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Le Burkina Faso décaissera 68 milliards FCFA (128 millions $) pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans le pays, a annoncé, ce jeudi, le Premier ministre du gouvernement, Paul Kaba Thiéba (photo).

Selon les propos du responsable, relayés par Xinhua, ce montant s’inscrit dans le cadre d’un plan de réponse à la crise alimentaire qui menace le pays. Prévu pour couvrir 83 communes dites « à risque d’insécurité alimentaire », il devrait permettre de venir en aide à plus de 2,6 millions de personnes exposées à l’insécurité alimentaire, sur toute l’étendue du territoire.

Cette situation d’insécurité alimentaire, qui inquiète les autorités burkinabés, serait due à une baisse des récoltes lors de la dernière campagne agricole, surtout dans le domaine de la production céréalière. Selon les Nations unies, le déficit céréalier du pays serait de 477 000 tonnes. 

Notons que, de juin à août 2018, huit provinces devraient passer en situation de « crise » alimentaire contre six en mars, tandis que 14 autres provinces devraient être maintenues en situation de « stress » alimentaire, selon les prévisions des autorités.

Moutiou  Adjibi  Nourou (stagiaire)

La session extraordinaire convoquée à Lomé sur la crise bissau-guinéenne, par le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Gnassingbé, a reçu un écho favorable de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).

Par la voix de Stéphane Dujarric, son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (photo), s’est félicité de la nomination d'Aristides Gomes au poste de Premier ministre de la Guinée Bissau à la suite d’un consensus entre les principaux acteurs politiques nationaux et de l’annonce des élections législatives pour le 18 novembre 2018.

Pour Antonio Guterres, ces décisions prises par José Mario Vaz, sont à mettre à l’actif du Sommet extraordinaire tenu à Lomé le 14 avril dernier. Le SG de l’ONU a, de ce fait, salué l’implication personnelle du président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé, et aussi le rôle joué par le président guinéen Alpha Condé, nommé par ses pairs, médiateur de la CEDEAO pour la Guinée-Bissau.

L’ONU réitère sa volonté d’accompagner, de concert avec la CEDEAO, l’UA et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), les efforts de consolidation de la paix en Guinée-Bissau et exhorte toutes « les parties à prendre rapidement les prochaines mesures cruciales, y compris la formation d'un gouvernement inclusif, la réouverture de l'Assemblée nationale et la mise en œuvre des dispositions restantes de l'Accord de Conakry ».

Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO, organisé à Lomé le 14 avril dernier, à l’initiative du Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de l’espace communautaire, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a fait bouger les lignes en Guinée Bissau.

De retour à Bissau, le Président José Mario Vaz, comme annoncé à ses pairs, a aussitôt pris un décret portant nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus en la personne d’Aristide Gomes. Ce dernier qui devrait prendre fonction dans la foulée, a été désigné après consultations avec les forces politiques et la société civile, comme recommandé par les Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO.  

La décision a été saluée par Faure Gnassingbé au nom de toute la communauté régionale qu’il préside. Le président togolais voit en celle-ci « une étape importante vers l'apaisement en Guinée Bissau ». Au nom de ses pairs, il exhorte en outre le gouvernement et tous les acteurs politiques de Guinée Bissau, à privilégier la voie du dialogue pour l'enracinement de la démocratie.

La CEDEAO attend en effet, que les protagonistes de la crise dans cette ancienne colonie portugaise s’entendent sur l’organisation d’élections législatives avant la fin de l’année. A Lomé, José Mario Vaz avait évoqué la date du 18 novembre 2018. 

Porté par le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Projet School Assur livre son premier bilan, quelques mois après son opérationnalisation qui a pris effet à la rentrée 2017-2018.

Programme d’assurance maladie dont la mise en œuvre technique et financière a été confiée aux compagnies OGAR et NSIA, il vise à couvrir près de 2 millions d’écoliers et élèves des établissements publics dans tout le pays.

Un comité de suivi piloté par le Premier ministre et composé des responsables des compagnies d’assurances et des acteurs de la santé, de l’éducation, de l’administration locale, des parents d’élèves et de la chefferie traditionnelle, suit de près sa mise en œuvre dans les cinq régions économiques du pays.

A ce jour, ils sont 288 776 élèves pris en charge dans la région de la Kara ; 380 045 élèves dans la Région des Plateaux ; 233 338 élèves dans la Région des Savanes ; 252 516  élèves dans la Région Maritime et 189 023 bénéficiaires pour Lomé Commune, soit au total 1 468 391 élèves sur tout le territoire national.

Le gouvernement togolais a injecté 3,5 milliards FCFA dans le projet School Assur.      

La Gouvernement togolais a réagi suite à une alerte donnée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), faisant état de l’apparition d’un virus mortel affectant les tilapias.

Dans un arrêté conjointement signé par les Ministres de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Col Ouro-Koura Agadazi, et du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Mme Bernadette Legzim-Balouki, il est provisoirement interdit l’importation, la commercialisation, l’exposition ou la distribution gratuite de tilapia, sauvage ou d’élevage, sous toutes ses formes et sur toute l’étendue du territoire national.   

Le Gouvernement précise que, pendant la durée de l’interdiction, il sera procédé à la saisie et à la destruction de toutes les espèces de tilapia sauvage et ou d’élevage et produits dérivés de tilapia importés, conformément aux dispositions relatives à la police sanitaire des animaux et sans préjudice des poursuites et sanctions prévues par la réglementation.

Les autorités togolaises ont tenu à rassurer les consommateurs, « le tilapia élevé ou pêché dans les eaux togolaises ne comporte aucun risque et peut être consommé sans crainte », note le document officiel.  

Tous les services compétents et les secrétariats généraux des deux ministères sont mobilisés pour faire exécuter ledit arrêté.   

Photo :

De g. à d. le représentant de la FAO au Togo et le ministre de l'Agriculture, le Col Ouro Koura Agadazi.

Les ministres en charge de la sécurité et des frontières de l’espace Entente se réunissent à Lomé, les 17, 18 et 19 avril 2018. La question sécuritaire sera au cœur des travaux. Des experts des différents ministères en charge de la sécurité des frontières, venus du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du pays hôte, sont attendus dans la capitale togolaise.

La rencontre vise, à terme, à adopter une stratégie de coopération dans le secteur du renseignement.

A Lomé, les ministres en charge de la sécurité du Conseil de l’Entente, après avoir fait l’état des lieux du secteur du renseignement, prendront des dispositions pour améliorer les échanges d’informations entre les Etats membres.

Dans l’optique de mettre en place une agence de cybersécurité et un Computer Emergency Response Team (CERT), le gouvernement a lancé un concours national via le ministère des Postes et de l’Economie numérique.

Initialement réservé aux étudiants et étudiantes actuellement en fin de cycle (Master II) ou cycle ingénieur des filières technologiques de quatre institutions (UCAO, CIC, ENSI et IAI), il vient d’être élargi à tous les citoyens togolais résidant actuellement ou non sur le territoire national.

Ces derniers devront avoir un diplôme équivalent de ces quatre institutions académiques ou d’une institution togolaise ou étrangère d’un niveau au moins équivalent à celles-ci. Cette décision est motivée, selon la note gouvernementale, par l’intérêt suscité par le dit concours.

Les postulants devront se soumettre à un test d’aptitude le mercredi 18 avril prochain (9h-12h GMT). Le test se déroulera simultanément, en ligne, au siège du ministère de Postes et de l’économie et sur le site web www.numérique.gouv.tg, via un lien URL qui sera communiqué sur le site et qui sera ouvert pendant les heures d’examen.  

Une loi sur la cybercriminalité sera adoptée par le Togo prochainement afin de renforcer son dispositif de riposte.

A l’initiative de l’Université de Lomé (UL), en collaboration avec le Centre Ouest Africain sur le Changement climatique et l’utilisation Adapatée des Terres (WASCAL), un atelier régional sur les « défis de l’énergie renouvelable en Afrique de l’Ouest », s’est tenu à Lomé le vendredi 13 avril dernier. Première d’une série, cette rencontre a été consacrée à l’état des lieux des énergies renouvelables au Togo, afin de mettre en branle une ambitieuse politique énergétique.

L’UL entend ainsi contribuer à la mise en place d’un programme de recherche-action sur les énergies renouvelables, autant au Togo que dans la sous-région. Pour le 1er Vice-président de l’UL, Komlan Batawila, il est désormais question pour les Etats d’intensifier leurs efforts dans le développement des énergies renouvelables. Les conditions sont en effet favorables, avec un important taux d’ensoleillement évalué entre 5 et 7 Kwh par mètre carré et par jour et de grands espaces et courants d’air marin propices au développement des éoliennes.   

C’est à cet effet que le responsable de l’UL a souhaité que le Togo réactive un projet de parc éolien de 25 mégawatts, datant de 2012. Présent à cet atelier, Christoph Roveekamp, expert du ministère allemand de l’Education et de la Recherche (BMBF) a aussitôt montré la disponibilité de son pays, à accompagner le Togo dans sa quête de plus d’énergies alternatives.

Le Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao s'est achevé samedi dernier à Lomé. Présidée par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de l’espace communautaire, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, cette assise a permis une prise de décisions sur la crise politique en Guinée Bissau ainsi que sur les tensions entre acteurs politiques au Togo.

S’agissant de la situation bissau-guinéenne, de grandes avancées ont été constatées. Le communiqué final sanctionnant les travaux, a noté la décision du Président bissau-guinéen, José Mario Vaz, de nommer un Premier ministre de consensus en la personne de Aristide Gomez, l’organisation prochaine d’élections législatives et la réouverture du Parlement.

La décision majeure concernant le Togo a été la désignation des Présidents Nana Akufo-Addo et Alpha Condé comme facilitateurs de la CEDEAO pour le Togo avec pour mission d’intensifier les efforts pour aider le gouvernement et les acteurs politiques dans la réalisation des réformes constitutionnelles.  

Le Président en exercice de la CEDEAO s’est, pour sa part, réjoui de la tenue de cette session extraordinaire à Lomé. Organisée aux fins d’anticiper les tensions et de maintenir la stabilité dans la sous-région, elle était l’occasion pour Faure Gnassingbé, d’inviter « les pays membres à s’engager davantage en vue de réussir le pari de la paix et de la stabilité au sein de la Communauté dont l’objectif premier est l’intégration et la croissance économique ».   

Mis en place en janvier 2014 par le gouvernement togolais pour faciliter l’accès aux populations pauvres des zones rurales très reculées, aux services financiers de base, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), livre son bilan après quatre années d’opérationnalisation. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi 13 avril par son Directeur Général, Yves Manawé Gnaba.

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 Grâce à son mode opératoire, « le faire-faire », qui consiste en la mise en œuvre des produits de crédits, sur le terrain, par des Prestataires de Services Financiers (PSF) partenaires, le FNFI a touché des millions de Togolais sur toute l’étendue du territoire national.

En 4 ans, 1 448 456 micro-crédits accordés pour un montant total de 72,8 milliards de FCFA avec 62,1 milliards de FCFA de lignes de crédits mis à la disposition des PSF.

L’Etat a joué sa partition en mettant à disposition du Fonds de 2014 à fin 2017, un montant de 32,118 milliards de FCFA.

Les taux de remboursement qui, ces 4 dernières années, ont été de 100% en 2014, 93,7% en 2015, 85,3% en 2017 et de 92,8% à fin mars 2018, ont permis de mobiliser des ressources supplémentaires et de procéder à 586 645 renouvellements de crédits et de toucher de nouveaux bénéficiaires.

Le FNFI, placé depuis septembre 2017 sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à la Présidence de la République, Chargé de l’inclusion financière, entend les prochaines années, intensifier ses actions dans les régions pauvres du pays.