La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a, au cours d’une rencontre, ce jeudi 12 octobre, avec les responsables des organes de presse, donné des précisions sur le montant et les modalités d’attribution et de répartition de l’aide de l’Etat à la presse pour le compte de l’année 2016.
Cent (100) millions de FCFA ont été mis à cet effet à disposition par le gouvernement. La Commission Technique de Gestion de l’Aide de l’Etat à la Presse a indiqué que, pour cet exercice, les organes de presse ont dû introduire des dossiers d’éligibilité. C’est après leur étude et, au regard de plusieurs critères, que les bénéficiaires ont été désignés, à savoir : avoir plus de 51% de parution pour la presse écrite ; avoir 12 mois d’existence ; n’avoir pas été sanctionné par la HAAC, ni l’Observatoire Togolais des Médias (OTM).
Sur les 91 demandeurs, 86 ont obtenu le sésame de la Commission. Les fonds alloués diffèrent que l’on soit une radio, une chaine de télé ou un organe de presse écrite, et là encore, la périodicité entre en jeu. La liste des bénéficiaires sera affichée à la HAAC et au siège des associations de presse.
Le gouvernement togolais, sous la présidence du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a tenu ce jeudi 12 octobre, son Conseil des Ministres. Un projet de loi et deux décrets ont été examinés et adoptés.
Le projet de loi qui a été adopté porte sur la révision du Code des douanes en vigueur dans le pays. Le gouvernement souhaite rafraichir ces textes afin de stimuler un peu plus ce secteur qui figure au rang des principales régies financières. Un programme de modernisation de l’administration des douanes a été mis en branle et aboutira l’adoption d’un nouveau code des douanes. Il sera dépouillé de toutes ses incohérentes et insuffisances, et sera adapté à la loi du 14 décembre 2012 portant création de l’Office Togolais des Recettes (OTR).
Une fois adopté le nouveau Code des Douanes permettra à l’administration douanière de mieux mobiliser les ressources financières afin de permettre au gouvernement de financer sa politique de développement, tout en renforçant et en facilitant les droits des usagers et partenaires en général, et des opérateurs économiques en particulier.
Les deux décrets adoptés ce jeudi portent respectivement sur l’approbation de la stratégie de développement et de promotion du secteur privé au Togo, et porte attributions, organisation et fonctionnement de la direction nationale du contrôle financier.
Le processus de recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a connu un nouvel épisode ce jeudi 12 octobre 2017. Les députés ont procédé au cours de la troisième séance plénière de la deuxième session ordinaire de 2017, à l’élection et à la nomination des membres de la Commission.
Douze (12) des dix-sept (17) ont été élus en raison de l’absence des députés de l’opposition qui ont boycotté la séance. Seuls les postes des partis politiques extraparlementaires, de la société civile, de la majorité parlementaire et de l’administration territoriale ont été pourvus.
Conformément à l’article 12 du code électoral, au titre des partis extraparlementaires, ont été élus Combey Combété (Obuts), Kolani Lardja (PDR), Ogoussan Fatai Bruno (NET). Au titre de la société civile sont désormais membres de la CENI, Kadanga Kodjona (CPD), Kouigan Yawa (AS.PRO) et Tchacondoh Ouro-Bossi (COPED).
Se basant sur l’article 14 du Code électoral, les députés ont nommé les personnalités suivantes, au titre de la Majorité parlementaire : Keguewe Sogoyou, Bamnante Komi, Kegbero Latifou Seigneur, Kpadé Eric et Anakoma Bikpeta. Le représentant de la CENI pour le compte de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, sera Potopere Tozim.
Les nouveaux membres de la CENI ont pour mission de conduire le processus de référendum engagé par le gouvernement sur les réformes constitutionnelles et devraient également s’atteler à l’organisation des élections locales prévues pour l’année prochaine.
L’Université de Lomé (UL) organise le 13 et 14 octobre un colloque international avec pour thème « Les vingt-cinq ans de la Constitution de la IVème République du Togo, 14 octobre 1992-14 octobre 2017 ». Cette initiative du Centre de Droit Public (CDP) de l’UL intervient alors qu’un vif débat met aux prises la classe politique togolaise sur le processus de révision constitutionnelle.
Un parterre de personnalités nationales et internationales est annoncé parmi les intervenants à ce colloque. On cite entre autres, Mme Awa NANA-DABOYA, Présidente de la Commission sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles, Pr Dodzi KOKOROKO, Président de l’Université de Lomé, Edem KODJO, Ancien Premier ministre, Président de la Pax Africana, Mgr Nicodème BENISSAN-BARRIGAH, Président de la CVJR, Evêque d’Atakpamé, SEM Mohamed IBN CHAMBAS, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Mme Khardiata LO N’DIAYE du Système des Nations Unies et Pr Koffi AHADZI-NONOU, ancien président de l’UL.
La loi fondamentale togolaise sera décortiquée au travers de diverses interventions scindées en trois parties à savoir : « La Constitution de 1992 en contexte, pratique et révisions », « Le contexte des réformes, politiques, institutionnelles et constitutionnelles » et « La Constitution de 1992 à l’épreuve du temps : statu quo ou mutations ? ».
Lomé était, ce mercredi 11 octobre, la dernière étape d’une tournée sous régionale effectuée par le président béninois Patrice Talon. Il a été reçu à l’Aéroport International de Lomé par SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Le renforcement des relations bilatérales et les nombreux domaines d’intérêts communs entre leurs deux pays ont notamment animé les discussions entre les deux Chefs d’Etat. Les questions sous régionales et internationales liées à la sécurité, à la lutte contre le terrorisme et la situation socio politique qui prévaut au Togo n’étaient pas en reste.
Le Bénin et le Togo, pays frontaliers, entretiennent de séculaires et historiques liens d’amitié et de commerce. Le brassage entre les deux peuples et le dynamisme du flux commercial entre Lomé et Cotonou en sont la preuve.
Avant le Togo, Patrice Talon était en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Ghana. L’intégration sous régionale, notamment dans l'espace CEDEAO, et le renforcement des relations de coopération étaient les principaux sujets abordés avec ses homologues.
Une convention de partenariat a été signée ce mercredi 11 octobre entre l’Union européenne et le gouvernement togolais, dans le cadre du programme de volontariat national. Ont paraphé le document, la Cheffe de la Délégation de l’UE au Togo, Mme Cristina Martins Barreira et la Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Mme Victoire Dogbé (photo).
Le partenariat porte sur la mobilisation, la formation et la mise à disposition de volontaires sur les projets financés par l’Union Européenne.
Les secteurs de l’énergie, de la décentralisation, de l’eau et de l’assainissement sont particulièrement visés. Aussi des jeunes diplômés et des volontaires seront formés et déployés sur toute l’étendue du territoire national. Le gouvernement à travers ce nouveau partenariat entend poursuivre ses efforts pour réduire le chômage des jeunes et leur faire acquérir de l’expérience dans divers domaines afin qu’ils se prennent en charge et participent au développement de leur pays.
L’autonomisation via l’entrepreneuriat est l’un des socles de la politique de développement mise en place par l’exécutif.
Dans l’optique de satisfaire ses besoins en ressources humaines, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé en juillet dernier sur toute l’étendue du territoire, un appel à candidatures pour le recrutement de 220 agents niveau BAC II de nationalité togolaise.
Les postulants devaient être âgés de 18 à 24 ans au maximum à la date du 31 décembre. Les postes à pourvoir étant ceux d’agents d’appui fiscal et d’agents de surveillance du territoire douanier.
Après dépouillement et étude des dossiers, la liste des candidats présélectionnés a été rendue publique le 11 septembre dernier. Ce sont ces derniers qui sont convoqués pour prendre part à un test écrit le 04 novembre.
Dans le communiqué diffusé à cet effet, la Direction de l’OTR précise que les candidats ayant fait leur dépôt de dossier au siège de l’OTR et dans les divisions des impôts de Tsévié, Kpalimé et Atakpamé, auront à composer, selon la répartition, dans le centre d’écrit de Lomé. Ceux ayant fait leur dépôt dans les divisions des impôts de Sokodé, Kara et Dapaong, composeront quant à eux, dans le centre d’écrit de Kara.
Les répartitions des candidats par salle seront affichées au siège de l’OTR à Lomé et à la division des impôts de Kara, à partir du lundi 30 octobre 2017. Les candidats, pour accéder aux salles d’examen, devront présenter une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité.
La journée du 11 octobre est instituée « Journée Internationale de la fille » par l’ONU. Le thème choisi cette année est « Promouvoir l’excellence chez la fille, c’est garantir l’atteinte des ODD ». Les autorités togolaises s’inscrivent dans cette thématique et c’est ce qui ressort du message de circonstance délivré mardi par la Ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Tchabinandi Kolani Nintcharé.
Précisant que le thème cadre avec les objectifs 4 et 5 des ODD qui prônent une éducation de qualité, une formation professionnelle, un développement de compétences et l’entrepreneuriat, la ministre a souhaité que les acteurs du secteur de l’éducation et de la formation, les parents, les partenaires et les OSC, « intensifient leurs actions et surtout mettent en œuvre des stratégies novatrices visant à favoriser le maintien et la promotion des filles dans le système éducatif ».
Le gouvernement tient déjà le bon bout, indique Mme Tchabinandi Kolani Nintcharé (photo) , avec la mise en œuvre de nombreux programmes qui ont substantiellement réduit les inégalités dans l’accès à l’éducation, à la nutrition, aux droits juridiques et à la santé. La parité dans l’enseignement supérieur et dans les filières porteuses est également souhaitée afin que la jeune fille togolaise s’impose sur le marché du travail et à des postes de responsabilités et contribue pleinement au développement de son pays.
Ces dernières semaines, le quotidien des Togolais a été marqué par des marches organisées par l’opposition et le parti au pouvoir. Ces manifestations ne sont pas sans conséquences. Leur impact négatif sur l’économie du pays a été démontré au cours d’une précédente sortie du gouvernement.
Les pertes journalières se chiffrent en milliard de FCFA. De plus, les actes de vandalisme et les violences avec des pertes en vies humaines et des blessés, qui découlent de ces marches, notamment celles organisées par l’opposition, préoccupent au plus haut point l’exécutif.
Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 10 octobre par les ministres Payadowa Boukpessi de l'administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, et Yark Damehane, de la sécurité et de la protection civile, le gouvernement annonce une mesure d’interdiction concernant les marches les jours ouvrables.
Seules sont désormais autorisées en semaine, les manifestations en lieu fixe (meetings). Les marches suivies de meetings pourront être organisées les weekends.
Le gouvernement précise que, si jusque-là il a fait preuve de conciliation, la loi sur les manifestations sera désormais appliquée dans toute sa rigueur afin d’éviter de nouveaux débordements et assurer la sécurité des populations.
Le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a effectué un déplacement officiel en Guinée ce mardi 10 octobre. Il a été accueilli à l’aéroport international de Conakry par son homologue, Alpha Condé.
Le Chef d’Etat guinéen, président en exercice de l’Union Africaine (UA), a précisé le cadre dans lequel se situait ladite visite. Avec le Président Faure Gnassingbé, qui préside la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les « questions d’intérêt sous régional » meubleront leurs discussions.
La situation politique qui prévaut devrait être abordée par les deux personnalités. Le 04 octobre dernier, dans un communiqué conjoint, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) ont apporté leur soutien au processus de révision constitutionnelle engagé par le gouvernement togolais et invité ce dernier à fixer une date pour la tenue d’un référendum.
Les trois organisations ont également appelé les acteurs politiques togolais à un dialogue afin de sauvegarder la paix et la cohésion du pays.