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Au Togo, 400 volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) artisans ont bénéficié mardi 09 juillet, de kits d’installation. C’est à travers une cérémonie de remise présidée par le ministre chargé du commerce et de l’artisanat et le ministre du développement à la base.

D’un coût global de 200 millions FCFA, ces kits permettront à ces jeunes artisans en fin de mission de démarrer une activité génératrice de revenus (AGR).

« Je suis extrêmement fière de vous. Cela démontre votre esprit de solidarité et votre engagement à contribuer à la construction du pays. Je vous invite à vous inscrire à la Chambre des Métiers pour bénéficier de formations supplémentaires et de soutien en entrepreneuriat », a indiqué le ministre chargé du commerce et de l’artisanat.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) a souligné l’importance du programme de remise de kits qui favorise l’insertion socioprofessionnelle des VEC.

Lancé en 2016, le programme VEC cible les jeunes déscolarisés. Leur mission consiste à assainir et à restaurer l’environnement dans les milieux où ils sont déployés.  À ce jour, 42.000 VEC ont été mobilisés dans les 117 communes du pays.

Au Togo les maires et cadres de l'enseignement des régions des Plateaux, Maritime et Grand Lomé, ont été formés lundi 09 juillet à Kpalimé sur l’appropriation du plan sectoriel de l'éducation (PSE). La session initiée par le ministère des enseignements primaire et secondaire est soutenue par le Pnud et l’Agence française pour le développement (AFD).

Objectif :  susciter une participation plus active des élus locaux et des cadres à la mise en œuvre du plan.

Concrètement, il s’agissait d’amener ces responsables de communes à mieux comprendre leurs rôles et responsabilités dans un contexte de gestion décentralisée.

« Nous voulons que les élus locaux maîtrisent les responsabilités qui leur reviennent dans la gouvernance du système éducatif et qu’ils prennent en compte les questions éducatives dans leurs plans de développement communal », a indiqué Sena Yawo Akakpo Numado, secrétaire permanent du PSE.

Une autre session de formation, à l’endroit des maires des régions Centrale, de la Kara et des Savanes, est prévue dans les prochains jours.

Pour rappel, le Plan sectoriel de l’éducation constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif. Il est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan ainsi que les prévisions de financement des partenaires.

Au Togo, les trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) (Aquaculture-Elavagnon, Bâtiment-Lomé et Élevage-Barkoissi) lancent une campagne de recrutement d’apprenants dans le cadre de la prochaine rentrée académique 2024-2025.

L’information a été dévoilée ce mardi 09 juillet par le Top Management de l'Agence Éducation-Développement (AED), structure chargée de la gestion des Instituts, à la faveur d'une conférence de presse.

Ces recrutements qui s’achèveront le 08 août prochain se feront en ligne et concernent les Togolais âgés de 16 à 29 ans, titulaires au minimum du BEPC, étant en bonne condition physique et surtout motivés. Les formations, d’une durée de trois ans et sanctionnées par un Baccalauréat Professionnel, couvrent une dizaine de filières réparties dans les trois domaines.

« Nous insistons sur la motivation parce que l’apprenant doit être passionné du domaine dans lequel il veut suivre la formation pour pouvoir bien l’exercer », a indiqué Commi Nassini, directeur général adjoint de l’Agence Education-Développement (AED), l’institution gouvernementale chargée du pilotage des IFAD.

Pour ce qui concerne les frais de scolarité, ils s’élèvent à 400.000 FCFA par an, couvrant la formation, les équipements et outils de travail, ainsi que les fournitures scolaires. « Nous donnons également la possibilité de payer en deux tranches », a déclaré le DGA de l’AED.

Pour rappel, une dizaine d’instituts sont prévus à terme sur tout le territoire national. Actuellement, deux sont en cours de finalisation à Adidogomé et à Avétonou et sont respectivement dédiés aux énergies renouvelables et à l’élevage. En 2023, le premier IFAD ouvert en 2020 a certifié ses premiers diplômés en Aquaculture. A ce jour, 67% des apprenants diplômés ont été financés.

Le Togo, représenté par le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a participé en fin de semaine dernière à Brazzaville, à la première conférence internationale sur l’afforrestation et le reboisement. L’événement, initié par le leader congolais, Denis Sassou N’Guesso et placé sous l’égide de l’Union africaine, a réuni des centaines de participants de haut niveau, parmi lesquels des chefs d’Etat et de gouvernement. 

Les travaux ont été l’occasion de plancher sur l’urgence climatique, et la nécessité pour le continent de remédier à la déforestation qui a atteint, selon les dernières statistiques, des limites critiques. 

Au cours de son intervention, le chef du parlement a rappelé l’engagement du Togo sur le sujet, et présenté les différentes initiatives prises par le gouvernement dans ce sens. Entre autres, l’extension de la couverture forestière nationale, la restauration des paysages dégradés, la campagne de reboisement massif illustrée par l’ambition décennale de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030, ou encore l'implantation de forêts cantonales et communales

Le Togo appelle à une coopération internationale renforcée pour l'afforestation et le reboisement afin de lutter contre le changement climatique et préserver nos écosystèmes”, a notamment déclaré Kodjo Adedze.

A l’issue du sommet, plusieurs engagements ont été pris par les différentes parties.

En séjour à Brazzaville en fin de semaine dernière où il a participé à la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement, le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze a rencontré son homologue congolais, Isidore Mvouba. 

Au centre des échanges entre les deux personnalités, l’approfondissement des relations bilatérales entre les deux institutions parlementaires au profit des populations, ainsi qu’un tour d’horizon de la coopération entre les deux pays, matérialisée par les fréquentes concertations entre leurs dirigeants. 

Le Togo et le Congo entretiennent en effet d’excellentes relations multiformes. Ces dernières années, les deux pays ont engagé plusieurs initiatives, afin de dynamiser davantage leur partenariat.

Les pèlerins togolais ont achevé il y a quelques jours leur retour au pays, après leur séjour à la Mecque. Conformément aux dispositions sanitaires édictées le 28 juin dernier par le gouvernement pour sécuriser leur retour, les fidèles ont été soumis à une série de mesures préventives, dont les résultats ont été concluants, a annoncé lundi 08 juillet l’exécutif. 

De façon concrète, les mesures de prévention contre la Covid-19 et les autres agents pathogènes respiratoires ont été bien appliquées. En conséquence, sur les tests-Covid effectués sur l’ensemble des 2.348 pèlerins à leur retour, seuls 17 ont été détectés positifs, ce qui équivaut à un taux de 0,7% sans incidence, comparativement à la population générale. 

En outre, aucun des pèlerins testés positifs ne présentait de symptôme et tous avaient une faible charge virale évoquant une ancienne infection, selon les analyses. D’ailleurs, ces derniers ont été soumis aux mesures appropriées. 

Face à ces résultats, le gouvernement a félicité les pèlerins pour leur adhésion aux dispositions prises, et a invité la population au maintien de la vigilance.

La conférence régionale de l’Afrique de l’Est, organisée en prélude au 9ème Congrès panafricain au Togo, s’est tenue en fin de semaine écoulée à Dar-es-Salam (Tanzanie). L'événement organisé par le Togo et la Tanzanie s’est déroulé en visioconférence sous le thème : « Africanophonie, cultures, éducation et identité panafricaine ».

Les travaux, co-présidés par les chefs de la diplomatie des deux pays Mbarouk Nasor Mbarouk et Robert Dussey, ont été l'occasion de plancher sur la promotion de l’africanophonie, qui désigne tous les peuples africains, la diaspora et les descendants d’Africains qui parlent une ou plusieurs langues africaines.

Dans ce sens, une déclaration dite de Dar-es-Salam a été adoptée à l’issue de la rencontre appelant à « la valorisation du potentiel intégrateur des langues africaines transfrontalières qui sont de véritables vecteurs d’intégration et de renforcement de l’harmonie entre les peuples du continent dans le contexte actuel du renouveau du panafricanisme ».

Pour rappel, cette conférence régionale de l’Afrique de l’Est est la cinquième du genre après celle de l’Afrique de l'Ouest, du Nord, du Centre et australe.

Au Togo, la cinquième édition de la Foire « Made in Togo » dédiée à la promotion et à la consommation des produits locaux, ouvrira ses portes le vendredi 26 juillet prochain. L'événement aura lieu sur le site du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF).

Pendant près de dix jours, les visiteurs auront l’occasion de parcourir les stands occupés par plus d’une centaine d’exposants, proposant des produits et mets exclusivement locaux. L’initiative vise à promouvoir d’une part les produits d’origine togolaise afin de favoriser et d’encourager leur consommation et d’autre part, la culture togolaise.

« Cette foire constitue un cadre de promotion de la consommation des produits locaux, tant matériels qu’immatériels (chants, danses, sonorités musicales, etc.) », a indiqué Alexandre de Souza.

Notons que la foire Made in Togo se tiendra en prélude à la 19è Foire Internationale de Lomé (FIL) prévue du 22 novembre au 8 décembre 2024.

Au Togo, les pratiques et investissements devraient connaître une amélioration dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. L’ONG Plan international Togo et le Cadre de concertation des acteurs de l’eau et de l’assainissement de base au Togo (CCEABT) ont signé en fin de semaine écoulée, un mémorandum d’entente dans ce sens.

Ce partenariat parrainé par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise, vise à renforcer les efforts pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement durable dans toutes les communautés.

De façon concrète, cette alliance crée une passerelle entre le monde de la recherche et les actions de terrain, pour une meilleure approche des interventions, en prenant en compte les réalités socioculturelles et géographiques du pays.

« En parrainant ce mémorandum d’entente, nous nous engageons à travailler main dans la main pour un Togo meilleur, plus résilient et plus durable », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l'Eau, Adjama Affo Bôni.

Pour rappel, au Togo le taux d’accès à l’eau est en nette progression ces dernières années. L'ambition du pays est d’atteindre 85% de taux d’accès à la fin de l’année 2025.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé sera à nouveau médiateur dans la résolution de questions régionales. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunie le dimanche 07 juillet en session ordinaire à Abuja (Nigéria), a en effet sollicité le chef de l’Etat, aux côtés de son homologue du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, désigné Facilitateur de la Cedeao, dans les discussions de la Communauté avec l'Alliance des Etats du Sahel (AES). 

Les deux chefs d’Etat devront notamment poursuivre les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger, qui ont conjointement annoncé il y a quelques mois, leur retrait de l’organisation communautaire et la création d’une nouvelle entité tripartite.

En attendant les nouvelles consultations, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a lancé les démarches en vue de disposer d’un plan, afin de faire face aux éventualités. 

Pour rappel, Faure Gnassingbé avait été désigné pour faire partie d’un groupe de dialogue avec le Niger

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