Au Togo, la pratique de l’élevage devrait connaître une évolution significative avec une meilleure prise en compte du bien-être animal. Un séminaire régional de trois jours s’est ouvert dans ce sens depuis le mardi 25 février à Lomé, réunissant les points focaux nationaux de l’Organisation mondiale pour la santé animale (OMSA).
Le Ministre d’État a lancé la formation des Points focaux nationaux OMSA des pays francophones d’Afrique ce 25-02
— Ministère des ressources halieutiques, animales... (@transhumancetg) February 26, 2025
✅ Approfondir les responsabilités et engagements des points focaux
✅ Renforcer les compétences des points focaux
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Concrètement, il s'agit de renforcer les capacités des participants sur les normes internationales du bien-être animal, leurs responsabilités en tant que points focaux et leur implication dans l’élaboration des politiques nationales. L’événement constitue également un cadre d’échange entre les pays francophones d’Afrique afin d’harmoniser les pratiques et d’améliorer les conditions d’élevage.
“Nous avons ici une opportunité unique de renforcer nos capacités et de mieux intégrer la dimension du bien-être animal dans nos politiques publiques”, a indiqué le ministre d'État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, à l’ouverture des travaux.
Depuis plusieurs années, le Togo fait du bien-être animal, une priorité. Une campagne d’assainissement des médicaments vétérinaires est régulièrement menée pour saisir et détruire les faux médicaments.
Présente au Burkina Faso dans le cadre de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la ministre de la communication, des médias et de la culture, Yawa Kouigan, s’est entretenue le lundi 24 février avec le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. La rencontre, qui s’est déroulée en présence d’autres ministres de la sous-région, a porté sur le rôle stratégique du cinéma et de la culture dans le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest.
« Par les temps qui sont les nôtres aujourd’hui, il est de plus en plus évident que c’est sur le socle culturel que nous pouvons bâtir l’épanouissement, la prise de conscience et le progrès de notre continent », a indiqué la ministre Yawa Kouigan.
Pour rappel, le Togo aligne six œuvres en compétition au FESPACO 2025, couvrant divers genres tels que la critique cinématographique, les séries, l’animation, les nouvelles perspectives et les productions des écoles de cinéma. Le pays est représenté par une délégation de cinquante professionnels du secteur.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 25 février à Lomé, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Au menu des échanges, le point sur les travaux du forum régional de la société civile, qui se déroule dans la capitale togolaise.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mardi 25 février 2025 à Lomé avec Monsieur Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre.https://t.co/1LUclGPZMm pic.twitter.com/kqR7fmGk1V
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Au cours de l’entretien, le responsable a félicité le chef de l’Etat pour les avancées réalisées par le Togo dans le domaine de la promotion de la jeune fille et de l’autonomisation financière de la femme. Des progrès qui, a souligné Ousmane Diagana, doivent faire cas d’école dans d’autres pays africains.
“En matière d’autonomisation des femmes, le Togo a fait des progrès extrêmement importants sur la base d’une tradition très forte, en particulier le rôle des Nana-Benz dans l’économie. C’est un exemple que nous avons regardé de très près et que nous avons voulu valoriser et vulgariser davantage pour que les autres pays s’en imprègnent. Le plus important aussi et le plus significatif, c’est le rôle de ces femmes leaders aussi bien au niveau de l’administration publique qu’au niveau du secteur privé”, a-t-il indiqué.
Enfin, les deux personnalités ont également abordé d’autres sujets, en lien avec les programmes et projets de la Banque en cours dans le pays, dans divers secteurs de développement.
Après 2009, le Togo accède à nouveau à la présidence du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF). Dr Kolani Jean Claude a été porté à la tête de l’organisation à l’issue du 9ème congrès du Groupe à Lomé.
En marge des travaux, l’équipe dirigeante du GIERAF a été reçue en audience le lundi 24 février, par le Premier ministre, Victoire Dogbé. La rencontre a permis aux membres du groupe de présenter un résumé du congrès et de solliciter le soutien du gouvernement togolais à leurs initiatives.
Créé à Lomé en 2009, le GIERAF regroupe aujourd’hui 15 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale. Son objectif est d’améliorer la prise en charge de l’infertilité à travers la recherche, la formation et le partage de connaissances entre experts de la région.
Le Togo accueille depuis le mardi 25 février, la 7ème Assemblée générale de l'Association des médiateurs des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (AMP-UEMOA). La rencontre, ouverte par le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, réunit les délégations de plusieurs pays autour de la thématique de la médiation institutionnelle aujourd’hui dans l’espace Uemoa.
Au cours des travaux qui s’achèvent le 27 février, les participants échangeront sur les défis et les perspectives de la médiation institutionnelle dans la sous-région. L’ambition est de renforcer les mécanismes d’intervention des médiateurs et de consolider les acquis en matière de bonne gouvernance et de protection des citoyens.
“Nos institutions jouent un rôle important dans la consolidation de l’État de droit et la protection des citoyens. Il est essentiel de renforcer leur efficacité pour mieux répondre aux attentes des populations”, a souligné la présidente de l’AMP-Uemoa et médiateur de la République togolaise, Awa Nana-Daboya.
Les assises de Lomé permettront également de renouveler les instances dirigeantes de l’AMP-Uemoa.
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Le Togo va renforcer son engagement sur la question climatique en se dotant d’un cadre législatif adapté. Un séminaire parlementaire de deux jours s’est ouvert dans ce sens mardi 25 février à Lomé.
Face à l'urgence climatique, l'Assemblée nationale, en collaboration avec @APFfrancophonie, engage une réflexion inclusive avec des experts et des acteurs de la société civile pour doter le Togo d'outils législatifs efficaces contre le changement climatique.… pic.twitter.com/o1jHc3HJBl
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) February 25, 2025
Organisée conjointement par la Représentation nationale et l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), la rencontre s’inscrit dans une vision de renforcement des connaissances et compétences, préalable nécessaire à la mise en route du processus législatif. L’ambition, a expliqué la 6ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Myriam Dossou, qui a officiellement ouvert les assises, est de faire une loi climat, qui tiendra compte des spécificités nationales.
Une fois cette étape franchie, les parlementaires pourraient aller dans le sens d’une harmonisation législative francophone, qui permettra de forger un avenir résilient pour les populations face aux changements climatiques. “Les défis climatiques se font plus pressants chaque jour”, a rappelé la vice-présidente, devant un parterre de parlementaires, de représentants des ministères, des collectivités locales et de la société civile.
Depuis Mars 2024, un corpus législatif climatique a été défini par l’Assemblée parlementaire de la francophonie, et sert, aux côtés d’autres pratiques internationales recensées, de base de référence pour les élus.
Au Togo, la semaine de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) tient ses promesses depuis quelques jours. L'événement, qui est à sa quatrième édition, est axé cette année sur le thème de la formation en alternance comme levier d’employabilité et de développement des compétences.
L’objectif est de renforcer l’adéquation entre la formation et les exigences du marché du travail en impliquant davantage les entreprises dans le processus d’apprentissage. « La formation en alternance est un levier stratégique qui permet de combler l’écart entre les compétences acquises en formation et les exigences du marché du travail », avait souligné le ministre de l'enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpe, lors du lancement officiel de la semaine à Kara.
Jusqu’au 28 février, plusieurs activités sont prévues pour permettre aux jeunes et aux professionnels d’échanger sur les opportunités offertes par la formation en alternance. Les participants auront l’occasion de découvrir les différentes filières de formation disponibles, d’interagir avec des experts du secteur et d’explorer les perspectives d’insertion professionnelle à travers des témoignages et des partages d’expériences.
Initiée depuis 2022, la Semaine de l’enseignement technique s'inscrit dans une dynamique de valorisation des filières professionnelles et de renforcement des compétences des jeunes.
Le Togo abrite à partir de ce mardi 25 février, un forum régional sur l'éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes. L’activité, organisée par le Groupe de la Banque mondiale en collaboration avec la Fondation Brazzaville, réunit dans la capitale togolaise les organisations de la société civile (OSC) de 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Mme le PM @DogbeVictoire a ouvert ce jour à Lomé, les travaux d'un Forum régional de la société civile sous le thème : "l'éducation des filles et l'autonomisation économique des femmes comme levier de développement en Afrique de l'Ouest et du Centre''.https://t.co/zp31Z2zRgc pic.twitter.com/rOQNbOlmxi
— Primature Togo (@PrimatureTogo) February 25, 2025
Pendant deux jours, les travaux, officiellement lancés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, offriront une plateforme stratégique aux acteurs afin d'accentuer leur engagement et accélérer les actions pour l’égalité des genres et la réduction de l’extrême pauvreté. En outre, il s’agit d’explorer les possibilités d’une meilleure collaboration avec l’institution de Bretton Woods, également en première ligne sur la question à travers ses interventions dans les pays.
“L’égalité des genres est d’abord une question de justice, puis un levier essentiel pour le développement. Éliminer les barrières liées au genre favorise la productivité économique, réduit la pauvreté, et renforce la cohésion sociale. Cependant les progrès dans ce domaine restent trop lents, ce qui exige une action urgente. Ce forum est donc une étape clé de notre collaboration avec les organisations de la société civile pour changer la société en investissant dans l’éducation des filles”, a expliqué le vice-président régional de la Banque, Ousmane Diagana, devant un parterre composé d’officiels, de membres d’OSC et d’associations féminines.
“Le choix du Togo n’est pas fortuit”
Pour le Togo, retenu pour abriter l’événement en raison de “ses efforts sur les questions d’éducation et de promotion de l’autonomisation des femmes”, ces assises doivent permettre de franchir un palier significatif : “il est essentiel de développer des solutions constructives, efficaces et pragmatiques en s’appuyant sur les acquis déjà obtenus et en promouvant une approche inclusive du développement”, a souligné la cheffe du gouvernement, avant de rappeler les progrès probants obtenus ces dernières années.
En effet, sous l’impulsion de l’exécutif, et avec le concours de ses partenaires nationaux et internationaux, le pays a engagé plusieurs actions et initiatives, aussi bien en matière d’éducation des filles que d’autonomisation des femmes. Dans le domaine de l’accès à l’éducation, le taux net de scolarisation des filles au primaire est passé de 93,4% en 2015 à 98,5% en 2024 avec une parité fille/garçon de 1,01 montrant que les filles sont scolarisées dans les mêmes proportions que les garçons.
Dans l’enseignement secondaire, le taux net de scolarisation est passé de 40,08% en 2015 à 57,48% en 2024. Enfin, le taux d’achèvement au primaire pour les filles est passé de 83,3% en 2015 à 95,7 en 2024 et au collège, de 33,7% en 2015 à 59,3 en 2024.
Parallèlement, les programmes d’inclusion financière ont permis d’octroyer depuis la mise en place du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) en 2014, plus de 109 milliards de FCFA de crédits, dont 65% de bénéficiaires sont des femmes. D’autres mesures comme des projets dédiés aux femmes rurales, l’octroi d’une part de 25% des marchés publics aux femmes entrepreneures, ou encore la création des programmes présidentiels d’excellence (PPE et PEFA), sont également illustratives.
“Lorsqu’une fille reçoit une éducation, elle devient une source de transformation pour elle-même, pour sa famille et pour la communauté. L’éducation permet ainsi à une multitude de jeunes filles de réaliser leur rêve et de véritablement contribuer au développement de leur pays. De même, l’autonomisation des femmes est essentielle à la construction de sociétés plus justes, résilientes et prospères. Un exemple emblématique de cette contribution est celui des Nanas Benz, ces femmes courageuses et entrepreneuses qui ont non seulement soutenu leurs familles, mais aussi participé activement au développement socio-économique du Togo. Elles sont devenues des modèles inspirants pour les générations suivantes, démontrant la puissance de l’autonomisation féminine”, a déclaré Victoire Dogbé.
Le ministère du Commerce a démarré, ce mardi 25 février, une session de formation à l’endroit des PME/PMI sur les aspects pratiques du commerce électronique. L’initiative s’inscrit dans un programme de formations lancé il y a quelques mois.
Pendant trois jours (jusqu’au 27 février), les participants seront outillés sur les stratégies de vente en ligne, la gestion des paiements numériques, la logistique et la réglementation en vigueur. L'objectif est de permettre aux entrepreneurs de mieux exploiter les opportunités du numérique pour développer leurs activités, accroître leur visibilité et sécuriser leurs transactions en ligne.
"Le commerce électronique représente aujourd’hui un levier essentiel pour la croissance des entreprises. Cette formation vise à doter les entrepreneurs des compétences nécessaires pour tirer pleinement parti des opportunités qu’offre le numérique, en maîtrisant les outils de vente en ligne, la gestion des paiements et les aspects réglementaires", a indiqué Comlan Yakpey, Secrétaire général du ministère du commerce, représentant le ministre.
Au Togo, le secteur du commerce électronique est en pleine croissance. De nombreuses applications de vente et d'achat en ligne, des sites spécialisés dans la livraison et des startups émergent dans des domaines variés : agroalimentaire, électronique, cosmétique, construction.
Au Togo, le verdict du scrutin du 15 février dernier est désormais connu. La Cour constitutionnelle, réunie en audience lundi 24 février à Lomé, a proclamé les résultats définitifs des élections sénatoriales.
Tel que communiqué quelques jours plus tôt par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le parti Union pour la République obtient 34 sièges sur les 41 à pourvoir. Les 7 sièges restants se répartissent entre 4 autres formations politiques (BATIR, ADDI, UFC, et CLE) et deux indépendants (Le Togo Autrement et Robert Olympio).
“Aucun recours en contestation des résultats provisoires n’a été déposé”, a déclaré le président de la Cour, Babakane Coulibaley, qui a officiellement entériné les résultats. L’élection des sénateurs, auxquels se joindront 20 autres nommés par le Président de la République, marque une nouvelle étape dans le processus d’installation progressive des institutions de la 5ème République.
En rappel, les 41 sénateurs élus se répartissent comme suit : 10 pour la Région Maritime, 12 pour les Plateaux, 5 pour la Centrale, 7 pour la Kara et 7 pour les Savanes.