L’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) a abrité vendredi vendredi 02 décembre, un exercice de simulation d’urgence de sécurité grandeur nature dénommé EPULO 2022. L’activité, organisée pour la troisième fois après 2015 et 2018, portait cette fois sur la gestion d’une situation d’accident d’avion sur la plateforme aéroportuaire.
La 3ème édition de l’Exercice du Plan d’Urgence #Epulo2022 s’est déroulée ce 02/12/2022 dans une ambiance très satisfaisante.
— AIGE (@LomeAirport) December 2, 2022
La #SALT adresse ses sincères remerciements à toutes les parties prenantes.@GouvTg @MTRAF_TG @CommunicationTg @MSPS_Togo @YarkDamehame @AffohAtcha pic.twitter.com/yLELLKcxTa
Selon le scénario, un appareil avec à son bord 55 passagers (parmi lesquels 5 membres de l’équipage, 18 femmes et 4 enfants dont 2 bébés) s’est crashé au bout de la piste 22. Les différentes cellules de gestion des urgences sont alertées, la zone est aussitôt bouclée et les forces de sécurité et de sauvetage (sapeurs-pompiers, ambulances, équipes médicales avancées…) investissent rapidement les lieux du crash. On dénombre en tout deux morts, mais également 30 blessés graves qui sont rapidement transportés dans les cliniques et hôpitaux les plus proches de l’aéroport, ainsi qu’à la Maison du Hadj située à quelques mètres.
“Les objectifs de cet exercice ont été atteints”, a indiqué ravi, le directeur de la Société aéroportuaire (SALT), le Colonel Dokisime Latta Gnama, qui a mis l’accent sur le nombre limité de pertes en vies humaines après le crash, grâce aux actions des différentes équipes mobilisées.
“Nous avons le devoir de nous améliorer, nous avons une responsabilité avec cet aéroport et tout doit être mis en œuvre pour rassurer les compagnies et les passagers”, a-t-il poursuivi.
En rappel, les exercices de simulation sont périodiquement organisés, conformément aux directives de l’Organisation internationale de l’aviation civile. Pour cette troisième édition, plusieurs pays du continent ont été invités aux opérations de Lomé : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon et République Centrafricaine.
Le ministère de la santé lance à partir de ce lundi 05 décembre, une campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole pour les enfants de 0 à 5 ans. L’activité, prévue pour six jours sur tout le territoire, est couplée à l’administration de Vitamine A et au déparasitage à l’Albendazole.
#MSHPAUS
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) December 2, 2022
Le Togo organise du 05 au 11 décembre 2022 une campagne nationale de vaccination de rattrapage contre la rougeole et la rubéole.@BanassimVictor1 @AgbaAssih
Les détails dans le communiqué ci-dessous pic.twitter.com/jquQ6Stk2W
Ces trois interventions gratuites, qui interviennent dans un contexte de résurgence des cas, visent à lutter contre les flambées épidémiologiques de ces maladies ainsi que leurs conséquences, corriger la vue, et lutter contre les vers intestinaux chez les enfants. En dehors de ces derniers, les femmes enceintes non vaccinées contre le tétanos sont aussi concernées.
Outre les traditionnels points fixes de vaccination installés dans les formations sanitaires, des postes avancés ont été déployés dans les marchés, lieux de culte et dans les communautés par les autorités sanitaires, afin de se rapprocher davantage des cibles.
“Toute la population est invitée à saisir cette opportunité gratuite pour supplémenter, déparasiter et immuniser les enfants en vue de les protéger”, a indiqué le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa.
Pour rappel, de 2001 à 2018, le Togo a organisé deux campagnes de rattrapage pour la vaccination des enfants de 9 mois à 14 ans, et trois campagnes de suivi pour les enfants de 9 à 59 mois.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part dimanche 04 décembre à Abuja (Nigeria), à la 62ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Les travaux, présidés par le leader bissau-guinéen Umaro Embalo Sissoco, président en exercice de l’organisation depuis juillet, ont principalement permis de faire le point sur la situation de la communauté depuis le sommet de décembre 2021. Ceci, plus particulièrement dans le domaine de la sécurité et la lutte contre le terrorisme, l’économie et les questions humanitaires.
Le chef de l'État SEM @FEGnassingbe, prend part ce 4 décembre 2022 à la 62ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui se tient à Abuja en République Fédérale du Nigéria. Les détails dans le communiqué de presse ci-dessous. ?????? pic.twitter.com/h5L9mwQqVD
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 4, 2022
En marge de la rencontre, les travaux de construction du nouveau siège de l’institution ont été lancés, à la faveur d’une cérémonie de pose de première pierre.
Démarrée le mercredi 30 novembre conformément au calendrier des activités, la 17ème édition de la foire internationale de Lomé (FIL) est désormais bel et bien lancée, après deux années d’interruption. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a officiellement ouvert les activités vendredi 02 décembre, lors d’une cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement.
Très heureuse d’avoir procédé à l’ouverture officielle de la 17e foire internationale de Lomé (FIL), la 1ère édition après 2 ans de pause due à la pandémie.#FIL17 pic.twitter.com/FZyszB5mOP
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 3, 2022
C’est donc parti pour trois semaines d’activités continues (jusqu’au 18 décembre) au Centre togolais des expositions et foires (CETEF), qui a fait peau neuve pour l’occasion.
Au total, 1.055 exposants, issus de 22 pays, ont pris leurs quartiers dans les stands déployés sur le site composé de trois pavillons, deux galeries, un marché de l’artisanat et un espace de restauration. Du reste, 400 000 visiteurs sont attendus, soit un peu plus que lors des éditions précédentes.
“Mon vœu le plus ardent est que ce grand rendez-vous d’affaires soit une fois encore une belle opportunité pour nouer des partenariats gagnant-gagnant durables et promouvoir le Made In Togo”, a formulé le ministre du commerce Kodjo Adedze, lors de son allocution de circonstance.
Pour rappel, l’édition a été placée sous le thème de la “compétitivité des biens et services pour la relance économique post Covid-19”.
Au Togo, les infrastructures de base seront renforcées dans les régions des Savanes et de la Kara. L’Agence française de développement (AFD) a approuvé, vendredi 2 décembre à Lomé, une convention de financement dans ce sens.
L’Agence Française de Développement (AFD) a été le premier partenaire à affirmer son engagement en faveur du plan stratégique du Togo en mettant à la disposition du gouvernement, une enveloppe financière 6,5 milliards de FCFA (PASSCO III).@AFD_en@UNECE_Water@OngPadie pic.twitter.com/YawhAy38fP
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) December 3, 2022
L'appui, d'un montant de 10 millions d'euros (soit 6,5 milliards de FCFA), matérialise l'engagement pris par l'Agence lors de la table ronde de mobilisation des bailleurs de fonds organisée à Lomé en fin de semaine. Concrètement, il s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du Projet d’amélioration des conditions de vie en milieu scolaire et rural (PASSCO 3), et vise à renforcer l'accès à l'eau, conformément aux ambitions quinquennales du gouvernement. L’initiative permettra de renforcer l’accès à l’eau, conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Les investissements visant à renforcer les infrastructures de base dans les régions concernées seront également étendus.
Le projet qui cadre avec la stratégie d’accès universel à l’eau potable s’aligne aussi sur le Programme d’urgence du gouvernement pour la région des Savanes. Ce plan vise “à la fois le développement de l’agriculture, de la lutte contre l’insécurité alimentaire ainsi que l’accès des populations rurales aux services de base : santé, éducation, eau potable et assainissement”, a rappelé le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
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Quelques semaines après son adoption par l’exécutif, le projet de loi de finances pour l’exercice 2023 passe à la loupe des parlementaires. La représentation nationale a en effet ouvert jeudi 1er décembre, les travaux de l’étude en commission.
La présidente de l’Assemblée nationale @CTsegan, a ouvert ce jeudi 1er décembre 2022 à l’hémicycle, les travaux de l’étude en commission du projet de loi de #finances, exercice 2023. https://t.co/pdJOxGiE1e pic.twitter.com/Ym0szkrBwx
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) December 1, 2022
Ces travaux, dont le ton a été donné par la présidente de l’assemblée nationale, Yawa Tségan, mobilisent également plusieurs représentants du gouvernement, comme le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, celui chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, et le ministre, conseiller du Président de la République, Pré Simféitchéou.
Concrètement, il s’agira pour les élus du Peuple d’examiner en profondeur les perspectives économiques et financières prévues par l’exécutif pour l’année 2023, dans les différents secteurs. Un accent particulier sera mis sur les secteurs d’activités vitaux, les mesures fiscales à caractère social, le programme d’urgence dans les Savanes, ou encore les principes d’égalité et d’équité.
Pour rappel, le budget proposé le 11 novembre dernier par le gouvernement est projeté à 1.957,9 milliards FCFA (en hausse de 4,4%), avec près de la moitié consacrée au social.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah Dogbé, a ouvert jeudi 30 novembre à Lomé, la table ronde sur la mobilisation des ressources pour la stratégie d’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement. Les travaux, organisés par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), visent à plancher sur les leviers de financement des projets prioritaires devant permettre un accès universel à l'eau dans le pays.
J’ai ouvert ce matin la table ronde sur la mobilisation des ressources pour la stratégie d’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 1, 2022
Des investissements publics et privés sont nécessaires afin d’assurer une fourniture en eau potable pour tous les togolais. pic.twitter.com/WyoeTCCNsa
En tout, près d’une centaine de partenaires techniques et financiers, issus d’institutions publiques et privées sont réunies dans la capitale togolaise pour deux jours. Il s’agit entre autres, de prendre connaissance de plusieurs projets comme la Stratégie d’approvisionnement en eau potable et du Plan directeur du Grand Lomé, l’exploitation du service public d’eau potable au Togo, ou encore la vision stratégique de l’AFD sur le secteur Eau potable.
“Malgré les progrès réalisés, les défis à relever restent importants”, a indiqué la cheffe du gouvernement, avant d'inviter les participants “à faire preuve de créativité et d’innovation dans la recherche de schémas de financement durables de ce secteur prioritaire”.
En effet, entre 2010 et 2021, le taux d’accès à l’eau potable a quasiment doublé sur le territoire, passant de 34% à plus de 65%. Mais ces efforts se heurtent à la croissance ultra-rapide de certaines zones (surtout péri-urbaines), posant ainsi des défis aux services publics.
“Financer le secteur de l'eau et de l'assainissement, c'est aussi financer l'inclusion, la cohésion sociale et la lutte contre l'extrémisme et lutter contre le développement”, a pour sa part, insisté le ministre en charge du secteur Tiem Bolidja, à l’endroit des bailleurs de fonds.
En rappel, l’ambition du Togo est de parvenir d’ici à 2025, à un taux d’accès de 85% au plan national, 95% en milieu rural, 85% en milieu semi-urbain, 75% en milieu urbain hors Grand Lomé et 80% dans le Grand Lomé. Il s’agira également d’appuyer l’agriculture dans la maîtrise de l’eau, en augmentant significativement l’accès aux infrastructures d’assainissement pour maîtriser les risques d’inondation et éviter la défécation à l’air libre.
A l’invitation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a effectué mercredi et jeudi, une visite de travail et d’amitié de 48h au Togo. Plusieurs activités ont été menées par les deux dirigeants, et synthétisées dans ce communiqué conjoint.
Merci à mon frère, le président @FEGnassingbe, pour la chaleur de son accueil !
— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) November 30, 2022
Le #Gabon et le #Togo partagent nombre de préoccupations et d'ambitions en commun, tant sur le plan bilatéral que continental et international.
Ce déplacement à Lomé est l'occasion d'y travailler. https://t.co/cU4A2yOEdI
Quelques mois après l’adoption du document de politique pour l’industrie du textile, le Togo vient de franchir une nouvelle étape. L’Assemblée nationale a en effet adopté mercredi 30 novembre, la loi portant statut de la zone franche industrielle au Togo.
La représentation nationale adopte un cadre juridique propice au développement de l’industrie de textile et à l’habillementhttps://t.co/74EDXomH44#IndustrieTextile #Habillement #MadeInTogo#PIA_Togo @GouvTg pic.twitter.com/S9A3fmaZ99
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 30, 2022
Le texte adopté à l’unanimité par les députés en présence de certains membres du gouvernement vise à améliorer davantage le climat des affaires et à offrir plusieurs avantages aux investisseurs et aux entreprises évoluant dans le secteur textile. Concrètement, sur le plan fiscal, il prévoit par exemple, la stabilisation du taux d’impôt sur les sociétés, sur les dividendes et la patente à 10% à partir de la 9ème année et pour le restant de la durée de vie de la société, entre autres.
Pour la ministre de la promotion de l’investissement Rose Kayi Mivedor, ce nouveau cadre juridique va contribuer au " développement d’une chaîne de valeur totalement intégrée allant de la production du coton, matière première de base, à la confection de vêtements”.
Cette nouvelle disposition vient renforcer l’arsenal juridique mis en place par le gouvernement pour favoriser le développement de l’industrie textile et de l’habillement.
Au Togo, les différentes interventions du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sur la période 2023-2026 se feront sur la base d’un nouveau programme de coopération. Une rencontre s’est tenue mardi 29 novembre à Lomé en ce sens.
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— UNFPA Togo (@UNFPA_TOGO) November 29, 2022
Pendant trois jours, les participants vont se pencher sur les nouvelles directives de l’organisation onusienne au Togo, en conformité avec les priorités nationales. Pour l’UNFPA, il s’agira entre autres, pour les quatre prochaines années, de mettre fin aux besoins non satisfaits en planification familiale, aux décès maternels évitables et aux Violences basées sur le genre.
L’UNFPA accompagne le Togo sur plusieurs programmes regroupés en trois composantes notamment : Santé de la reproduction et Planification familiale, Population et Développement, Genre et Droits Humains.