Une mission de la francophonie conduite par l’Ambassadeur Jacques Bilodeau, conseiller spécial de Michaëlle Jean, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a achevé vendredi dernier, une visite de travail de 4 jours à Lomé. Objectif, prendre attache avec le Comité national d’organisation en vue de la 33ème Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) qu’abritera la capitale togolaise du 24 au 26 novembre 2017.
La délégation de la francophonie a notamment visité le Centre de Conférence et les établissements hôteliers qui abriteront les participants qui viendront des 87 pays membres de l’OIF. Les ministres des affaires étrangères, les membres associés ainsi que des observateurs, ils sont près 450 personnes attendues à Lomé dans le cadre de cette conférence internationale.
Pour entériner la tenue de la 33ème Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) à Lomé, un protocole d’entente a été signé entre Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères et M. Jacques Bilodeau, chef de la délégation de l’OIF. On y apprend que les assises qui se tiendront du 24 au 26 novembre 2017, tourneront autour de la thématique : « Les économies nouvelles : économie bleue et économie verte, nouveaux moteurs de croissance, d’inclusion sociale et de développement durable ». Il s’agira entre autres, de définir à Lomé les voies et moyens pour que l’OIF accompagne ses membres dans la mobilisation des financements en vue de développer les économies nouvelles.
Après ses deux eurobonds en 2014 (750 millions $) et en 2015 (1 milliard $), le gouvernement ivoirien prévoit de lever 1 milliard $ d’obligations libellées en devises étrangères, selon des sources proches du processus, a révélé ce mercredi, Bloomberg.
Cette émission sur le marché international de la dette, la première depuis 2015, permettra au gouvernement du président Alassane Ouattara de financer plusieurs projets d’infrastructures.
En attendant un communiqué officiel du gouvernement, l’eurobond d’une maturité de 10 ans, devrait être lancé entre juin et juillet 2017.
En prélude à cela, un roadshow aura lieu à Londres et aux Etats-Unis pour rencontrer des investisseurs et les banques qui seront engagées en tant qu’intermédiaires des transactions révèlent Bloomberg.
Joint au téléphone par le site américain d’information financière, Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement, a confirmé que la Côte d'Ivoire envisageait d’émettre des eurobonds cette année, sans donner plus de détails.
Jeudi dernier, le président Alassane Ouattara avait annoncé que son gouvernement réduirait les dépenses budgétaires au titre de l’exercice 2017 de 10% en raison de la baisse des prix du cacao. Alors que cette diminution des prix pèse sur les recettes du pays, les dépenses ont grimpé suite aux versements de primes et d’arriérés aux soldats et aux fonctionnaires, un peu plus tôt cette année.
Fiacre E. Kakpo
Le Burkina Faso a obtenu de l’Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale qui aide les pays pauvres, deux (2) accords de prêt d’un montant global de 40 millions $, pour des projets de modernisation de son secteur des transports et de son administration publique.
Le premier accord, d’un montant de 12 milliards FCFA (environ 20 millions $), vise à financer le projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et de facilitation du commerce (PAMOSET-FC) dans le pays.
Le deuxième, d’un montant d’environ 12 milliards de FCFA (20 millions $), est destiné au financement du projet e-Burkina. Ceci, en vue d’améliorer la capacité et l’utilisation des TIC par les administrations publiques et les agences du pays.
Les ordonnances portant autorisation de ratification de ces deux accords de prêts conclus le 03 mars 2017 à Ouagadougou, ont été adoptées en Conseil des ministres hier mercredi 26 avril 2017.
B.K
«Nous confirmons que la Banque mondiale accordera plus de 1,2 milliard de dollars au Ghana pour le secteur public, plus environ 400 millions de dollars par an pour le secteur privé au cours des trois prochaines années», a déclaré Henry Kerali (photo), le Directeur de la Banque mondiale au Ghana.
Cette révélation a été faite au siège de la Banque mondiale à Washington DC à une délégation gouvernementale menée par le vice-président, Mahamudu Bawumia.
Dans une réunion à huis clos, Henry Kerali a salué les réformes économiques lancées par le Ghana pour stimuler la croissance et le développement. Les deux parties ont porté une réflexion sur les défis auxquels sont confrontés les secteurs tels que: l’énergie, les services sociaux, la santé, l'éducation, les infrastructures et surtout l'agriculture et l'agro-industrie.
Selon le responsable, le gouvernement doit réorganiser son secteur agricole afin de réduire ses importations de produits alimentaires.
Fiacre E. Kakpo
D’ici fin juin, le Nigéria devrait sortir de la récession. C’est ce qu’a déclaré le mardi dernier le gouverneur de la Banque centrale du Nigéria (CBN), Godwin Emefiele (photo), à la sortie d’une rencontre avec les dirigeants du Sénat.
« Nous sommes très optimistes et d’ici la fin du second trimestre ou au plus tard au troisième trimestre de cette année, nous devrions être sortis de la récession dans laquelle nous sommes actuellement, » a affirmé Emefiele. D’après le gouverneur qui visait à travers son annonce renforcer la confiance des investisseurs dans le marché nigérian, plusieurs indicateurs pointent vers la fin de la récession.
Parmi ceux-ci, l’appréciation du naira sur le marché parallèle de 525 nairas à 370 nairas pour un dollar. Par ailleurs, le bureau national des statistiques (NBS) indique une baisse du taux d’inflation. Enfin, « les réserves de la CBN s’élèvent à plus de 31 milliards $ », ce qui fournit à l’institution financière « assez de marge pour soutenir la monnaie locale ».
L’assurance du gouverneur Emefiele est des plus justifiées au vu des diverses interventions qu’a effectué son institution au cours des récents mois. En effet, pour aider l’économie à faire face à la récession et y mettre fin, la Banque centrale a injecté depuis février 2017 plus de 3,6 milliards $ dans le marché de change.
Schadrac Akinocho
Gilbert Bawara, ministre de la Fonction Publique, du Travail, de l’emploi, de la Réforme administrative, de la sécurité sociale et de la promotion du dialogue social, a procédé ce vendredi 28 avril au lancement officiel du Recensement Général des Entreprises du Togo (RGE 2017). Il représentait à cette cérémonie son collègue de la Planification dont le département chapeaute ce projet d’envergure nationale par le biais de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED). Pour le membre du gouvernement, la mise en route de ce projet s’est avérée indispensable car le dernier recensement remonte à 2003 et il urgeait d’en actualiser les données.
Il s’agira à travers ce Recensement Général des Entreprises de répondre à certaines questions : « Quel est le nombre d’entreprises au Togo de manière générale, qu’il s’agisse d’entreprises du secteur formel et du secteur informel ? Lesquelles sont des PME ou les plus grandes ? Quelle est leur localisation géographique et quelle est l’ampleur de la contribution de toutes ces entreprises à la création de richesse (PIB) ».
La réponse à toutes ses questions, indique le ministre Gilbert Bawara permettra « l’amélioration de la gouvernance économique pour la réalisation de nos objectifs et politiques de développement ».
Il s’agit aussi de se conformer aux recommandations des organisations régionales et internationales afin de promouvoir la transparence économique. En somme, le RGE 2017 permettra de disposer d’un répertoire statistique national actualisé des entreprises togolaises, d’informations nécessaires à la rénovation des comptes nationaux et à la revalorisation du Produit Intérieur Brut (PIB).
L’opération de recensement s’effectuera sur une durée de 18 mois. Des agents cartographes et des agents recenseurs sillonneront toute l’étendue du territoire national pour repérer et dénombrer toutes les entreprises du secteur formel et informel. Son coût est estimé à 1 milliard de FCFA financé par l’Etat togolais avec le soutien des partenaires au développement notamment la Banque Mondiale et l’Union Européenne (UE).
Dans le cadre de la célébration du 57ème anniversaire de l’Indépendance du Togo, une cérémonie de dévoilement d’une fresque artistique géante a eu lieu ce Vendredi 28 avril.
Une touche artistique et culturelle longue de plusieurs kilomètres qui couvre les murs de la capitale Lomé allant de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema au Carrefour Amoutivé en passant par la Colombe de la Paix.
Chacune des œuvres et les messages qu’ils transmettent, réalisées par dix artistes togolais de renom, sont un appel à la paix ou adopter des comportements de paix. En témoigne les noms des œuvres « La paix t’accueille » ; « Bâtissons la cité » ; « Les faiseurs de paix sont braves » ; « La poignée de main pacifique » ; « L’union fait la force » ou encore les « Méandres de arts pour la paix ».
« Les mots PAIX et BRAVES sont mis en exergue. Symboliquement, la paix est dans une marmite. Elle mijote. Pour dire que la paix n’est ni une évidence, ni une facilité. Pour être pleine et entière, elle nécessite du temps, du courage et de la patience. Et il faut être brave pour agir dans le sens de la paix » a expliqué l’artiste-peintre Eric Wonanu, auteur de « Les faiseurs de paix sont braves ».
Guy Madjé Lorenzo, ministre de la Communication, de la culture, des Sports et de la formation civique, qui a dit un mot à l’occasion du dévoilement des fresques, donne le crédit de cette initiative qui est une invite à tous Togolais à emprunter définitivement « le chemin de la paix », du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Pour lui, elle témoigne de sa vision « en matière culturelle, celle de construire une nation unie, sur un socle culturel diversifié et réhabilité » et de son souhait « de faire de notre capitale un fleuron de la création artistique contemporaine ». Aux artistes qui ont mis leur cœur et leur génie au service de la paix, Guy Madjé Lorenzo a rappelé que ce faisant, ils contribuaient au progrès social.
L’éclat de la célébration du 57ème anniversaire de l‘accession du Togo à la souveraineté internationale a été rehaussé ce jeudi 27 avril par le traditionnel défilé militaire, paramilitaire et civil.
Riche en couleurs et en sons, il a été présidé par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé et s’est déroulé sur le Boulevard du palais de la présidence de la République.
Aux côté du Chef de l’Etat ont suivi l’impressionnante parade, l’ensemble du Gouvernement avec à sa tête, le Premier Ministre Selom Komi Klassou, le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, les présidents des institutions de la République, des membres du corps diplomatique accrédité au Togo et diverses autres personnalités. La population elle aussi, n’a pas voulu se faire conter l’évènement.
Arborant des habits et autres gadgets aux couleurs nationales, ils étaient nombreux ces fils et filles du Togo, venus célébrer la fête d’indépendance de leur pays. Tout ce beau monde, a ensuite suivi avec émerveillement, le passage des différents corps de l’armée togolaise. Les troupes d’élite de l’armée, les différents corps : armée de terre, de l’air, Marine, gendarmerie, pompiers, ont fait un passage remarquable. C’était à qui martèlera le plus le macadam de ses bottes et fera résonner le mieux le clairon et les trompettes. Le tout dans une démonstration de force.
S’en est suivi, la parade des autres couches de la société togolaise. Les étudiants, les associations sportives et les groupes folkloriques, qui ont fait montre de leur savoir-faire en matière de danse du terroir.
C’est sur cette note dansante que s’est clos le défilé militaire et civil marquant le 57ème anniversaire de l’indépendance du Togo placé sous le thème « Tous ensemble, maintenons le cap vers le développement inclusif ».
C’est à la mi-journée, à 13 heures précises, que le Chef de l’Etat s’est adressé à la Nation dans son traditionnel discours du 27 avril. Faure Gnassingbé s’est d’entrée de jeu fait un point d’honneur à rendre hommage à ceux qui ont, de hautes luttes, et parfois à leurs corps défendant, permis au Togo d’acquérir sa souveraineté internationale.
« En faisant mémoire de ces pages de notre histoire, nous devons nous souvenir que cette conquête est avant tout l’aboutissement de l’effort et du sacrifice de toute une génération de compatriotes : agriculteurs, commerçants, employés et intellectuels réputés dans toute la sous-région qui ont été la fierté et l’honneur de notre peuple, dans la période difficile qui a précédé notre indépendance. Nous devons leur rendre un hommage mérité car ce sont eux, les vrais bâtisseurs de notre souveraineté. Leur dévouement à la cause nationale doit être source d’inspiration pour les générations suivantes », a déclaré le président togolais.
Faure Gnassingbé a ainsi invité les Togolais à s’inspirer de leurs illustres prédécesseurs et à faire montre d’un « véritable patriotisme : celui qui, loin des considérations partisanes, construira, dans un élan partagé, un nouveau destin à notre nation. Nous devons désormais faire face à de nouveaux défis »
Au rang de ces défis, Faure Gnassingbé a évoqué « l’amélioration de nos performances tant au niveau des institutions que de notre capacité à réaliser une véritable inclusion économique et sociale. » A cet effet, il a invité le plus grand nombre de citoyens dans l’exercice des responsabilités locales, notamment les jeunes et les femmes. Il ne fait aucun doute pour le n°1 togolais qu’avec cet engagement des fils et filles du Togo, et conformément à la vision « des héros de l’indépendance, ils seront les artisans de la réussite nationale ». Non sans « un renforcement du civisme et de la solidarité » précise-t-il avant de souligner « avec force, la nécessité de préserver en toute circonstances la paix civile sociale dans notre pays », qui demeure « la condition indispensable à la poursuite d’une volonté de progrès social ».
Faure Gnassingbé n’a pas occulté que dans cette marche vers plus de bien-être, il y aurait des «désaccords». Lorsqu’ils surviendront, « toutes les voies du dialogue » doivent être recherchées, indiquent-ils avant d’ajouter que « seuls le patriotisme et l’unité nationale permettront de sauvegarder le respect mutuel et le comportement citoyen. Il ne faut jamais perdre de vue que chacun d’entre nous a sa part de responsabilité dans le bonheur de tous ».
La position stratégique et l’intérêt croissant que suscite le Togo au plan continental et international, n’ont pas été passés sous silence par le Chef de l’Etat. Ils sont « le fruit de la sagesse de notre peuple qui a choisi le développement dans la paix et l’unité ».
« Toutefois, ces valeurs essentielles ne pourront se pérenniser sans satisfaire à une triple exigence : préserver nos acquis démocratiques, assurer la sécurité de notre peuple et veiller à l’intégrité de notre territoire national », a conclu Faure Gnassingbé tout en invitant toutes les forces vives de la Nation, ainsi que les forces de défense et de sécurité, à jouer chacun à leur niveau leur partition, afin que le Togo poursuive sa marche vers plus de développement.
Dans la matinée de ce jeudi 27 avril Faure Gnassingbé a présidé le défilé civil et militaire en présence du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale et de tout le gouvernement. Les responsables des institutions étatiques, les autorités religieuses et de nombreux concitoyens ont suivi la manifestation qui s’est déroulée à la Place des Fêtes de la nouvelle Présidence.
Soirée du mercredi 26 avril chargée d’émotions et de souvenirs dans le cadre de la célébration du 57ème anniversaire de l’Indépendance du Togo. Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a procédé à l’ouverture du vernissage dédié à feu Sylvanus Olympio en présence de son fils, Gilchrist Olympio, président du parti d’opposition, l’Union des Forces de Changement (UFC). Cette exposition est une initiative de l’Ambassade des Etats-Unis au Togo et du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), qui entre dans le cadre du processus de réconciliation initié par les autorités togolaises. C’est donc côte à côte que Faure Gnassingbé et Gilchrist Olympio ont coupé le ruban symbolique ouvrant l’exposition qui retrace à travers des photos, le voyage du Président Sylvanus Olympio aux USA en 1962, au public.
Dans leurs différents messages, les intervenants, notamment l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo David Gilmour, ont salué les efforts du Chef de l’Etat togolais en faveur de la réconciliation et rappeler aux populations togolaises, l’importance de la paix. « Nous sommes heureux de voir que des efforts sont faits pour réintégrer la mémoire de Sylvanus Olympio dans notre histoire », a déclaré Gilchrist Olympio, le fils du premier président togolais. L’exposition est ouverte au grand public jusqu’au 26 mai prochain dans le hall du Palais des congrès de Lomé.
Le Chef de l’Etat s’est dans la foulée rendu à la Place de l’Indépendance, où il a réanimé la flamme de l’indépendance, avec toujours à ses côtés, Gilchrist Olympio. Etaient également présents l’ensemble du gouvernement avec à sa tête le Premier Ministre Komi Selom Klassou, les premiers responsables des différents institutions étatiques mais aussi une nombreuse foule venu assisté à l’évènement.
Plus tôt dans la journée de ce mercredi 26 avril, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a décoré des membres du gouvernement et différentes personnalités. Des décorations pour saluer « leurs mérites et leur dévouement au service de la Nation » a précisé le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Au titre de Commandeur de l’Ordre du Mono, on peut citer le ministre de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi, et le Commissaire général par intérim de l’Office togolais des recettes (OTR), Adedze Kodzo. Ont été faits Commandeurs de l’Ordre national du Mérite, le ministre de la Sécurité, Yark Damehane et un certain nombre de hauts gradés des Forces armées togolaises. D’autres personnalités ont été décorées par le Premier ministre parmi lesquels les anciens ministres Kouméalo Anaté et Djossou Semondji, le champion de boxe Prince Lorenzo et les présidents des Universités de Lomé et de Kara, respectivement Dodzi Kokoroko et Komla Sander.