Togo Officiel

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Au Nigéria, l’importation illégale et la contrebande des poissons coûte à l’économie 9 milliards de nairas par an (28 millions $). Ainsi, en vue de mettre fin à cette pratique que l’association des acteurs du secteur de la pêche (Association of Indigenous Sea Food Stakeholders) a appelé le gouvernement à sanctionner toute personne coupable de ce « crime ».

D’après le président national de l’association, Lamina Rasheed, qui a fait l’annonce le 12 avril à Abuja, l’importation illicite et la contrebande des produits de pêche grève la production locale. En effet, alors que les acteurs certifiés dépensent des millions de nairas dans les taxes à l’importation, les contrebandiers eux ne paient presque rien et vendent leurs produits à des prix défiant la concurrence.

M. Rasheed préconise une action immédiate pour décourager les malfaiteurs. « A moins que l’on arrête l’un de ces contrebandiers et qu’on le sanctionne comme il se doit, ils n’arrêteront pas », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs indiqué que la majorité des produits de pêche illégalement introduits au Nigéria passe par la République du Bénin, pays voisin au Nigéria.

Pour rappel, le gouvernement, en vue de mettre fin aux pratiques illégales avait promis le mois passé de mettre en place un comité de supervision qui sanctionnerait les responsables. Toutefois, « jusqu’ici, il n’y a aucun comité à l’horizon », indique Rasheed.

Le Nigéria produit environ 1,13 millions de tonnes de poissons par an, pour une demande de 3,32 millions. En outre, le secteur de la pêche contribue actuellement au produit brut intérieur (PIB) du pays à hauteur de 0,48%, alors que l’agriculture, sur laquelle l’exécutif compte pour diversifier l’économie, représente 20,24% du PIB.

Schadrac Akinocho

En visite à Zégoua, non loin de la frontière avec la Côte d’Ivoire, le ministre malien des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, a annoncé que son département souhaite « donner aux terres agricoles toute leur valeur ». Un objectif qui ne sera pas atteint sans l’immatriculation de toutes les terres exploitées à des fins de culture.

« L’Europe est passée par là depuis le 14e siècle ; les Etats-Unis ont terminé avec la politique d’immatriculation des terres au 18e siècle. Au Mali, nous envisageons dans les jours, mois et années à venir d’immatriculer toutes les terres pour donner des titres de propriété aux paysan », a expliqué le ministre Bathily, qui conserve son poste dans le gouvernement que dirige, depuis ce 11 avril, le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.

Si cette mesure a l’avantage de « sécuriser les exploitations paysannes », elle devrait également faciliter l’accès des exploitants aux crédits bancaires. « L’immatriculation donne accès au crédit. Pour preuve, rien qu’en 2015, les titres fonciers délivrés par les services des domaines, d’après le rapport de l’Union des banques du Mali, ont pu permettre l’hypothèque de 1534 milliards de F CFA. Cette nouvelle initiative permet également à l’Etat d’avoir des fonds sans avoir recours à la dette, souvent coûteuse et compliquée », a notamment défendu le ministre.

Souha Touré

Le président de l’Assemblée Nationale togolaise, Dama Dramani et l’ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi, ont fait une descente ce jeudi sur le chantier du nouveau siège de l’Assemblée nationale en construction depuis quelques mois.

De l’avis des deux personnalités les travaux vont bon train et la livraison de l’ouvrage devrait se faire plus tôt que prévue. « Le chantier avance normalement, plus rapidement que prévu. J’étais ici il y a presqu’un mois, ils sont à 41% du chantier, c’est bien et nous avons l’espoir que les travaux finiront avant la prochaine première session ordinaire de l’année 2018 », a confié Dama Dramani, n°1 du Parlement togolais.

On parle déjà de juillet 2018, date à laquelle le nouveau siège de l’Assemblée nationale togolaise sera totalement achevé et prêt à recevoir les élus togolais. Il est érigé sur une superficie de 10 000 m2 et sera doté de toutes les commodités d’un Parlement moderne.

Ce sera toute autre chose que les locaux du Palais des Congrès de Lomé qui sert actuellement de siège à l’Assemblée nationale.

La présence du diplomate chinois aux côtés de Dama Dramani lors de cette visite, s’explique par le fait que la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale est le fruit d’une coopération sino-togolaise. Le maitre d’ouvrage n’est autre que l’entreprise chinoise Jiangsu Nantong n°3 Construction Group. Les travaux nécessitent une enveloppe de 12 milliards de FCFA.

Avec pour objectif d’assainir le secteur du foncier, le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, organise du 18 au 21 avril prochains, un Forum national du foncier. A travers ces assisses, il s’agit de réfléchir aux défis qui se posent au secteur et de l’assainir.

Concrètement, au cours des travaux, il sera fait un état des lieux actualisé des problèmes qui minent le secteur du foncier et l’identification des parties prenantes de la gouvernance foncière. Le rôle et la responsabilité de chaque partie prenante sera spécifié, ainsi qu’un passage en revue des textes en vigueur et en cours d’élaboration.

Pour Me Fiatuwo Sessénou, qui dirige ce département au sein du gouvernement, le Forum National du foncier viendra définitivement remettre de l’ordre dans la maison.

80% des litiges soumis à la justice sont d’ordre foncier avec au menu des doubles ventes de terrains, des expropriations sans dédommagement et des occupations anarchiques des réserves administratives. Pis, certaines communautés s’entredéchirent depuis des décennies pour des questions de terres.

Pour rappel, lors de sa récente visite à Lomé, Mme Hellen Clark, Directrice du programme Treshod du Millenium Challenge Corporation (MCC), a mis la question du foncier au coeur de ses préoccupations indiquant qu'il constituait un frein au développement du secteur agricole. Il était donc temps que de telles assises se tiennent pour mettre chacun devant ses responsabilités et assainir le secteur.

 

Une conférence de haut niveau sur les services de recherches et de sauvetage (SAR) en Afrique s’est tenue à Lomé du 10 au 12 avril dernier. Lors de la cérémonie de clôture ce mercredi, le Togo s’est vu décerner un « certificat présidentiel », par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cette distinction est le fruit des efforts fournis par le pays en matière de sécurité et de sûreté aérienne. Le Togo est en effet le premier pays africain à totaliser un score de 85 % pour la mise en œuvre des normes et des pratiques internationales en matière de navigation aérienne.

Le Dr Olumuyiwa Bernard Aliu, président du Conseil de l’OACI qui a remis le certificat au Premier ministre togolais, Selom Klassou, a marqué son satisfecit, « Ces audits ont démontré que le Togo a enregistré un score de 85% pour la mise en œuvre des normes et des pratiques internationales en matière de la navigation aérienne. En matière de sécurité, c’est le meilleur score en Afrique. Le Togo se retrouve en tête des pays africains dans ce domaine », a-t-il précisé. Pour le chef du gouvernement au-delà du Togo, c’est tout le continent africain qui doit se sentir honoré par cette récompense. Il ne s’agira donc pas de se reposer sur ses lauriers mais de maintenir le cap afin que d’ici deux ans 98 % d’indicateur soit atteint.

Pour atteindre cet objectif, le Premier Ministre togolais Selom Klassou, a indiqué que « devant l’enjeu de la sécurité aérienne qui concerne des millions de vie, il est impérieux que les pays africains mutualisent leurs expérience et leurs efforts ». Il a ajouté que les conclusions et recommandations des travaux de Lomé sont très attendues par l’ensemble des gouvernements africains. Pour qu’enfin l’Afrique se débarrasse du triste record du plus grand nombre de crashs enregistrés à travers le monde même si ces dernières années la tendance est à la baisse. En 2016, 19 crashs avec 325 victimes ont été déplorés contre 21 crashs pour 694 victimes en 2014.

 

Arrivé le mercredi 12 avril dans la capitale libérienne pour prendre part à la réunion de haut-niveau sur la période post-Ebola, le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé s’est aussitôt mis au travail. Un entretien avec son homologue Ellen Johnson Sirleaf a permis de le mettre en condition. En sa qualité de Superviseur du processus d’éradication de l’épidémie, l’honneur lui a échu de présider les travaux avec son hôte.

Là, l’engagement et le leadership du président togolais dans l’accomplissement de sa mission ont été salués par ses pairs. On se souvient encore de sa courageuse visite à Monrovia en mai 2015, alors que l’épidémie d’Ebola sévissait encore.

Dans son intervention devant les chefs d’Etat, les experts et autres acteurs qui se sont investis de la lutte contre l’épidémie à virus Ebola, Faure Gnassingbé s’est félicité des efforts conjugués qui ont permis l’éradication de la maladie dont la fin a été confirmée en janvier 2016. Le Chef d’Etat togolais n’a pas manqué de mettre en avant les mérites d’Ellen Johnson Sirleaf dont le pays, a été le plus durement touché par le virus.

Le séjour libérien de Faure Gnassingbé s’est poursuivi par deux rencontres. La première avec le Comité des ambassadeurs de la CEDEAO et la seconde, avec le Parlement communautaire. Les discussions ont tourné autour des actions et initiatives du président togolais pour une CEDEAO plus forte et performante au service de ses populations. Ses interlocuteurs ont souhaité que son engagement reste tel, afin que les différents chantiers de la CEDEAO connaissent un heureux aboutissement.

Faure Gnassingbé a quitté Monrovia après avoir échangé avec des Togolais vivant au Libéria.

 

Adji Otèth Ayassor (photo) est le nouveau Directeur Général de la Société Africaine de Biocarburant et des Energies Renouvelables (Saber). L’ancien Ministre togolais d’Etat chargé de l’Economie et des Finances remplace à ce poste, le Sénégalais Thierno Bocar Tall, décédé en janvier à Paris.

L’ancien membre du gouvernement togolais aura désormais pour mission d’œuvrer à l’essor des Energies renouvelables dans les quinze pays regroupés au sein de la Saber.

Il a été l’un de ses ministres de confiance, gérant avec rigueur pendant 10 ans, la bourse de l’économie togolaise. Entre le 15 mars 2007, date de sa nomination et le 1er août 2016, il a été de tous les gouvernements, déjouant les pronostics lors de différents remaniements. Son départ en août dernier avait fait grand bruit dans la presse locale et internationale.

Adji Otèth Ayassor à 65 ans devient donc le « Monsieur Energies renouvelables » du continent.

Organisée conjointement par Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et le Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF-LOME), la 2ème édition de la Foire MADE IN TOGO se tiendra du 28 juillet au 07 août 2017.

Cette année, cette rencontre qui a pour vocation de mettre en avant et en valeur, les produits togolais, sera couplée aux « Rencontres Nationales du Numérique et des Objets Connectés », qui seront à leur 1ère édition.

La Foire MADE IN TOGO, c’est la vitrine par excellence des produits togolais fabriqués pour la plupart sur le territoire national. Tous les secteurs économiques sont représentés, qu’il s’agisse des produits issus de la transformation, de l’artisanat, des services, de l’agriculture, de l’élevage ou du tourisme. L’initiative vise en outre à inciter les jeunes Togolais à opter pour l’entrepreneuriat.

Foire MadeInTogo

Les jeunes seront également à l’honneur lors de la 1ère édition des «Rencontres Nationales du Numérique et des Objets Connectés ». Les programmeurs, des développeurs, des journalistes web seront à l’honneur. Via des expositions, démonstration et autres, ils montreront leur savoir-faire et vendront leurs idées aux entreprises œuvrant dans le secteur.

Le Chef de l’Etat togolais a atterri ce mercredi à Monrovia. Il a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue Ellen Johnson Searlif. Faure Gnassingbé désigné par ses pairs, en 2014 au plus fort de la crise sanitaire née de la propagation d’Ebola, Superviseur du processus d’éradication de l’épidémie, prend part à une réunion régionale.

Avec les autres Chefs d’Etat présents dans la capitale libérienne, le président togolais planchera sur le rapport de la réunion des experts qui s’est tenue la veille. Ensemble, ils définiront les perspectives de la période post-Ebola en Afrique de l’Ouest tout en tenant compte des réformes mondiales fondées sur les enseignements tirés de l’épidémie.

Faure Gnassingbé, avec son manteau de superviseur du processus d’Eradication de l’épidémie d’Ebola a été l’un des seuls Chefs d’Etat à se rendre au Libéria. C’était le 11 mai 2015.

Faut-il le rappeler, l’épidémie d’Ebola est l’une des pires qu’ait connu le continent, surtout l’Afrique de l’Ouest où six pays ont été touchés. L’OMS a dénombré près de 28 600 personnes infectées dont plus de 11 300 décès.

La fin de l’épidémie a été prononcée par l’OMS en décembre 2015 et il s’agit désormais pour la sous-région via cette réunion de Monrovia, de relever la tête et de repartir du bon pied.

 

Via un communiqué rendu publique ce mardi 11 avril, le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’intégration Africaine, a annoncé la seconde édition de la « Semaine des Réusites Diaspora ». Organisée afin de renforcer les relations entre le Togo et sa diaspora, elle se tiendra du 08 au 13 janvier 2018 sous le thème « Apport migratoire et processus et contribution de la Diaspora au processus de développement du Togo ».

Cette rencontre qui vise à instituer un cadre de dialogue et de concertation permanent entre la diapora et le gouvernement se déclinera donc en un forum économique et social. Au menu, des débats au cours des panels et conférences, les rencontres professionnels entre diaspora et secteur public et privé d’une part, et d’autre part, entre diaspora et jeunes étudiants et entrepreneurs.

Tout comme la première édition, le point d’orgue de cette « Semaine de la Diaspora » seront les disctinctions « Des Réussites Diaspora », qui mettent en lumière et récompensent des Togolais de l’extérieur qui se sont particuièrement illustrés, durant leurs parcours par des réalisations significatives, leurs positionnements exceptionnels dans divers domaines d’activité et par l’impact de leurs actions dans le processus de développement économique et social du Togo.