En gestation depuis huit ans, le projet de développement de l’autoroute du corridor Abidjan-Lagos devrait désormais s’accélérer. Réunis en fin de semaine dernière à Lomé, les ministres en charge des infrastructures routières des différents pays concernés (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigéria) se sont engagés dans ce sens.
Concrètement, les officiels, entourés d’experts et des partenaires financiers (BAD et UE notamment) de cet ambitieux programme d’intégration économique régionale, ont délibéré sur les étapes à suivre. Notamment le planning d’achèvement des études des dernières phases, les aménagements spécifiques à revoir en ce qui concerne les postes de contrôles juxtaposés entre autres, les zones de libre-échange, les mesures de prévention des emprises, et les recommandations de la dernière réunion.
Long de plus de 1 000 km et prévu pour relier les villes d’Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos et leurs ports, le corridor sera, une fois achevé, une autoroute à six voies à deux chaussées. Surtout, il permettra de faciliter les échanges sur un axe qui transporte chaque année environ 44 millions de personnes et 130 millions de tonnes de marchandises, soit 70% du trafic ouest-africain.
La beauté togolaise a depuis samedi 10 décembre, une nouvelle ambassadrice. Chimène Abla Ekui Moladja a en effet été élue Miss Togo 2023 ce weekend, lors de la grande finale de la 27ème édition organisée au Palais des Congrès de Lomé.
Candidate N°19 lors de l’épreuve qui a réuni 25 candidates, la nouvelle reine de beauté, qui avait par ailleurs été sacrée Miss régionale pour la Kara en juillet, est âgée de 23 ans et est en deuxième année de Techniques de Communication. Sur le podium, elle devance respectivement Sara Ayele Senouvo, Eugénie Dovie, Pikedinam Kozolo et Falone Dédé Mensah, toutes couronnées dauphines.
Chimène Moladja succède au palmarès à Jacqueline Tossou pour un mandat d’un an durant lequel elle mettra en œuvre un programme social et défendra les couleurs du Togo aux compétitions internationales.
Comme l’an dernier, la cérémonie a été ouverte par le ministre des sports et des loisirs, Lidi Bessi-Kama, représentant le gouvernement.
Au Togo, c’est reparti pour une nouvelle saison de commercialisation du coton-graine. La campagne 2022-2023 a été officiellement lancée vendredi dernier dans les Savanes, par les principaux acteurs de la filière.
Concrètement au cours de cette phase, il s’agira pour les cotonculteurs de mettre leur production en vente auprès de la Nouvelle Société Cotonnière (NSCT), au prix initialement fixé en début de campagne à savoir 300 FCFA le kilogramme.
Une production attendue à 52 000 tonnes
Pour cette campagne, la production ne devrait vraisemblablement pas connaître de rebond, après sa chute de 25% l’année dernière (68 163 tonnes en 2020 à 50 463 tonnes en 2021). Selon les projections de la NSCT, elle est attendue à un peu plus de 52 000 tonnes.
En cause notamment, les effets du climat avec l’irrégularité des pluies et les poches de sécheresse importantes enregistrées sur le territoire. A ce tableau sombre s’ajoute la vague d’infestation des jassides (nouveaux ravageurs) qui a touché l’ensemble des pays cotonniers de la sous-région.
Pour rappel, au Togo, l’or blanc reste la première culture de rente et le premier pourvoyeur d’emplois en milieu rural.
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Au Togo, le programme de connectivité rurale, lancé il y a deux ans par le gouvernement, se poursuit. Le Premier ministre Victoire Dogbé a lancé en fin de semaine, des travaux de réhabilitation de pistes dans la région maritime (préfecture de Vo).
Le désenclavement de nos localités est un facteur clé de leur développement. Le lancement des travaux de réhabilitation des pistes dans la préfecture de Vo répond à ce besoin, conformément à la vision du PR. pic.twitter.com/2wvnfdTBhY
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 9, 2022
Prévus sur 43 km, ces travaux inscrits dans le cadre de la politique de désenclavement en cohérence avec la feuille de route gouvernementale, doivent permettre d’éliminer plusieurs points critiques dans des localités allant de Vogan à Klologo, Kponou, Togoville à Kouenou, Sévagan à Sévatonou, Tchadomé à Djokoto, ou encore sur la RN34.
Le chantier, opéré par l’entreprise Entreprise des Grands Bâtiments et Routes (EGBR), doit s’achever au bout de 11 mois. “Je vous encourage à vous impliquer dans le suivi des travaux”, a exhorté la cheffe du gouvernement à l’endroit des populations.
En rappel, le programme de connectivité rurale du Togo a pour ambition de développer le réseau des pistes rurales pour favoriser l’intégration du milieu rural, en améliorant l’accès des ménages et des producteurs agricoles aux intrants et aux marchés de vente.
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La 38ème réunion du réseau de prévention des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest s’est achevée vendredi 09 décembre à Lomé. Les travaux, ouverts mardi par le Premier ministre, ont porté sur la situation agropastorale, alimentaire et nutritionnelle de la sous-région, ainsi que les dispositifs spécifiques à chaque pays et les défis communs.
J'ai ouvert au nom du PR @FEGnassingbe la 38 ème réunion du réseau de prévention des crises alimentaires. À l'occasion, j'ai réitéré la nécessité pour nous d'innover et de renforcer la competitivité de notre agriculture afin d'atténuer l'impact des crises sur nos populations. pic.twitter.com/5KxJFptVCd
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 6, 2022
Au dernier jour des travaux, la délégation togolaise a partagé son expérience sur ces différentes questions, illustrée notamment par les efforts de transformation du système alimentaire et agricole, l’amélioration de la productivité, la création des zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP), la promotion des PME agricoles, entre autres.
“Je crois que le chemin est pris”, a estimé le président honoraire du Club du Sahel et de l’Afrique de l'Ouest (CSAO) de l’OCDE, Dr Ibrahim Assane Mayaki, reçu à la fin de la réunion par le Président de la République.
Sécurité alimentaire en Afrique : le Club du Sahel félicite le Togo pour son leadership ➡️ https://t.co/YmHMNJ5OAh pic.twitter.com/i04SYS6Cby
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 9, 2022
Pour le responsable, qui a salué la vision des pouvoirs publics, l’expérience togolaise est un cas d’école qui mériterait d’être approfondi.
Réélu le 20 novembre dernier pour un nouveau mandat à la tête de la Guinée Equatoriale, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a été officiellement investi jeudi 08 décembre dernier à Malabo. La cérémonie de prestation de serment, organisée devant plusieurs milliers de personnes, s’est déroulée en présence de la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsegan, représentant le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
La PA @CTsegan a pris part ce 8 décembre 2022, au nom du Président de la République SEM @FEGnassingbe, à l'investiture de Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la Guinée équatoriale, réélu pour un nouveau mandat de sept ans à la tête de ce pays de l’Afrique centrale. pic.twitter.com/nazBQ7XNLt
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) December 9, 2022
Le Togo et la Guinée Equatoriale entretiennent d’excellentes relations dans plusieurs domaines : commerce, éducation, culture, recherches scientifiques et énergie. D’ailleurs, sur ce dernier point, les deux pays ont conclu il y a quatre ans, un protocole d’accord pour la livraison de gaz naturel liquéfié.
Au Togo, 69 communes, réparties dans les régions de la Kara, Centrale et Plateaux vont bénéficier d’une aide de l’Etat pour la réalisation de leurs projets prioritaires, et le renforcement de leurs capacités en maîtrise d’ouvrage. Le gouvernement a signé à cet effet, jeudi 08 décembre à Lomé, un contrat de financement et d’exécution avec la coopération allemande.
L’accord, paraphé par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et l’ambassadeur d’Allemagne au Togo Matthias Veltin, en présence de plusieurs officiels, porte sur le déblocage d’une enveloppe de 13 milliards FCFA (20 millions d’euros), dans le cadre du Programme d’appui au financement des communes (PAFC).
Concrètement, il s’agira de permettre aux communes de se doter d’infrastructures de base, comme des centres de santé, des écoles, des sites marchands, des équipements d’accès à l’eau, entre autres.
“Cette contribution vient renforcer l’engagement financier de l’Allemagne aux côtés du Togo, dans le cadre de la décentralisation”, a affirmé le diplomate allemand à l’issue de la cérémonie de signature. Depuis 2019, les nouvelles collectivités locales ont ainsi pu bénéficier d’un appui de plus de 15 milliards FCFA du gouvernement, grâce au soutien de Berlin.
“Tout sera mis en œuvre pour un accompagnement efficace de l’exécution de cette convention, afin que les objectifs assignés au secteur de la décentralisation par le Président de la République, à savoir le renforcement du développement local et le rapprochement des services publics de l’administration et des administrés, puissent connaître un succès réel, au profit des vaillantes populations à la base”, a assuré pour sa part le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
Pour rappel, l’Allemagne accompagne également le Togo dans la mise en œuvre du Programme d’appui à la décentralisation (PAD), à travers notamment la réalisation d’infrastructures marchandes dans 08 communes et la construction de mairies dans 40 nouvelles communes.
Le ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé mardi 6 décembre à Lomé, la quatrième édition du concours Meilleurs jeunes entrepreneurs. La cérémonie a été couplée au lancement de la première édition de la Semaine de l’innovation.
L’initiative du Faiej, Paeij-Sp, CNEJ et CeRES est destinée aux jeunes de 18 à 45 ans disposant des Micro et Petites Entreprises togolaises et bénéficiaires d’un dispositif de promotion de l’entrepreneuriat sous l’égide du ministère. Plusieurs secteurs sont concernés notamment la transformation agroalimentaire, la production végétale, la production animale, l’artisanat et les services.
Quant à la semaine de l'innovation, elle permettra « de creuser davantage, montrer ce qui a été fait ou se fait, corriger au besoin, échanger, améliorer si nécessaire et trouver des pistes et propositions » en matière d’innovation au Togo, a déclaré la ministre du développement à la Base, de la jeunesse et de l'emploi des jeunes, Myriam Dossou-d'Almeida.
Les dossiers de candidature, dont la composition est disponible en ligne, doivent être soumis au plus tard le 07 Janvier 2023.
Au Togo, la contrebande et le commerce illicite des produits pétroliers échappent depuis plusieurs années à la régulation, en dépit des actions initiées par les forces de l’ordre. Mardi 06 décembre, à travers un communiqué, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame a annoncé une intensification de la lutte contre ce fléau, et appelé à la collaboration des populations.
En cause, l’ampleur actuelle des activités commerciales illicites, ainsi que la menace que fait peser le phénomène, non seulement sur la santé des populations, mais également sur l’économie et la sécurité nationales.
Au cours des derniers mois, plusieurs accidents, incendies et troubles publics liés à l’activité de commerce illicite de l’essence frelatée ont été enregistrés. En 2020, le stockage de ces produits dans des maisons d’habitation avait causé une mort (une fillette de 03 ans calcinée), trois blessés et d’importants dégâts matériels à Lomé et Dapaong.
Terreau fertile pour le terrorisme
Par ailleurs, a souligné le ministre, “il est également avéré de nos jours que le trafic illicite des produits pétroliers est une importante source d’approvisionnement pour les groupes armés non-étatiques qui sèment le chaos et la désolation dans notre sous-région”.
Respect des textes et collaboration
Les grossistes sont donc invités à se “conformer scrupuleusement aux textes en vigueur en la matière”, afin d’en venir à bout. Enfin, une collaboration, “franche et sincère” est sollicitée de la part des populations.
Pour rappel, en 2009, le gouvernement avait lancé l’opération Entonnoir pour lutter contre cette pratique. Depuis, des milliers de litres d’essence frelatée, ainsi que des véhicules servant à leur transport ont été saisis.
Au Togo, les débris d’aluminium seront désormais recyclés sur place. Les activités de l’industriel Gravita qui se chargera de la collecte de ces déchets ont été lancées lundi 5 décembre dernier à Lilikopé (45 km au nord de Lomé).
#PromoInvestTg #Denyigban #Industrie #Gravita
— Ministère de la Promotion de l’Investissement (@Promo_InvestTg) December 7, 2022
La société Gravita Togo SAU, située à Lilikopé dans la préfecture de Zio et à 45 Km au nord de Lomé, a lancé ce 05 décembre ses activités de production des lingots d’ #aluminium.
Lire ici: https://t.co/8seIzKrfSZ pic.twitter.com/Qtu4wD5fU4
Concrètement, l’opérateur va produire des lingots d’aluminium et créer plusieurs emplois dans ce secteur, tout en protégeant l’environnement. Objectif, atteindre une capacité de production de 4 000 tonnes par an pour la première phase du projet. A terme, 2 000 tonnes de fonte d’aluminium devraient être produites par mois.
Si le produit issu du recyclage servira aux clients des secteurs de l’automobile et de la grande consommation de la Chine, du Japon, de la Thaïlande, de la Corée et du Vietnam, un réseau de collecte des matières premières est déjà mis sur place au Togo.
L’initiative est mise en œuvre dans le cadre du deuxième axe de la feuille de route gouvernementale qui vise à dynamiser la création d’emplois en se basant sur les forces de l’économie.
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