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Pour la deuxième année consécutive, le Togo se classe dans le Top 10 des pays les plus ouverts aux citoyens africains en 2019.

C’est ce que révèle le dernier rapport du Africa Visa Openness report 2019, indice d'ouverture des visas en Afrique qui mesure le degré d'ouverture des pays africains, en examinant leurs exigences à l’entrée de citoyens des autres pays d'Afrique.

Le rapport, publié par la BAD lundi à l’ouverture de l’Africa Investment Forum à Johannesburg, place le Togo à la 9ème place continentale et dans la sous-région, derrière ses voisins béninois et ghanéen.

Une dynamique qui matérialise les initiatives prises par le gouvernement avec, par exemple, les facilités accordées dans la délivrance des visas, afin de booster davantage le secteur touristique et les échanges.

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De façon globale, la Banque panafricaine salue des efforts remarquables sur le continent. Ainsi pour la première fois depuis 2016, les Africains peuvent voyager en moyenne vers plus de 27 pays sans visa ou avec un visa à l’arrivée, soit un accès libre à 51% du continent.

D’ailleurs, recommande la BAD, « la promotion d'une plus grande ouverture des visas en Afrique aidera à tirer parti des gains qui seront réalisés grâce au lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine, du Marché unique africain du transport aérien et du Protocole sur la libre circulation des personnes », initiatives auxquelles le Togo adhère pleinement.

Lire aussi : Le Togo parmi les 5 pays africains les plus ouverts en matière de mobilité et de libre-circulation (Jumia)

Sur les 13 banques opérant sur le territoire togolais, huit (08) sont des filiales des plus grands groupes bancaires de l’UMOA, révèle le rapport annuel 2018 de la Commission bancaire de la BCEAO, publié jeudi dernier.

Ecobank, dont le siège est à Lomé, est le groupe bancaire le plus important de la zone. Avec 13,2% de part de marché, le groupe panafricain distance le français Société Générale (10,1%) dont une succursale de sa filiale béninoise a ouvert ses portes depuis 2015 au Togo, et est  active sur le segment corporate.

Bank of Africa, 9,6% de part de marché, qui a, quant à elle,  lancé ses activités au Togo en 2013, arrive en 3e position. La Banque marocaine est serrée de près par son compatriote Atlantic Business International (ABI), holding du Groupe Banque Centrale Populaire, propriétaire de Banque Atlantique.

Attijariwafa bank, qui a repris la BIA en 2013, 5e de ce classement des principaux groupes exerçant dans l’UMOA, vient confirmer l’hégémonie de l’empire chérifien en Afrique de l’Ouest dans le domaine financier.

C’est l’ivoirien NSIA Banque, repreneur en 2018, des activités de Diamond Bank qui contrôle la 6e place avec une part de marché avoisinant les 5,3%. Dans une bataille serrée, la Banque fondée par Jean Kacou Diagou, est talonnée par Coris Bank International du Burkinabé Idrissa Nassa.

Oragroup, basé au Lomé, dont la filiale est la première banque togolaise, est le 8e groupe bancaire de l’espace d’intégration, avec 4,8% de part de marché.

La Banque Sahélo-saharienne pour l’Industrie et le Commerce (BSIC), qui détient 2,6% du marché communautaire, opère également sur le sol togolais. La Banque libyenne est 12e du classement de la BCEAO.

Le Togo abrite du 11 au 13 novembre 2019 la célébration du trentenaire du Programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes (PPEJ).

Les activités de la célébration de ce jubilé de perle ont été officiellement lancées lundi à Lomé par la ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah Dogbé sous le thème « Pour le développement de l’entrepreneuriat des jeunes, impactons davantage ! ».

Ces 03 jours d’activités seront l’occasion d’accroître la visibilité du programme et de valoriser ses bénéficiaires, ont indiqué les officiels. Sont ainsi prévues, des sessions de formation et de renforcement de capacités, des partages d’expérience des success-stories et des expositions.  

Anciennement dénommé Fonds d’insertion des jeunes (FIJ), le PPEJ s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 30 ans, scolarisés et diplômés ou pas, ressortissants de l’un des pays membres de la Confejes, ayant suivi préalablement une formation à la création et à l’entrepreneuriat.

Au Togo, il a permis de former et de financer les projets de 3000 jeunes, a rappelé Victoire Dogbé qui a réaffirmé à la jeunesse, la volonté du gouvernement de faire davantage et de les accompagner dans leur insertion professionnelle et économique : « Notre pays a besoin de grands entrepreneurs et de grands industriels. Mais il faut travailler, il faut avoir de l’ambition et essayer », a-t-elle conclu.

Une délégation de la Cedeao et des Nations Unies conduite par le Représentant spécial des deux institutions pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas est depuis lundi en mission au Togo.

Objectif, baliser le terrain pour une meilleure préparation des prochaines échéances électorales prévues pour l’année prochaine dans le pays. Il s’agira, au cours du séjour de la mission, de rencontrer les principales autorités togolaises, les institutions de la République, les partis politiques, les acteurs de la société civile et autres acteurs-clés du processus électoral.

Une rencontre s’est, à cet effet, tenue au siège du Parlement avec la Présidente de l’Assemblée Nationale Yawa Djigbodi Tségan. L’occasion pour le Représentant spécial de féliciter la présidente et de faire le tour de la situation socio-politique.

« L’année 2020 est une année d’élections sur le continent en commençant par le Togo », a déclaré Ibn Chambas. Et de poursuivre : « Il est donc pour nous nécessaire d’apporter notre soutien aux pays et de voir comment nous pouvons nous rendre utile pour assurer des élections crédibles et transparentes »

Pour rappel, la prochaine élection présidentielle doit se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2019, selon la Cour Constitutionnelle.

Ce lundi démarre au Togo des Journées portes ouvertes (JPO) à l’endroit des acteurs du secteur informel.

Organisées par la Délégation à l’organisation du secteur informel (Dosi), elles ont pour ambition de rapprocher davantage l’institution des populations et la faire mieux connaître, ainsi que les différents services qu’elle propose.

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Les JPO, dont la première étape commence aujourd’hui à Dapaong, dans les Savanes, se tiendront dans les chefs-lieux (Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamè, Kpalimé, Tsevié et Lomé). Elles porteront entre autres sur les conditions pour bénéficier d’une formation en entrepreneuriat, l’accompagnement à la création d’entreprises, les avantages de la formalisation.

Pour l’institution chargée d'organiser, de former et d’accompagner les acteurs de l’économie informelle vers le processus de formalisation, c’est une nouvelle activité de plus dans sa politique de proximité, un mois après avoir lancé sa campagne digitale d’identification d’acteurs informels.

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Annoncé le 26 avril dernier par le Chef de l’Etat lors de son adresse à la nation, le relèvement de la valeur indiciaire pour tous les agents de l’administration publique sera bel et bien effectif à partir du mois de janvier 2020.

Le ministre du Travail et de la Fonction publique, Gilbert Bawara l’a confirmé il y a quelques jours, lors d’une rencontre avec des cadres et chefs de services à Atakpamé.

Cette revalorisation de 5 points d’indice, sera la deuxième après celle de 6% accordée en 2013 aux travailleurs de l’administration publique. L’objectif pour le gouvernement à travers cet acte, est d’améliorer davantage les conditions de vie des citoyens et des travailleurs, pour un mieux-être social.

Par ailleurs, outre cette mesure salariale, d’autres instructions ont été données par le Président de la République, toujours dans ce sens et ce, dès 2020. Il s’agit notamment de la reprise de l’allocation de départ à la retraite et de la construction de deux maisons de retraites pour les fonctionnaires.

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Une délégation gouvernementale, emmenée par le ministre en charge de la fonction publique et du travail, Gilbert Bawara a entamé depuis vendredi une tournée nationale de sensibilisation et d’échanges avec les agents de l’administration publique.

La mission, composée notamment des ministres de la santé et de l’insertion professionnelle, a pour objectif d’échanger avec les chefs et cadres des différents secteurs de la fonction publique sur des sujets relatifs à la qualité de l’administration et des services publics, les bonnes pratiques pour les fonctionnaires ainsi que les actions du gouvernement pour un dialogue toujours permanent.

A Atakpamé dans la Région des Plateaux, où la tournée a démarré, les officiels ont fait des recommandations : « Pour un service public de qualité, il faut éviter de venir au bureau en retard, ou uniquement de venir faire acte de présence », a déclaré Gilbert Bawara. Et de poursuivre : « Nos concitoyens attendent de nous un service utile et nécessaire que nous devons fournir avec une totale satisfaction. Nous devons désormais éviter les comportements qui retardent le développement du pays ».

Les officiels ont également échangé avec les cadres sur le référentiel du développement national, et la contribution attendue de tous, particulièrement de l’administration publique, pour une atteinte des objectifs à l’horizon 2022.

La tournée se poursuit dans les prochains jours dans les autres régions.

Près d’un mois après avoir été lancée, l’opération Telefood 2019 a déjà mobilisé plus de 342 millions (342 413 455 FCFA), soit près de la moitié des 800 millions attendus. C’est ce qui ressort du point fait en fin de semaine par le coordonnateur de l’opération, Justin Bitoka.

Lancée début octobre, en marge de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, par le ministère de l’agriculture, l’Opération Telefood qui en est à sa 23ème édition vise à mobiliser des fonds destinés à la création de 1000 entreprises agricoles pour jeunes et femmes.

Parallèlement, un jeu de tombola est initié par les autorités en charge du secteur agricole à se mobiliser davantage. « Un dispositif sera mise mis en place, afin de permettre aux donateurs de faire le suivi », avait rassuré il y a quelques semaines le ministre Noel Bataka.

L’opération prendra fin le 10 décembre prochain.

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L’Agence Nationale du Volontariat du Togo (ANVT) boucle ce vendredi 08 novembre 2019, un atelier technique dédié à l’élaboration d’un nouveau plan stratégique pour la période 2020-2024.

Cet exercice s’inscrit dans la vision de cette institution « d’assurer une gestion plus efficace et pérenne en se dotant des ressources, outils et méthodes nécessaires pour opérationnaliser un système de gestion et de fonctionnement efficace.», informe-t-on.

Certes, cette agence dispose d’un document de planification stratégique. Mais à la suite d’une évaluation à mi-parcours, il a été ressenti la nécessité de préparer un nouveau plan stratégique quinquennal pour la période 2020-2024.

L’élaboration de ce nouveau document a été confiée à un consultant qui travaille sous la tutelle de la Direction de la Planification et du Suivi-Evaluation (DPSE) de l’ANVT. Toutefois, c’est un processus qui se veut « le plus inclusif et participatif possible, de manière à prendre en compte les différents enjeux mondiaux (ODD) et nationaux (PND, politiques sectorielles) de développement, les besoins des différents acteurs et composantes », assure-t-on à l’ANVT.

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la protection de la nature, Oladokoun David Wonou a signé ce vendredi 08 novembre 2019, des conventions de financement au profit de onze sous projets communautaires.

Les sous-projets ont été soumis dans le cadre du programme d’investissement dans la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA RESIP) et devront mobiliser plus de 1,2 milliard FCFA. Ils visent à renforcer la résilience des communautés et des zones exposées aux risques de catastrophes naturelles.

Les sous-projets portent entre autres, sur la gestion des herbes communautaires à hautes valeurs écosystémiques, la gestion durable des terres, la réhabilitation de petites infrastructures publiques endommagées par les inondations. Selon le ministre, « la signature des conventions de ce jour fait partie des efforts conjugués du gouvernement et des partenaires pour que le taux de pauvreté de même que les inégalités reculent dans notre pays… ».

En rappel, le projet WACA RESIP pour lequel le Togo bénéficie du soutien de la Banque Mondiale et du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM), vise à renforcer la résilience des communautés dans la zone côtière, confrontées de manière récurrente, à des risques de catastrophes et autres aléas.