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Une forte délégation du Togo est venue promouvoir le PND auprès des investisseurs français, à l’occassion du Forum Business Afrique qui était organisé par le CIAN (Conseil des investisseurs français en Afrique), ce 8 février à Paris.

Le nouveau Ministre du commerce Kodjo Adedze, accompagné de Sandra A. Johnson conseillère du Président de la République, de Germain Meba, Président de la Chambre de commerce du Togo et de Calixte Madjoulba, Ambassadeur du Togo en France, ont présenté les atouts du Plan national de développement 2018-2022 lors de cette rencontre réunissant quelques 600 dirigeants et cadres français d’entreprises, membres du CIAN et du MEDEF Afrique.

Un des moments forts de la rencontre a été la présentation du Baromètre de l'investissement, réalisé pour la première fois par le Cian, basé essentiellement sur la perception que les opérateurs économiques ont de l'évolution des économies africaines et de leurs perspectives.

Il en est ressorti que le Togo figure parmi les 5 pays africains qui suscitent le plus d’optimisme chez les opérateurs.  Pour ce qui est du climat des affaires, le pays a reçu une note satisfaisante de 2,8 sur 5 et fait jeu égal avec la Tunisie.

Les travaux de la 4ème revue annuelle des réformes politiques, projets et programmes communautaires de l’Uemoa se sont tenus ce jeudi 07 février 2018 sous la présidence du Ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Abdallah Boureima, Président de la Commission de l’Union.

L’objectif de cette session, était de faire le point sur les résultats obtenus par le Togo dans le cadre de la mise en œuvre des réformes édictées par l’Uemoa.

A l’issue de l’évaluation effectuée par les équipes de la Commission de l’Uemoa, il ressort qu’en 2018, « le Togo affiche un taux de mise en œuvre des réformes de 63,9% contre 61,9% en 2017 ». Soit une progression de 2 points.

Cette performance a été rendue possible grâce aux efforts déployés par le gouvernement notamment sur les questions de gouvernance économique.  Selon Sani Yaya, « le gouvernement poursuivra la mise en œuvre progressive des réformes nécessaires en vue d’apporter des réponses innovantes aux besoins et préoccupations des populations » mais également « de renforcer l’intégration communautaire ».

Une semaine après l’approbation du conseil d’administration du Fonds international de développement agricole (Fida), le gouvernement et l’institution ont procédé ce jeudi 7 février 2019 à Lomé, à la signature de la convention de financement, devant permettre d’appuyer le Mifa à travers le ProMifa.

La cérémonie de signature s’est déroulée entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Martin Lisandro, Directeur Afrique de l’Ouest et du Centre du Fida, en présence des ministres en charge de l’agriculture et de la planification.

Concrètement, il s’agit d’un premier financement de 6,5 millions d’euros, dont 50% de don et 50% de prêt concessionnel, ce qui porte le total des financements du Fida en appui au secteur rural et agricole à près de 100 millions d’euros depuis le début de la coopération bilatérale.

L’appui, qui cible 1 million de bénéficiaires, va se concentrer dans un premier temps sur la structuration de 4 filières clés (riz, maïs, maraîchage et aviculture), à fort potentiel de création d’emploi pour les femmes et les jeunes, d’augmentation de revenus et aussi d’amélioration de la sécurité alimentaire, entre autres. Outre cela, l’appui du Fida portera également sur les volets institutionnels et techniques.

Selon Martin Lisandro pour qui « la réussite du Mifa constitue un défi à relever ensemble », le Fida « ne ménagera aucun effort pour un accompagnement de proximité ». En atteste la nomination du nouveau Directeur pays pour le Togo, Laurent Stravato. Et d’appuyer : « le Fida souhaite qu’avec le ProMifa, le programme pays consolidé au Togo devienne un modèle pour la région ».   

La Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan a reçu tour à tour en audience ce jeudi 7 février 2019 deux personnalités, Chao Weidong et Cipriano Cassama, respectivement ambassadeur de Chine au Togo et Président de l’Assemblée Nationale de la Guinée-Bissau.

Le diplomate chinois est allé transmettre le message de félicitation du Président du Parlement chinois à son homologue togolaise. Il a également réaffirmé la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale, surtout après la réussite du dernier sommet du Focac organisé par la Chine, et à l’issue duquel Togo a initié un business-forum.

« Notre président du parlement a souhaité pleins succès à la présidente dans sa noble mission », a déclaré Chao Weidong. Et de poursuivre : « le Président Faure Gnassingbé a eu une rencontre très réussie avec le Président Xi Jinping et les deux sont parvenus à un consensus important, ce qui a donné une nouvelle impulsion au développement des relations entre nos deux pays. C’est dans ce cadre que nous voulons renforcer la coopération sur les plans politique, économique et humain ».

Cipriano Cassama, a pour sa part indiqué à Yawa Tségan, récemment élue, sa « disponibilité à travailler, comme avec le prédécesseur, dans tous les domaines de la coopération ». Le parlementaire a également annoncé la formation imminente de « groupes d’amitié qui vont commencer à travailler pour une meilleure consolidation de la coopération ».   

Le Premier Ministre, Komi Selom Klassou a reçu en audience ce jeudi 7 février 2019, une délégation du Fonds international pour le développement agricole (Fida) présente à Lomé dans le cadre de la signature de la convention de financement du Mifa, entre le Fonds et le Togo.

La délégation, conduite par Lisandro Martin, Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds, a échangé avec le Chef du gouvernement sur les projets financés par le Fida au Togo. « Nous avons félicité le Gouvernement pour tous les progrès réalisés dans le démarrage des projets soutenus par le FIDA », a indiqué Lisandro Martin.

Les échanges ont également porté sur l’appui dont pourrait bénéficier le Togo auprès de l’institution, dans la mise en œuvre du PND, précisément dans son axe 2, qui vise à développer l’agriculture.

Par ailleurs, Laurent Stravato, nouveau directeur pour le Togo du Fida a été présenté au Premier Ministre. Le nouveau représentant, basé au Ghana, couvrira le Togo et le Bénin.

En rappel, le Fida a approuvé le 30 janvier un financement de 20 milliards FCFA destiné à appuyer le Mifa sur une durée de 06 ans.

En séjour à Lomé dans le cadre de la 4ème revue annuelle des réformes, projets et programmes de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (Uemoa), le Président de la commission de l’institution, Abdallah Boureima a été reçu ce jeudi 07 février 2019 en audience par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

L’objectif de cette rencontre, était pour le Président de la Commission, de faire le point au Chef de l’Etat, des réformes communautaires entreprises au Togo et de présenter les perspectives. « Nous faisons cette revue annuelle dans chaque pays de l’Union pour évaluer les résultats de la mise en œuvre effective des réformes communautaires », a indiqué Abdallah Boureima à l’issue de l’audience.

Le Président de la Commission a salué les efforts du Togo dans la mise en œuvre de ces réformes, efforts qui ont notamment permis d’enregistrer une progression de 02 points de plus au niveau de l’ensemble de ces réformes, 63,9% contre 61,9% en 2017.

Les deux personnalités ont également échangé sur les questions sécuritaires, le marché commun et les nouvelles stratégies de diversification des ressources internes de l’Union.

Le gouvernement veut désormais protéger davantage les citoyens togolais, en régulant les transferts de propriété foncière de ces derniers aux étrangers.

Un projet de décret dans ce sens a fait l’objet d’une étude en première lecture ce mercredi 07 février 2019 en Conseil des ministres. Le projet, présenté par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, porte également sur la protection de tout bail d’une durée ferme supérieure à neuf (09) ans.

Ainsi, « tout transfert de propriété ainsi que toute constitution de droits réels sur un immeuble situé sur le territoire national, consentis par un citoyen togolais à un étranger », devra être soumis à une autorisation préalable.

Le projet, s’il en vient à être adopté, sera un outil de plus parmi les diverses initiatives et réformes dont se dote le Togo afin d’améliorer son climat des affaires et son environnement foncier. Des orientations qui ont été récompensées par de remarquables performances au niveau du Doing Business 2019 et du MCC 2019 entre autres.

Il faut par ailleurs souligner que le transfert de propriété au Togo a fait l’objet de plusieurs réformes depuis le début de l’année, notamment au niveau du tarif forfaitaire ramené à 35 000 FCFA, le délai moyen d’exécution passé à 07 jours, la mise en place d’une base de données électronique et d’une plate-forme pour recueillir des plaintes.

L’occupation et l’utilisation des domaines publics de l’Etat est dorénavant subordonnée à l’obtention préalable d’une autorisation officielle et au paiement d’une redevance.

Le gouvernement réuni en Conseil des ministres ce mercredi 6 février 2019, a adopté un décret en ce sens, qui fixe les conditions et les modalités d’occupation du domaine public de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics.

Le nouveau décret tient compte, aussi bien du domaine public naturel (maritime, fluvial, sous-sol, etc.) que du domaine public artificiel (routier, collectivités territoriales, etc.).  

Ainsi, selon le Conseil, cette autorisation devra être « délivrée par le ministre chargé des affaires domaniales », en l’occurrence le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, ou également par le maire.

Il faudra par ailleurs s’acquitter du « paiement d’une redevance », ajoute le communiqué.

Le cadre des investissements pourrait bientôt faire l’objet de réformes, en vue de le rendre plus attractif pour les investisseurs, tout en assurant leur juste contribution aux finances publiques.

Le ministre de l’Economie et des finances, Sani Yaya a présenté une communication dans ce sens ce mercredi 6 février 2019, lors du Conseil des Ministres.

Cette mesure naît d’une analyse détaillée du cadre des investissements et de l’ensemble des textes qui l’accompagnent, qui a révélé « qu’un meilleur ciblage de la dépense fiscale pourrait encourager et orienter l’activité économique ». Cela permettrait ainsi de réduire cette dépense, « tout en maintenant une attractivité suffisante des investisseurs ».

La refonte, qui s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), nécessitera une modification de certaines dispositions du Code minier et de celui des investissements.

Par ailleurs, un mécanisme de gouvernance ainsi que des dispositifs de prospection et d’accompagnement, tendant à simplifier et renforcer l’accompagnement des investisseurs, seront également mis sur pied.  

Réuni en conseil des ministres ce mercredi 6 février 2019, le gouvernement a adopté un décret qui transforme le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa), en Société Anonyme.

En effet selon le gouvernement, 6 mois après le démarrage de la phase pilote et « les résultats concluants enregistrés », « il convient d’envisager, comme souhaité par les acteurs du secteur agricole et les partenaires, un montage institutionnel centré sur un modèle de partenariat public-privé ».

Ce changement de statut du Mécanisme va donc permettre de mettre en place un cadre approprié et plus incitatif, favorisant une mobilisation accrue des investissements du secteur privé.

Rappelons que le Mifa, a été lancé par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé le 25 juin 2018, afin de structurer les chaînes de valeur agricole et d’augmenter le financement des acteurs du secteur privé pour le développement de l’agro-business.

En 6 mois de mise en œuvre, près de 12 000 agriculteurs ont été accompagnés tandis que plus d’un milliard FCFA de crédit a été débloqué au profit des coopératives.