mercredi au Palais de la Présidence de la République du Togo. L’ancien Premier ministre britannique et le maître des lieux, Faure Gnassingbé, ont eu un entretien qui, selon un communiqué officiel, a porté sur l’adhésion du Togo au Commonwealth.
La visite de Tony Blair, qui demeure l’une des personnalités les plus influentes dans les sphères politiques mondiales, « devrait contribuer à faire avancer ce processus » précise le communiqué.
Une adhésion voulue par les autorités togolaises « dans un souci de diversification des partenariats » et un processus en bonne marche. En témoigne une visite de travail du 02 et 23 février dernier d’une délégation du Commonwealth.
Les émissaires de l’organisation regroupant déjà 52 pays à majorité anglophones ont notamment rencontré les responsables de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), de la Cour suprême, de la Cour constitutionnelle, des partis politiques, des organisations de la société civile, le ministère de la justice, le Ministère des Affaires étrangères et les organisations de la jeunesse.
Cette visite de Tony Blair à Lomé et les bons mots qu’il ne manquera pas de susurrer à ses pairs du Commonwealth devraient donc faciliter l’adhésion du Togo.
Le Ministère togolais de Justice et des Relations avec les institutions de la République, a, avec l’appui de l’Union Européenne (UE), élaboré un annuaire des statistiques judiciaires et pénitentiaires. Un atelier de validation dudit document se tient actuellement à Lomé.
L’annuaire 2015-2016 des statistiques judiciaires et pénitentiaires est le fruit du deuxième Projet d’appui institutionnel à l’Etat Togolais (PAI2) Volet 3 « Statistique » et du Programme d’appui au secteur de la justice (PASJ).
Aussi l’atelier de validation de l’annuaire 2015-2016 permet d’asseoir les bases d’un système de statistique judiciaire et pénitentiaire performant. « Il convient donc, dans le cadre de cet atelier de partager le contenu de l’annuaire des statistiques judiciaires et pénitentiaires 2015-2016 réalisé par le consultant, recueillir les observations sur le fond et la forme du document, finaliser le document en y intégrant les amendements, valider les outils de collecte pour la campagne 2016-2017 et valider la stratégie de collecte pour ladite campagne » a précisé M. Idrissou Biyao Kolou Moustafa, Coordonnateur-Régisseur du PASJ.
Cet atelier permettra de mieux orienté le programme de modernisation de la justice entamé par le gouvernement. Aussi, pour M. Folly Messan, qui représentait le Garde des Sceaux à cet atelier de validation, « le ministère de la Justice attend des résultats de cet atelier national de validation et s’engage déjà à utiliser ses statistiques produites à bon escient et à pérenniser ses acquis ».
Les résultats de l’atelier permettront également de tirer les enseignements à mettre à profit pour l’élaboration du prochain annuaire qui couvrira l’année judiciaire allant d’octobre 2016 à septembre 2017.
Comme annoncé, Helen Clark effectue depuis ce mardi une visite à Lomé. L’administrateur actuel qui achève son mandat en avril prochain a été reçu ce mercredi par la Premier Ministre Komi Selom Klassou. Les échanges ont porté sur la coopération entre les Nations Unis et le Togo et les voies et moyens pour les mener à bien avec pour objectif, l’atteinte des Objectifs Durables de Développement (ODD).
Avec en ligne de mire, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations, les deux personnalités se sont félicité de leur partenariat et souhaité qu’il se renforce.
La Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l'emploi (SCAPE), le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP) ou encore le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) sont autant de politiques de développement menées et qui nécessitent un appui dans la durée du PNUD.
Pour Helen Clark, le « partenariat solide et les réformes courageuses engagées par le Togo », contribueront à pérenniser le soutien financier du PNUD mais aussi d’autres partenaires financiers.
Les échanges avec l’administrateur du PNUD se sont élargies aux autres membres du gouvernement notamment le Ministre de l’économie et de Finances, Sani Yaya.
L’allégement de la dette était au menu de leurs discussions. Dans cette optique et dans le but d’octroyer au Togo des ressources supplémentaires dans la réalisation de ces diverses politiques de développement, un table-ronde des bailleurs de fonds est annoncé pour bientôt.
La Digital African Tour 2017, prend ses quartiers à Lomé, la capitale togolaise du 30 au 31 mars. A ces dates se tient l’IT Forum Togo sous le thème « Le Togo en marche vers l’internet des objets ». A la manœuvre, le Ministère togolais des Postes et de l’économie numérique.
Devenu un rendez-vous de IT managers africains, les IT Forums promeuvent l’émergence numérique en Afrique. C’est donc l’occasion pour les acteurs du secteur notamment utilisateurs, fournisseurs, bailleurs de fonds, gouvernements et institutions internationales de se retrouver, plancher sur les problématiques nationales qui en freinent l’essor et y trouver des solutions les mieux adaptées. C’est également l’espace de partage des meilleures pratiques en matière digitale.
L’IT Forum Togo se déclinera en des plénières. « L’intérêt et les conditions de l’Internet des objets – Quels prérequis » ; « l’Egouv aujourd’hui et demain avec l’Internet des objets (eAgriculture, eSanté, eEducation…. » ; « Confiance numérique et transformation numérique », seront exposés sous la houlette d’orateurs tels Cina Lawson, Ministre togolaise des Postes et de l’Economie numérique ; Eric Adja, Directeur Adjoint de la Direction économique et numérique (OIF) …
Cette 2ème édition servira également à la présentation du résultat du Hackathon (Mise en place de la plateforme AgriMPE et des lauréats du concours)