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Le Chef du Gouvernement, Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mardi 19 mars 2019, Pierre Laporte et Hawa Cissé Wagué, respectivement directeur des opérations pour le Togo et Représentante-résidente de l’institution de Bretton Woods.

L’objectif de cette rencontre, était pour les représentants, de rendre compte au Premier ministre, des travaux de consultations entamés lundi à Lomé et qui doivent déboucher sur un ajustement du Cadre de partenariat-pays au PND 2018-2022.

« La Banque mondiale a approuvé une stratégie pour le Togo il y a 02 ans et nous sommes en train d’évaluer cette stratégie, à mi-parcours de son exécution pour relever les progrès et les défis, en vue de procéder avec la société civile et les autres partenaires techniques et financiers, à un ajustement », a indiqué Pierre Laporte.

Le directeur des opérations a également relevé les efforts et les progrès enregistrés par le gouvernement et reconnus par l’institution financière, ce qui ont valu l’amélioration de la position du Togo dans l’indice du capital humain : « L’indice de capital de la Banque montre que dans certains secteurs sociaux comme l’éducation, la santé et la protection sociale, le Togo est classé parmi les meilleurs en Afrique », a-t-il laissé entendre.

Une convention tripartite a été signée à cet effet ce mardi 19 mars 2019 à Lomé entre le Mifa, la Plateforme des apiculteurs du Togo et la filiale ouest africaine du groupe Koster Keunen, un des leaders mondiaux de la production de cire.

L’accord paraphé par le ministre en charge de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka, John Koster et Gerben Boersma, représentant le groupe, consiste en l’achat chaque année pendant au moins 4 ans, de 3,5 tonnes de cire d’abeilles à un prix convenu.

Le partenariat prévoit également le renforcement les capacités des apiculteurs togolais, l’obtention de l’agrément ‘Europe’ pour le miel et la cire alimentaire du Togo et la recherche de financements structurants pour l’extension des capacités de la production apicole nationale.  

Une unité de transformation devrait par ailleurs être également bientôt implantée au Togo.

Un recensement des forages et mini-adduction d'eau potable, en milieu rural et semi-urbain, a été lancé en début de ce mois (le 4 mars 2019), par Antoine Lekpa Gbegbeni, Ministre de l’eau, de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise. L’opération vise à améliorer davantage l’accès des populations togolaises à l’eau potable.

 En effet, cette collecte d’informations devrait fournir des données fiables sur l’état de fonctionnement des ouvrages d’eau au Togo, tout particulièrement en milieu rural.

Il s’agira également d’identifier les localités non couvertes en eau au Togo, afin de les prendre en compte dans le cadre de prochains projets en la matière. Pour ce faire, des agents du ministère seront ainsi déployés dans toutes les préfectures du pays.

Des rencontres entre une délégation de la Banque mondiale et des membres du gouvernement togolais lundi 18 mars dernier, ont permis d’évaluer à mi-parcours le Cadre de Partenariat Pays (CPP 2017-2020).

Au cours de cette session, les parties ont fait  le point des réalisations de l’institution financière de Bretton Woods au Togo, notamment sur l’amélioration du cadre macroéconomique, du climat des affaires et l’inclusion sociale.

De 2015 à 2017, les actions de la Banque Mondiale au Togo ont impacté également les secteurs des télécommunications, de l’énergie, l’éducation, la santé, etc. Un portefeuille de 220 milliards FCFA a été engagé à cet effet.

Ces interventions de l’institution, relève Ayawovi Demba Tignokpa, ministre de la Planification du développement, sont en ligne avec le PND. Et selon Hawa Cissé Wague, représentante-pays, « les progrès accomplis sont vraiment notables et la politique de référence est passée dans le PND ».

Afin de permettre au CPP 2017-2020 d’être totalement en phase avec les prévisions de développement du Togo, des ajustements ont été convenus et le CPP prorogé à 2022.

De 24h l’année dernière, le nouveau délai est effectif depuis le 28 février. En effet, les dépôts de demande s’effectuent de 7h30 à 14h et les retraits de la carte de création d’entreprise se font de 14h30 à 18h.

L’annonce a été faite par Samuel Sanwogou, le directeur du Centre des formalités des entreprises (CFE) à l’occasion de la rencontre initiée par la Cellule climat des affaires en fin de semaine dernière.

Outre cette réduction conséquente du temps de création d’entreprise, bénéfique pour les opérateurs économiques, les procédures ont été en partie dématérialisées. Les opérateurs peuvent désormais soumettre en ligne leur demande de création d’entreprise et s’acquitter dans la foulée des frais de dossiers via les services de Mobile money, en l’occurrence Flooz et T-money.

Les multiples réformes engagées par le gouvernement ont déjà permis l’année dernière de voir la naissance de 10 545 nouvelles entités, 27,5% de plus qu’en 2017.

Ces chiffres ont contribué au bond de 19 places, réalisé par le Togo dans le Doing Business 2019, pour se positionner à 137e place. L’ambition du Togo pour la prochaine édition du classement est de passer sous la barre des 100.

A partir de ce mardi 19 mars 2019, les prix des carburants à la pompe connaîtront une légère hausse. Le super sans plomb passe de 548 à 564 FCFA le litre, soit une légère augmentation de 16 FCFA. Le pétrole lampant augmente de 15 francs et se vendra désormais à 505 FCFA. Il en est de même pour le mélange 2 temps qui coûtera maintenant 661 FCFA contre 646 FCFA avant. Le prix du gas-oil est augmenté de 17 francs et est dorénavant à 567 FCFA.

Cette hausse des prix des produits pétroliers, la première depuis août dernier, intervient à la veille d’un sommet crucial à Bakou en Azerbaidjan.

Les nouveaux tarifs à la pompe :

Super sans plomb : 564 FCFA

Mélange 2 temps : 661 FCFA

Pétrole lampant : 505 FCFA

Gas-Oil : 567 FCFA

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce lundi 18 mars 2019, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Au menu des échanges, la situation politique dans la sous-région et les défis sécuritaires dans la zone du Sahel.

Les deux personnalités ont ainsi fait le tour de l’actualité du Nigéria, du Sénégal et de la Guinée Bissau, pays dans lesquels se sont tenus des scrutins récemment.

Quant à la situation sécuritaire dans le Sahel, le diplomate ghanéen, a indiqué : « Ce qui se passe actuellement au Burkina Faso interpelle tous les pays ». Et de poursuivre : « Nous voulons voir comment les pays d’Afrique de l’Ouest et du sahel peuvent se rallier et exprimer leur solidarité pour faire face aux défis sécuritaires qui prévalent dans la région sahélienne ».   

L’ancien président de la commission de la Cedeao de 2007 à 2010 a d’ailleurs précisé : « L’insécurité au Sahel peut avoir des conséquences néfastes sur des pays du Sud comme le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire ». Il y a quelques semaines en effet, un sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme avait réuni à Accra, les dirigeants ghanéen, togolais, béninois, burkinabé et ivoirien.

La Présidente de l’Assemblée nationale, Djigbodi Yawa Tségan a partagé en milieu de semaine dernière à New York, le modèle togolais d’initiative d’autonomisation de la femme, à travers une présentation du Fonds national de finance inclusive (FNFI).

C’était à la faveur de la 63ème session de la Commission de la condition de la femme organisée à l’ONU dans la foulée de la journée internationale de la femme.

La cheffe du parlement, qui conduisait une délégation parlementaire, a décliné les mécanismes d’intervention de cette initiative portée par le Chef de l’Etat et qui œuvre pour un meilleur être des populations et des femmes à travers ses différents programmes.

Après 05 ans d’activités, le FNFI qui a acquis son autonomie financière en 2018, a octroyé  1 553 201 crédits pour un montant total de 80 847 milliards FCFA.

Une mission du Ministère des Enseignements Primaire et secondaire et de la Banque mondiale évalue la mise en œuvre de la phase 2 du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI 2).

Globalement, les résultats présentés portent sur la revue des programmes d’enseignement, l’élaboration des outils de mise en œuvre de ces programmes, notamment les manuels scolaires.

Les manuels des classes CP1 et CP2 sont édités et imprimés, indique-t-on. Ceux de la classe de CE1 sont, pour leur part, en cours d’acquisition.

Ces manuels devraient être déversés bientôt dans les écoles pour permettre aux élèves de mieux apprendre à lire et à calculer. Il s’agira ensuite de former les enseignants, chevilles ouvrières de la réforme, et de les outiller à l’utilisation des manuels. C’est ce qui justifie la formation en cours dans les 61 inspections du pré-scolaire et du primaire sur le territoire.

Le projet est à environ 85% de taux d’exécution. Il devrait s'achever en septembre prochain.

Séna Akoda

La 7ème édition de l’Africa CEO Forum se tiendra les 25 et 26 mars prochain à Kigali au Rwanda. Elle sera l’occasion pour la délégation togolaise, emmenée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, de promouvoir le Plan national de développement (PND 2018-2022), quelques semaines après son lancement officiel.

La session spéciale « Invest in Togo » permettra au Président de la République, de présenter les grands axes de ce nouveau référentiel de développement du Togo, ses ambitions ainsi que ses divers projets structurants.

Plus de 1500 patrons, investisseurs, décideurs publics et bailleurs sont annoncés à cet évènement placé cette année sous le signe de l’intégration économique africaine.

Rappelons que le PND, adopté l’an dernier, vise à transformer profondément et structurellement l’économie nationale d’ici 2022. En ligne de mire, une croissance de 7,6 % et la création de 500 000 emplois, portés par des investissements estimés à 4622,2 milliards FCFA dont 65% repose sur le secteur privé.