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Les forces de sécurité ont procédé à l’interpellation de 86 personnes ce jeudi 27 décembre 2018, lors d’une vaste opération anticriminelle et de lutte contre la délinquance dans la préfecture d’Agoè-Nyivé, dans la banlieue nord de Lomé.

L’opération, menée dans une dizaine de quartiers, visait, selon Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile, « à protéger les populations et leurs biens, dans un contexte de recrudescence de la criminalité ».

Des armes, dont un fusil de chasse et des munitions, une quantité importante de stupéfiants, un véhicule et 171 motos ont été en outre saisis.

Les personnes interpellées ont été conduites au fichier central de la gendarmerie nationale pour identification et enquêtes approfondies, a par ailleurs souligné le ministre.

L’opération, qui s’est poursuivie ce vendredi, devrait être étendue prochainement à d’autres quartiers.

La Compagnie Energie Electrique du Togo va procéder à la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Kpimé, dans la Région des Plateaux.

Le processus a été enclenché avec le lancement cette semaine d’un appel d’offres national pour la sélection d’une entreprise de construction ayant réalisé au cours des 5 dernières années un marché similaire.

La compagnie précise que les entreprises attributaires de marchés publics dont le taux d’exécution n’a pas atteint 70%, sont exclues de cet appel à concurrence. Les dossiers sont attendus jusqu’au plus tard le 31 janvier 2019.

La réhabilitation de cette centrale d’une capacité installée de 1,6MW, soit 1% de la demande nationale, entre dans le cadre d’un vaste programme énergétique, initié par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement.

D’autres réalisations, visant à exploiter le potentiel hydroélectrique, sont d’ailleurs envisagées, à l’instar des barrages de Tététou (50 MW), Danyi-Konda (10 MW), Baghan (6 MW) et Landa-Pozanda (4 MW).

A la faveur d’une interview-bilan radiophonique diffusée mercredi dernier, le ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a passé en revue les initiatives engagées cette année pour le mieux-être des populations.

Le ministre est notamment revenu sur les actions menées par les différents services chapeautés par son département, que sont le PRADEB (projet d’appui au développement à la base), le FAIEJ (Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes) ou encore l’ANVT (Agence nationale du volontariat au Togo).

Entre autres réalisations, le lancement des projets Filets sociaux et services de base (FSSB), Opportunités d’emploi des jeunes vulnérables, le renforcement du programme de cantines scolaires, la construction et la réhabilitation d’infrastructures communautaires ou de base. « Avoir un minimum vital est le soubassement du développement et ce minimum vital consiste à être capable de se nourrir, loger, vêtir, de se soigner et de gagner de l’argent décemment », a indiqué Victoire Tomégah-Dogbé.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a présidé ce jeudi 27 décembre 2018 à Lomé la 4ème réunion annuelle du Conseil national du Crédit (CNC).

La tâche assignée à cette institution est d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier et d’évaluer les performances de l’économie.

Le ministre s’est félicité lors de son intervention, de l’accroissement des créances sur l’économie, favorisé par le dynamisme des banques et des services de microfinance ou systèmes financiers décentralisés.

D’après Sani Yaya, le rythme annuel de croissance, de 4,4% en 2017, « devrait s’élever à 4,8% en 2018, sous l’impulsion des performances attendues dans tous les secteurs d’activités, dans un contexte de faible inflation et de consolidation budgétaire ».  

Par ailleurs, le taux de financement de l’économie est ressorti à 43% du PIB à la date du 30 septembre 2018, ce qui en fait le taux le plus élevé dans la zone Uemoa.

Soulignons que la réunion a connu la participation du ministre de la planification, Kossi Assimaidou et Kossi Ténou, directeur national de la BCEAO.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm, a reçu ce mercredi 26 décembre 2018, une délégation d’ingénieurs, conduite par Marius Bagny, président du comité d’organisation de la Journée Nationale de l’Ingénieur (JNI 2018).

Après avoir échangé sur les conclusions de cet évènement tenu les 07 et 08 décembre dernier à Lomé, les discussions ont porté sur l’avancement des démarches pour la mise en place de l’Ordre National Professionnel des Ingénieurs (ONPIT).

Octave Nicoué Broohm a, à ce sujet, assuré à la délégation que diligence sera faite pour que l’avant-projet du texte de loi portant création de cet ordre, passe au Gouvernement pour adoption et soit envoyé au Parlement.

La délégation a remis officiellement au ministre, le rapport général de la JNI, le livret blanc des propositions et recommandations et les projets de texte de loi et de code de déontologie du futur Ordre.

Pour le chef de la délégation, « l’ensemble de la corporation des ingénieurs a désormais les regards tournés vers le Gouvernement pour la règlementation de l’exercice de leur profession et la création de l’ONPIT, cet outil essentiel et indispensable au développement harmonieux et durable du Togo ».

La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) a annoncé ce 25 décembre 2018, le basculement à 100% au gaz naturel de la centrale thermique Contour Global.

Cette nouvelle intervient, après le passage en octobre, de 3 groupes au gaz, soit 50% des installations de la centrale implantée à Lomé.

Désormais, ce sont les 06 groupes que compte la Centrale, qui fonctionnent avec le gaz naturel liquéfié, fourni par Axxela Ltd et acheminé travers le Gazoduc de la West African Gaz Pipeline Company Ltd (WAPCo) ou Société de Gazoduc Ouest Africain.

Avec ce basculement, la Ceet optimise encore un peu plus son mix énergétique et va permettre de réduire la dépendance du pays en importations d’énergie électrique.

Autre avantage, cela va permettre de réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’utilisation auparavant de fuel lourd par la centrale.

Le Togo vient d’adhérer officiellement à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), une institution financière internationale créée à l’initiative du président chinois Xi Jinping en 2015.

L’annonce a été faite le 20 décembre dernier à l’occasion de la réunion du Conseil des gouverneurs de la banque.

Outre le Togo, 5 autres pays dont 4 africains, font leur entrée au sein de l’institution. Il s’agit de l'Algérie, le Ghana, la Libye, le Maroc et la Serbie.

Cette adhésion entre parfaitement en ligne avec la place qu’accorde le gouvernement au développement des infrastructures et qui a été déclinée dans le PND 2018-2022. Elle va ainsi permettre de créer des conditions optimales afin d’obtenir des financements.

Rappelons qu’en début décembre, le Togo a également adhéré à l’Africa Finance Corporation (AFC), la principale institution multilatérale qui investit dans le développement des infrastructures en Afrique.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public ce dimanche 23 décembre 2018, les résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre dernier.

Après la compilation des données des 30 circonscriptions électorales, le parti UNIR (Union pour la République) remporte 59 sièges sur les 91 sièges que compte la représentation nationale.

L’Union des Forces du Changement (UFC) décroche quant à elle 06 sièges, devenant de fait le premier parti d’opposition au parlement. Le Nouvel engagement Togolais (NET) et le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) obtiennent chacun 03 sièges tandis que le Parti démocratique panafricain (PDP) et le Mouvement des républicains centristes (MRC) s’attribuent 01 siège chacun.

Les listes indépendantes s’octroient les 18 sièges restants.

Rappelons que 850 candidats étaient en lice pour ces consultations nationales. 1 869 717 citoyens ont voté sur un total de 3 155 837 inscrits, soit un taux de participation de 59,25%.

1 751 110 de suffrages exprimés ont été enregistrés et 118 607 bulletins nuls comptabilisés. Ces résultats provisoires seront transmis à la Cour constitutionnelle pour une confirmation définitive.   

La mission des observateurs du Conseil de l’entente a indiqué le samedi 22 décembre 2018 dans son rapport d’observation des législatives du 20 décembre dernier, que le scrutin s’est tenu dans de bonnes conditions.

L’équipe des observateurs, conduite par Yao Kouamé, a affirmé que « dans les bureaux et centres visités, la mission a pu observer que le scrutin s’est déroulé dans le calme et la transparence ».

La mission, déployée à Lomé, Baguida, Agou, Avé, Tsévié et Aného, a toutefois relevé l’absence, dans certains bureaux de vote, des délégués de plusieurs partis ou formations politiques en lice.

Les observateurs de l’institution qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo, ont ensuite invité la classe politique à « renouer le dialogue pour une application consensuelle de la feuille de route de la Cedeao ».

Rappelons que la veille, les missions d’observations de la Cedeao et de l’Union Africaine, ont également salué le bon déroulement et la conformité du scrutin sur toute l’étendue du territoire.

Réunie ce 22 décembre 2018 à Abuja à la faveur de sa 54ème session ordinaire, la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao a fait le point sur la situation sociopolitique au Togo.

L’organisation régionale s’est félicitée de la tenue des élections législatives le 20 décembre dernier, conformément à sa feuille de route adoptée à Lomé le 31 juillet 2018, à l’occasion de son 53ème sommet. Les dirigeants ouest-africains ont toutefois regretté la décision des 14 partis de l’opposition de ne pas participer au scrutin.

L’instance sous régionale a également pris acte des informations fournies par le gouvernement quant au projet de réforme constitutionnelle et l’a félicité pour son engagement et sa volonté dans l’organisation des élections locales l’année prochaine.

La Conférence a donc encouragé le gouvernement à poursuivre ses efforts dans le sens de l’amélioration du climat sociopolitique et à réitéré sa volonté de suivre constamment l’évolution de la situation au Togo.