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La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) a tenu vendredi dernier à Lomé, une session de sensibilisation sur la corruption, destinée aux professionnels des médias du Togo.

L’organisation de cet atelier, s’inscrit dans la volonté et la détermination du Togo à « mener une lutte contre le phénomène cancéreux de la corruption », selon les mots du ministre chargé de la communication, Foli-Bazi Katari, qui a également pris part aux travaux.

Les participants, issus de médias publics et privés, ont été entretenus sur diverses communications, portant sur la répression des actes de corruption et des infractions assimilées dans le nouveau code pénal togolais, les protocoles communautaires et internationaux contre la corruption, ou encore le cadre réglementaire de la presse au Togo.

En rappel, le 18 janvier dernier, la Haplucia avait déjà tenu une session similaire à l’endroit des acteurs du secteur privé.

Le Secrétaire d’Etat chargée du secteur informel et de l’inclusion financière, Mazamaesso Assih, a présenté à la presse ce jeudi 31 janvier 2019 à Lomé, le bilan des activités des programmes et départements sous sa tutelle.

Le programme présidentiel School Assur, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), la délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI), le projet « Zokeke » le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER), ont été notamment les principaux points évoqués.

Selon Mazamaesso Assih, « les performances ont été globalement satisfaisantes au niveau des divers chantiers confiés au Secrétariat d’Etat » dont elle a la charge.

Le programme School Assur, lancé par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, afin d’assurer une couverture santé à plus de 2 millions d’écoliers et élèves a touché à ce jour 1 768 943 élèves. 103 823 prises en charge ont été également effectuées depuis le lancement effectif du programme, dont 642 interventions chirurgicales.

Le FNFI pour sa part, a entre 2014, date de sa création, et 2019, octroyé  1 553 201 crédits pour un montant total de 80 847 milliards FCFA. Autre chiffre satisfaisant, 95% des prêts engagés ont été remboursés. Mieux encore, le département a acquis son autonomie financière au cours de l’année dernière. D’après le Secrétaire d’Etat, le FNFI envisage de déployer dans les mois à venir, 5 nouveaux produits afin d’améliorer son portefeuille et ses performances.

Quant au projet « ZOKEKE », un programme d’accompagnement des conducteurs de taxi-motos inscrit dans le plan d’activités de la DOSI, 182 acteurs ont été accompagnés dans la formalisation de leurs activités.

Le PNPER, qui est passé en juillet dernier sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à l’inclusion financière, revendique également des résultats satisfaisants. Le taux de décaissement s’est accru, passant de 9 à 16% de juillet à décembre 2018 et 77 plans d’affaires sont en cours de financement.  

Le Togo a participé du 28 au 30 janvier dernier, en Guinée, à la Réunion de la Consultation régionale d’Afrique de l’Ouest de l’Initiative Africaine des Energies Renouvelables.

Cette rencontre régionale, à laquelle ont participé 15 pays de la sous-région et plusieurs autres entités dont la Banque Africaine de Développement (BAD), visait à faire le point sur la situation actuelle des énergies renouvelables et les actions mises en œuvre.

Le Directeur des Energies, Abass Aboulaye, représentant le Togo, a, au cours de son intervention, souligné les avancées du pays dans le domaine et la politique menée par le gouvernement en la matière.

Abass Aboulaye est également revenu sur la stratégie d’électrification nationale élaborée par le gouvernement et qui envisage notamment de parvenir à une couverture de 100% en 2030.  

Plusieurs recommandations ont été adoptées à l’issue de la rencontre, notamment l’encouragement à la soumission des projets, par le secteur privé, public et des ONG, à la labellisation.

Les villes de Lomé et de Kara vont bientôt disposer chacune d’un tribunal de commerce. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres le 30 janvier dernier, a adopté un décret en ce sens, permettant la création de ces deux juridictions.

Le tribunal de Lomé, aura pour ressort territorial la Région Maritime, tandis que celui de Kara s’occupera de la Région de la Kara. D’autres juridictions seront créées par le gouvernement, afin de « couvrir progressivement toute l’étendue du territoire et parachever le processus ».

A travers cette décision, le gouvernement entend adapter le droit processuel des affaires au rythme de l’évolution du monde des affaires. La mesure vise également à attribuer les affaires commerciales à des juridictions spécialisées, contribuant ainsi à améliorer l’environnement des affaires, grâce à une gestion plus efficiente des litiges liés au commerce.

Rappelons que début décembre, le parlement avait déjà donné son feu vert à la mise en place des tribunaux commerciaux au Togo.

Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi dernier, a autorisé le ministre des postes et de l’économie numérique, Cina Lawson, à signer l’arrêté portant sur le renouvellement de la licence de Togo Télécom, l’opérateur public de la téléphonie fixe.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’ouverture du capital du Groupe Togocom, le holding né de la fusion de Togo Télécom et de Togocel, l’opérateur public de la téléphonie mobile. Elle vise essentiellement selon le gouvernement, à « renforcer la confiance de l’investisseur stratégique qui sera retenu à l’issue de la procédure d’appel d’offres », lancé, on le rappelle, en début d’année.

Le renouvellement de la licence qui sera effective jusqu’au 31 décembre 2036, permettra de « donner plus de visibilité au Groupe » et de « favoriser à terme, la réalisation des investissements nécessaires à l’atteinte des objectifs fixés dans la déclaration de politique sectorielle établie pour la période 2018-2022 ».

En rappel, le nom du partenaire stratégique de Togocom devrait être connu d’ici la fin mars prochain.

Le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe (KFAED) a accordé au Togo, ce jeudi 31 janvier 2019, un financement de 7 millions de dinars koweitiens soit 12 milliards FCFA, destiné à la réalisation du Projet d'approvisionnement en eau potable de la ville de Kara et de ses environs.

La cérémonie de signature de cet accord de prêt s’est déroulée entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya (photo), et Nedhal Alolayan, Directeur Adjoint du Fonds, en présence des ministres en charge de l’eau.

Le projet, en ligne avec le PND, vise à pourvoir aux besoins en eau potable des populations de Kara et à améliorer leur cadre de vie, en mobilisant 10 000 m3 d’eau potable supplémentaires par jour, à partir des sources de Sara à Bafilo. Ce qui devrait permettre de porter la capacité totale de production journalière de 7500 m3 à 17 500 m3.

Il vise également à soutenir le développement économique de la ville et des localités environnantes notamment Pya, Niamtougou, Pagouda, Kétao et Kanté. Ceci, à travers « le renforcement et l’extension du système existant d’alimentation en eau potable de la ville et de Défalé, la densification du réseau par des branchements privés, la desserte en eau potable des localités de Bafilo et autres localités situées sur le parcours du réseau d’alimentation vers Kara ».

D’après Sani Yaya, ce projet devrait provoquer « un impact positif sur le taux de desserte », actuellement de 47 %, et qui « pourrait passer à environ 80% de la population de la zone du projet, à l’horizon 2030 ».

Le ministre a salué « l’excellence des relations d’amitié entre le Togo et le Koweit, des relations grâce auxquelles depuis 1993, plusieurs projets socioéconomiques (09) ont vu le jour dans les domaines de l’énergie, de l’eau, des routes pour un montant avoisinant 67 milliards FCFA ».

Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 30 janvier 2019, le gouvernement a autorisé, à travers l’adoption d’un projet de loi, l’adhésion du Togo à l’Accord portant création de l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique.

L’adhésion à cette institution créée en 2000 et chargée d’appuyer le commerce et l’investissement en Afrique, va procurer au Togo des avantages économiques. En réduisant notamment la pauvreté à travers un partenariat plus soutenu entre les Etats africains, les institutions multilatérales de développement ainsi que le secteur privé.

En effet, l’une des missions de l’ACA est de pallier le manque d’une assurance des risques politiques, non commerciaux et commerciaux qui devrait favoriser la disponibilité de financement pour les investissements sur le continent et l’expansion du commerce extérieur ou les échanges intra africains.  

Le projet de loi ainsi adopté passera dans quelques semaines devant le parlement pour obtenir le feu vert des élus.  

Quelques semaines après avoir accordé la grâce présidentielle à 454 détenus sur toute l’étendue du territoire, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé vient d’accorder la liberté à 44 autres personnes.

18 prévenus, déjà jugés et condamnés, purgeant leurs peines dans les prisons civiles de Mango et Sokodé, bénéficient de la grâce présidentielle. 26 autres inculpés, faisant toujours l’objet d’une procédure d’information judiciaire, et détenus dans les prisons civiles de Mango, Bafilo, Sokodé et Lomé, bénéficient d’une mise en liberté provisoire.

Cette décision, annoncée à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 30 janvier 2019, s’inscrit dans le cadre de la poursuite des mesures d’apaisement du climat sociopolitique né des manifestations politiques intervenues depuis le 19 août 2017.

Plusieurs personnes avaient été arrêtées et poursuivies pour des faits délictuels ou criminels.

Près d’une semaine après sa nomination et la reconduction de Komi Selom Klassou à sa tête, le nouveau gouvernement a tenu son premier conseil des ministres ce mercredi 30 janvier, sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Plusieurs décisions phares liées au commerce, à l’énergie ou encore à la décrispation de la situation sociopolitique ont été prises lors de cette première session, qui est également la première de l’année 2019.

On note la grâce présidentielle accordée à 44 détenus, dans le cadre de la poursuite des mesures d’apaisement.

Les travaux ont par ailleurs été sanctionnées par l’adoption d’un projet de loi, et de cinq décrets, ainsi que quelques points divers.

Le projet de loi a autorisé l’adhésion du Togo à l’Accord portant création de l’ACA (Agence pour l’assurance du commerce en Afrique), une institution qui a pour but d’appuyer le commerce et l’investissement en Afrique.

Au titre des décrets, le gouvernement a également pris plusieurs mesures importantes : l’autorisation du renouvellement de la licence de Togo Télécom, opérateur historique de la téléphonie fixe, la création des tribunaux de commerce de Lomé et de Kara ou encore l’admission en grade hors hiérarchie de certains magistrats ayant déjà couvert les trois grades traditionnels de la magistrature.

On souligne aussi l’adoption de deux décrets visant à réglementer le secteur de la production et de la distribution de l’électricité à base des sources d’énergies renouvelables.

On retiendra aussi de ce conseil des ministres, les instructions données par le Président de la République à l’ensemble du gouvernement, afin de poursuivre les réformes devant mener à l’organisation des élections locales.

La Charte de bonne conduite des membres du gouvernement a également été présentée, dans la rubrique des divers de ce Conseil des ministres.

Dans le cadre de la réalisation des objectifs inscrits dans le PND, notamment dans son axe 2, le gouvernement appuiera la création de 4200 entreprises artisanales d’ici 2022.

Entré dans une nouvelle phase de croissance plus modérée mais solide, ce secteur emploie près d’un million de personnes et contribue au PIB à hauteur de 18%.

Dans cet élan, le gouvernement compte bien en renforcer les capacités opérationnelles.

Pour y parvenir, il ambitionne de créer et de renforcer des centres de ressources pour l’artisanat au niveau de toutes les préfectures. Autre volet de la stratégie, l’organisation annuelle de foires et salons pour la promotion des produits artisanaux et aussi la promotion dans les régions du Togo, des vitrines artisanales évoluant vers des zones d'implantation, à l'instar des zones industrielles.

L’exécutif envisage également de professionnaliser les artisans, de mettre en place et de développer un mécanisme de financement adapté au secteur ainsi qu’un dispositif de protection sociale pour les artisans.

Ceci sera réalisé à travers l’amélioration du cadre institutionnel et organisationnel de promotion des entreprises artisanales, le renforcement du système d’apprentissage, de formation et de perfectionnement des artisans, et enfin du système d’appui à l’artisanat.

Rappelons que l’axe 2 du PND prévoit de développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.