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Pour le compte de l’exercice 2019, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) a réussi à mobiliser au total 8,116 milliards FCFA de financement au profit de 76 500 acteurs agricoles, et a facilité la création de près de 140 000 emplois.

187 contrats ont été signés durant toute l’année entre le Mécanisme et les différents acteurs des chaînes de valeur, soit pour des achats de produits, soit pour des prestations de service agricoles, le tout pour un montant total de 20,699 milliards FCFA.

Également, des intrants agricoles d’une valeur globale de 310 millions FCFA ont été distribués à des coopératives, toujours dans le cadre de partenariats. Le Mifa, en synergie avec d’autres structures de l’Etat et autres projets du ministère de l’agriculture, a enrôlé environ 90 000 actifs agricoles pour 42% de femmes et 51% de jeunes de moins de 40 ans.

MIFA

Tous ces résultats ont été communiqués mercredi à Lomé par les premiers responsables du Mécanisme, à la faveur d’un exercice de présentation du bilan de performances pour l’année écoulée. L’on retient surtout qu’en 2019, le taux de réalisation a été de 107% pour une exécution financière de 97%. Mais pour Aristide Agbossoumonde, Directeur Général du Mécanisme devenu depuis février 2019 une Société Anonyme (SA), « 2019 a été une année de rodage et il faut maintenant passer à un rythme de croisière ».

Alors pour 2020, « les objectifs seront très élevés », a-t-il indiqué, déclarant ensuite : « nous voulons atteindre 1 million de personnes dans ce secteur ».

Les principaux défis résideront donc à en croire le Patron du mécanisme, dans le renforcement des capacités des micro-partenaires, la mobilisation des ressources financières adaptées aux besoins des acteurs, la fourniture à temps des intrants agricoles ou encore la mise en place effective des produits d’assurance au profit des acteurs.

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Un peu plus d’un mois après l’officialisation de son appui budgétaire pour la période 2019-2020, l’Union Européenne a procédé ce mercredi 15 janvier au décaissement de la première tranche de cet appui, soit 16 millions d’euros (environ 10,5 milliards FCFA).

C’était lors d’une cérémonie officielle de remise symbolique de chèque qui a réuni à Lomé côté togolais Demba Tignokpa et Sani Yaya, respectivement ministre de la planification du développement et de l’économie, et côté européen, le chargé d’affaires de la délégation, Bruno Hanses.

Chequier

Les fonds, versés au Trésor public et transférés directement au financement du budget de l’Etat adopté par le Parlement au titre de la Loi de Finances 2019, se composent d’une tranche fixe et d’une tranche variable, chacune d’une valeur de 08 millions d’euros.

« La décision de décaissement s'est fondée sur les nombreux efforts soutenus du gouvernement togolais en matière de réformes économiques et d'amélioration du climat des affaires », explique-t-on du côté de l’UE. Également, précise-t-on, « l'Union européenne a pris en compte les performances économiques, la mise en œuvre de la politique macroéconomique dédiée à l’assainissement budgétaire et la baisse de la dette publique ».

Pour rappel, le montant total de l’appui est de 33 millions d’euros (21,6 milliards FCFA). Le prochain décaissement devrait avoir lieu en fin d’année.

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D’abord annoncée en janvier 2018 à 20%, puis portée à 25% en avril de l’année suivante, la part d’attribution des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs se veut un tremplin dans l’accompagnement du dynamisme de la jeunesse togolaise.

La mesure, initiée par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé dans le cadre de sa politique d’inclusion socio-économique, veut soutenir l’engagement d’une couche sociale qui opte de plus en plus pour l’initiative privée.

Un peu plus d’un après son lancement, des « résultats très appréciables » ont été relevés avec plus de 4000 bénéficiaires enregistrés et 12,638 milliards FCFA octroyés en 2018. Mais ils sont encore « en deçà des attentes », relèvera le Chef de l’Etat. En effet, seule la moitié environ des montants a pu être effectivement consommée.

Des instructions ont été ainsi données afin que des dispositions supplémentaires soient prises, ainsi que des mécanismes d’appuis financiers mis en œuvre.

Dans ce sens, l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF) a été désignée comme l’une des principales institutions assurant le financement de ce quota. L’ANPGF travaille en collaboration avec d’autres institutions dont le FAIEJ et la SOGEMEF, pour accompagner les jeunes entrepreneurs de 18 à 40 ans et des femmes sans limitation d’âge.

En octobre dernier, ce sont près de 400 millions FCFA de financement, dont 40% aux femmes, qui ont été accordés par l’Agence dans le cadre de cette mesure. Des chiffres qui « bien qu’encourageants, ne nous réjouissent pas, parce qu’il y a encore des jeunes qui ne sont pas touchés sur le terrain », affirmait alors Simone Tebayema, l’une des responsables de l’Agence.

Une délégation d’opérateurs économiques suisses, responsables du groupe GLOSYA (Global Synergy Africa) a rencontré ce mardi des responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

La délégation, en séjour au Togo dans le cadre d’une mission de prospection a présenté les activités du Groupe et affiché son intention d’explorer des pistes d’investissements et de s’implanter dans plusieurs pays sur le continent dont le Togo.

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GLOSYA, basé à Genève et fondé par un groupe d’entrepreneurs suisses et africains, évolue dans les secteurs des infrastructures, de la santé et de l’éducation entre autres, à travers le développement de projets, la formation et la gestion.

Le Président de la CCIT, Germain Meba, a exposé aux investisseurs helvètes, les potentialités du Togo, les ambitions du pays déclinées dans le Plan National de Développement et les multiples opportunités d’investissement sur le territoire. Les projets comme Lomé Croisière, les centres de formation en mécanique automobile et aux métiers de bouche, ainsi que l’agro-business ont été notamment évoqués.  

Après Sokodé l’an dernier, Kara accueille à partir de ce mercredi les Journées Portes Ouvertes de la Presse togolaise.

Cette 6ème édition, placée sous le thème « Médias, facteurs de cohésion sociale » intervient, quelques semaines après l’adoption d’un nouveau code de la presse et à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle. L’occasion pour le Conseil national des Patrons de Presse (Conapp), porteur de l’initiative, de coupler l’organisation de ces JPO à celle d’un atelier sur les élections.

Ainsi durant les 03 jours que vont durer les activités, il sera question pour les participants de plancher sur la profession journalistique au Togo, la nouvelle mouture adoptée par le Parlement, ou encore les conditions de travail des acteurs du 4ème Pouvoir.

En ouvrant les travaux, le président des responsables de la Presse, Arimiyao Tchagnao a souligné qu’« il est temps de changer l’image de la presse togolaise ».

Le Togo compte actuellement un peu plus de 170 organes de presse officiellement recensés.

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L’année écoulée a été remarquable pour le ministère de la Justice dans l’exécution de ses tâches. Près de 100% des activités inscrites dans la lettre de mission au titre de l’année 2019 ont été réalisées, selon le Secrétaire général du ministère.

Ainsi, 2019 a vu la création de cinq nouvelles maisons de justices et l’achèvement presque finalisé du tribunal de Sokodé, le vote du nouveau code de l’organisation judiciaire, l’opérationnalisation de tribunal de commerce de Lomé, la tenue d’audiences publiques permettant de traiter un nombre considérable de litiges, la poursuite de la réforme du système carcéral ou encore l’actualisation de la Politique Nationale de la justice (PNJ).

Également, le ministère a procédé au cours de l’année à l’organisation de deux concours de recrutement d’auditeurs de justice et de greffiers, ainsi qu’à des délivrances foraines de certificats de nationalité à différentes couches de la population.

Autre détail important relevé par les responsables de ce département, la concession des 25% de part de marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs, conformément aux instructions données par le Chef de l’Etat.

Pour 2020, le ministère entend opérationnaliser les maisons de justice nouvellement créées, mettre en œuvre la nouvelle organisation judiciaire, procéder à l’élaboration du nouveau code de procédure pénale. Autre grand chantier pour le ministère dirigé par Pius Agbetomey, « parvenir à relever les défis juridiques et judiciaires du foncier au Togo ».

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La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organise ce samedi dans le cadre des prochaines élections présidentielles, une Journée Portes Ouvertes (JPO), a annoncé lundi son président.

L’initiative, organisée sous le thème « La Ceni au service du peuple et de la République » veut permettre à tous d’en apprendre un peu plus sur la vie, le fonctionnement, les missions et les responsabilités de l’institution.

Sont ainsi prévus au programme des conférences-débats, des émissions interactives, des expositions et un panel. Des modules portant sur « La Ceni et ses démembrements », « L’historique, les enjeux et les défis de la Ceni », ou encore « Les rôles et responsabilités des partis politiques et de la société civile dans un processus électoral » seront développés au cours de cette JPO.

Partis politiques, organisations de la Société civile, citoyens sont donc attendus ce samedi au siège de la Commission à partir de 07h.

Dans un peu plus de 72h, la capitale togolaise sera le point de départ d’une croisade internationale contre le trafic des médicaments falsifiés et de qualité inférieure sur le continent africain.

Six présidents africains, plusieurs anciens Chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que d’éminentes personnalités du monde médical dont le Directeur Général de l’OMS, se retrouveront à Lomé vendredi et samedi prochain, à l’invitation du Président de la République, pour ce sommet inédit organisé par la Fondation Brazzaville.

Il s’agira pour les dirigeants « d’attaquer le mal à la racine » et de se pencher sur les mesures concrètes à prendre dans la lutte contre ce fléau qui tue près de 900 000 Africains chaque année, dont 120 000 enfants de moins de cinq ans.

Une déclaration commune et un engagement solennel, « l’Initiative de Lomé » sera officiellement lancée à l’issue des travaux, afin de criminaliser ce trafic et introduire de nouvelles législations.

En attendant la tenue de cet important rendez-vous, le n°1 togolais avait, le 20 décembre dernier, dans une tribune, dressé l’état des lieux et appelé à une mobilisation générale. « Il est temps d’agir ! », avait martelé Faure Gnassingbé.  

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Ancien fleuron de l’industrie textile togolaise, l’Usine Togotex de Datcha (à quelques kilomètres d’Atakpamé) sera réhabilitée par le gouvernement.

L’infrastructure réputée jadis dans la sous-région pour la qualité des pagnes qu’elle produisait, avait cessé de tourner depuis le début des années 2000. Grande pourvoyeuse d’emplois, elle avait employé jusqu’à près de 2000 personnes.

L’idée de sa remise en service s’inscrit dans l’ambition de réhabilitation d’un certain nombre d’industries, portée par le gouvernement conformément au Plan National de Développement (PND 2018-2022).

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« Des instructions ont été données dans ce sens par le Chef de l’Etat, pour que des mesures soient prises afin que l’industrie textile puisse retrouver sa valeur d’antan au Togo », a indiqué la semaine dernière le ministre en charge de l’industrie, Kodjo Adedze à l’issue d’une visite sur les installations de l’ancienne usine. L’objectif de la visite était de s’enquérir de l’état du site, et d’informer les autorités locales et la population des dispositions qui sont en train d'être prises pour la réhabilitation de cette usine.

Au mois de juin dernier, le ministre avait déjà affirmé que des investisseurs étrangers étaient intéressés par la reprise du site.

Au Togo, la création d’entreprise ne s’est jamais autant mieux portée. 11 482, c’est le nombre record d’entreprises enregistrées au Togo entre janvier et décembre 2019 selon les données fournies par le Centre de Formalité des Entreprises (CFE). Une hausse de près de 9% par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle 10 545 nouvelles entités ont vu le jour.

Dans le détail, 67% des entreprises (7844) ont été enregistrées par des personnes physiques et 32% (3638) par des personnes morales. Autre chiffre qui confirme une fois de plus l’attrait des Togolais pour l’aventure entrepreneuriale, 80% des entreprises soit 9133 ont été créées par des Togolais. Les 20% restants (2 349) étant détenues par des étrangers.

Ce franchissement du cap des 11 000 entreprises intervient alors même que le Togo s’est hissé au 15ème rang sur l’indicateur de la création d’entreprises dans le dernier Doing Business, avec 69 places gagnées.

Entre autres réformes notables, la dématérialisation et la simplification des procédures de création, la suppression des droits d’enregistrement et de timbres, la possibilité de créer, modifier ou dissoudre en ligne son entreprise, avec ou sans recours à un notaire.

Ainsi, de plus de 272 000 FCFA en 2012, le coût de création est passé à un peu plus de 25 000 FCFA en 2019, une réduction de plus de 90%. Également, il est possible de créer son entreprise en quelques heures aujourd’hui contre au moins 85 jours il y a 08 ans.

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