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Au Togo, la politique de reboisement décennal massif initiée il y a deux ans par le gouvernement, se poursuit. En 2022, 5.207.250 plants ont été mis en terre sur une superficie de 8.256 hectares, a annoncé mercredi 15 mars, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari. 

Ces chiffres sont en nette hausse par rapport à ceux de la campagne précédente (2021) au cours de laquelle 3.300.000 arbres ont été plantés sur une superficie de 4.500 hectares.

Il y a eu une évolution en termes de résultats obtenus, mais on ne peut pas se satisfaire à 100% puisque l’objectif de notre pays est de refaire tout son couvert forestier et végétal sur le long terme”, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.  

Objectif 14 millions de plants en 2023

Justement pour la prochaine campagne de reboisement, les objectifs sont énoncés : mettre en terre 14 millions de plants sur une superficie d’environ 11 000 ha, dont 2 millions pour la seule journée du 1er juin 2023, a indiqué Foli-Bazi Katari. 

La mobilisation se poursuivra donc durant toute l’année, au niveau de toutes les couches de la population (entités publiques, secteur privé, collectivités locales, élèves, particuliers, volontaires, associations, etc..). 

Pour rappel, depuis l’an dernier, le pays récompense les meilleurs reboiseurs.

Au Togo, l’actualisation de la carte scolaire est dans sa phase pilote. Une communication a été présentée à ce sujet en Conseil des ministres, mercredi 15 mars, par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko. 

L’objectif est de présenter l’état actuel de la carte scolaire et de simuler les besoins futurs en matière d’infrastructures scolaires et d’enseignants. Au total, 228 223 élèves dont 51% de filles, ont été enregistrés au préscolaire au cours de l’année académique 2021-2022 et 1 672 475 dont 49% de filles, au primaire tous ordres d’enseignement confondus sur la même période. Alors qu’au secondaire 1 633 358 élèves se sont inscrits dans 987 collèges d’enseignement général public, contre 2 188 479 au secondaire, la majorité dans les établissements publics.  

Outil indispensable dans la projection des effectifs des élèves, la carte scolaire permet de mieux anticiper les besoins, notamment en termes de construction d’infrastructures, de recrutement d'enseignants et de planification des coûts. 

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Au Togo, le mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires sera actualisé. Le sujet a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres, mercredi 15 mars 2023, présentée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame.

L'objectif est de rendre compte au conseil, des actions menées pour renforcer le mécanisme d’alerte nationale. La démarche permettra au Togo de s’adapter au contexte sous-régional marqué ces dernières années par plusieurs incidents dont l’extrémisme violent et le terrorisme. 

En rappel, il y a quelques semaines, Lomé a abrité une rencontre sous-régionale sur l’opérationnalisation des mécanismes nationaux d’alerte précoce et de réponse. L’initiative de la commission de la Cedeao et du gouvernement a permis aux acteurs de définir des activités en vue de la réduction du fossé entre l’alerte et la réponse, l’anticipation des crises et conflits latents et la limitation des effets néfastes.

Un peu plus d’un mois après sa prise de fonction, le nouveau président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), Aba Kimelabalou a été reçu par le Premier ministre, mardi 14 mars. Il a présenté à la cheffe du gouvernement, les chantiers de son mandat et les défis de son institution. 

L’occasion a permis au président de la Haplucia de recueillir les conseils et les orientations du Premier ministre pour réussir sa mission. Il a notamment souhaité l’adoption de “la stratégie nationale de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées” et le renforcement “des dispositifs juridiques et textes institutionnels de la prévention et la lutte contre la corruption”.

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Dans ses actions, l’institution procédera à la sensibilisation et à l'information de la population pour lui permettre de s'approprier les outils de prévention et de lutte contre la corruption. “Nous allons faire de ces populations, nos alliés stratégiques dans l'accomplissement de notre mission”, a déclaré Aba Kimelabalou. 

Pour rappel, le nouveau président de la Haplucia a été nommé par décret présidentiel le 24 janvier et a officiellement prêté serment le 31 janvier. Il remplace à ce poste Essohana Wiyao.

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Au Togo, la qualité de service des réseaux mobiles ne s’est toujours pas améliorée, en dépit des nombreuses interpellations faites aux deux principaux opérateurs évoluant sur le segment. C’est le constat effectué par l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep), à l’issue de sa dernière campagne nationale de mesure, comptant pour le second semestre 2022. 

L’opération, dont les résultats ont été publiés mercredi 15 mars, a porté sur un échantillon de 204 localités administratives réparties dans les 39 préfectures du pays, soit une cible de 45% de la population. 

Très faible amélioration

Le taux de non-conformité aux seuils réglementaires est de 51% pour Togo Cellulaire et de 63% pour Moov Africa Togo”, a indiqué le régulateur, avançant que “sur les campagnes réalisées au cours des dix-huit (18) derniers mois, la qualité de service des opérateurs mobiles a connu une très faible amélioration”, respectivement de l’ordre de 8% et 5% pour les deux opérateurs.   

Pour le gendarme des télécommunications, “les non-conformités sont plus flagrantes en ce qui concerne l’accessibilité aux services voix et internet avec plus de 98% des localités pour les délais d’établissement d’appels voix et plus de 92% pour le taux d’échec de téléchargement de page web pour les deux opérateurs”. 

Insuffisance des investissements

Face à la “lenteur” observée dans la résolution des problèmes de qualité de service, l’Autorité pointe “principalement”, une “insuffisance des investissements effectués par Togo Cellulaire et Moov Africa Togo dans les infrastructures de réseau”.

Sanctions en vue

Enfin, si les deux entreprises sont de nouveau encouragées à “améliorer dans les plus brefs délais la qualité des services afin de la rendre conforme aux exigences réglementaires et ce dans toutes les localités du pays”, la menace plane. Une procédure de sanction a en effet été ouverte mardi dernier.

L’objectif est clair, “contraindre” les opérateurs “à réaliser les investissements nécessaires et à prendre toutes les dispositions pour résoudre les problèmes de qualité de service sur l’ensemble du territoire national”.

Présent à Londres depuis lundi 13 mars dans le cadre des activités de la semaine du Commonwealth, le Togo poursuit son intégration. Le pays, représenté par Robert Dussey, a honoré ce mercredi 15 mars, sa première participation à la traditionnelle réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation. 

La rencontre, la 22ème du genre, a réuni au Marlborough House, les responsables de la diplomatie des Etats membres. Objectif, apporter des réponses aux défis communs, dans un contexte de renforcement de la résilience des pays, alors que le monde se relève péniblement des effets de la crise liée au Covid-19. 

Au cours des travaux, plusieurs sujets liés à la mise en œuvre des recommandations et décisions du dernier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, le financement de la résilience climatique et de la durabilité environnementale, ou encore le commerce intra-communautaire et la connectivité numérique ont été évoqués. 

Dans son intervention, Robert Dussey a évoqué la situation sécuritaire actuelle au Sahel et les velléités expansionnistes des groupes terroristes dans la sous-région ouest-africaine, puis rappelé les initiatives prises par le Togo pour contrer ce fléau. Le ministre des affaires étrangères a enfin lancé un appel au Commonwealth pour soutenir les efforts des Etats concernés. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 15 mars en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

Au terme de la réunion, deux projets de décret ont été examinés, tandis que cinq communications ont été écoutées.

Les textes, qui s’inscrivent dans les secteurs de l’environnement et de la gestion publique, portent respectivement sur la gestion du carbone par le pays, et la création d’un Observatoire national du dividende démographique. 

Les communications, quant à elles, ont permis à l’exécutif de s’informer sur l’actualisation du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, l’élaboration de la carte scolaire, le bilan de la dernière campagne nationale de reboisement, les résultats du Port autonome de Lomé sur les quatre dernières années, et le projet de professionnalisation du football national.

La capitale togolaise accueille depuis ce mercredi 15 mars, le Congrès international des épidémiologistes et spécialistes francophones de santé publique. L’activité, ouverte par le ministre de l’enseignement supérieur, est axée sur le thème des “défis de la Santé publique face aux Maladies émergentes et réémergentes”. 

Durant deux jours, il s’agira pour ces experts issus d’horizons divers, de plancher sur les problématiques de l’heure, dans un contexte particulier de sortie de pandémie, et d’essoufflement des structures sanitaires. Il sera également question de réfléchir sur les appuis à apporter aux gouvernements et aux entités publiques, aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’enseignement.

Nous vous souhaitons de sortir de ce congrès avec des recommandations qui vont aider les pouvoirs publics dans la prévention et la gestion des épidémies et maladies émergentes et réémergentes”, a formulé le Prof. Majesté Ihou Wateba, en ouvrant les travaux.

Deux semaines après la prestation de serment des assistants du Médiateur de la République, la phase de réception des déclarations de biens vient de démarrer. Le Président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), Aba Kimélabalou, a donné le ton mardi 14 mars à Lomé.

Sa déclaration qui s’est déroulée devant le Médiateur de la République, intervient quelques semaines après sa nomination à la tête de l’institution de lutte contre la corruption. “C'est une obligation fondamentale en matière de bonne gouvernance et de transparence et elle contribue à s'assurer que les détenteurs de l'autorité publique n'utilisent pas leurs fonctions à des fins personnelles”, a déclaré Aba Kimélabalou. 

Pour rappel, l'opération qui concerne les hautes personnalités, les hauts fonctionnaires et autres assujettis s’inscrit dans la continuité des actions du gouvernement pour promouvoir la transparence et prévenir l’enrichissement illicite. 

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La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu mardi 13 mars à la Primature, le directeur régional Afrique de l’Ouest de la Société financière internationale (IFC), Olivier Buyoya. Les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre l’institution et le Togo.

Les deux personnalités sont notamment revenues sur la feuille de route gouvernementale et l’accompagnement des PME/PMI.  « Nous avons vraiment parcouru les obstacles auxquels sont confrontées les PME/PMI et l’un de ces obstacles, c’est l’accès au financement, mais il y a aussi l’accès aux marchés, l’accès au savoir et aux instruments qui leur permettraient de se développer », a confié le directeur régional de l’IFC.

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En effet, l’institution se positionne aujourd’hui sur l'accompagnement des projets locaux dans différents secteurs d'activités. Elle a récemment lancé l’« Initiative d’accompagnement aux champions nationaux » qui permettra de suivre les entreprises togolaises et favoriser leur développement.  En collaboration avec le gouvernement, l’Association des Grandes Entreprises Togolaises (AGET) et les différentes faîtières, la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé devrait identifier les entreprises togolaises à fort potentiel. 

Pour rappel, la Société financière internationale a ouvert ses bureaux au Togo depuis 2019, avec un portefeuille qui s’élève à 450 millions FCFA, destiné au financement des PME/PMI

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