RTG

RTG

Frédéric Edem Hegbe, le nouvel ambassadeur du Togo auprès de Cuba a effectué cette semaine à la Havane, une présentation du Plan national de développement (PND 2018-2022). C’était à la faveur d’un entretien avec le président cubain Miguel Diaz-Canel, à qui il a présenté ses lettres de créances un peu plus tôt, et de quelques membres de son gouvernement.

Le diplomate togolais a exposé les grandes lignes du PND, particulièrement son axe 2, qui vise à développer des pôles de transformation agricoles, manufacturiers et des industries extractives. Des secteurs qui intéressent fortement Cuba qui entretient déjà avec le Togo d’excellentes relations renforcées par des traités dans les domaines économique, commercial, technique, scientifique et culturel.

« Dans un monde de plus en plus concurrentiel et marqué par des crises de tous genres, la mutualisation des moyens et la collaboration entre nos pays sont les voies les plus appropriées pour participer à la gestion des grands dossiers contemporains et pour réaliser des progrès en matière de développement », a indiqué Frédéric Hegbe qui a proposé au dirigeant cubain un « véritable partenariat sud-sud ». 

En effet, ce mercredi 20 mars 2019, Antoine Lékpa Gbégbéni, ministre en charge de l’eau, a communiqué sur les progrès du pays en la matière. Dans le cadre de la journée mondiale de l’eau, instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1992.

« Le gouvernement togolais a entrepris des actions concrètes visant à améliorer les conditions de vie des populations, notamment en matière d’accès à l’eau potable et aux services adéquats. », a-t-il souligné.

Ainsi, le taux de desserte en eau est passé de 42% en 2005 à plus de 54% en 2018, une augmentation de 12%.  A l’horizon 2022, le pays ambitionne également un taux de 68%, en ligne avec le Plan national de développement.

Dans cette perspective, le ministre a également assuré que l'ambition était également « de faire notre pays une référence, où le droit fondamental du citoyen à disposer de l’eau potable en quantité suffisante doit devenir une réalité. »

Le gouvernement togolais devrait être en retraite opérationnelle ces jeudi 21 et vendredi 22 mars 2019. L’information émane du dernier Conseil des Ministres tenu hier mercredi 20 mars.

A l’occasion de cette rencontre où plusieurs décisions ont été prises dans le cadre d’une réorientation des actions gouvernementales, le Premier ministre Komi Sélom Klassou a décliné, apprend-on, les objectifs qu’il poursuit via l’organisation de cette retraite opérationnelle.

De toute vraisemblance, l’idée devrait être de coordonner les actions des différents ministères et de mieux affiner la gestion des différents portefeuilles, avec pour effet une plus grande efficacité et un meilleur impact de ces actions sur les populations bénéficiaires.

En effet, il a encouragé les ministres à développer l’approche collective et intégrée de gestion de leur portefeuille afin d’atteindre les résultats attendus par les populations.

03 décrets adoptés, 02 projets de décrets et un projet de loi organique examinés, une communication et des nominations au sein de l’administration publique, c’est l’essentiel à retenir du 6ème conseil des ministres de l’année qui s’est tenu ce mercredi 20 mars 2019 sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le 1er décret adopté est relatif à la perte de la nationalité togolaise. Le ministère de la justice ayant enregistré de nombreuses demandes de perte de nationalité de ressortissants togolais, vivant en Allemagne et aux Pays-Bas et désireux de prendre la nationalité de leurs pays d’accueil, le gouvernement autorise donc par décret la perte de la nationalité togolaise, conformément aux dispositions légales nationales.

Le second est relatif à l’amélioration de l’environnement des affaires au Togo et autorise la création d’un guichet foncier unique (GFU). Ce nouvel outil de plus dans l’arsenal des réformes initiées par le gouvernement afin de faciliter la vie aux investisseurs, permettra d’alléger les procédures et d’obtenir plus rapidement les actes fonciers.

Le dernier décret renforce le statut juridique des chambres régionales d’agriculture, leur permettant ainsi d’accroître leur crédibilité et la légitimité de leurs procédures.

La communication concerne essentiellement l’annonce de l’organisation en novembre prochain, d’un forum économique des Togolais de l’extérieur.

L’évènement, qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faire participer tous les Togolais, y compris ceux de la diaspora, au développement du pays, se déroulera sur 02 jours. Il constituera un cadre d’échanges et de réflexion, afin d’explorer les capacités de financement et de mobilisation des Togolais de l’extérieur, en vue de la mise en œuvre des projets de développement.

L’annonce a été faite ce mercredi 20 mars 2019 à l’issue de la réunion du conseil d’administration de l’institution à Dakar, et au cours de laquelle les financements de nombreux projets de développement dans l’espace communautaire ont été approuvés.

Cet apport de 25 milliards FCFA devrait servir à accélérer la construction de la centrale thermique Kekeli Efficient Power, la deuxième centrale de Lomé après celle de Contour Global.

L’infrastructure, confiée à Eranove dans le cadre d’une concession de 25 ans, coûtera 64 milliards FCFA et sera financée, sans garantie souveraine, par la BOAD et Oragroup.

Dotée d’une puissance de 65 MW, elle fonctionnera au gaz naturel et « permettra de fournir une énergie électrique additionnelle pour l'équivalent de 263 000 foyers togolais », ainsi que l’avait indiqué Marc Ably-Bidamon, ministre chargé de l’énergie.

C’est ce qui ressort globalement du rapport 2019 du cabinet américain Mercer sur la qualité de vie, un classement qui prend en compte des dizaines de critères allant de la sécurité à la gestion des déchets, en passant par les transports en commun, l’électricité, la téléphonie ou encore le climat.

Ainsi, dans l’espace Uemoa, Lomé se classe comme la 3ème ville où il fait bon vivre après Dakar et Cotonou, respectivement 12ème et 19ème en Afrique.

Toujours sur le plan continental, dominé par les îles Maurice et Seychelles et l’Afrique du Sud qui place 3 villes dans le top 5, la capitale togolaise, 29ème pour la troisième année de suite, se place devant des villes comme Abidjan, Addis Abeba, Lagos ou encore Abuja.

Au niveau mondial, Vienne, Zurich et Munich sont les villes avec la plus haute qualité de vie, selon Mercer.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi 20 mars 2019 une délégation de la Commission de l’Union Africaine conduite par la Commissaire aux infrastructures et à l’énergie, Amani Abou Zeid.

Les échanges ont porté sur l’avancement du projet du MUTAA (Marché unique du transport aérien en Afrique) que le Chef de l’Etat, désigné « champion » par ses pairs,    supervise.

Il a été également question des préparatifs de la réunion du Comité des transports de l’UA, qui se tiendra en avril prochain au Caire et au cours duquel il sera largement question du MUTAA. « Nous sommes venus lui faire le point des activités du Comité interministériel de l’Union Africaine chargé du transport, de l’énergie et du tourisme et l’état d’avancement du projet africain de libéralisation du transport aérien », a indiqué Amani Abou Zeid à l’issue de l’entretien.

La délégation s’est par ailleurs déclarée satisfaite des nouvelles orientations impulsées à ce projet phare de l’instance continentale, par le n°1 togolais. La ministre en charge des transports, Zouréhatou Tcha Kondo a également pris part aux échanges.

Le Plan National de Développement (PND 2018-2022) vient d’enregistrer un nouveau partenaire. La Banque Internationale pour l’Afrique au Togo (BIA-TOGO) s’engage à accompagner sa mise en œuvre.

Le directeur général de cette institution financière, Faisal Chahrour, l’a annoncé ce mercredi 20 mars. « Nous sommes à l’écoute de tous les projets qui seront lancés et nous verrons comment y contribuer ». Selon lui, le pays présente d’immenses opportunités d’affaires.

BIA-Togo emboîte ainsi le pas à Ecobank, à Orabank-Togo, à la BOAD et à bien d’autres institutions qui ont décidé de contribuer à la mise en œuvre du PND.

Pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de ce projet qui devrait permettre au pays d’atteindre un taux de croissance de 7,6% à l’horizon 2022, Lomé se prépare à accueillir en juin le 1er forum économique Togo - Union Européenne.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce mercredi 20 mars 2019, une délégation d’acteurs politiques regroupés au sein de la Coalition des partis politiques de l’opposition.

Les échanges, au cours de cette rencontre sollicitée par les membres de la coalition, ont principalement porté sur des sujets d’intérêt national. Il a été notamment question de la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles, ainsi que des mesures d’apaisement.

La délégation conduite par Antoine Folly (photo), leader de l’UDS-Togo s’est également entretenue avec le Chef de l’Etat sur les futures échéances électorales et la culture d’un climat de paix.

Faure Gnassingbé a invité les membres de la délégation à s’engager davantage pour l’enracinement de la démocratie et la consolidation de la paix au Togo.

Le reste de la délégation était composée de Dodji Apévon, Komi Wolou, Aimé Gogué, Sambiri Targone et Pascal Adoko.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a présidé ce mardi 19 mars 2019 à Lomé, la première session de l’année du Conseil national de crédit, institution chargée d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier et d’évaluer les performances de l’économie.

A l’ordre du jour, un tour d’horizon de l’actualité économique nationale, la contribution à l’économie nationale du Plan national de développement et du Mifa, et l’accompagnement de l’Etat aux PME/PMI afin de booster l’économie.

Selon Sani Yaya, de bonnes performances sont à attendre globalement pour cette année. Le taux de croissance annuel, qui était de 4,4% en 2017 et 4,8 en 2018, est projeté à 5% pour 2019, dans un contexte de maitrise du taux de l’inflation de 1%.

Quant aux PME/PMI, qui représentent 70 à 80 % de l’économie togolaise, le ministre a indiqué que le gouvernement s’engageait à « renforcer leurs capacités et à mettre en place un point focal pour le paiement des factures dans le cadre des arriérés qui existeraient au niveau du Trésor public ».