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Des projets visant à améliorer les conditions de vie et de détention des prisonniers vont être exécutés au Togo au titre du Programme d’Appui au Secteur de la Justice.

Conçu et mis en œuvre pour moderniser le système judiciaire togolais, ce programme comporte également un volet humanitaire, comme l’indique Christina Martins Barreira (photo), cheffe de la délégation de l’Union européenne au Togo : « Les détenus doivent avoir droit à des conditions de vie appropriées. L’administration pénitentiaire a l’obligation d’assurer des conditions de détention respectueuses de la dignité de la personne… Je suis convaincue que grâce à l’action humanitaire de la justice, le Togo peut arriver à relever ce défi ».

Dans la perspective de mieux impacter le vécu des détenus dans les centres pénitentiaires du Togo, le programme PASJ a structuré ses axes d’intervention en trois volets : l’assainissement des prisons, l’amélioration de la situation médicale et alimentaire des détenus et leur réinsertion sociale et économique.

L’Université de Lomé (UL) renoue avec les parcours Masters dès la rentrée 2018-2019. Après deux ans de suspension pour cause de réorganisation, les étudiants des Universités peuvent à nouveau s’y inscrire.

Les parcours disponibles, et qui seront effectifs pour les années académiques 2018-2019 et 2019-2020, ont été rendus publics. Ils sont consultables sur le site officiel de l’Université de Lomé (www.univ-lome.tg).

Il s’agit de 3 Masters d’Ingénieur ; 6 Masters Professionnels ; de 40 Masters de Recherche, repartis dans les domaines allant de la Science et technologies (ST) aux Sciences Juridiques Politiques et de l’Administation (SJPA), en passant par les Sciences Economiques et de Gestion (SEG), les Sciences Agronomiques (SA), les Sciences de l’Education et de la Formation (SEF) ou encore les Sciences de l’Homme et de la Société (SHS).

Le Gouvernement togolais a, ces dernières années, engagé des réformes dans de nombreux domaines. Celui des transports n’y échappe pas.

La Direction des Transports Routiers et Ferroviaires (DTRF) a présenté, mercredi face aux médias, les principales innovations intervenues dans le secteur. Elles portent notamment sur l’automatisation des prestations de la DTRF et le rappel des coûts réels de ses prestations.

Parlant d’automatisation, Kokou Delato Agbokpè, Directeur Général de la DTRF a indiqué qu’elle permettra désormais d’allier la célérité dans la délivrance des différentes prestations, mais aussi la traçabilité des documents. En moins de 48h, en dehors des procédures douanières et d’assurance, tout citoyen peut se faire poser ses plaques minéralogiques et obtenir son permis de conduire.

S’agissant de ces coûts, l’Etat les a fixés à 25 500 F CFA TTC pour les véhicules d'occasion dont la puissance est inférieure à 15 chevaux, 35 500 F CFA pour les véhicules dont la puissance est supérieure à 15 chevaux, 15 000 FCFA pour les véhicules neufs, et 10 000 FCFA pour les engins à deux roues.

Autre nouveauté, ces frais sont payables par mobile money (T-Money et Flooz).  

Le site www.mit-dgt-dtrf.tg a été en outre mis à disposition pour faciliter les processus d’inscription et de consultation en ligne des résultats des examens pour l’obtention du permis de conduire.

Doter chaque citoyen togolais, mais aussi tout individu résidant au Togo, d’un numéro d’identification biométrique unique, c’est l’ambition du gouvernement à travers le projet d’identification nationale biométrique « e-ID TOGO ». Il en a été question lors du Conseil des Ministres qui s’est tenu ce mercredi au Palais de la Présidence.

Ce projet entre dans le cadre du processus de modernisation et de réforme de l’administration publique engagé par l’Etat togolais. « e-ID Togo », vise à développer un système biométrique moderne qui identifie de manière unique tous les individus vivant sur le territoire national, avec pour objectif de disposer d’informations fiables permettant, notamment la fourniture ciblée de services publics et sociaux.

Le système e-ID Togo, permettra à terme, la délivrance de documents authentiques et de nouveaux documents d’identité sécurisés, conformes aux standards internationaux. En outre, l’utilisation d'un numéro unique d'identification et l’authentification biométrique des personnes, seront utiles pour parer au cas de fraudes et d’abus d’identité.   

Le secteur agricole, maillon essentiel de la Politique Nationale de Développement (PND) en cours d’élaboration, bénéficie d’une attention particulière de la part des autorités togolaises. En Conseil des Ministres, ce mercredi 18 avril, sous la Présidence du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, il a été décidé la mise en place d’un dispositif innovant de financement et de garantie du secteur agricole.

Selon le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le Col Ouro-Koura Agadazi, qui en a fait la présentation, l’idée de ce dispositif est partie du constat que « le secteur agricole bénéficie difficilement des concours bancaires, compte tenu de la méconnaissance ou de la non-maîtrise des risques inhérents à ce secteur ».

Grâce à ce nouveau dispositif, le gouvernement entend accélérer le « programme de transformation agricole du Togo à travers les Agropoles et par une analyse profonde des chaînes de valeur agricoles et agro-industrielles, afin d’apporter des réponses idoines aux défis persistants, en particulier, l’accès des acteurs des chaînes de valeur au financement », précise le communiqué du Conseil des Ministres.

Les résultats attendus sont multiples : génération de lignes de crédit jusqu’à dix fois le capital d’amorçage investi ; impact sur 1 million de producteurs agricoles d’ici 2021 ; réduction des taux d’intérêts pour les emprunteurs ; facilitation de l’octroi de prêts agricoles par les banques.

Le 58ème anniversaire de l’Indépendance du Togo sera célébré le 27 avril prochain. Dans le cadre des festivités marquant cette célébration, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique organise, en collaboration avec la Fédération Togolaise d'Athlétisme, la « course de l'indépendance », le dimanche 22 avril 2018 à Lomé.

Le Gouvernement convie toute la population, de toutes les tranches d'âge, sans distinction de sexe, à prendre part à cette course populaire qui sillonnera les artères de la capitale togolaise. 

Deux itinéraires ont été définis à cet effet : 

- pour les femmes : Poste Centrale- Fréau jardin-TDE- ancien NOPATO- Dekcon- Commissariat central- Poste centrale.

- pour les hommes : Poste Centrale- Commissariat central- ancien cinéma le Togo- RAMCO- Carrefour Gbadago-BPEC- Togo cellulaire- Fréau jardin- puis Poste Centrale. 

Le Ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique, rassure que toutes les dispositions, notamment sécuritaires et sanitaires, ont été prises en vue de la réussite de l’événement.

 La Banque mondiale a approuvé, mardi 10 avril 2018, un prêt d’un montant total de 200 millions $ (environ 107 milliards FCFA) destiné à la promotion de la filière anacarde en Côte d’Ivoire.

Ce financement adressé au Conseil du Coton et de l’Anacarde de Côte d’Ivoire, sous la forme d’un « prêt enclave » de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), servira à la mise en œuvre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.

Selon la Banque mondiale, environ 225 000 producteurs bénéficieront directement des interventions menées au titre de ce projet d’appui à l’anacarde. « Les entreprises de la filière en profiteront également, depuis les petites unités de transformation jusqu’aux installations industrielles d’une capacité annuelle de 3 000 à 10 000 tonnes, en passant par les petites et moyennes entreprises qui s’occupent du stockage des noix de cajou brutes », précise l’institution. Ajoutant que ces investissements devraient créer environ 12 000 emplois directs, dont 50% occupés par des femmes.

Le nouveau projet contribuera à améliorer l’organisation et la gouvernance de la filière, avec à la clé une réduction des coûts de commercialisation et une augmentation de la compétitivité et de l’inclusion des petits producteurs. Il s’attachera également à améliorer la productivité des exploitations et l’accès au marché des noix brutes en promouvant la recherche et le développement de plants d’anacardiers, en appuyant les services de vulgarisation et les transferts de technologie, et en finançant la réfection et l’entretien des routes de desserte.

Enfin, l’opération soutiendra l’investissement privé dans les infrastructures de stockage et de traitement post-récolte afin d’accroître le volume et la valeur ajoutée des noix de cajou transformées localement. Elle donnera lieu pour cela à un ensemble intégré d’interventions à trois niveaux : infrastructures de stockage et de transformation ; accès à des capitaux d’investissement et à des instruments de gestion du risque ; développement des marchés et du commerce.

Il est à relever, par ailleurs, que ce projet est en phase avec le Plan national de développement de la Côte d’Ivoire (2016-2020) et avec le Programme national d’investissement agricole, qui font tous deux du développement de la filière anacarde, une priorité nationale. Il s’inscrit également dans le Cadre de partenariat-pays (CPF) de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, qui vise à remédier aux problèmes de productivité et de création d’emplois dans l’agriculture, l’agro-industrie et la transformation.

A noter que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui le premier exportateur et le deuxième producteur mondial de noix de cajou brutes. En 2017, la production a atteint 711 000 tonnes, soit 23 % de la production mondiale. Selon les estimations, les exportations de noix de cajou se chiffrent à 800 millions $.

L’anacarde est ainsi le troisième produit d’exportation de la Côte d’Ivoire, par ordre d’importance, après le cacao et les produits pétroliers raffinés, loin devant le caoutchouc, le coton et le café. Mais la filière anacarde se heurte à plusieurs obstacles, en particulier au niveau de la transformation.

Le Ministre nigérien des Transports, Mahamadou Karidjo, a effectué une visite de travail au Port Autonome de Lomé, le lundi 16 avril dernier. Il a notamment échangé avec les responsables portuaires et ceux de TogoTerminal, filiale du groupe Bolloré au Togo.

Cette visite fait suite à une mission de promotion qu’avait effectuée une délégation de l’Alliance pour la Promotion du Port Autonome de Lomé (A2PL) du 08 au 24 mai 2017 dans les pays de l’hinterland, notamment le Burkina Faso, le Niger et le Mali. La mission était conduite par le Contre-Amiral Fogan Adegnon, Directeur Général du Port Automne de Lomé (Président de l’A2PL) et Kodjo Adedze, Commissaire Général de l’OTR.  

Composée de tous les acteurs de la plateforme portuaire, y compris l’OTR, l’A2PL a échangé avec les opérateurs économiques de ces pays ainsi qu’avec les responsables de plusieurs institutions  (ministères, chambres de commerce, directions générales des douanes, conseils des chargeurs, transporteurs, différents syndicats, etc.) pour les écouter et s’enquérir des difficultés qu’ils rencontrent dans leurs différents mouvements avec le  Port Autonome de Lomé ou sur le corridor togolais, en vue d’une recherche éventuelle de solutions.

Cette visite de Mahamadou Karidjo s’inscrit donc dans le renforcement de la coopération et de l’amélioration des services entre le PAL et le Niger.

Le Port de Lomé avec ses infrastructures modernes alliant gain de temps, sécurité et réduction des coûts de passage, est la principale porte d’entrée des pays du Sahel.   

 L’armateur français CMA CGM et Lekki Port LFTZ Enterprise, promoteur du port en eaux profondes de Lekki, ont annoncé, dans un communiqué rendu public le 16 avril, la signature d’un mémorandum d’entente portant sur la gestion du futur terminal à conteneurs de ce port situé à l’Est de Lagos.

Le port en eaux profondes de Lekki sera développé, construit et opéré par Lekki Port LFTZ Enterprise, une coentreprise entre Tolaram Group, le gouvernement de l’Etat de Lagos et les autorités portuaires du Nigeria.

En tant qu’opérateur du terminal, CMA CGM, à travers sa filiale CMA Terminals, sera responsable du marketing, des opérations et de la maintenance du terminal à conteneurs. 

A sa livraison en 2020, le port de Lekki comprendra deux  postes d’amarrage et sera le premier port en eaux profondes du Nigeria. Le PDG de Lekki Port LFTZ Enterprise, Navin Nahata, a estimé que la signature du mémorandum d’entente avec CMA CGM constitue «un autre pas dans la bonne direction vers la modernisation du port», qui sera le plus profond en Afrique subsaharienne.

«Nous sommes fiers de ce développement, car CMA Terminals est un opérateur de port international sur lequel nous pouvons nous appuyer afin d’offrir des services de qualité aux standards internationaux.», a-t-il déclaré. 

«Grâce à son positionnement géographique et à sa capacité, le port de Lekki nous permettra de faire escaler au Nigeria des navires de grande capacité venant d’Europe et d’Asie afin de servir au mieux nos clients et de poursuivre notre engagement pour le développement de la région.», a souligné de son côté  le directeur général délégué du groupe CMA CGM, Farid Toufic Salem.

«Avec notre offre de services et notre expertise, combinées à notre offre logistique et terrestre, notre présence au port de Lekki bénéficiera au marché et à la chaîne logistique du Nigeria ainsi qu’aux pays voisins.», a-t-il ajouté. 

A sa livraison, le terminal à conteneurs  du port de Lekki sera doté d’un quai de 1,2 kilomètre de longueur et sera équipé de 13 grues pour une capacité de 2,5 millions d’EVP (équivalent vingt pieds). Avec sa profondeur de 16 mètres, il permettra au groupe CMA CGM de déployer des navires d’une capacité allant jusqu’à 14 000 EVP. 

Lire aussi:

28/03/2018 - Djibouti discute avec CMA CGM de la construction d’un terminal à conteneurs de 660 millions $

22/03/2016 - CMA CGM déploie des grands porte-conteneurs de 10 000 EVP entre l’Afrique et l’Asie

27/08/2015 - Le consortium Bolloré-CMA CGM-CHEC choisi pour la gestion du terminal à conteneurs du port de Kribi  

01/02/2018 - Nigéria : démarrage de la construction du nouveau port en eau profonde de Lagos pour 1,5 milliard $

Le Haut-commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Hamed Diane Senega (photo), a annoncé, le 12 avril, la construction d’un port fluvio-maritime à Saint-Louis (Nord-Ouest du Sénégal), pour un investissement de près de 500 millions d’euros.

«Ce projet va inclure un port de pêche, un port de plaisance et un port de commerce. Cela va créer une dynamique à l’intérieur de la ville de Saint-Louis avec tout ce qu’il va générer en termes d’activités pour ainsi venir en soutien à l’ensemble des programmes du Sénégal mais aussi, des pays qui partagent le fleuve.», a-t-il déclaré en marge de la 6ème session des Initiatives pour l’avenir des grands fleuves (IAGF) tenue à Dakar.

«Il s’agit du projet le plus structurant pour l’OMVS.», a-t-il ajouté.

Cité par l’agence sénégalaise APS, M. Senega a également précisé que le futur port fluvio-maritime, qui «sera l’un des plus modernes d’Afrique», permettra de redynamiser tout le corridor fluvial, d’insuffler une nouvelle dynamique d’échanges avec les populations de la vallée mais surtout une dynamisation du commerce. 

«Il servira de levier de développement pour l’ensemble du bassin des quatre pays. Même la Guinée qui n’est pas nécessairement concernée par ce projet, va bénéficier de l’impact positif de celui-ci.», a-t-il expliqué.

Le Haut-commissaire de l’OMVS a également fait savoir que le gouvernement indien a décidé d’accompagner la réalisation du projet à travers son bras financier, Exim Bank of India.

Créée en 1972 pour gérer le bassin versant du fleuve Sénégal,  l’OMVS associe les quatre pays traversés par ce fleuve: la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.  Elle a été classée en 2016 comme le meilleur organisme de bassin au monde, par la qualité de ses programmes et par son modèle de gestion partagée des eaux dans un cadre de coopération solidaire.

Lire aussi:

16/04/2018 - OMVS : lancement imminent de la construction du barrage de Koukoutamba

15/03/2017 - Le réseau électrique de l’OMVS passera de 1 700 km à 4 000 km, d’ici à 2025

13/02/2017 - OMVS : 4 milliards $ seront nécessaires, d'ici 7 ans, pour doubler la capacité énergétique de la région

19/06/2015 - OMVS : la construction du barrage de Gouina retardée par des considérations administratives