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Acté depuis un peu plus d’un an et demi par le gouvernement, le processus vers la mise en place du système d’identification nationale biométrique vient d’enregistrer une nouvelle étape. Un atelier de concertation a réuni mardi à Lomé les différentes parties prenantes à ce projet dénommé e-ID Togo.

Organisée par le ministère en charge des innovations technologiques, la session a permis de présenter aux divers acteurs impliqués (Autorité de régulation, organisations de la société civile, opérateurs, élus locaux et médias) le projet, sa vision et sa portée. Les discussions ont également porté sur les potentiels risques sociaux liés à sa mise en œuvre et les pistes de solutions.

Est ainsi annoncée, la création prochaine d’une Agence nationale d’identification biométrique, qui sera chargée de l’enrôlement et l’enregistrement biométrique des populations.

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Pour le ministère, la tenue de cette rencontre s’inscrit dans une dynamique d’approche collective et participative, qui doit concerner tout le monde. « L’existence d’une preuve d’identité unique pour chaque résident togolais, sera la base de la digitalisation de notre économie », a en outre laissé entendre le Secrétaire Général Tidjani Kassime.

Dans sa phase opérationnelle, le projet e-ID Togo consistera à doter chaque résident togolais, d’une preuve d’identité unique, quels que soient son origine ou son lieu de résidence, à travers la mise en place d’une base de données biométriques centralisée, sécurisée et fiable.

Le système permettra de mieux inclure les populations et leur favoriser des accès aux services publics de base. Ainsi, pourra-t-on mieux recenser la population, simplifier la mise à jour du fichier électoral, faciliter les accès aux services de santé, réduire les fraudes dans le secteur bancaire, assurer la distribution des aides dans le secteur social ou encore assurer le suivi scolaire et administratif du citoyen.

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mercredi, 22 janvier 2020 03:21

Le Forum des Agripreneurs lancé à Kara

Le ministre en charge de l’agriculture, Koutéra Bataka a ouvert ce mardi à Kara le tout premier forum des agripreneurs togolais.

L’évènement, placé sous le thème « des femmes et des jeunes agripreneurs, au cœur du développement des agropoles et pour la réussite du PND », se déroule en marge du Forum national du paysan togolais et va durer deux jours.

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Son objectif : informer le grand public, surtout les femmes et les jeunes sur le processus de sélection des agripreneurs initié par le ministère. Il est meublé de différents panels, des sessions de formation technique, d’information et de sensibilisation.

Près de 10 000 participants ont répondu à l’appel, avec pour ambition de faire partie des 150 qui seront retenus à la fin d’un processus de sélection, afin de bénéficier d’un accompagnement financier et technique du gouvernement.

En séjour à Lomé dans le cadre de l’AG de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) et des préparatifs du Championnat d’Afrique de Cross-Country que le Togo accueillera début avril, le patron de l’athlétisme africain, Hamad Kalkaba Malboum a été reçu lundi par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé.

Les échanges ont bien évidemment porté sur l’organisation prochaine de cet évènement, ainsi que sur la situation de la confédération et ses projets de développement au Togo. « Nous avons parlé du développement du sport en général, et de l'athlétisme en particulier. Lomé abrite le Centre africain du développement d'athlétisme. Il était question de voir les possibilités que le gouvernement togolais peut offrir à ce Centre pour un meilleur développement de ses activités », a affirmé le responsable à l’issue de l’entretien.

Il faut également préciser que le Togo abritera en 2023 le championnat d’Afrique d’athlétisme des moins de 20 ans.

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Annoncé en juin 2019 pour se tenir « dans les prochains mois », le Forum économique Togo-Brésil se tiendra bel et bien au cours de cette année 2020. L’ambassadeur brésilien au Togo, Antonio Carlos de Salles Menezes, l’a confirmé lundi lors d’une rencontre avec la Cheffe du Parlement Yawa Djigbodi Tségan.

Les échanges avaient également porté sur les relations bilatérales entre Lomé et Brasilia et le renforcement de la coopération parlementaire.

Ce forum économique, dont l’idée est née à la faveur du séjour du ministres des affaires étrangères Robert Dussey en terre brésilienne l’an dernier, doit servir à promouvoir le PND et attirer les investissements brésiliens au Togo.

Selon le diplomate, cette rencontre qui devrait vraisemblablement se tenir à Sao Paulo, pourrait être élargie aux autres pays de la Cedeao.

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En séjour au Togo dans le cadre des préparatifs pour l’élaboration de la nouvelle stratégie UE-Afrique, la députée européenne Chrysoula Zacharopoulou a été reçue lundi par des officiels et membres du gouvernement.

La responsable, qui menait sa mission en qualité de rapporteur, a échangé tour à tour, notamment avec la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan, et les ministres en charge de la planification et de l’économie numérique, Demba Tignokpa et Cina Lawson.

Il a été entre autres question de nouvelles pistes de coopération entre le Togo et le Vieux Continent, dans les domaines de la santé, du digital, de l’éducation, et des investissements durables.

L’élaboration de cette stratégie, qui est un cadre de partenariat de développement à long terme adopté depuis 2007, intervient dans un contexte marqué par les négociations en cours entre les pays ACP et l’UE pour un nouvel accord.

L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a entamé ce lundi une tournée de formation destinée à mieux outiller les jeunes et femmes sur la mesure présidentielle qui leur octroie 25% de part des marchés publics.

Cette série de sessions, organisée en collaboration avec le Faiej se tiendra à Lomé, Atakpamé et Kara du 20 au 31 janvier prochain et concerne plus de 500 personnes.

Dans le même temps, des séances de sensibilisation sont annoncées du 25 janvier au 04 février au profit des cibles de 08 localités, cette fois en collaboration avec la Direction Nationale du Contrôle des marchés Publics (DNCMP) et le Conseil national de la Jeunesse.

Les localités concernées sont respectivement : Notsé, Kpalimé, Tabligbo, Tsévié, Mango, Dapaong, Bassar et Sokodé.

Pour les responsables de ces structures, l’objectif in fine est de mieux expliquer aux jeunes et femmes les points de cette mesure promue par le Chef de l’Etat, dans sa politique d’inclusion.

Pour rappel, la mesure a permis en 2018, d’octroyer plus de 12,6 milliards FCFA de marchés à plus de 4000 bénéficiaires.

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Après les fonctionnaires et les artisans, l’Institut national d’assurance maladie (INAM) vient d’étendre la protection sociale à la classe estudiantine. Le programme Assurance Maladie a été officiellement lancé en fin de semaine dernière à l’Université de Lomé à l’intention des étudiants.

500 étudiants parmi les plus défavorisés de l’Université de Lomé ont été sélectionnés selon des critères spécifiques pour l’expérimentation d’une phase pilote sur l’année 2020. L’initiative, soutenue par le Groupe Orabank consistera en une prise en charge des consultations et des produits pharmaceutiques des étudiants retenus.

« Ce projet pilote permettra de retenir des leçons, les capitaliser avant de s’engager sur le grand projet », indique-t-on du côté de l’Institut qui ambitionne de couvrir très prochainement les deux Universités publiques du pays, avant une éventuelle prise en charge des universités privées dans le futur.

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Un incendie a ravagé ce dimanche une partie des locaux de la Maison des Jeunes d’Amadahome à Lomé.

Les flammes, qui ont touché essentiellement une partie du bâtiment abritant l’incubateur NunyaLab, ont occasionné d’importants dégâts matériels. Trois salles, dont le Guichet unique pour les jeunes et femmes entrepreneurs, des équipements de formation des artisans, des équipements informatiques et des matériels de bureaux ont été détruits. Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée.

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La ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé qui s’est rendue sur les lieux en compagnie de quelques officiels, a félicité les sapeurs-pompiers ainsi que les différents acteurs pour leur efficacité et a rassuré les usagers : « Nous allons nous mettre au travail, avec les jeunes, les bénéficiaires et partenaires, pour reconstruire ce qui a été détruit », a-t-elle indiqué, se réjouissant tout de même que la plupart des espaces aient été épargnés.

Les activités se poursuivront normalement sur le site, en attendant les conclusions sur les causes exactes du sinistre.  

La Maison des Jeunes de Lomé est l’un des complexes construits par le gouvernement dans plusieurs villes et localités afin de promouvoir le développement et l’épanouissement de la jeunesse. Celle d’Amadahomé s’étend sur environ 4 hectares et comprend un amphithéâtre de 1000 places, une bibliothèque, des salles de formations, séminaires et conférences, ainsi que des aires de jeux.

samedi, 18 janvier 2020 20:08

L’initiative de Lomé est lancée

Comme attendu, le sommet sur la lutte contre le trafic des faux médicaments s’est achevé ce samedi dans la capitale togolaise avec le lancement de « L’initiative de Lomé ».

Trois Chefs d’Etat, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo étaient présents, de même que les ministres de la santé des pays dont les dirigeants n’ont pas pu effectuer le déplacement, et de nombreuses personnalités venues d’autres continents.

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Ce rendez-vous inédit a été marqué par les interventions des différents dirigeants et personnalités, qui ont unanimement reconnu la persistance de ce fléau et l’impérieuse nécessité de réagir rapidement afin de sauver des milliers de vies. « C’est la première fois que nous Africains, nous emparons nous-même de ce problème des faux médicaments et leur trafic, un fléau dont notre continent est la première victime… Il y a Urgence », a affirmé le Président togolais Faure Gnassingbé dans son discours.

« Aujourd’hui, nous commencerons par signer une déclaration politique qui sera suivie dans quelques mois de la signature d’un accord cadre et d’une feuille de route qui permettra et garantira la réalisation effective de cet engagement », a-t-il poursuivi.

L’initiative de Lomé entend renforcer et coordonner la lutte contre le trafic de faux médicaments et autres médicaments de qualité inférieure ou falsifiés. Ceci à travers l’introduction de nouvelles législations pénalisantes, la ratification de certaines conventions existantes (Medicrime, Palerme) et la mise en place de mécanismes.

Par ailleurs, la création d’une Agence Africaine de Médicaments a été annoncée.  

Les dirigeants ont émis le vœu que d’autres Etats du continent, l’Union Africaine ainsi que les Nations Unies rejoignent l’Initiative de Lomé. Une deuxième Conférence, devant mobiliser davantage de pays sur la base de l’Initiative de Lomé, est envisagée dans les prochains mois.

Un Call For Action, acte symbolique du début de la riposte africaine au fléau a été signé par les Chefs d’Etat à la fin des travaux.

Considérée comme l’une des mesures phares de la Loi de Finances Gestion 2020, la baisse des droits de douane sur les véhicules neufs ou d’occasion a été actée le 16 janvier dernier, par un arrêté du ministre de l’économie et des finances fixant les modalités pratiques d’octroi des avantages fiscaux et douaniers.

L’objectif de ces mesures, est de renouveler le parc automobile devenu vieillissant, faciliter les échanges, améliorer le climat social et l’environnement des affaires, et favoriser l’achat de véhicules moins polluants.

Voici les grandes lignes de l’arrêté :

Les véhicules de transport de marchandises et de personnes bénéficient pour la mise à la consommation, du 1er janvier au 31 décembre 2020, des avantages douaniers et fiscaux suivants :

1. Abattement sur la valeur en douane de

  • 100% pour les véhicules électriques ou hybrides à l’état neuf
  • 90% pour les autres véhicules neufs
  • 50% pour les véhicules usagés de moins d’un (1) an à deux (2) ans d’âge
  • 35% pour les véhicules usagés de plus de deux (2) ans à cinq (5) ans d’âge

 2. Exonération du Prélèvement National de Solidarité (PNS)

 3. Exonération de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) perçue au cordon douanier

 4. Dispense du prélèvement au titre des acomptes IS-IRPP, catégorie des revenus d’affaires perçus au cordon douanier

*Les avantages fiscaux et douaniers ci-dessus visés sont applicables aux véhicules de transport de marchandises et de personnes ayant au plus 05 ans d’âge et ne sont pas cumulables avec ceux précédemment appliqués aux véhicules usagés ou ceux importés dans le cadre des régimes spéciaux. 

Par véhicules neufs, on entend les véhicules dont les caractéristiques sont les suivantes :

1. Véhicules n’ayant jamais été immatriculés

2. Véhicules millésimés de l’année en cours et ayant moins de 2 000 km au compteur