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L’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) a tenu ce mercredi 16 janvier 2019 à Lomé, sa deuxième session de l’année du « Mercredi de l’Entrepreneur », un rendez-vous mensuel qui vise à renforcer les capacités managériales des entrepreneurs togolais.

Axé sur le thème « le nouveau dispositif fiscal en vigueur au Togo : niches d’opportunités en faveur des entreprises », cette seconde rencontre fait suite à la première, tenue une semaine plus tôt et animée par l’expert fiscaliste Coco de Souza.

Les participants à cette session ont été entretenus sur les principales modifications qui ont été apportées à l’arsenal fiscal national, à travers le Livre des procédures fiscales et le nouveau code des impôts, adoptés en novembre dernier.

« Dans ce nouveau dispositif, le législateur a supprimé certains impôts et taxes, fusionné certains ou encore augmenté d’autres », avait indiqué Coco de Souza. Et de poursuivre, « il était donc important de les entretenir sur les nouvelles modifications en rapport avec la fiscalité directe, indirecte ainsi que le contrôle fiscal ».

Un an après le lancement du projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE), ses principaux acteurs se retrouvent à Lomé pour faire un bilan des activités réalisées.

C’est à la faveur d’un atelier de restitution ouvert ce mercredi 16 janvier 2019. Il est question au cours des travaux, d’apprécier les premiers résultats enregistrés, ceci afin de tirer des leçons pour améliorer davantage les systèmes de surveillance épidémiologique.

En effet, depuis le démarrage de ce projet, qui se veut une réponse aux faiblesses des systèmes sanitaires dans la surveillance et la riposte aux épidémies dans la sous-région, 45 districts et laboratoires dont 07 au Togo, ont été créés et équipés.

Cette réunion de restitution intervient par ailleurs dans un contexte marqué par la présence de cas de fièvre hémorragique à virus Lassa dans la sous-région.  

Des recommandations seront formulées à l’issue de cette rencontre.

Le ministère en charge de la jeunesse a procédé ce mercredi 16 janvier 2019, au démarrage d’un programme d’activités socioéducatives, à la Maison des jeunes d’Amadahomé à Lomé.

Ce programme, initié pour renforcer la visibilité de cette Maison de jeunes, « vise à mettre en lumière les diverses activités et opportunités qu’offrent ces centres, afin de répondre aux besoins de développement physique, intellectuel, social et affectif de la jeunesse ».  

Ainsi durant les deux semaines que va durer le programme, les jeunes auront l’occasion de s’adonner à des joutes sportives, s’initier à des métiers d’artisanat, pratiquer des activités socio-culturelles et suivre des formations sur la promotion de la culture entrepreneuriale.

Le directeur de la jeunesse, Joseph Anala, a, à ce titre, invité les jeunes à « venir s’inscrire massivement afin de s’offrir de nouvelles connaissances pour un avenir meilleur ».

En rappel, le Togo compte à ce jour 06 maisons de jeunes implantées dans les villes de Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara, Mango et Dapaong, ainsi que plusieurs centres de jeunes opérationnels ou en cours de construction.  

Le recensement biométrique de la population, annoncé dans le cadre du projet d’identification nationale « e-ID Togo », va bientôt amorcer son démarrage.

Selon Kanka-Malik Natchaba, coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires (CPES), le projet « est aujourd’hui à une phase de prédémarrage. C’est-à-dire que les études sont achevées, le choix du prestataire est quasiment finalisé et la stratégie est définie par les autorités ».

Le projet, annoncé en Conseil des ministres en avril 2018, prévoit de doter chaque citoyen togolais, ainsi que tout résident, d’un numéro d’identification biométrique unique, soit près de 8 millions de personnes.

S’il constitue une avancée de plus vers le tout-numérique au Togo, dans la lignée des travaux de numérisation déjà engagés par le gouvernement, l’e-ID Togo s’inscrit également dans l’axe 3 du PND qui qui vise à consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

Le Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), Germain Essohouna Méba a été réélu ce mardi 15 janvier 2018 à la tête de l’institution. Cette reconduction à son poste, après une première élection en octobre 2014, intervient dans un contexte où la participation du secteur privé est de plus en plus attendue pour la réalisation du PND.

Au cours de son précédent mandat, le secteur privé a notamment multiplié ses activités, en participant notamment au Business Forum organisé par le Togo à Hangzhou, en Chine, en Septembre 2018, ou encore à la 1ère exposition internationale d’importation de Shanghai, et la signature d’un accord avec le China Council for the Promotion of International Trade (CCPIT).

On retiendra également la décentralisation des activités et expositions foraines dont la Grande Quinzaine Commerciale de Lomé, afin de permettre aux opérateurs économiques de se rapprocher au mieux des consommateurs.   

Le nouveau bureau de la CCIT est composé de 07 membres.

Au Togo, il n’y a qu’un seul décès confirmé dû à la fièvre hémorragique à virus Lassa enregistré à ce jour. C’est ce qu’a indiqué ce mardi 15 janvier 2019, le ministre de la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa, lors d’un point de presse auquel a pris part la représentante résidente de l’OMS, Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Ce seul décès confirmé est celui du jeune homme de 20 ans revenu du Nigéria, enregistré à Doufelgou le 08 janvier dernier. Ce cas, précise le ministre, « a été déclaré d’emblée à l’Organisation Mondiale de la Santé et porté au niveau de la direction régionale. Ce qui fait que l’équipe du ministère de la santé a été appuyée par l’équipe locale, accompagnée par un expert de l’OMS ».

Un deuxième cas suspect n’a pas pu être confirmé, faute de diagnostic parce que le malade, une jeune fille de 20 ans, ayant été vite enterré. Un communiqué a d’ailleurs circulé sur les réseaux sociaux et les différents canaux de communication à ce sujet, afin de retrouver les personnes à bord du véhicule ayant transporté la jeune fille.

D’après Moustafa Mijiyawa, les victimes sont des compatriotes revenant de pays où la maladie est endémique, Ghana, Bénin, Libéria, Mali, Sierra Leone et Nigéria par exemple. « Nous sommes en train de renforcer toutes les dispositions, aussi bien au niveau local que national, par les ressources endogènes et par l’appui de nos partenaires », a rassuré le ministre qui a également fait un rappel des dispositions à prendre pour se prémunir contre cette maladie.

Les nouvelles fonctionnalités issues de la mise à jour de l’application de gestion du contentieux commercial, une application qui automatise les procédures commerciales au niveau de la justice, ont été présentées aux avocats, huissiers, magistrats et greffiers vendredi dernier.

C’était à la faveur d’un atelier organisé par le Projet de renforcement des capacités des chambres commerciales du Tribunal de première instance et de la Cour d’Appel de Lomé, en présence du Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Johnson et de plusieurs cadres du ministère de la Justice.

Les nouvelles fonctionnalités dévoilées permettent désormais aux avocats et aux huissiers, de saisir en ligne les chambres commerciales et de consulter l’état d’avancement de leurs dossiers, ou encore de payer par T-Money ou Flooz, les frais de justice. La mise à jour permet également un dispatching automatique des dossiers aux juges et une consultation via SMS de la situation de leur dossier par les parties.

Pour les responsables du projet, la mise en route de cette application numérique s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et de la poursuite des réformes engagées depuis 2005 à travers le Programme National de Modernisation de la Justice (PNMJ).

Elle intervient surtout, un mois après que le Togo se soit doté, d’une loi officialisant la création des tribunaux commerciaux.

Une session de formation sur la gestion axée sur les résultats s’est ouverte ce lundi 14 janvier 2018 à Kpalimé à l’endroit des cadres de la Direction Nationale du Contrôle Financier.

La session, organisée par le ministère de l’économie et des finances, s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Mobilisation des ressources et au renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI).

Jusqu’au 18 janvier, les participants seront ainsi formés sur les nouveaux outils de gestion publique, notamment, les projets et les rapports annuels de performance.

L’objectif pour les contrôleurs financiers, sera de pouvoir « apprécier la soutenabilité budgétaire et les performances des programmes mis en œuvre, effectuer un meilleur contrôle budgétaire et une meilleure évaluation de la légalité, de la régularité et de la conformité des opérations et des actes à incidence financière », ainsi que l’a indiqué Kokou Tofio, le directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances.

Une autre session de formation similaire est prévue à la suite de celle-ci et se tiendra du 21 au 25 janvier.

Un groupe d’experts sud-coréens de la Fondation Saemaul Globalisation est attendu à Lomé cette semaine, dans le cadre du projet Agropole de Kara, dans sa phase pilote de Projet de Transformation Agroalimentaire (PTA-Togo).

L’action de cette fondation, lancée par le gouvernement sud-coréen dans les années 70 afin de développer les zones rurales, portera spécifiquement sur le renforcement des capacités des villageois et des paysans et l’amélioration de l’environnement à travers la formation agricole.

En amont de cette formation, une campagne de sensibilisation est actuellement menée par le ministre en charge de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi. Elle consiste à informer dans les préfectures, cantons et villages, les populations et à désigner des points focaux qui serviront de relais.

Rappelons que la mise sur pied de l’Agropole de Kara est un des projets structurants du PND 2018-2022, dans son deuxième axe.

Dakar a aujourd’hui fait un pas de géant pour réduire considérablement les embouteillages et limiter la pollution urbaine. En réceptionnant, hier, les premières rames du train express régional (TER), le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a exprimé toute sa fierté d’avoir contribué au financement de ce « projet remarquable et porteur de transformation ».

« Avec ce train, le Sénégal devient un pionnier en Afrique de l’Ouest dans le développement de systèmes de transport collectif modernes et à grande vitesse », a déclaré Adesina. Le Sénégal est, en effet, le deuxième pays d’Afrique de l’Ouest, après le Nigeria, à se doter d’un système de transport ferroviaire de masse bimode : électrique et thermique.

 « Le TER permettra d’économiser du temps et de l’argent pour le transport en commun, a ajouté le président Adesina. Imaginez : avec le TER, il ne faudra plus que 35 minutes pour faire le trajet Dakar-Diamniadio ! » En période de pointe, le trajet par la route entre Dakar et Diamniadio nécessite plus d’une heure. « Le TER réduira les embouteillages et contribuera à l’atténuation de la pollution atmosphérique urbaine », s’est félicité Adesina.

Le président Macky Sall a insisté, de son côté, sur le caractère historique du projet. « Il s'agit, a-t-il lancé, du tout premier projet ferroviaire du Sénégal indépendant après la ligne Dakar-Rufisque construite en 1883. » Et pour cette première, le Sénégal a choisi de faire un saut technologique. « Nous avons choisi de nous projeter à la pointe du progrès dès l'appel d'offres pour le TER. Toutes les cabines sont climatisées et dotées du Wi-Fi, dans ce train bi-mode électrique et diesel. Les Sénégalais méritent de voyager dans le confort et la sécurité tout en économisant leur temps et leur argent », a-t-il déclaré.

Long de 55 kilomètres, le TER reliera Dakar à l’aéroport international Blaise Diagne en passant par la ville nouvelle dédiée aux affaires de Diamniadio, qui connaît un développement fulgurant. La première phase du projet, financée par la Banque africaine développement, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, le Trésor français et le Sénégal pour un montant total d’environ 1 milliard d’euros, connecte la capitale, Dakar, au pôle urbain de Diamniadio. Les travaux devraient se terminer en juin 2019. Les travaux de la seconde phase, reliant Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne, devraient démarrer dans la foulée.

Le président Adesina a profité de l’occasion pour faire part de la volonté de la Banque africaine de développement de financer cette seconde phase.

« Le TER est une victoire pour le peuple, une victoire pour l’environnement, une victoire pour Dakar et sa banlieue, une victoire pour le Sénégal », s’est-il enthousiasmé après avoir effectué le trajet à bord du train.

« C'est le plus grand investissement jamais réalisé par la Banque islamique de développement dans un projet en Afrique subsaharienne, témoignage de notre confiance dans le pays et dans l'intérêt du projet », a déclaré son président, Bandar Al Hajjar.

Le secrétaire d'État français auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a abondé dans le même sens : « Le Sénégal est un modèle de l'émergence. Avec ce train, vous avez démontré qu'impossible n'est pas sénégalais. Le Sénégal a, aujourd'hui, un train d'avance avec ce choix d'un TER à la pointe de la technologie pour le peuple. »

Avec environ 3 millions d’habitants (et une projection de 5 millions d’habitants à l’horizon 2030), Dakar abrite 25 % de la population totale du pays et 50 % de sa population urbaine sur une superficie correspondant à seulement 0,3 % du territoire national. La mise en place d’un système de transport de masse performant, rapide, sûr et confortable constitue ainsi une réponse structurelle aux défis de développement de la capitale sénégalaise.

La Banque africaine de développement souhaite intensifier ses efforts dans le développement des transports de masse. Elle entend ainsi renforcer la connectivité urbaine en finançant la mise à niveau des réseaux routiers dans les agglomérations et la construction d’infrastructures de transport collectif, à l’image du TER de Dakar. La Banque entend également accroître l’accès au financement des transports en commun, en préparant en amont des projets bancables, dans lesquels elle s’efforcera également d’impliquer des opérateurs privés. Enfin, pour améliorer la mobilité, la BAD partagera les meilleures pratiques dans la conception et la mise en œuvre de systèmes de transport intégré, tout en plaidant pour leur planification dès la conception des schémas de développement urbain, comme elle l’a fait dans le cadre du tramway de Nairobi.

La BAD a appuyé 108 opérations au Sénégal pour un montant total de 1 675 milliards de francs CFA (environ 2,9 milliards de dollars américains) depuis le début de ses opérations dans le pays, en 1972.

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