Togo Officiel

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La Foire Made In Togo et les « Rencontres nationales du Numérique et des Objets connectés » ont démarré ce vendredi 28 juillet. Consacrées, pour la première, à la promotion des produits togolais, notamment ceux issus de la transformation, et pour la seconde, à donner plus de visibilité au secteur du numérique, notamment les jeunes développeurs d’application, ces rencontres iront jusqu’au 11 aout prochain.

Des expositions, des rencontres B2B, et aussi des conférences-débats sont au menu.
« Le jeune entrepreneur togolais dans la négociation du marché et les mécanismes mis en place par le gouvernement » sera le premier thème animé mardi le 1er août par les responsables du PRADEB/ FAIEJ.

Suivront dans la même journée, deux communications centrées sur le numérique dont l’une mettra en exergue les « multiples possibilités d’emploi du secteur ».

« La femme transformatrice » sera au cœur des débats le 02 août. « Mise en œuvre de la politique qualité au Togo : soutien à la compétitivité des entreprises nationales » le 03 août. Les interventions porteront sur la robotique et les réseaux sociaux, le vendredi 04 août.

« La Place du numérique dans la communication institutionnelle : cas de la Présidence de la République » fera l’objet d’une présentation le samedi 05 août.

Les stratégies et astuces pour booster les ventes des produits « 100% Made In Togo » et une Conférence de la CCIT axée sur l’entrepreneuriat des jeunes clôtureront les lundi 07 et 08 août la série des conférences-débats.

Le Pasteur Ock Soo Park, Fondateur de l’association International Youth Fellowship (IYF) s’est vu accorder une audience, ce vendredi 28 juillet, par le Chef d’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

IYF organise chaque année des camps à travers le monde afin de renforcer les capacités de la jeunesse en développement personnel, leadership, entrepreneuriat et dialogue inter-culturel.

Depuis le début de semaine, 3000 jeunes venus du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana et de Corée, se sont rassemblés à Lomé à cet effet.

Les discussions entre le président togolais et le Pasteur sud-coréen ont donc essentiellement porté sur l’épanouissement de la jeunesse africaine et celle du Togo en particulier. Les initiatives au plan national pour faire de la jeunesse un pilier de développement sont légions et ont trouvé écho favorable auprès de M. Ock Soo Park.

A sa sortie d’audience, le Fondateur d’IYF a indiqué avoir sollicité le soutien du chef de l’Etat togolais pour un projet qui servira à façonner une jeunesse togolaise plus entreprenante, autonome et éprise de civisme : « Nous avons discuté de la construction d’un centre de jeunes ainsi que la formation d’une nouvelle mentalité chez les jeunes. Nous croyons que d’ici peu, nous allons pouvoir changer l’avenir du Togo ensemble avec le soutien du Chef de l’Etat qui va nous accompagner dans la construction de ce centre ».

Une visite officielle à Lomé en mai dernier du président ghanéen SEM Nana Akufo Addo, avait donné un nouvel élan aux relations entre le Togo et le Ghana. Avec son homologue togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, l’engagement a été pris de redynamiser la coopération bilatérale entre les deux pays. Cela s’est traduit par la mise en place d’une commission mixte.

Une délégation togolaise de haut niveau séjourne à Accra depuis ce jeudi 27 juillet pour 48 heures. Elle est conduite par le ministre des Affaires étrangères Robert Dussey et est composée du Ministre de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehane, du Pr Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé, et des premiers responsables de l’Office togolais des recettes (OTR) et de la Police Nationale.

Avec la partie ghanéenne conduite par Mme Shirley Ayokor Botchwey, Chef de la diplomatie, les séances de travail de cette 4ème Commission Mixte portent sur des questions sécuritaires et commerciales. L’agriculture, la pêche, l’hydraulique, la santé ou encore l’économie numérique sont au menu.

La signature d’accords dans différents secteurs et d’un communiqué final conjoint ont marqué cette visite de travail des officiels togolais.

Le Togo et le Ghana, pays frontaliers partagent d’historiques relations de coopération et d’amitié. Le brassage entre les deux peuples est effectif des deux côtés de leurs frontières. Les fréquentes séances de travail entre les responsables des deux pays ne sont que le reflet de leur engagement à renforcer et diversifier cette coopération.

La Foire « MADE IN TOGO » couplée aux « Rencontres nationales du numérique et des objets connectés », démarre ce vendredi 28 juillet à Lomé. Initialement prévue jusqu’au 07 août, elle a été prolongée 11 août prochain. Republiquetogolaise.com a approché le Directeur Général du Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF-Lomé) qui organise ces évènements. M. Johnson Kueku-Banka a expliqué les raisons de cette prorogation et s’est également confié sur les innovations auxquelles doivent s’attendre les visiteurs cette année.

Republique Togolaise : Monsieur Le Directeur, la Foire MADE IN TOGO (FMIT) qui démarre ce vendredi, a été prolongée jusqu’au 11 août alors qu’initialement elle devait s’achever le 07 août. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?
Johnson Kueku-Banka: Merci à Republiquetogolaise.com de nous offrir l’opportunité de parler des foires en particulier de la Foire Made In Togo qui s’ouvre ce vendredi. En principe, elle est prévue du 28 juillet au 07 août, mais vous n’êtes pas sans savoir que notre capitale (Lomé) abritera le Forum AGOA édition 2017 et verra la présence de participants venus de 38 pays. Une décision gouvernementale a donc été prise, notamment par le Ministère du Commerce, de proroger cette foire pour permettre à ces invités de pouvoir la visiter. Les 09 et 10 août, des visites seront spécialement organisées à cet effet. Ils seront dans l’enceinte du CETEF pour découvrir ce que nous faisons de mieux au Togo dans le domaine de la transformation.

RT : La FMIT est à sa deuxième édition et se positionne déjà comme la vitrine par excellence des produits togolais notamment ceux issus de la transformation. A quoi vous attribuez ce rapide succès ?
J K-B : Nous estimons que cette vitrine devait naître. Il y a beaucoup de nos jeunes compatriotes qui ont fait des écoles supérieures et qui ont compris très vite qu’ils devaient eux-mêmes se prendre en charge en se lançant dans l’entreprenariat dans le domaine de la transformation. Il leur manquait un canal par le biais duquel se donner de la visibilité et se promouvoir. Bien que présents à la Foire Internationale de Lomé (FIL) qui est une très grande manifestation avec plus de 1000 exposants, ces jeunes malgré la qualité de leurs produits, se retrouvaient confondus dans la masse. Ça, nous l’avons vite compris, d’où la création de la Foire MADE IN TOGO. Cela a pris tout de suite car les exposants, quelques centaines, donnent plus de visibilité à leurs produits et les visiteurs ont le temps de mieux découvrir les produits et de poser des questions. Les chiffres en témoignent, nous sommes passés de 90 exposants lors de la 1ère édition à 149 cette année. La surface a quant à elle quasi doublé passant de 750 m2 à1400 m2.

RT : Cette 2ème édition de la FMIT sera couplée aux « Rencontres nationales du Numérique et des Objets connectés. Une part belle est faite aux TIC cette année au CETEF. Pourquoi ce choix du numérique ?
J K-B : Cette année, c’est l’année du Numérique à la Foire de Lomé. Nous avons comme thème « Le Numérique au service des affaires ». Nous nous sommes dits qu’il fallait réserver un espace aux nationaux qui sont dans le domaine du numérique, des jeunes développeurs d’applications. C’est ce qui explique que les deux évènements soient conjointement organisés. Aujourd’hui, nous considérons le numérique comme un facteur de production, il occupe une place prépondérante dans notre quotidien et il n’est pas question que nous soyons à la traîne au Togo. Aussi, le gouvernement a récemment pris un certain nombre de textes de loi et mené des actions pour que nous puissions entrer de plain-pied dans l’ère du numérique et ceci à tous les niveaux. Nous sommes une émanation du gouvernement et nous nous devons d’accompagner cette révolution.

RT : Monsieur le Directeur, le Numérique est à l’honneur cette année lors des différentes foires, les visiteurs doivent donc s’attendre à être automatiquement connectés dès qu’ils mettent le pied sur le site du CETEF.
J K-B : Vous avez parfaitement raison. Nous voulons commencer avec l’entrée à la Foire. Nous avons travaillé avec des sociétés de télécommunications et une banque pour faciliter l’accès par le biais des billets virtuels qui peuvent être téléchargés depuis la maison ou même à l’entrée pour éviter une longue attente. Nous voulons que le numérique soit utilisé à tous les niveaux. Durant la foire, nous sollicitions les banques pour faire en sorte que tous ceux qui seront sur le site puisse se servir du numérique au niveau des achats et autres transactions…

Propos receuillis par Waliyullah Tajudeen.

Le 19 juillet dernier, les autorités ivoiriennes et de la compagnie Air Côte d’Ivoire, avec à leur tête le Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, ont réceptionné un tout nouvel appareil, l’A320.

Pour son vol inaugural, c’est à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema que le joyau a atterri ce jeudi 27 juillet peu après 9h heures en provenance de l’aéroport d’Abidjan-Houphouët Boigny. Un choix qui s’explique selon les responsables de la compagnie aérienne ivoirienne par l’adaptabilité et la splendeur de l’infrastructure aéroportuaire de la capitale togolaise.

Le nouvel A320 d’Air Côte d’Ivoire, pour son premier vol, avait à son bord 84 passagers dont le Directeur Général Adjoint de la compagnie, M. Laurent Loukou. La délégation a été accueillie par M. Kanka-Malik Natchaba, DG de la Société Aéroportuaire Lomé-Tokoin (SALT).

Une visite des installations de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema et une présentation à l’hôtel Radisson Blu, du nouvel appareil de dernière génération, ont marqué ce vol inaugural.

Doté de toutes les commodités modernes (Internet, téléphone mobile et prises électriques à bord), l’A320 allie le confort exceptionnel de sa cabine, de faibles coûts d’exploitation et d’excellentes performances en matière de consommation de carburant.

L’Aéroport International Gnassingbé Eyadema où il a atterri ce jour, avec ses installations ultra-modernes se positionne plus que jamais comme un hub sous régional et veut s’ouvrir au monde par l’attraction de nouvelles compagnies.

Au mois de juin, la Commission de Réflexion sur les Réformes politiques, institutionnelles et Constitutionnelles (CRRPIC) a remis à l’ordre du jour, la mission à elle confiée en initiant des rencontres avec des acteurs nationaux.

Ces rencontres ont eu lieu avec des responsables étatiques et non étatiques ainsi que des leaders d’opinion. Une session d’échanges et d’informations a également été organisée à l’endroit des membres des Comités de Paix issus de toutes les préfectures du Togo et des Chefs traditionnels. A cette occasion, les avis et propositions des participants ont été recueillis sur les différentes réformes envisagées.

Via un communiqué rendu public ce jeudi 27 juillet, la Commission chargée des réformes annonce une tournée nationale à compter du 1er jusqu’au 31 août 2017.

Mme Awa Nana-Daboya et les membres de la commission iront à la rencontre des populations « à travers toutes les préfectures pour recueillir leurs avis et suggestions pour nourrir la réflexion et proposer des réformes qui tiennent compte de notre histoire, reflètent nos réalités et répondent aux aspirations du peuple togolais », précise le communiqué.

Le mois dernier, la CRRPIC avait déjà invité les populations, notamment les Togolais de la diaspora, à faire part de leurs suggestions et propositions via le site www.reformes-togo.com.

L’élaboration du Plan national de développement (PND), avec l’intégration des Objectifs de développement Durable, fait l’objet d’un suivi constant des autorités togolaises et du Programme Nationale des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui accompagne financièrement et techniquement le processus.

Le Gouvernement à travers le Ministère de la Planification du Développement a confié à l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) la mission d’élaborer le cadre de suivi de la mise en œuvre du PND aligné sur les ODD.

Dans cette optique, une cinquantaine d’acteurs nationaux du système statistique national ainsi que les utilisateurs des données statistiques (INSEED et Direction Générale de la Planification du Développement), prennent part les mercredi 26 et jeudi 27 juillet, a une rencontre avec, pour objectifs, de renforcer leurs capacités en vue de mieux utiliser et/ou produire les indicateurs et les statistiques relatifs aux ODD et à l’Agenda 2063.

Il s’agit donc de consolider les travaux relatifs aux indicateurs du PND et des ODD et aussi de faire le point sur les difficultés soulevées au cours du processus.

Le 19 juillet dernier en marge du Forum de Haut Niveau sur les ODD à New York, le Togo a reçu les félicitations de l’ONU pour l’intégration dès 2016 des ODD dans son Programme national de développement (PND).

Des messages d’amitié et de félicitations aux peuples amis d’Egypte et du Libéria à l’occasion de la célébration de leur fête d’Indépendance et une audience accordée au Directeur général Afrique de l’ouest de la Banque africaine de développement (BAD), M. Janvier K. Litse, ont constitué les faits marquants de l’activité présidentielle ces dernières heures.

A l’occasion des fêtes nationales de l’Egypte, le 25 juillet et du Libéria le 26 juillet, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a, son nom personnel et celui du peuple togolais, adressé des messages de félicitations à ses homologues Abdel Fattah Al-Sisi et Ellen Sirleaf. Le Chef de l’Etat s’est réjoui des excellentes relations qui lient leurs pays et souhaité qu’en conjuguant leurs efforts, ils contribueront à un continent plus développé, pacifique et en sécurité.

Le président togolais a en outre accordé ce mercredi, une entrevue au Directeur général Afrique de l’ouest de la Banque africaine de développement (BAD), M. Janvier K. Litse. Les discussions entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur la réalisation du projet national de développement des agropoles. Financé par la BAD, le lancement du projet est prévu pour décembre 2017.

SEM Faure Gnassingbé et M. Janvier K. Litse ont également parlé partenariats pour booster l’emploi des jeunes et des femmes. En sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat a discuté avec son hôte des projets d’intégration sous régionale, notamment la construction du tronçon routier Abidjan-Lagos.

Un plan de développement de l’Université de Lomé (UL) est en cours de validation. Une rencontre organisée à cet effet cette semaine, a rassemblé des acteurs du monde universitaire. A l’issue des échanges, il s’est agi d’entériner un document consensuel de qualité qui reflète profondément toutes les visions des acteurs.

Couvrant la période (2015-2020) il repose sur six (6) axes : l’organisation spéciale du campus universitaire de Lomé, le développement de la formation et de l’enseignement, le développement et la valorisation de la recherche universitaire, l’amélioration de la vie universitaire, la matérialisation du service à la communauté et l’amélioration de la gouvernance de l’Université.

La construction de plusieurs amphithéâtres, de cités d’hébergement, de laboratoires scientifiques, de parkings, d’un restaurant ainsi que le bitumage des pistes, est prévu dans ce plan qui vise à donner un nouveau visage et rendre plus performante la principale université du pays.

D’un coût de 29,5 milliards de FCFA, le plan Directeur de modernisation est un outil managérial qui doit permettre à l’Université de Lomé de conduire les innovations nécessaires pour sa modernisation d’ici les trois prochaines années. Objectif, faire de l’UL, l’une des plus performantes et compétitives du continent.

Le processus d’adoption d’un statut particulier pour les enseignants togolais est en bonne voie. En témoigne une rencontre tenue ce jour à la Primature entre le Comité de rédaction mis en place à cet effet et des membres du gouvernement, avec à leur tête le Premier Ministre, Komi Selom Klassou.

Mis en place en mars dernier par le gouvernement, le Comité a livré ce mercredi un rapport d’étape suite à de larges consultations avec les acteurs de l’éducation nationale. Les huit membres du comité ont notamment rencontré, dans les six régions du pays, les responsables des centrales syndicales, des principaux syndicats d’enseignants, des comités de parents, des directeurs régionaux, des inspecteurs ou encore des conseillers pédagogiques.

S’inspirant d’une documentation approfondie sur les expériences des pays voisins, le Comité a ensuite démarré la phase de rédaction de l’avant-projet portant statut particulier des enseignants. Un texte qui se veut consensuel et qui, selon les déclarations de M. Adamah Kankoe, président dudit comité, est à une étape suffisamment avancée. « La proposition du comité sera remise au gouvernement dans un très bref délai », a promis M. Adamah au Chef du Gouvernement.

L’adoption d’un Statut particulier est l’une des principales requêtes de la plateforme revendicative des enseignants togolais.

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