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Le gouvernement a autorisé ce mercredi 500 Togolais résidant en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Chine, aux USA et en Autriche à perdre leur nationalité togolaise. Ceci, à la faveur d’un projet de décret adopté en conseil des ministres.  

Le but de cette décision, prise conformément aux dispositions relatives à la nationalité togolaise contenues dans le Code de la nationalité, est de permettre à ces ressortissants d’obtenir la citoyenneté de leurs pays de résidence.

En effet, l’acquisition de la nationalité de certains pays notamment de l’Europe ne devient effective que lorsque les bénéficiaires qui en ont fait la demande, apportent la preuve de la perte de la nationalité de leur pays d’origine.

Les 500 Togolais concernés par cette décision devront donc restituer tous les documents officiels comme leurs certificats de nationalité togolaise, cartes d’identité, passeports et cartes consulaires.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a rendu mardi hommage au soldat de la paix du contingent togolais, le Caporal Sedewuignan Kossi Agounwadje, décédé il y a 10 jours dans un hôpital de Dakar.

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Le caporal faisait partie d’un bataillon de casques bleus de la base temporaire d’opération, installée aux environs de Bandiagara dans la région de Mopti au Mali. La base avait été prise pour cible le 06 octobre par un groupe armé non identifié. L’officier togolais, grièvement blessé, avait été transporté vers le Sénégal pour une prise en charge médicale, mais succombera malheureusement à ses blessures.

Lors de la cérémonie d’adieu, le commandant de la Minusma, le lieutenant-général Dennis Gyllenspore a adressé ses sincères condoléances à la famille du soldat de la paix et à la nation togolaise toute entière. « C’est un moment difficile pour nous tous », a-t-il affirmé.  

Rappelons que le Togo a déployé plusieurs soldats et policiers au Mali, dans le cadre de sa contribution aux effectifs des casques bleus de l’Onu.

Après le succès de la première vague lancée en juillet dernier, le gouvernement lance à nouveau le Programme présidentiel d’excellence pour le Plan national de développement (PPEP) avec cette fois-ci une ouverture pour les étudiants en 3ème année de Licence.

40 étudiants togolais (20 en Licence et 20 en Master) des Université de Lomé, Kara et UCAO sont ainsi recherchés dans le cadre de ce programme destiné à renforcer l’administration gouvernementale.

Le PPEP est implémenté par l’organisation ShARE parallèlement avec le cursus universitaire et dure 02 ans. Il repose sur 04 piliers : l’acquisition de compétences professionnelles, l’ouverture au monde, le leadership et les enjeux du PND.

Les étudiants seront amenés à travailler sur des projets réels du PND pendant leur cursus et seront coachés par d’anciens consultants de cabinets de conseil. Ils devront à la suite de la formation, rejoindre le gouvernement pour une durée de 03 ans et seront placés dans différentes institutions-clés à l’implémentation du PND.

Les étudiants désireux de participer à ce programme gratuit doivent impérativement s’inscrire sur le www.share-share.org/ppep/ jusqu’au 23 novembre 2019.

Un test aura lieu le samedi 30 novembre à l’Université de Lomé et Kara.

Réunie mardi en séance plénière, la représentation nationale a adopté les nouvelles dispositions du code électoral qui autorisent les Togolais de l’extérieur à participer aux consultations organisées au Togo.

Le projet de loi, qui a été soumis à la délibération des élus avait été adopté en conseil des ministres le 18 octobre dernier et ouvrait sous certaines conditions, la possibilité à la diaspora togolaise de participer aux élections.

33 articles du code électoral en vigueur ont été modifiés et un nouvel article a été créé à l’issue des travaux. Les nouvelles modifications précisent le type d'élections auxquelles les Togolais de l'extérieur peuvent prendre part, le nombre d'électeurs potentiels minimum pour l'ouverture d'une Commission électorale d'ambassade indépendante (CEAI), la particularité de la composition des démembrements de la Ceni à l'extérieur, les pièces à fournir pour se faire inscrire sur la liste électorale dans sa CEAI et se faire délivrer une carte d'électeur, les conditions de campagne électorale dans un pays étranger et celles sur l'intervention sur les médias d'Etat tout en résidant à l'étranger, et enfin l'exigence de résidence dans le pays de vote avant de siéger pour le compte d'un parti politique dans un dénombrement de la CENI à l'extérieur.

« Ce vote vient clôturer l’exécution des reformes et la mise en œuvre des recommandations de la Cédéao », a indiqué le ministre de l’Administration territoriale Payadowa Boukpessi, présent lors du vote. Et de poursuivre : « à présent tout est prêt pour la poursuite du processus électoral et pour la tenue effective du scrutin présidentiel ».

Les prochaines consultations électorales sont d’ailleurs annoncées pour se tenir entre le 19 février et le 05 mars prochain.

Comme annoncé en août dernier, le Togo abritera du 2 au 7 décembre prochain, la 55ème session du Conseil international des bois tropicaux (CIBT). Le rappel a été fait ce mardi par le ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, David Wonou Oladokoun à la faveur d’une conférence de presse.

Cet évènement important dans l’agenda de l’OIBT (Organisation internationale des bois tropicaux), réunira à Lomé les pays membres du Conseil, qui représente le plus haut organe exécutif de cette institution onusienne créée en 1986 dans le but d’une gestion durable et de la conservation des forêts tropicales. « La tenue de cette session à Lomé marque une volonté politique des autorités de préserver les écosystèmes forestiers et promouvoir la valorisation de la production », a soutenu le ministre.

Les travaux porteront entre autres sur l’expansion et la diversification du commerce international des bois tropicaux, la situation actuelle du commerce intra-africain des produits bois tropicaux et la gestion durable des aires forestières protégées sur le continent. Le tout, dans un contexte de changement climatique et d’adaptation, ainsi que de conservation de la biodiversité.

En rappel, les États membres de l'OIBT représentent 90% environ du commerce international des bois tropicaux et plus de 80% des forêts tropicales dans le monde.

Le Togo participe depuis ce lundi au Salon international de tourisme du World Travel Market (WTM) à Londres.

Pour la délégation, composée notamment de représentants du ministère et d’acteurs du secteur, cette première participation à ce rendez-vous important est l’occasion de valoriser les potentialités touristiques du pays et de susciter le désir de découvrir la destination Togo.

Comme à Paris il y a un mois, à l’IFTM Top Resa, il sera aussi question de mettre l’accent sur les ambitions de développement du Togo, contenues dans le PND, dans lequel le gouvernement envisage clairement de débloquer le potentiel du secteur touristique et d’en faire une des locomotives de la croissance, envisagée à 7% à l’horizon 2022.

Par ailleurs, ce salon sur les bords de la Tamise intervient, alors même que le tourisme togolais confirme sa bonne santé avec plus de 712 000 touristes enregistrés en 2018.

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Le Togo devrait bientôt abriter une université privée internationale de cinématographie et de l’audiovisuel. Un protocole d’accord a été signé dans ce sens, mi-octobre en Chine, entre une délégation togolaise comprenant des dirigeants de la Télévision nationale et la compagnie d'audiovisuel chinoise Dafc Frameking Pictures.  

L’université, qui devrait être la toute première du genre construite par l’Empire du milieu sur le continent, permettra de former des jeunes Togolais et Africains au cinéma et, par ricochet, positionner le Togo comme centre de référence régional ou continental dans le développement de l’industrie cinématographique et culturelle.

Un village de tournage de films, institut de télévision, un parc de tourisme, des studios, un espace de décoration, un désert et fleuve artificiel sont prévus au sein de cette université qui doit attirer 400 à 500 000 visiteurs par an et générer 1700 emplois, directs et indirects.

Le protocole d’accord inclut également une coopération avec la TVT matérialisée par des échanges de contenus et programmes, des formations et recyclages du personnel et la fourniture de matériel à la télévision nationale.

Le Togo dispose depuis ce mardi d’un incubateur de jeunes startups. Une cérémonie de lancement officiel et d’inauguration, présidée par la ministre en charge de la jeunesse s’est déroulée à Lomé, en présence d’un parterre de personnalités, membres du gouvernement, représentants d’institutions et partenaires au développement.

Ceremonie

Dénommé Nunya-Lab, cet incubateur est une initiative du ministère du développement à la base, calqué sur le modèle rwandais du K-Lab et réalisé par le Faiej. Il est spécifiquement dédié aux jeunes startups pour le développement de solutions technologiques innovantes visant à répondre à divers problèmes de la communauté. Il aura pour principales missions de soutenir l’étape de gestation de ces startups et d’accélérer les projets en développement.

Ceci, à travers notamment des conseils spécialisés, la mise à disposition d’espace de création et de bureaux équipés, la facilitation d’accès aux leviers de l’écosystème et un appui à la recherche de financement.

D’un coût de 75 millions FCFA financé par le Pnud, l’infrastructure est implantée au sein de la Maison des Jeunes d’Amadahomé et pourra accueillir jusqu’à une centaine de startups.

« L’esprit entrepreneuriat seul ne suffit pas. Il faut aussi de l’innovation et de la compétitivité d’où l’engagement du Pnud qui met désormais un accent particulier sur l’innovation technologique », a affirmé le représentant-résident de l’institution, Aliou Dia.

Pour Victoire Tomégah-Dogbé, « cet hub de créativité vise à promouvoir le talent et encourager l’innovation » et dénote de « l’engagement du gouvernement à œuvrer au service de la jeunesse togolaise ». Et de préciser que « de nouveaux centres de ce genre pourront bientôt voir le jour dans les autres régions du pays, avec l’appui des partenaires ».

Le Togo vient de bénéficier d’une enveloppe de 15 millions d’euros, soit près de 10 milliards FCFA, destinée à soutenir le secteur de l’éducation et de la formation dans le cadre de la seconde phase du Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC 2).  

Une convention de don a été signée dans ce sens ce lundi entre le ministre de l’économie Sani Yaya, l’ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy, et le Directeur de l’Agence française de développement (AFD), François Jacquier.

Le financement, octroyé par l’AFD doit permettre d’améliorer les capacités ainsi que les conditions d’accueil dans les collèges publics des régions Maritime, Plateaux et Savanes.

92 CEG au total bénéficieront de nouvelles salles de classes et 75 autres d’appuis financiers pour leur modernisation. La convention inclut également un volet « renforcement de la gouvernance des établissements » et « soutien pédagogique », avec un accent particulier sur les disciplines scientifiques.

L’exécution de ce projet sera confiée à des ONG, notamment Aide & Action et Plan International. « Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour mettre les moyens adéquats à la disposition des collèges, lycées et universités », a affirmé Sani Yaya lors de la signature.

Pour rappel, le PAREC 2 qui succède au PAREC initié en 2014, ambitionne de construire 380 nouveaux bâtiments et le renforcement des capacités de près de 4000 chefs d’établissements, enseignants volontaires et titulaires.

Comme annoncé, le Chef du gouvernement, Komi Sélom Klassou a officiellement ouvert ce lundi la 1ère édition de la Semaine du Secteur Privé.

Placée sous le thème : « Secteur privé : moteur de croissance et de développement socioéconomique du Togo », elle se tient dans un contexte de promotion du Plan National de Développement (PND 2018-2022) dont la mise en œuvre devrait mobiliser près de 3000 milliards FCFA du secteur privé, soit 65% des ressources totales nécessaires (4 622 milliards FCFA).

« Cette semaine intervient quelques jours seulement après la publication du Doing Business 2020, baromètre de l’environnement des affaires, où le Togo a fait un bond significatif de 40 places, un an après avoir réalisé un autre bond de 19 places », a rappelé le ministre en charge du secteur privé Kodzo Adedze dans son allocution d’ouverture. Elle traduit, poursuit-il, « la volonté des pouvoirs publics togolais de faire du secteur privé, un partenaire privilégié dans la transformation structurelle de son économie ».

Pour Germain Meba, patron de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), c’est une manifestation qui célèbre tout simplement le secteur privé, car la création d’un environnement favorable aux affaires constitue le pilier central de la vision de faire du Togo une nation émergente.

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Toutefois, nuance-t-il, l’atteinte de l’objectif d’un taux de croissance à deux chiffres (7,6% à l’horizon 2022) ne relève pas de l’improvisation. Il faut, en plus d’un cadre favorable aux affaires, l’émergence d’un secteur privé innovant et compétitif qui crée des richesses et qui contribue à la réalisation des projets structurants du PND, selon le N°1 de la CCIT.

Laurent Comi Tamegnon, président du conseil du patronat, souligne pour sa part que ces cinq jours offriront l’occasion d’une réflexion prospective sur l’avenir du secteur privé. Et la représentante-résidente de la BM de renchérir : « Ce sera l’occasion d’intensifier le dialogue public-privé au Togo, en ligne avec le PND »

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