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Une délégation de l’Assemblée parlementaire ACP-UE est en séjour depuis le weekend à Lomé pour une mission d’information sur la situation politique nationale.

La mission, conduite par Louis Michel et Lucie Milébou Aubusson-Mboussou, a été reçue à son arrivée par des officiels, dont la présidente du parlement Yawa Djigbodi Tségan et le ministre chargé de la fonction publique, Gilbert Bawara.

Il sera principalement question « d’objectiver et vérifier un certain nombre d’éléments » qui figurent dans une motion déposée au niveau de l’assemblée paritaire ACP-UE, selon les mots de Louis Michel.  

Selon le responsable, la délégation s’entretiendra avec « les autorités du pays, les membres du gouvernement, le Président de la République, mais aussi les leaders de l’opposition parlementaire et non parlementaire, les forces vives et les journalistes, ainsi que tous ceux qui ont un rôle à jouer ». Un rapport sanctionnera cette visite.

Ce mardi 02 avril 2019, se tiendra la première session ordinaire de l’année 2019 de l’assemblée nationale, marquant ainsi les débuts officiels de la 6ème législature de la IVème République.

Des délégations de parlementaires, venues d’autres pays sont également attendues, notamment celle des ACP-UE conduite par la présidente de l’Assemblée nationale gabonaise  Lucie Milébou Aubusson-Mboussou.

La 6ème législature, composée de 91 députés et présidée par Yawa Djigbodji Tségan, a été élue à l’issue des législatives du 20 décembre 2018. Elle est formée par 06 partis politiques et d’une dizaine de formations indépendantes.

La précédente législature, a duré du 20 août 2013 au 28 décembre 2018. A son actif, 117 lois votées, 23 sessions et 146 plénières tenues.

L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) étudie la mise en place d’un dispositif d'identifiant unique des bénéficiaires d’interventions publiques, en matière de promotion de l'emploi.

En effet, à la faveur d’un atelier qui s’est tenu ces 27 et 28 mars 2019 à Lomé, l’Agence a planché sur une étude de faisabilité menée en ce sens. Il s’est également agi de s’inspirer de l’expérience tunisienne, dans la mise en place et le fonctionnement de son dispositif.

« En prélude à la réalisation de cette activité, une étude de faisabilité de mise en place de cette base de données a été réalisée et un renforcement de capacités techniques sur l’expérience de la Tunisie en la matière a été organisé », explique Sahouda Mivedor Gbadamassi, Directrice du FAIEJ, qui a présidé les travaux.

Pour Abbey Kokouvi, Directeur de l'Observatoire de l’emploi au Togo, « Une plateforme commune nous permettra d'avoir l'enregistrement commun des jeunes, ainsi que des statistiques fiables. Voilà pourquoi nous avons voulu, avec tous les acteurs de l'écosystème de l'emploi, mettre en place un identifiant, une base unifiée des bénéficiaires. »

Et de poursuivre, avec le cap suivant pour ce projet : « Une fois cette étude validée, nous allons continuer par la mise en place effective du système d'identifiant unique des bénéficiaires de prochains programmes d'emploi. »

Notons que l’initiative se fait en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT) et la Banque africaine de développement (BAD).

La cérémonie de lancement de cet événement qui devrait se tenir du 11 au 13 avril prochain à Kara, a eu lieu ce vendredi 29 mars 2019 à Lomé.

Cette année, le thème retenu est : « Les pôles de transformation agricole pour valoriser les potentialités du Togo : une nouvelle vision traduite par le Plan National de Développement (PND 2018-2022) ». Près de 600 participants, entrepreneurs, producteurs, opérateurs économiques, etc.,  y sont attendus.

Selon Noël Koutera, patron de l’agriculture togolaise, au cours de cette 11è édition, « il va être organisé des tables-civières dans lesquelles l’acheteur, le transformateur, le commerçant vont se  retrouver à discuter avec l’agriculteur et celui-ci va exprimer son besoin en termes de facteurs de production, notamment en équipements, en intrants, en main-d’œuvre et en services. Une fois que les acteurs se seront entendus,  ils devront consigner ça dans un document consensuel que nous appelons les contrats-programmes. Ce sont des contrats commerciaux qui vont être négociés et signés séance tenante ».

Le secteur agricole contribue à 40% du PIB. Depuis quelques années, son essor est au cœur des priorités des pouvoirs publics qui l’ont logé à l’axe 2 du PND dédié, entre autres, à la transformation agricole.

Cet appel à propositions s’inscrit dans le cadre de l’initiative SIFA (Compétences pour l’Afrique), porté par le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) qui vise à améliorer les perspectives d’emplois pour les jeunes en Afrique.

L’appel, lancé ce jeudi à Lomé par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Taïrou BAGBIEGUE, en présence de l’ambassadeur allemand au Togo, Christoph Sander, de la représentante du NEPAD, Fati N’zi-Hassane, ainsi que diverses personnalités, vise à financer de grands projets d’investissement dans le cadre de la formation professionnelle et le développement des compétences.

Ces projets devront être soumis par des institutions ou autorités de formation togolaises, en partenariat avec le secteur privé. Ceux qui seront sélectionnés recevront une subvention allant jusqu’à 3 millions d'euros, soit près de 2 milliards de FCFA, sous réserve que les soumissionnaires gagnants apportent une contrepartie de 10% du coût total de mise en oeuvre.  

Pour Fati N’zi-Hassane, également représentante de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA), l’initiative « contribue à la réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine qui appelle à un changement de paradigme pour transformer le système d’éducation et de formation, en un système capable de répondre aux besoins en connaissances, compétence, aptitudes, recherche, innovation et créativité propice à un avenir prospère ».

« Des activités foraines de santé, notamment la vaccination, sont réalisées dans les lieux de culte ou dans des écoles sans autorisation préalable du ministre chargé de la santé », déplore le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Prof Moustapha Mijiyawa.

Il interdit dans un communiqué, ces initiatives et rappelle le cadre qui réglemente de telles activités : « Ces vaccins dont l’origine et le mode de conservation ne sont pas connus des services techniques compétents du ministère de santé ne doivent pas être administrés à la population conformément aux dispositions de l’arrêté du 05 mars 2019 fixant les modalités des actions médico-sociales dans le secteur de la santé au Togo ».

Il encourage, en outre, toute personne ou organisation désireuse d’entreprendre une activité de vaccination, à demander et obtenir son autorisation préalable. En cas de non-respect de cette mesure, prévient-il : le « contrevenant sera puni conformément à la loi ».

Pour préserver la santé de la population, « le ministre de la santé et de l’hygiène publique invite les habitants des villes et des villages du Togo à une vigilance plus accrue afin d’informer les autorités sanitaires des éventuels cas d’actions médico-sociales programmées dans leurs localités ».    

« Je jure solennellement, de remplir fidèlement et en toute impartialité les fonctions de membre de la Commission électorale nationale indépendante, dans le respect de la Constitution et du code électoral.»

Elus le vendredi dernier par l'Assemblée nationale pour certains, et nommés pour d'autres, les 17 membres de la CENI ont ainsi prêté serment devant la Cour constitutionnelle, ce Jeudi 28 mars 2019.

Cette cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment de la présidente de l'Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsegan, et du ministre en charge de l'administration territoriale, Payadowa Boukpessi, marque ainsi la prise de fonction de ces membres de la CENI.

Leur priorité sera de revisiter le règlement intérieur de la CENI, puis de mettre en place le Bureau ainsi que les autres sous-commissions.

Ces tâches seront préalables à la préparation des élections locales, prévues pour cette année.

Arrivé mercredi à Pretoria pour une visite de travail, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le même jour avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Les deux dirigeants ont d’abord échangé sur la coopération bilatérale. L’objectif de cette visite, outre l’investissement et la promotion du PND, étant de renforcer les relations entre les deux pays.

Le Togo et la nation arc-en-ciel ont en effet établi des relations diplomatiques depuis 1997. Il a été également question de sujets liés aux défis du continent.

En marge de ce tête à tête présidentiel, le n°1 togolais a rencontré plusieurs grands patrons et CEO de multinationales sud-africaines désireuses d’investir au Togo dans les secteurs de l’agriculture, des transports, de la logistique, du tourisme ou encore des TIC.

Plusieurs délégations de grandes entreprises sud-africaines sont d’ailleurs attendues à Lomé dans les prochains jours afin de concrétiser ces objectifs.

« Le Chef de l'Etat est pressé, et moi aussi je suis très pressé, donc on a deux hommes très pressés et très vite on va augmenter notre staff de la SFI à Lomé et commencer à travailler ». C’est ce qu’a déclaré Philippe Le Houérou, PDG de la branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé.

Une rencontre avait en effet eu lieu en début de semaine avec le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à Kigali. Les discussions ont porté sur la coopération entre l’institution financière et le Togo comme l’a indiqué le PDG : « J’ai échangé avec le Chef de l’État sur la coopération de la SFI, voir comment on peut faire la différence en matière de développement du secteur privé ».

Il a été également question d’énergies, d’infrastructures et logistiques, des nouvelles technologies et d’agrobusiness.

Philippe Le Houérou a affirmé au Chef de l’Etat la disponibilité de son organisation à aller le plus rapidement possible sur le terrain et entamer les prospections. « Nous avons des solutions et nous allons venir à Lomé pour mettre en place une structuration bancable, mais en même temps sociale en matière de prix ».  Et de conclure : « c’est demain la concrétisation de ces projets et non dans 10 ans ».

Il est lancé pour le compte du forum économique Togo-UE (FETUE) qui se tiendra les 13 et 14 juin prochain à Lomé, un appel à projets bancables.

Au total 100 projets matures en conformité avec le Plan national de développement (PND 2018-2022) seront sélectionnés et pourront bénéficier de renforcement de capacités.

L’objectif étant de faire acquérir aux porteurs de projets, des aptitudes à défendre leurs projets face aux différents investisseurs européens, afin de décrocher des partenariats lors des rencontres B2B prévues lors du forum.

Vous êtes opérateur économique, vous avez un projet, rendez-vous sur le portail forumtogo-ue.tg et soumettez votre candidature.

En rappel, la participation au forum est conditionnée à une inscription en ligne et le paiement de frais s’élevant à 50 000 FCFA. 400 participants provenant de 29 pays sont attendus.