Togo Officiel

Togo Officiel

Les résultats du 2ème tour de l’élection président sont tombés ce dimanche en début de soirée. Emmanuel Macron est sorti vainqueur avec 65,1% contre 34, 9% pour Marine Le Pen, son challenger. Il sera donc le président de la République française pour le quinquennat à venir. A l’instar de nombre de ses homologues à travers le monde, le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé adresse ses félicitations M. Emmanuel Macron. Message dont voici le contenu.

ETAT PRIORITE
MESSAGE
Lomé, le 07 mai 2017
Monsieur Emmanuel MACRON
Président élu de la République Française
PARIS

Monsieur le Président élu,

Au moment où le peuple français vous porte à la magistrature suprême, je tiens à vous adresser, au nom du peuple togolais et de son gouvernement ainsi qu’en mon nom personnel, mes très vives et chaleureuses félicitations pour cette victoire qui récompense votre vision pour la grande nation française.
En cette heureuse occasion, je vous formule mes vœux ardents de santé et de succès dans l’accomplissement de vos futures charges au service d’une France forte et engagée sans cesse en faveur de la paix et de la prospérité dans le monde.
Saluant les excellents liens d’amitié traditionnelle et de coopération qui unissent le Togo et la France, je voudrais également exprimer mon vif souhait de travailler avec vous au renforcement du partenariat qui est de tout temps au cœur des relations franco-togolaises.
Vous renouvelant mes ardents vœux, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président élu, l’expression de ma très haute considération.

Faure Essozimna GNASSINGBE
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE TOGOLAISE

 

Après celui tenu la veille, jeudi 04 avril, un nouveau conseil des ministres a eu lieu, ce vendredi au palais de la Présidence sous la houlette du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

C’était l’occasion pour l’exécutif togolais, d’adopter un décret relatif à la liberté d’accès à l’information et à la documentation publiques. A travers l’adoption de ce décret, tout citoyen togolais, où qu’il se trouve sur le territoire national, peut aisément accéder à l’information et à la documentation publiques. Aussi le présent décret « institue et précise les dispositions à adopter pour toute personne désireuse d’accéder à l’information et à la documentation publiques ».

Le gouvernement togolais, en adoptant ce vendredi le décret portant modalités d’application de la loi n° 2016-006 du 30 mars 2016 veut, de ce fait, pallier aux insuffisances liées à la liberté d’accès à l’information et à la documentation dans le pays. Ce sont les hommes des médias et autres chercheurs qui devraient se réjouir. En effet au rang des informations et documents qui pourront désormais être consultés, on peut citer, tout original ou copie d’un document quelles que soient ses caractéristiques physiques tels que des correspondances, faits, opinions, avis, mémorandums, données, statistiques, livres, dessins, plans cartes, diagrammes, photographies, enregistrements audiovisuels.

Le Conseil des ministres de ce vendredi a également acté la mise en place d’un comité interministériel pour la numérisation des documents administratifs (CNDA), chargé de veiller à la publication en ligne des informations et de la documentation publiques sur les sites d’informations www.data.gouv.tg et www.servicespublics.gouv.tg.

Au cours des travaux, le conseil des Ministres a en outre examiné et adopté un avant-projet de loi autorisant la ratification du protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, signé à Séoul, en République de Corée, le 12 novembre 2012, écouté six communications et suivi un séminaire gouvernemental sur le processus de transformation du Groupe Togo Télécom.

 

Un atelier s’est ouvert au Togo sur l’avant-projet de Code du cinéma et de l’image animée. Les travaux qui ont débuté le 4 mai 2017 permettront aux différents acteurs du secteur d’élaborer un nouveau texte pour le soumettre au gouvernement.

Les réflexions porteront sur la mouture qui avait été relue en conseil des ministres en décembre 2011. Ce texte doit être mis à jour pour créer un environnement fiscal et douanier incitatif en matière de cinématographie. Parmi les points inscrits dans l’avant-projet de Code, il y a le contrôle de l’activité cinématographique et les sanctions, l’exploitation des films cinématographiques et de télévision ou encore les droits d’auteurs et droits voisins en matière cinématographique et audiovisuel.

Les enjeux du nouveau Code en préparation sont indiqués par le directeur de la cinématographie, Essohanam Koutom. « L’impact informationnel et affectif des œuvres cinématographiques et audiovisuelles est tel qu’il n’est pas admissible de laisser les populations togolaises dans une situation de dépendance culturelle totale à l’égard des images venues d'ailleurs », explique-t-il.

Le nouveau Code jouera deux rôles essentiels, selon le directeur de cabinet du ministère de la Culture, Franck Missité : « il servira de catalyseur à la fois pour la relance quantitative et qualitative de la production d’images, de même que pour la professionnalisation et la structuration nécessaires pour l’émergence de l'industrie cinématographique et audiovisuelle. »

Assongmo Necdem

Le ministre de la Santé et de la Protection, Pr Moustafa Mijiyawa (photo) a procédé ce vendredi à la signature d’une convention de la délégation de gestion des centres hospitaliers régional d’Atakpamé et Préfectoral de Blitta avec les responsables de l’ONG Entraide Médicale Internationale (EMI).

Cette signature entre dans le cadre de la phase opérationnelle de l’approche contractuelle initiée par le gouvernement togolais pour assainir la gestion des établissements hospitaliers du pays. Par ce fait, ces formations sanitaires seront gérées par une structure extérieure en vue de l’amélioration de leurs services.

Le Pr Moustapha Mijiyawa a ainsi expliqué que l’approche contractuelle consiste « à déléguer la gestion des formations sanitaires, des équipements et des finances. La société contractante sera payée pour ses prestations, elle n’aura pas à injecter un centime », a-t-il précisé.

Dans ce cas-ci, l’ONG Entraide médicale internationale (EMI) prend donc en charge le CHR d’Atakpamé (167 km au nord de Lomé) et le CHP de Blitta et aura pour mission d’en relever la performance, tant au niveau des services, de l’organisation, de son fonctionnement et des finances.

Le membre du gouvernement a tenu à rassurer le personnel de ces deux structures sanitaires mais aussi les populations. L’effectivité de l’approche contractuelle ne modifie aucunement leur statut. Ils demeurent des agents de l’Etat et aucun coût supplémentaire ne viendra s’ajouter à ce que les patients payent déjà. « Il n’y aura pas de coût sur les prestations pour les populations », a noté le Ministre de la santé et de la protection sociale.

Après le CHR d’Atakpamé et le CHP de Blitta le gouvernement étendra l’approche contractuelle à d’autres établissements hospitaliers du pays.

Dans le cadre d’une tournée qui le conduira dans 9 pays d’Afrique de l’ouest, le Président ghanéen Nana Akufo-Addo s’est rendu le jeudi 4 mai 2017 au Burkina Faso, à la tête d’une forte délégation composée de membres de son gouvernement et de hautes personnalités de son pays.

Cette visite qui avait pour but de renforcer la coopération existant déjà entre les deux pays, a permis de passer en revue d’importants projets intégrateurs. Au nombre desquels figurent en bonne place l’interconnexion électrique, la gestion des ressources en eau de la Volta, et le chemin de fer Accra-Ouagadougou.

Le Président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré qui, tout en se réjouissant de la volonté de son homologue ghanéen de bâtir avec le Burkina Faso, « un partenariat stratégique », a indiqué que celui-ci se concrétisait déjà. Ceci, « à travers la tenue régulière des sessions de nos commissions mixtes de coopération, la réalisation de projets intégrateurs tels que l’interconnexion électrique entre Bolgatanga et Ouagadougou, la gestion intégrée des ressources en eau de la Volta » a-t-il fait remarquer.

Quant au Président Nana Akufo-Addo, il a affirmé donner beaucoup d’importance au chemin de fer. « C’est pour cela que nous avons mis en place un ministère entier qui s’occupera du chemin de fer et ce serait une frustration pour moi si nous n’arrivons pas à faire de ce chemin de fer une réalité ».

Aux termes des discussions, les deux chefs d’Etats ont convenu de renforcer la coopération entre leurs gouvernements respectifs en vue de lever les problèmes et intensifier la réalisation de ces projets.

Après le Burkina Faso, le Président ghanéen se rend en Côte d’Ivoire, prochaine étape de cette tournée ouest-africaine.

B.K

Le gouvernement ivoirien a adopté en conseil des ministres du 03 mai 2017, une communication relative à un projet de dématérialisation de la documentation du domaine foncier urbain de la Côte d’Ivoire.

Selon le communiqué de ce conseil, « il s’agit d’un projet de grande envergure qui consiste, dans un premier temps, en la saisie, en la pré-validation et en la validation de 1605 registres domaniaux et de 708 guides villageois dans le District autonome d’Abidjan, les chefs-lieux de régions, de départements et des sous-préfectures ».

La seconde phase portera, quant à elle, sur la numérisation des dossiers de base dans les localités concernées.

Pour les autorités ivoiriennes, ce projet permettra, à terme, notamment la constitution d’une base de données fiable et sécurisée de la documentation domaniale, la célérité dans la délivrance des actes du foncier et de l’habitat. Ainsi que la réduction des litiges et contentieux dans le secteur du foncier.

B.K

L’exécutif nigérian envisage de collaborer avec l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et la chaine de télévision CNN pour booster le tourisme dans le pays. C’est ce qu’a révélé le ministre de l’information et la culture, Lai Mohammed, précisant que dans ce cadre, l’industrie locale du cinéma, Nollywood, sera un atout clé.

« Les négociations pour un partenariat robuste et efficace sont avancées en vue de booster le tourisme, en s’appuyant sur Nollywood. Nous visons ici à faire du tourisme l’un des piliers de l’économie », a indiqué le ministre lors de l’assemblée générale annuelle de la Nigerian Association of Tour Operators (NATOP) à Lagos.

Selon M. Mohammed, cette décision « permettra de générer des emplois, développer l’économie, accroitre le PIB, faire du Nigéria une destination touristique de renom ».

Il a d’ailleurs invité le secteur privé à travailler avec le gouvernement pour développer l’industrie touristique et apporter les compétences et outils nécessaires à ce développement.

Dans le cadre des efforts visant à améliorer la position du Nigéria dans le classement sur la compétitivité touristique du Conseil mondial du Voyage et du Tourisme (WTTC), le ministre de l’information a souligné que l’exécutif a mis en place un conseil présidentiel sur la facilité des affaires.

Pour rappel, dans le rapport sur la compétitivité des voyages et du tourisme 2017 du Forum économique mondiale (WEF), le Nigéria figurait à la 129ème position sur 136 pays étudiés, avec une note de 2,8 sur 7.

Le Gouvernement représenté par le Premier ministre Komi Selom Klassou et le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Réformes administratives, Gilbert Bawara, ont échangé ce jeudi 04 avril avec les responsables des centrales syndicales, le président du conseil national du dialogue social et le bureau du Conseil national du patronat du Togo. Objectif, reprendre leurs discussions où elles s’étaient arrêtées et ainsi relancer le dialogue social.

La fièvre de la célébration de la journée du 1er Mai dédiée aux travailleurs n’étant pas encore retombée, les centrales syndicales n’ont pas manqué l’occasion de remettre à l’ordre du jour, leurs doléances et leurs revendications. Notamment celles soumises au gouvernement et au Patronat en 2016 et qui portent sur le respect du SMIG dans le secteur privé, la revalorisation des pensions de retraite dans tous les secteurs, la revalorisation de la valeur indiciaire dans le public, la prise en charge des cas d’urgence en rapport avec l’INAM, les conventions collectives sectorielles, surtout dans les entreprises de la zone franche et des industries extractives, la formation syndicale et l’éducation ouvrière ainsi que les conditions de travail en général.

Au cours des échanges, toutes les personnalités présentes se sont accordées pour dire que seul un dialogue continu pourrait permettre la résolution des différents points de revendications. Les responsables des centrales syndicales ont, à cet effet, préconisé qu’un organe de discussion soit mis en place pour anticiper et apaiser les tensions pour qu’elles n’aboutissent pas à des conflits. Le président du Patronat Laurent Coami Tamegnon, a pour sa part rassuré de sa disponibilité et de celle de son bureau à œuvrer au suivi et à la résolution des différents points soulevés.

A leur suite, le Premier ministre Komi Selom Klassou a exprimé son satisfecit sur la priorité donnée par les syndicats au dialogue dans la recherche de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Le Chef du Gouvernement a indiqué que, conformément aux directives du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, toute son équipe se mettra au travail afin que des « solutions pérennes soient trouvées ». Il a, dans cette optique, annoncé la tenue prochaine d’une table ronde qui permettra de redynamiser le conseil national du dialogue social (CNDS). Une nouvelle rencontre est déjà prévue pour le lundi 08 mai prochain pour convenir du calendrier et de l’agenda des discussions.

Komi Selom Klassou a, pour finir, insisté sur la préservation de la paix sociale, qui pour lui, est le seul gage de développement du pays.

Dans un communiqué conjoint signé par Robert Dussey, Ministre togolais des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration régionale et son homologue ghanéen Shirley Ayokor Botchwey, les grandes lignes et les grandes décisions prises lors de la visite officielle de trois jours au Togo du Chef d’Etat ghanéen Nana Akufo-Addo, ont été ressorties.

On apprend donc que Faure Gnassingbé et son invité ont abordé et échangé sur des sujets d’intérêt commun d’ordre bilatéral, touchant les secteurs de la sécurité, l’immigration, l’agriculture et l’eau, la santé, le commerce, l’économie numérique, l’environnement, l’énergie, le transport et la question des frontières maritimes. Se réjouissant du climat de bon voisinage et des excellentes relations qui prévalent entre leurs deux pays et leurs populations, les deux Chefs d’Etat ont pris des décisions allant dans le sens d’une plus forte coopération. La décision d’ouverture de la frontière 24/24 heures Ghana-Togo, et l’accélération du processus d’opérationnalisation du Poste de Contrôle Juxtaposé de Noepé/Akanu en sont des illustrations. Le cas des ressortissants togolais ou ghanéens vivant encore sur le territoire de l’autre Etat sous le statut de réfugiés, n’a pas été passé sous silence. Nana Akufo-Addo et Faure Gnassingbé ont promis un « règlement définitif » de la question.

Les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’hydraulique, de la santé ou encore de l’économie numérique ont fait l’objet de séances de travail entre les deux délégations et donné lieu à des directives qui permettront un plus grand essor des deux pays. Le partage d’expérience et la réquisition d’expertise ont été recommandés. On peut citer le projet d’adduction d’eau potable de Sogakopé-Lomé ou celui de l’électrification des localités le long de la frontière commune aux deux pays, toujours dans le souci d’un mieux-être de leurs populations.

On été abordés également la situation sécuritaire en Afrique et dans le monde, la lutte contre le terrorisme et le ferme engagement des deux présidents à mutualiser leurs efforts pour œuvrer au maintien de la paix et à la résolution pacifique des conflits sur le continent.

Le projet de grand rendez-vous international qu’abritera la capitale togolaise du 23 au 27 octobre 2017, à savoir le Sommet Afrique-Israël, a été mieux expliqué par Faure Gnassingbé à son homologue ghanéen. Ladite conférence, selon les explications du président togolais, se situe dans le processus de diversification des relations de coopération et d’ouverture des économies africaine et israélienne en vue de promouvoir leur compétitivité dans le contexte de la mondialisation. Il a souligné qu’au cours de cette conférence les parties prenantes mettront l’accent sur les nouvelles technologies qui permettront de relever les défis touchant à la paix et à la sécurité, d’une part, et de réaliser les objectifs de développement durable, d’autre part.

Nana Akufo-Addo n’a pas quitté Lomé sans à son tour inviter Faure Gnassingbé pour une visite officielle dans son pays. Invitation que ce dernier a accepté avec joie.

Pour clore en beauté la visite au Togo de Nana Akafu-Addo, la première dans la sous-région depuis son élection, un diner a été donné dans la soirée du mercredi en l’honneur du président ghanéen. Offert par son homologue togolais Faure Gnassingbé, à la salle Fazao de l’hôtel Radisson Blu, ce diner a connu la présence de l’ensemble de la délégation ghanéenne, des plus hautes autorités togolaises à savoir le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement et les dirigeants des institutions de la République. Les membres du corps diplomatique accrédités au Togo et des personnalités du monde politique, économique et culturel ne se sont pas fait compter l’évènement.

Cette parenthèse festive du séjour togolais du n°1 du Ghana était une occasion de plus de démontrer la chaleur et la vigueur des relations qui lient les deux pays et leurs peuples. Aussi au cours du diner, les deux Chefs d’Etat ont tour à tour pris le micro pour dire tout le bien qu’ils pensaient l’un de l’autre mais aussi de la fructueuse coopération entre leurs deux pays. « Je vous rend hommage pour votre attachement au renforcement continu des relations qui existent si heureusement entre nos pays et nos peuples », a déclaré Faure Gnassingbé à l’endroit de son homologue ghanéen.

Et au président togolais d’ajouter, qu’ « en mettant en commun nos énergies, nous atteindrons nos objectifs et répondrons aux aspirations de nos populations : paix et développement ». Un développement qui passera par une coopération encore plus dynamique. Elle s’est manifestée lors de cette visite de travail de 72 heures par la mise en place et le renforcement de projets communs dans les domaines de l’économie numérique, de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’élevage, entre autres. L’intégration régionale et des échanges commerciaux plus accrus n’étaient pas en reste via des visites du poste de frontière juxtaposé de Noépé/Akanu et du Port Autonome de Lomé.

Les relations entre le Togo et son voisin sont au beau fixe et ce diner tout au long duquel l’ambiance, la bonne humeur et les sourires étaient au rendez-vous en est une illustration.

Faure Gnassingbé raccompagnera son invité Nana Akufo-Addo ce jeudi matin à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema, d’où il s’envolera pour Ouagadougou où il rencontrera son homologue Roch Marc Christian Kaboré.