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Un peu plus d’un mois après leur élection, les délégués-pays du Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) ont été officiellement installés. C’était au cours du Forum du HCTE tenu du 22 au 23 novembre à Lomé. 

Cette cérémonie permet d’investir les nouveaux délégués dans leur fonction qui débutera en décembre prochain, à la fin de l’actuelle mandature. La démarche permet “aux Togolais de l’extérieur de prendre part activement à la transformation multisectorielle du pays”, a indiqué Aliou Dia, représentant résident du Programme des Nations Unies au Togo (Pnud). 

Pour rappel, les 48 délégués-pays, à raison de 22 pour l’Afrique, 14 pour l’Europe, 7 pour l’Asie-Océanie et 5 pour l’Amérique, sont élus pour un mandat de trois ans (2022-2025).

A Lomé, le quartier Amoutivé a été le théâtre d’un accident mortel de la circulation ce mardi 22 novembre aux environs de 5 heures du matin. L’information a été rendue publique par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Yark Damehame. Cet accident a impliqué une camionnette transportant 79 bidons d’huile rouge et un engin blindé de la Police nationale. 

Selon le compte rendu, la camionnette qui a brûlé le feu rouge, a “violemment percuté à l’arrière gauche” le bastion de la police à hauteur du carrefour Deckon, alors que ce dernier était en patrouille.       

Le bilan fait état d’un mort et quatre blessés et “d’importants dégâts matériels”. Dans son communiqué, le ministre de la sécurité a une nouvelle fois invité les usagers de la route au respect “scrupuleux des prescriptions du code de la route”, surtout en cette période de fin d’année.  

En rappel, au premier semestre 2022, 347 décès et 4863 blessés ont été enregistrés sur les routes togolaises. La plupart de ces accidents ont été causés par le non-respect du code, l’alcool et le téléphone au volant et l’excès de vitesse.

Quelques mois après les derniers contacts à Riyad (Arabie Saoudite), le Togo prend ses quartiers au sein de la Coalition islamique militaire de lutte contre le terrorisme (CIMCT). Des officiers délégués du pays ont pris leurs fonctions mardi au siège de l’institution. 

L’une de leurs missions sera notamment de contribuer aux côtés des délégués des autres Etats membres, aux efforts et initiatives de la Coalition dans les domaines de la lutte contre le terrorisme. En effet, cette alliance de coopération militaire mise sur pied en 2015, ambitionne de “coordonner, d’unifier et de soutenir les efforts intellectuels, médiatiques et militaires de ses membres afin de lutter contre le terrorisme” et ses moyens d’actions.

Le Togo, désormais confronté directement à ce fléau, rejoint d’autres nations africaines comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali ou encore le Gabon, au sein de la CIMCT.

Un peu plus d’un an après son entrée en service, la centrale solaire photovoltaïque Sheikh Mohamed Bin Zayed de Blitta va connaître une nouvelle extension, la deuxième. Le gouvernement a en effet conclu mardi 22 novembre, une convention de financement avec Abu Dhabi Exports (ADEX), la branche du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, dédiée au financement des exportations. 

Concrètement, l’entente porte sur un financement de 25 millions $ (15 milliards FCFA), destinés à porter la capacité de l’infrastructure de 50 Mégawatts à 70, avec un système de stockage sur batterie. 

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Une fois l’extension réalisée, la centrale (plus grande infrastructure du genre dans la sous-région), devrait alimenter plus de 220 000 foyers, avec une production annuelle de 118 gigawatts par heure.

L’objectif du Togo, a rappelé le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya, lors de la cérémonie de signature qui s’est déroulée par visioconférence, “est d’être totalement indépendant en matière d’énergie vis-à-vis de l’extérieur” d’ici aux prochaines années.

En effet, le pays s’est doté en 2018 d’une stratégie nationale d’électrification qui vise à faciliter l’accès à l’énergie à tous les Togolais, avec un fort accent sur les énergies renouvelables. 

Un séminaire se tient depuis mardi 21 novembre à Baguida sur les assurances facultés, plus précisément autour du thème : “les Assurances facultés réglementation, étendue des garanties et procédures d’indemnisation”. 

L’activité organisée conjointement par l’Autorité de tutelle du secteur des assurances et la Direction nationale des assurances, doit permettre d’échanger sur les évolutions réglementaires dans le domaine du transport maritime.  

Pendant trois jours, les participants seront outillés sur plusieurs thématiques devant les aider à mieux cerner les contours de la gestion des assurances facultés. “ La naissance de l’assurance trouve son origine dans le développement du transport, notamment du transport maritime qui a favorisé l’émergence des autres modes avec le développement des axes routiers, ferroviaires et aériens”, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Kossi Tofio. 

Pour rappel, le port de Lomé est le premier port à conteneurs d'Afrique subsaharienne  et le quatrième du continent, avec 1 962 304 conteneurs enregistrés en 2021, contre 1 725 270 en 2020, soit une hausse de  13,7% du volume d’EVP.

Le Togo et le Groupe de la Banque mondiale s’apprêtent à se doter d’un nouveau cadre de partenariat pays (CPP) pour la période 2023-2027. Les grandes manœuvres de l’élaboration de ce référentiel ont été lancées il y a quelques jours, via l’ouverture de la première phase des consultations avec les acteurs de développement.

Jusqu’au 25 novembre prochain, les activités consisteront en des discussions entre l’institution de Bretton Woods et le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, ou encore la faîtière des communes. L’objectif est notamment de s’assurer que la nouvelle stratégie du groupe présidé par David Malpass, reste bien alignée sur les grands axes des priorités actuelles et futures du pays, et que les choix opérés répondent aux attentes et soient conformes à la vision de développement déclinée dans la nouvelle feuille de route Togo 25.

Lundi 21 novembre, une séance de travail s’est tenue à cet effet à la Primature entre les membres du gouvernement et les représentants de la Banque. Occasion pour le Premier ministre de rappeler à la Directrice des opérations pour le Togo, les deux grandes priorités : l’éducation et l’agriculture. 

La seconde phase des consultations est prévue en début 2023, et se tiendra avec les parlementaires, le secteur privé, les organisations de jeunes et universitaires, ainsi que d’autres acteurs.

Pour rappel, le cadre de partenariat actuel, élaboré sur la période 2017-2022, a permis à la Banque d’engager près de 1,3 milliard $ dans des actions de développement de trois axes d’intervention. 

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce mardi 22 novembre au Ghana, où il prendra part au sommet de l'Initiative d'Accra qui se tient dans la capitale ghanéenne. 

La rencontre, qui réunit plusieurs dirigeants de la sous-région ainsi que des partenaires internationaux, doit permettre de renforcer la coopération sécuritaire, et de mutualiser davantage les stratégies dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent et la criminalité transfrontalière. Ceci, dans un contexte où la menace sécuritaire s’est répandue un peu plus au cours des derniers mois en direction des pays du Golfe de Guinée. 

A Accra, le chef de l’Etat réitérera la volonté du Togo d’arriver à bout de ce fléau, et lancera un nouvel appel à une meilleure coopération sur le sujet. En amont de ce sommet, plusieurs discussions techniques se sont tenues, pour formuler des pistes de propositions.  

Pour rappel, l’Initiative d’Accra a été lancée en septembre 2017 par cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Togo), en réponse à l’insécurité grandissante dans la région. Elle vise à prévenir notamment la propagation de l’extrémisme violent à partir du Sahel et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en zones frontalières. Depuis 2019, plusieurs pays ont rejoint le mouvement.

Officiellement lancée le 6 juin 2021, avec pour objectif de matérialiser les nouvelles ambitions du Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) continue d'enregistrer des résultats probants. Déjà, près de 3 000 emplois directs et indirects ont été créés, selon l'administration du site.

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Ces emplois concernent notamment plusieurs secteurs stratégiques (textile, soja, bois…). D’autres emplois sont également attendus très prochainement, avec les centaines de jeunes togolais en formation au sein du centre dédié aux métiers du textile.  

A termes, la PIA doit favoriser la création d’au moins 35 000 emplois directs et indirects.

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Au Togo, il a été récemment procédé au lancement du projet de Sécurité alimentaire inclusive et résiliente (Sairt) au profit des populations des régions des Savanes et Kara. L’initiative va contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire. 

Le projet vise aussi à améliorer durablement les conditions de vie économique, sociale et sanitaire des producteurs agricoles, en renforçant les systèmes de résilience respectueux de l’environnement. Un accent est particulièrement mis sur les personnes handicapées des régions concernées.

Mise en œuvre par des acteurs de développement locaux appuyés par des partenaires, cette action permettra de toucher plus de 3000 personnes. 

Le projet de Sécurité alimentaire inclusive et résiliente sera réalisé sur la période 2022-2025. 

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Au Togo, les nouvelles maisons de justice ouvertes l’an dernier vont davantage améliorer leurs services. Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a de nouveau remis vendredi 18 novembre 2022, un important lot de matériels dans ce sens. 

La dotation, d’une valeur de près de 20 millions FCFA, est surtout composée de consommables informatiques, à l’endroit des maisons de Tohoun, Elavagnon, Djarkpanga, Tchamba, Pagouda, Gando. 

L’objectif, explique la responsable du programme gouvernance démocratique et institutionnelle de l’agence onusienne, est de “permettre d’accélérer le travail, saisir rapidement les procès-verbaux de réconciliation, rendre disponibles les données sur l’accès des citoyens à leurs prestations, rendre disponibles des données permettant d’avoir une idée sur les conflits, les différends qui opposent les citoyens, aider à travers la disponibilité de ces informations à la prise de décisions, et mieux prévenir les conflits”. 

D’excellents résultats depuis 2018

Instaurées il y a quatre ans par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration de l’accès au droit et à la justice, ces institutions non juridictionnelles adaptées aux litiges de la vie quotidienne s’ancrent de plus en plus dans le développement de la société togolaise. 

A titre d’illustration, celle d’Agoè-Nyivé a enregistré depuis le début de l’année, 1.150 saisines, 200 demandes d’informations juridiques, 950 demandes de médiations. 450 demandes de médiation ont d’ores et déjà été traitées et plus de 10 millions FCFA recouvrés, tandis que 200 demandes ont été retirées. 

Les affaires portées devant les maisons de justice concernent entre autres, des différends locatifs, fonciers, familiaux, des troubles de voisinage, des refus de reconnaissance d’enfants, la gestion d’héritages, ou des mauvaises exécutions de travail. 

Gratuit et pratique

Les saisines des maisons de justice sont gratuites. Elles peuvent se faire en vernaculaire par écrit ou par voie orale. A ce jour, le pays compte 17 maisons de justice, dont 14 déjà opérationnelles.

L’ambition de l’exécutif est de parvenir à un maillage total du territoire national.

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