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Réunis à Lomé depuis le milieu de cette semaine, les représentants de syndicats et d’associations de travailleurs du secteur public de plus de 40 pays, participent à la 13eme conférence de l’Internationale des services publics (ISP). Fondée en 1907 et regroupant 30 millions de travailleurs de 152 pays et son but est de fournir aux populations des services de meilleure qualité.

Plusieurs thématiques sont au programme ; entre autres, la privatisation, l’égalité des sexes au sein des services publics, ou encore le principe de justice sociale au sein de l’administration publique.

La rencontre a vu la participation de Katari Foli Bazi, ministre en charge de la communication, et représentant le premier ministre. Ce dernier a rappelé aux travailleurs l’importance de se débarrasser des habitudes qui ralentissent la marche vers le progrès. 

Le porte-parole du gouvernement a également appelé ces acteurs du public, à se familiariser avec les meilleures pratiques et les outils de la modernité, et à développer la culture du résultat.

Pour sa part, Rosa Pavanelli (photo), Secrétaire générale de l’ISP, a notamment rappelé l’importance de resserer les liens entre les travailleurs des services publics à travers le monde, et de rapprocher les acteurs de la société civile et les associations communautaires, en vue de faire avancer la cause commune de justice sociale.

Selon Kossi Tenou, directeur national de la BCEAO, le taux d’utilisation actuel des services financiers électroniques, généralement en hausse dans l'espace UEMOA, s’est établi au Togo à 33%. 

Le 1er responsable local de l’institution financière des pays de l’UEMOA a révélé cette donnée alors que s’annonce du 18 au 23 novembre prochains, la 2ème édition de la Semaine de l’Inclusion Financière.

L’événement sera articulé autour de la digitalisation des services financiers. « Nous allons échanger avec les principaux acteurs sur les enjeux de la digitalisation des paiements pour le secteur financier et les économies de notre sous-région », déclare le directeur national de la BCEAO.

Il n’élude pas des discussions sur les risques liés à l’utilisation des technologies financières ni les mesures à mettre en œuvre pour protéger les consommateurs. Selon Kossi Tenou, les solutions aujourd’hui utilisées présentent une grande importance pour le secteur financier et les Etats. Entre autres, elles assurent une optimisation du temps et de l’argent et facilitent les transactions financières.

Il sera procédé ce vendredi 15 novembre à Atakpamé (chef-lieu de la Région des Plateaux), au lancement de l’édition 2019 des Journées Portes Ouvertes (JPO) et administration rapide de proximité sur l’état-civil.

L’initiative est portée par le ministère de la Fonction Publique, de la Réforme administrative et de la Protection sociale et celui en charge de l’Administration territoriale. Elle vise à rapprocher l’administration des usagers et à accélérer le traitement des dossiers se rapportant à l’état civil. Notamment, en  informant les usagers sur les formalités, procédures de traitement et de délivrance des actes d’état civil à savoir les actes de naissance, actes de mariage, actes de décès et le livret de famille.

Lors de l’édition 2018 de ces JPO, Assitim Assy, Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative déclarait : « les journées portes ouvertes sur administration rapide de proximité s’inscrivent dans le cadre des efforts du gouvernement en matière de réformes et de modernisation de l’administration publique ». Les autorités avaient tablé à l’époque sur la délivrance de 2500 certificats de nationalité et de 1500 jugements supplétifs.

Le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce jeudi 14 novembre 2019, Jack Ma, fondateur du géant du commerce en ligne, Alibaba.

Le Natif d’Hangzhou, ville chinoise à statut particulier dans laquelle le Togo a organisé, en septembre 2018, son premier Business Forum Togo-Chine, était à la tête d’une délégation de la Paradise Foundation, une organisation à but non lucratif, qu’il codirige.

La rencontre fait suite aux échanges entre les deux Hommes, lors du forum économique sino-togolais.

Au menu des discussions, la politique d’investissement au Togo notamment dans les domaines du commerce électronique, des PME, de l’éducation et de l’entrepreneuriat des jeunes.

« Nos discussions ont tourné autour de la vision du chef de l’Etat de développer le secteur de l’éducation et de l’économie numérique. Nous avons discuté de ce que nous pouvons faire ensemble de façon concrète. Nous avons défini les opportunités, et pensons revenir dans un bref délai. Nous sommes en mesure de travailler avec les entreprises togolaises sur les moyens de paiement électronique pour pouvoir autonomiser les PME et les jeunes afin qu’ils puissent lutter pour l’avenir ».

Un peu avant cette entrevue, le milliardaire chinois a distillé ses recettes du succès aux jeunes entrepreneurs d’Afrique francophone à Lomé.

A Lomé aujourd’hui, Jack Ma va discuter avec les jeunes leaders et entrepreneurs du Togo et d’Afrique. Cette rencontre, une première au Togo, sera l’occasion d’une conversation unique entre le jeune public et ce philanthrope chinois, fondateur du groupe Alibaba.

L’évènement, à l’initiative de la Présidence de la République togolaise, sera animé par Cina Lawson, ministre en charge de l’économie numérique et des innovations technologiques. Ce sera l’occasion de discuter avec le tycoon chinois, notamment sur le futur de la révolution numérique, ou encore de partager avec lui leur projet.

La rencontre sera retransmise en direct, ce jeudi 14 novembre 2019 à partir de 15h, par la Télévision Togolaise (TVT), et sur le Portail Facebook de la Présidence togolaise.

L’Assemblé nationale togolaise a adopté, hier mercredi 13 novembre 2019, le collectif budgétaire, permettant de modifier la loi de finances initiale (LFI) de l’Etat. Le budget rectifié, gestion 2019, est désormais de 1381,8 milliards  FCFA.

Cette loi rectificative, visant à s’ajuster avec les nouvelles orientations de politique économique et budgétaire, vient aussi en réponse à la nouvelle conjoncture économique mondiale.

On note ainsi des recettes en baisse de 2% par rapport à la LFI, pour s’affaisser à 864,2 milliards FCFA, alors que les prévisions de dépenses budgétaires grimpent de 40,8 milliards, en hausse de 4,6%.

Cette hausse des dépenses est attribuable, notamment aux nouveaux besoins dans le cadre des préparatifs des présidentielles de 2020, des préparatifs de l’équipe nationale de football pour les éliminatoires de la Can Cameroun 2021 et de la Coupe du monde Qatar 2022, des exigences en matière sécuritaire, et surtout de la mise en œuvre de la politique de décentralisation, à l’issue des élections communales du 30 juin 2019.

Du reste, l’adoption de ce nouveau budget par les parlementaires s’est faite en présence de Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, venu défendre le projet devant l’Assemblée. Le patron des finances a ainsi, assuré au pouvoir législatif que « ces moyens seront rationnellement utilisés dans le respect des procédures budgétaires en vigueur en matière d’exécution des dépenses, afin d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. »

A ce titre, l’un des chevaux de bataille du gouvernement sera la poursuite des réformes, en vue de stabiliser le cadre macro-économique, et assainir les finances publiques. Par ailleurs, a souligné Sani Yaya, la tendance baissière du niveau de la dette reste solide. La dette publique est en effet descendue à 68% du PIB, à la fin du mois de septembre. L’objectif est de maintenir le cap, et de rester en dessous de la barre des 70% admise dans l’Uemoa, a précisé le ministre. 

Des journées portes-ouvertes se tiennent cette semaine, pour sensibiliser la population sur les maisons de justice, des structures de proximité faisant la médiation et la conciliation entre les parties en conflit.

Hier mercredi 13 novembre, certaines localités des environs de Lomé ont reçu la délégation chargée de l’évènement. Les habitants ont été sensibilisés sur la nécessité de recourir à ces structures, pour régler les conflits de voisinages.

La maison de justice a en effet pour rôle « d’aider les populations qui n'ont pas les moyens à avoir accès aux services publics de la justice, pour aider à renforcer la cohésion sociale et pour bâtir la paix au Togo», explique à cet effet Tchagnao Mama Raouf, Directeur de l'accès au droit et à la justice. Ce dernier a également insisté sur l’accès libre et gratuit des maisons de justice pour tous.

Rappelons que ces structures ont été instituées par décret en Conseil des ministres, le 27 février 2018. Ce sont des institutions non juridictionnelles, adaptées aux litiges de la vie quotidienne, et qui servent notamment de relais aux juridictions traditionnelles.

Réuni en Conseil des ministres ce mercredi, le gouvernement a adopté le projet de loi de finances, gestion 2020. En 2020, le budget de l’Etat est attendu, en ressources et en charges, à 1466,2 milliards FCFA, en hausse d’environ 6%.

Les projections tablent sur une croissance de l’activité économique en progression de 0,2 point de pourcentage à 5,5%, après deux révisions à la hausse cette année. L’économie togolaise devrait être tirée par la consommation finale des ménages et des investissements privés, grâce aux performances remarquables réalisées dans le Doing Business et au Plan National de Développement.

2020 sera une année charnière, et l’exécutif togolais compte asseoir sa politique budgétaire « sur la poursuite de l’amélioration de la mobilisation des ressources internes, une meilleure allocation des ressources publiques sur la base de l’efficacité des dépenses publiques et la maîtrise du déficit budgétaire », précise le relevé du Conseil des ministres, qui souligne l’importante contribution attendue de l’OTR.

Aussi, le gouvernement s’engage-t-il à « prendre toutes mesures permettant l’accélération de la croissance économique afin d’assurer une prise en charge adéquate de la demande sociale », en dépit des efforts d’assainissement des finances publiques qui vont se poursuivre.

Dans cette optique, un regard particulier sera porté vers les dépenses sociales, avec en toile de fond, les programmes tels que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), l’emploi des jeunes des différents secteurs, les agropoles. De même, promet Lomé, « les efforts seront poursuivis et intensifiés en matière d’aménagement des pistes rurales, de réhabilitation des équipements de formations sanitaires et de mise en œuvre de la décentralisation.»

De fait, les activités des délégations spéciales ont pris fin à la suite des élections communales organisées le 30 juin dernier. Ont déjà eu lieu les passations de service entre les délégués spéciaux et les élus locaux entrants, sous le contrôle des représentants du pouvoir central.

Officiellement, le gouvernement a consacré la fin du règne des délégations spéciales en procédant à leur dissolution, en conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019.

En rappel, les conseils locaux issus des élections locales de 1987 avaient été dissous en septembre 2001. Les délégations spéciales ont alors été nommées pour gérer les affaires locales. Celles-ci sont restées aux affaires, de novembre 2001 jusqu’aux dernières élections locales et au transfert des pouvoirs aux élus locaux.

En dissolvant les délégations spéciales, le Togo confirme son entrée de plain-pied dans la démocratie locale.

C’est le tout premier décret pris par le gouvernement ce mercredi 13 novembre 2019, réuni en Conseil des ministres. Les ministres ont non seulement fixé le nombre des commissions électorales locales indépendantes (CELI) et des commissions électorales d’ambassades indépendantes (CEAI), mais également, précisé les conditions de vote des Togolais de l’étranger.

Ainsi, le vote des Togolais de l’étranger ne sera possible que dans les pays où le Togo dispose d’une ambassade. En outre, le nombre minimum de Togolais résidant dans un pays et enregistrés à l’ambassade retenu pour l’ouverture d’une commission électorale d’ambassade indépendante (CEAI) est fixé à 300, soit un assouplissement du nombre minimum d’électeurs (500) exigé au Togo pour l’ouverture d’un bureau de vote.

Hormis ces conditions qui déterminent l’organisation des votes au profit de la diaspora, les Togolais de l’extérieur devront satisfaire à certaines exigences pour avoir le statut d'électeurs et exercer leur droit de vote. En effet, pour se faire délivrer leurs cartes d’électeurs, ceux-ci doivent fournir, en dehors des pièces d’identité, la carte consulaire qui prouve qu’ils résident depuis plus de six (6) mois dans les pays où les votes vont s’organiser. Cette durée minimale de résidence, précise le Conseil des ministres, « est prescrite à l’article 48 du code électoral dans sa version originale de 2012 (dispositions inchangées jusqu’à ce jour) ».

En rappel, c'est la loi du 06 novembre dernier, modifiant celles de 2012 et de 2013, qui habilite les Togolais de l'extérieur à exercer leur droit de vote.