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Le PND Tour, tournée de vulgarisation et de présentation du Plan national de développement aux localités de l’ensemble du pays, s’est élancé ce jeudi 4 avril 2019 à Tsévié pour 02 jours.

Les activités de cette première journée ont été essentiellement marquées par une grande caravane de sensibilisation et d’information qui a sillonné les artères de la ville.

La présentation proprement dite du nouveau référentiel de développement du Togo se tiendra demain vendredi et connaîtra la présence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Rappelons que le PND, adopté l’an dernier et lancé le 04 mars dernier, entend transformer structurellement et profondément l’économie nationale avec, à l’horizon 2022, une croissance de 7,6% et 500 000 emplois crées.

L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair est depuis ce jeudi 4 avril 2019 en séjour au Togo pour explorer de nouvelles pistes de projets de développement en faveur des communautés à la base.

Après avoir été accueilli à l’aéroport par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, avec lequel il a eu un tête à tête sur des questions de développement du Togo, l’ex-premier ministre a effectué des visites sur le terrain.

En compagnie des ministres Cina Lawson et Zouréhatou Tcha-Kondo, Tony Blair a visité le village de pêche de Lomé et le nouveau port de pêche. Selon l’ancien dirigeant britannique, les échanges avec les associations de femmes opérant dans ces installations ont été constructifs et « permettront de concevoir un projet de travail plus adapté, destiné à améliorer leurs activités ».

Parlant du Plan National de Développement (PND 2018-2022) lancé en mars dernier, Tony Blair s’est déclaré « très confiant et confiant dans les possibilités de développement du pays ». Rappelons que l’institut Tony Blair, via sa représentation pays, appuie le Togo avec l’expertise nécessaire dans la mise en œuvre de projets structurants du PND.

Un atelier, ouvert ce 04 avril 2019 à Kara avec l’appui du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), a réuni la coordination du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole fondé sur le partage des risques (MIFA SA).

Cette rencontre permet aux participants de plancher sur les outils de gestion du ProMIFA, notamment en matière de gestion administrative et financière. Elle devrait être également l’occasion pour eux, d’élaborer les outils de suivi-évaluation de ce projet.

Notons que le ProMIFA, c’est le Projet d’appui au MIFA SA, fondé sur le partage des risques. Il s’agit de l’instrument spécifique via lequel le partenaire FIDA va accompagner le MIFA, avait détaillé Noël Koutera Bataka, ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique.

Une rencontre de la Communauté du renseignement Afrique et de l’Agence européenne des gardes côtes (AFIC) s’est tenue ce jeudi 4 avril 2019. Il s’est agi pour les pays participants, d’aborder avec l’Agence Européenne de protection des frontières extérieures (FRONTEX), la question de la migration et des flux migratoires, avec notamment en toile de fond, les enjeux liés au terrorisme, au blanchiment d’argent et aux trafics illicites.

« Le Togo s'honore d'abriter pour la première fois cette rencontre, dont l'importance n'est plus à démontrer, dans le contexte sécuritaire actuel », a souligné Yark Damehane, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Contexte justifié en effet par « la persistance de la menace des attaques terroristes, à l'image de celles qui ont endeuillé récemment de nombreuses familles, au Mali, et au Burkina Faso », a-t-il souligné.  

Le ministre a par ailleurs rappelé, à cette réunion de l’AFIC, que « la connexion et la coexistence de ces attaques avec d'autres menaces sont de réelles préoccupations pour le gouvernement ».

Notons que 37 pays font partie de la communauté AFIC à ce jour. Ainsi, il s’agit également de renforcer leur concertation, afin de poser les bases d’une action d’envergure, en vue de répondre efficacement aux défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés.

Le ministère du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse devrait bientôt se doter d’une feuille de route pour l’exécution des actions retenues dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

Une réunion de haut niveau regroupant des cadres du ministère et des équipes de la Présidence s’est tenue en début de semaine à Lomé. Objectif, réorienter les interventions de ce département afin que ses équipes puissent décliner la nouvelle stratégie de développement du Togo, dans leurs actions au profit des communautés pour plus d’impact.

Les interventions du ministère dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé sont en effet transversales à tous les axes du PND. Autre atout, il dispose, de par sa structuration, d’un fort maillage territorial, ce qui devrait permettre de mieux outiller les populations sur le Plan national de développement, ses ambitions et ses attentes pour le Togo à l’horizon 2022.

Une semaine après son installation et la prestation de serment de ses membres devant la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé mercredi à l’élection de son bureau exécutif et la constitution de ses différentes sous-commissions.

A l’issue des élections, c’est Ayassor Tchambago qui a été porté à la tête de l’institution. Le nouveau président, issu de la société civile (ADD VIE), sera chargé d’organiser et de conduire le processus électoral devant mener aux prochaines élections locales. Ceci, conformément aux recommandations contenues dans la Feuille de route de la Cedeao.

L’équipe exécutive est complétée par Jean-Claude Homawoo, vice-président, Ouro-Bossi Tchakondo et Christophe Tchao respectivement 1er et 2ème rapporteur.

Les 4 sous-commissions installées et leurs présidents se présentent ainsi :

Sous-commission des finances, des affaires administratives et juridiques : Abirhé Akpo.

Sous-commission des opérations électorales, de la formation et de l’informatique : Tozim Potopere.

Sous-commission chargée de la sécurité : Esolabinam Komi Lokadi.

Sous-commission de la communication et des relations publiques : Assion Amim

Le ministre togolais de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, Noël Koutera Bataka, est dans la capitale belge où il participe à une rencontre de haut niveau sur les crises alimentaires.

A cette rencontre qui prend fin ce 03 avril 2019, il a partagé avec la communauté internationale les initiatives que le gouvernement togolais met en œuvre pour la prévention des conflits liés à l'insécurité alimentaire. A cet effet, il a également mis l’accent sur les stratégies et solutions liées à la problématique du pastoralisme dans l’espace Cedeao.

Selon les données actuelles de la FAO, plus de 4 millions de personnes au Sahel et en Afrique de l’Ouest, sont actuellement en situation de crise alimentaire, dont 2 millions au Nigeria et 0,7 million au Niger.

Selon le Commissaire S. Sangaré de la Cedeao, pour atteindre l’objectif zéro famine, « les acteurs au niveau local, national et régional doivent être mobilisés ».

Le Togo s’est positionné, au cours de la rencontre, comme fournisseur de produits agricoles dans la sous- région pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, également négociateur en chef des pays ACP a présidé ce mercredi 3 avril 2019 à Ndjamena, la 3ème session du groupe central de négociations ACP.

Cette réunion s’inscrit dans la continuité des précédentes tenues à New York et Bruxelles, dans l’objectif de parvenir à un accord d’ici 2020, afin de remplacer celui de Cotonou qui expire en février prochain.  

« Nous avons toujours été animés par le même sentiment, celui d’offrir à nos pays et à nos populations un accord de partenariat qui prenne en compte leurs préoccupations profondes en termes de développement économique harmonieux et de transformation structurelle », a rappelé Robert Dussey en ouvrant les travaux.

La session qui se poursuit demain dans la capitale tchadienne, sera élargie à la partie européenne, conduite par Neven Mimica, commissaire au développement et négociateur en chef de l’UE.

Prévu pour le jeudi 04 Avril 2019, ce forum à l’initiative de l’Agence nationale pour l'emploi (ANPE), vise à informer la population togolaise sur les notions de migration et de mobilité professionnelle.

Ce cadre permettra de sensibiliser le public sur ces thèmes, notamment les candidats à la migration, et de leur présenter les dispositifs d'accompagnement des pays cibles. « Le gouvernement en mandatant l'ANPE pour travailler sur des questions d'emploi, lui a donné également comme sous-mandat de travailler sur toutes les questions de mobilité de la main d'œuvre. » explique Edmond Comlan Amoussou, Directeur Général de l'ANPE.

Ce mandat implique en effet de « développer une offre d'accompagnement gratuite pour ceux qui désirent migrer à l'extérieur, soit pour étudier, soit pour travailler dans des conditions très régulières ».

A cet effet, ce forum attend la participation de plusieurs acteurs étatiques et institutionnels, notamment les représentations de Cedeao, de l'ambassade du Canada, et de la Tunisie, dans les panels de discussion et d’échange.

Pour l’Agence, ce sera également le lieu de faire connaitre au grand public la plateforme de ses services, pour une migration professionnelle dans des conditions régularisées et sécurisées.

Le projet intitulé ASICIAO (Appropriation des standards internationaux pour la structuration de formations d’ingénieurs en Afrique de l’Ouest), a été officiellement lancé ce mardi 02 avril à Lomé en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana et diverses personnalités universitaires et diplomatiques.  

Cofinancé par le Programme Erasmus+ de l’UE, le programme s’adresse précisément aux étudiants et enseignants de l’école nationale supérieure d’ingénieurs (ENSI) et s’étalera sur 03 ans.   

L’objectif est de doter au terme de cette période le Togo d’ingénieurs qualifiés et disposant de diplômes conformes aux standards internationaux et certifiés par la commission française de l’ingénierie, entre autres.

Outre l’Université de Lomé, deux autres établissements d’enseignement supérieur opérant sur le territoire national ont été également retenus pour piloter ce projet : l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) et CIB-INTA.