Inscrite au programme de la visite officielle de 72 heures au Togo du président ghanéen Nana Akufo-Addo, une visite a été effectuée ce mercredi au poste de contrôle frontalier juxtaposé de Noépé /Akanu.
Faure Gnassingbé et son hôte ont visité les installations de cet ouvrage qui est destiné à promouvoir la gestion intégrée des frontières et l’inter-connectivité des systèmes douaniers, ainsi qu’à favoriser la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays.
Construite sur 17 hectares, l’infrastrucrure est composé de parkings pour les véhicules poids lourds, d’aires de repos, d’un bureau des douanes et de services d’immigration pour les fonctionnaires.
Le poste de contrôle juxtaposé de Noépé/Akanu est également le symbole de la volonté des deux pays à favoriser l’intégration régionale au bénéfice de leurs deux peuples et de ceux de l’espace CEDEAO.
A l’invitation de son homologue togolais, Faure Gnassingbé, le président ghanéen Nana Akufo-Addo séjourne dans la capitale togolaise depuis ce mardi 02 mai pour une visite d’amitié et de travail de 72 heures. Comme précisé dans un communiqué de la Présidence Togolaise, cette visite a pour objectif de renforcer la coopération entre les deux pays dans de nombreux secteurs parmi lesquels la sécurité, la santé, l’agriculture, le commerce, l’économie numérique, l’environnement et l’énergie.
C’est dans cette optique que, cette journée de mercredi, une visite a été effectuée par les deux Chefs d’Etat sur le site du poste frontière juxtaposé de Noépé/Akanu. Outil d’intégration, il vise à faciliter la libre circulation des biens et des personnes entre le deux pays et concrétise ainsi leur volonté commune de favoriser l’intégration régionale au bénéfice des deux peuples. Une descente au Port autonome de Lomé était également à l’ordre du jour.
Ils procéderont ensuite au Palais de la présidence à la signature de protocoles d’accord. L’un d’eux portera sur le domaine de l’économie numérique suite à un mémorandum soumis au président ghanéen par Mme Cina Lawson, le Ministre des Postes et de l’Economie numérique. Elle indique que « la République Togolaise a inscrit les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) comme un levier essentiel de développement économique et social du pays… Cette stratégie est centrée sur une utilisation accrue des TIC dans tous les secteurs de l’économie nationale (agriculture, élevage, santé, transport, etc.) pour d’une part, améliorer la productivité des acteurs et d’autre part, renforcer le système éducatif et l’orienter davantage vers les besoins du marché de l’emploi. La mise en place de dispositifs de promotion et d’encadrement des jeunes entrepreneurs est également un volet important de cette stratégie ».
Reconnaissant le leadership du Ghana en Afrique en matière des TIC, et fort des liens d’amitié et de l’intérêt particulier accordé aux TIC dans la stratégie de développement des deux pays, ils se sont donc accordés pour promouvoir et dynamiser leur coopération dans le domaine de l’économie numérique.
Le document signé ce mercredi 03 avril par Faure Gnassingbé et Nana Akufo-Addo ouvre donc la voie à une coopération plus poussée qui portera sur :
Dans le cadre de la visite du président Ghanéen Nana, Akufo-Addo au Togo, des séances de travail ont eu lieu ce mercredi au Palais de la présidence togolaises entre les délégations des deux pays. Les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique ont fait l’objet d’intenses échanges qui ont mis à jour les domaines dans lesquels les deux pays ont déjà une fructueuse collaboration.
Au rang de ceux-ci, le lancement du projet transfrontalier de production et de distribution d’eau potable à partir du fleuve Volta au profit des communautés des deux pays ; la fourniture de matériels végétaux performants, notamment 100 000 cabosses améliorées de cacao, 8500 greffons et 3 tonnes de semences performantes d’anacardiers ; la fourniture de géniteurs améliorateurs de volailles ; le partage d’expériences techniques entre les institutions et les acteurs des filières agricoles et halieutiques promues par les deux pays ; la mise en œuvre conjointe de programmes de recherche agricole. Il s’agit donc désormais de consolider ces acquis.
Dans le domaine de l’hydraulique les deux délégations ont convenu de relancer et accélérer la mise en œuvre du projet transfrontalier d’eau potable Sogakope-Lomé, avec la composante 1 « Actualisation de l’avant-projet sommaire et de l’étude de faisabilité du projet » et la composante 2 « Evaluation des impacts environnemental et social du projet ». La préservation des ressources en eau et de la santé publique, à travers des contrôles périodiques de la qualité des eaux en sachets communément appelés « Pure Water » distribués au Togo et au Ghana a été aussi abordée.
La poursuite de la fourniture de matériel végétal performant, la consolidation les échanges scientifiques entre les chercheurs des deux pays ; le renforcement des capacités des acteurs des filières anacarde, café et cacao et la consolidation des échanges commerciaux des produits agricoles des deux pays, sont les points importants du domaine de l’agriculture sur lesquels le Ghana et le Togo se sont entendus.
Dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, les deux pays frontaliers vont renforcer leur coopération en matière de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ceci passe par les échanges d’informations sur les navires de pêche, l’interdiction de l’utilisation des filets à petites mailles, des hydrocarbures et de la lumière pour la pêche artisanale. Le Ghana s’engage également à renforcer les capacités techniques des acteurs togolais par des formations en aquaculture et l’introduction des filières à valeur ajoutée, notamment la crevetticulture.
Alors que le monde célèbre ce mercredi 03 mai, la journée internationale de la liberté de la presse, le rapport rendu public le vendredi 28 avril dernier par l’ONG américaine Freedom House atteste d’une meilleure santé de la liberté de presse au Togo dans un contexte mondial pourtant délétère. Le pays fait un bond significatif, gagne 13 points et se positionne désormais au 23ème rang sur le continent africain. Bien loin de son classement d’il y a 5 ans où, il figurait au plus bas.
Selon le rapport de Freedom House, le Togo figure parmi les quelques pays qui ont réalisé de réels progrès en matière de la liberté de la presse à travers le monde. Ceci, en maintenant depuis 2012 le cap des réformes allant dans le sens de l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias. Sur ces 5 dernières années, le pays se classe deuxième (2ème) des pays « Top Performer » avec un score de 13 points devant la Côte d'Ivoire, classé 5ème avec un score de 10 points.
Si le cas du Togo est mis en exergue dans ce rapport 2017, c’est que la situation de la presse dans le monde s’est détériorée durant l’année 2016, se situant à son plus bas niveau depuis plus de 13 ans. A l’échelle mondiale, les Etats-Unis, la Turquie et sur le continent, la RDC, le Burundi, le Kenya sont pointés du doigt comme les mauvais élèves par le rapport de l’ONG américaine.
Freedom House est une organisation à but non lucratif, organisation non partisane qui soutient le changement démocratique, surveille les libertés en générale et celle de la presse en particulier et plaide pour la démocratie et le respect des droits de l'homme à travers le monde.
Nana Akufo-Addo est annoncé ce mardi 02 Mai à Lomé pour une visite de travail et d’amitié. Le président ghanéen qui arrivera par voie terrestre au environ de 16 h GMT, sera reçu avec tous les honneurs par son homologue togolais, Faure Gnassingbé, à la frontière de Nyekonakpoé.
Les deux Chefs d’Etat prendront ensuite la direction de l’ancien Palais de la Présidence sur le bord de mer pour un tête-à-tête. Le Président ghanéen aura ensuite, dans la soirée, un diner privé à l’Hôtel Radisson Blu de Lomé.
La journée du mercredi 03 mai sera particulièrement chargée. Après quelques rencontres privées dans la matinée, une visite du poste de frontière juxtaposé de Noépé/Akanu est prévue à 9 heures. Symbole des fortes relations qui existent entre le Togo et le Ghana, cet ouvrage est destiné à promouvoir la gestion intégrée des frontières et l’inter-connectivité des systèmes douaniers, ainsi qu’à favoriser la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays.
Le renforcement de la coopération multisectorielle entre les deux voisins se déclinera à travers des séances de travail qui auront lieu au Palais de la Présidence entre leurs deux délégations. Les domaines tels que la sécurité, la santé, l’agriculture, le commerce, l’économie numérique, l’environnement et l’énergie seront au menu. Ces séances de travail seront suivies d’un déjeuner à l’Ambassade du Ghana au Togo.
Dans l’après-midi du mardi, une visite du Port Autonome de Lomé (PAL) est également prévue. Fleuron de l’économie togolaise, le PAL est le point de passage de marchandises en provenance et en direction des pays de la sous-région, notamment du Ghana.
Nana Akufo-Addo ne ferait pas le déplacement de Lomé sans recevoir les amabilités et échanger avec ses compatriotes dont une forte communauté vit au Togo. Celle-ci est invitée à une rencontre avec son président à la salle de conférence de l’Hôtel Radisson Blu entre 16h 30 et 18 heures.
Un diner en l’honneur du Président ghanéen sera donné dans la soirée du mardi à la salle Fazao de l’Hôtel Radisson Blu. Nana Akufo-Addo sera raccompagné le lendemain matin à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema par son hôte, mettant ainsi fin à sa visite officielle de 72 heures.
Une délégation d’opérateurs économiques indiens sera à Lomé du 09 au 13 mai prochains. Conduite par le Président du Forum de coopération Inde-Togo, elle sera composée d’entreprises œuvrant dans les domaines suivants : le commerce, l’industrie, l’agriculture, la transformation alimentaire et l’agro-industrie, le BTP, le bâtiment, l’hôtellerie et le tourisme.
Aussi l’objectif de ces investisseurs est de venir s’enquérir des opportunités d’affaires qu’offre le Togo dans ces divers domaines, de nouer des partenariats avec les entreprises locales et également de proposer « ce que l’Inde fait de mieux ». A cet effet, au cours de cette visite officielle qui durera cinq (5) jours, la journée du jeudi 11 mai sera consacrée à des rencontres B2B. Au cours de ces échanges directs, les opérateurs économiques togolais et indiens discuteront échanges commerciaux et investissements.
La présence de la délégation indienne à Lomé, fait suite au 12ème conclave du CII-EXIM Bank of India qui s’est tenu début mars à New Delhi. Une rencontre internationale à laquelle ont pris part certains opérateurs économiques togolais sous la houlette de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a répondu à l’invitation de son homologue togolais Faure Gnassingbé. Une visite de travail et d’amitié de 72 heures qui durera du 02 au 04 mai. Ce sera la première visite au Togo du N°1 ghanéen depuis son élection le 09 décembre 2016.
Faure Gnassingbé avait en effet fait le déplacement d’Accra le 7 janvier dernier lors de l’investiture de son homologue. Le président togolais s’était alors réjoui de sa présence dans la capitale ghanéenne et avait indiqué que sa présence était « l’occasion de rappeler et d’attester les liens étroits qui lient nos deux peuples ».
Le Ghana et le Togo, pays frontaliers entretiennent d’excellentes relations. Ils sont en outre historiquement et culturellement liés. Les échanges économiques des deux côtés de leurs frontières sont également très denses.
Un communiqué de la Présidence togolaise précise que les domaines tels la sécurité, la santé, l’agriculture, le commerce, l’économie numérique, l’environnement et l’énergie feront l’objet de séances de travail entre les délégations élargies des deux pays.
Une visite au poste de frontière juxtaposé de Noépé/Akanu est également prévue. Inauguré en 2014, cet ouvrage est destiné à promouvoir la gestion intégrée des frontières et l’inter-connectivité des systèmes douaniers ainsi qu’à favoriser la libre circulation des biens et des personnes entre le Togo et son voisin de l’Ouest.
Autant de sujets qui seront abordés au cours des échanges entre les deux Chefs d’Etat.
A l’invitation de son homologue de la République de Guinée Alpha Condé, le président togolais Faure Gnassingbé s’est rendu à Conakry ce dimanche 30 avril. Une visite qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et fraternité entre les deux dirigeants et les peuples togolais et guinéens.
Les échanges entre les deux chefs d’Etat ont également porté sur les sujets d’intérêt commun notamment au sein de l’Union Africaine dont le président en exercice n’est autre que le Président Alpha Condé.
On se souvient en effet qu’au sortir de la 28ème Session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, une mission a été confiée à Faure Gnassingbé par ses pairs du continent. Celle de prendre les devants de la lutte contre la piraterie maritime. Un émissaire du président guinéen avait à cet effet fait le déplacement de Lomé. Alpha Condé, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements de l’UA dans le courrier adressé à son homologue togolais en mars dernier, invitait celui-ci à faire sien « le combat contre ce fléau ». « Je me suis proposé de vous confier le leadership sur cette préoccupation, afin de poursuivre le combat contre la piraterie maritime et de veiller à la mise en œuvre de la Charte contenant les mesures juridiquement contraignantes pour prévenir et réprimer cette activité criminelle » écrivait le président guinéen.
Une mission que Faure Gnassingbé a évidemment accepté en indiquant que c’est « avec plaisir que j’accepte cette tâche au service de notre organisation continentale que nous sommes déterminés à placer à l’avant-garde des différent combats que nous menons pour son meilleur devenir ».
Ce dimanche donc, les deux présidents ont discuté du renforcement de l’intégration, de la préservation et de la promotion des valeurs de paix.
Les arts et la culture ont pris une part importante dans la célébration du 57ème anniversaire de l’Indépendance du Togo. Outre le dévoilement de la fresque murale géante « Les Chemins de la Paix », ou encore l’apothéose du Festival national de Danses traditionnelles, le Président de la République Faure Gnassingbé a assisté à une représentation théâtrale donnée par la Compagnie « Les Ambassadeurs de Vie » au Palais de la Présidence.
Venus de la ville d’Atakpamé (environ 160 km de Lomé), cette troupe composée en majorité de jeunes enfants (10-14 ans) a émerveillé le public par son aisance sur la scène et ses prestations. Que ce soit le Chef de l’Etat, les membres du gouvernement, les représentants des chancelleries étrangères ou encore les artistes auteurs des fresques « Le Chemin de la Paix » également présents, tous avaient le sourire aux lèvres devant la facilité de ses enfants avec les mots.
A travers des messages, des jeux d’acteurs, des danses et chansons, les « Ambassadeurs de vie », ont tourné leur représentation autour de la paix et de l’importance de l’éducation.
La compagnie « Les Ambassadeurs de vie » d’Atakpamé n’est pas inconnue du public togolais. A l’ouverture des travaux qui ont abouti à la signature de la « Charte de Lomé », lors du Sommet sur la sécurité maritime et le développement en Afrique en octobre dernier, ces jeunes comédiens avaient fait sensation. A travers une représentation intitulée « Pour une Afrique développée », ils avaient interpellé tous les fils et filles du continent à se lever, quelques soient les appartenances et rangs politiques, religieux et sociaux, pour des actions visant à promouvoir et sauvegarder l’économie bleue.
Pas de répit pour les membres du gouvernement en cette période de commémoration du 57ème anniversaire de l’accession du Togo à la souveraineté internationale. C’est dans la préfecture du Haho que le Premier ministre, Selom Komi Klassou, accompagné du Ministre des Infrastructures et des transports Ninsao Gnofam, s’est déplacé.
Au programme, le lancement des travaux d’un pont de franchissement sur la rivière Toum. Le précédent ouvrage qui permettait aux populations des deux côtés de la rivière de vaquer quotidiennement à leurs occupations, s’étant effondré, la présence du Chef du gouvernement dans la localité relevait donc de l’urgence. «Depuis l’effondrement total de l’ouvrage, les populations connaissent des souffrances indescriptibles : impossibilité pour elles de traverser le cours d’eau pendant la période de crue. La zone étant agricole, cette situation se traduit chaque année par des pertes énormes de récoltes aggravant la pauvreté dans le milieu» a expliqué le ministre des infrastructures et des transports qui a également fait cas des difficultés des élèves à suivre convenablement leur scolarité ainsi que celles des évacuations sanitaires.
Aussi, «Pour mettre fin à ces souffrances que vivent les populations, le Chef de l’Etat a donc décidé, dans le cadre du projet d’aménagement et de bitumage de la route Notse-Tohoun, de la construction d’un nouvel ouvrage de franchissement dont la portée ira au-delà de la région des Plateaux» a poursuivi Ninsao Gnofam.
Le nouveau pont long de 40 m et d’une largeur de 10 m, permettra le désenclavement des Plateaux Ouest et facilitera l’accès des populations aux infrastructures socioéconomiques de base répondant ainsi aux objectifs du PUDC.
Donnant le premier coup de pioche marquant le début des travaux, le Premier Ministre Klassou Selom a vu dans la construction de ce nouveau pont, un motif de rapprochement et de réconciliation des populations togolaises, répondant ainsi à la volonté du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Entièrement financé par l’Etat togolais les travaux auront un coût de 860 millions de Fcfa.