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Le Togo a célébré dimanche, comme presque partout dans le monde, la fête du travail. L’événement, sobre pour la troisième année consécutive en raison de l’urgence sanitaire, a été l’occasion d’une séance spéciale de travail du Conseil national du dialogue social (CNDS). 

L’activité, marquée par la participation de plusieurs membres du gouvernement, a permis aux centrales syndicales de remettre aux employeurs et au patronat, leur traditionnel cahier de doléances. Ce dernier est notamment structuré en plusieurs axes : davantage de moyens, l’harmonisation des indemnités de départ, le cas des dockers professionnels et des travailleurs employés des églises. 

Nous prenons acte du cahier de doléances qui a été énuméré par les organisations, nous prenons bonne note des préoccupations exprimées par les organisations professionnelles”, a déclaré le ministre du travail Gilbert Bawara. L’officiel a en outre rappelé que “le Gouvernement a toujours privilégié le dialogue et la concertation”.

Si des mesures fortes sont annoncées pour apaiser le climat social, particulièrement dans les secteurs de l’éducation et de la santé, l’exercice de la liberté syndicale devra se faire dans le respect et l’application des lois et règlements en vigueur dans le pays, ont indiqué les ministres. 

Une autre rencontre du genre est prévue pour bientôt pour mieux encourager la concertation et le dialogue. 

Quelques heures plus tôt, le Président de la République, Faure Gnassingbé avait dans son message de circonstance, également engagé tous les acteurs au maintien constant du dialogue social.

Un peu plus d’un an après son opérationnalisation, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) veut accélérer sur l’efficacité du transit aux frontières des Etats-membres. Reçu vendredi à Lomé par le Président de la République, le SG du mécanisme a présenté les grandes lignes du projet. 

Il est ainsi prévu entre autres actions déterminantes, la digitalisation des procédures douanières sur le corridor Abidjan-Lagos. “Nous avons déjà mobilisé les ressources nécessaires à la réalisation de cet agenda. Actuellement, nous sommes prêts pour travailler avec la Cedeao et le gouvernement togolais. Il s’agit donc de voir dans quelle mesure nous pouvons consolider tout cela pour une efficacité des processus douaniers”, a expliqué Wankele Mene à l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat.

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Le corridor Abidjan-Lagos est un projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Il est une composante du vaste projet de corridor côtier Dakar-Lagos et constitue un tronçon important du réseau routier transafricain dans l’espace Cedeao. 

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samedi, 30 avril 2022 12:40

Le Ramadan sera célébré ce lundi

Au Togo, la fête de l’Aïd-el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan dans la religion islamique, sera célébrée le lundi 02 mai 2022. L’annonce a été faite par l’Union musulmane (UMT). 

La journée a été déclarée fériée, chômée et payée par le Gouvernement. 

Le Togo a bouclé ce vendredi une nouvelle opération sur le marché des titres de l’Umoa. En quête de 30 milliards FCFA via une émission d’obligations de relance (ODR) de maturité de 10 ans, le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs. 

En tout, un peu plus de 40 milliards FCFA de soumissions ont été recueillis (taux de couverture de 133%), mais le Trésor n’en a retenu que 33. 

Il s’agit de la deuxième sortie effectuée par le Togo sur le marché des ODR, un mois après leur reconduction par la Banque Centrale.

Au Togo, les subventions opérées par le gouvernement sur le prix du carburant ont franchi la barre des 12 milliards FCFA, rien que pour le mois d’avril. L’information a été révélée jeudi par le ministre du commerce, lors d’une conférence de presse pour informer sur les mesures prises contre la vie chère.  

Le super sans plomb, s’il fallait le vendre au coût réel, coûterait 851 francs le litre”, a ainsi précisé Kodjo Adedze, avant d’expliquer que “l'Etat débourse près de 256 francs additionnels par litre pour faire en sorte que ce produit soit disponible à la pompe au prix actuel (595 FCFA)”. 

Par ailleurs, l’exécutif est confronté à un autre défi, celui de l’approvisionnement, du fait de la rareté de produits pétroliers. “La problématique, ce n'est pas seulement le prix, mais la disponibilité des produits”, a ajouté le ministre. 

Pour rappel, le gouvernement s’est vu obligé de réajuster le 29 mars dernier les prix des produits pétroliers sur le territoire. Les nouveaux tarifs ont notamment vu une hausse de 16 % du prix du super sans plomb, et 13,8 % de celui du mélange-deux-temps.

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Après les opérations foraines d’information et de collecte de demandes, le Fonds Tinga est effectif. Le ministre délégué chargé de l’énergie a officiellement lancé il y a quelques jours la phase pilote. 

Au total, 305 localités (111 dans les Savanes et 194 dans la Kara) seront électrifiées à travers ce mécanisme gouvernemental, portant à des seuils significatifs, les taux de couverture dans ces zones. Une fois la phase terminée, l’impact du projet sera évalué, avant son extension au plan national. 

Mode opératoire

L’originalité du Fonds mis en œuvre par la Compagnie d’énergie électrique nationale (CEET) réside dans l’assouplissement des formalités d’abonnement et la facilitation des modalités de paiement du coût d’accès. Désormais, ce sont les opérateurs qui viennent vers la population pour recueillir les demandes de connexion. “Les frais d’accès s’élèvent à 1000 F CFA plus un étalement des paiements sur une durée allant jusqu’à 10 ans en fonction du niveau de revenus des ménages”, explique le ministère.

Pour Mila Aziable, “le défi d'accès à l'électricité au Togo exige que les conditions d'accès à l'électricité soient étudiées, analysées et adaptées aux conditions de vie des populations à faibles revenus”. 

Pour les neuf mois de la phase pilote, une enveloppe de 3 milliards FCFA est mobilisée par le gouvernement.

 

La capitale togolaise abrite depuis jeudi un colloque d’arbitrage des litiges maritimes et financiers en Afrique. L’activité qui s’achève vendredi, réunit des responsables d’organismes nationaux et internationaux et s’inscrit dans le cadre du lancement des activités du Centre international d'arbitrage et de médiation de Lomé (CIAM-Lomé).

Objectif de cette rencontre : aborder l’état de l’arbitrage des contentieux maritimes et financiers en Afrique et ses spécificités, mais également les défis et perspectives qui y sont liés. Un focus particulier est notamment fait sur la région du Golfe de Guinée, où le Togo, fort de son positionnement stratégique et de ses ambitions de devenir un hub du commerce maritime mondial, veut renforcer ses structures d’arbitrage. 

Pour le gouvernement, la finalité est de doter le pays d’un cadre réglementaire attractif et propice à la croissance des affaires maritimes.

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Au lendemain de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance, la correspondance présidentielle continue d’enregistrer des messages de félicitations en provenance du monde entier. 

Tour à tour, Mary May Simon (Canada), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Frank-Walter Steinmeier (Allemagne), Sergio Mattarella (Turquie), le Roi Willem-Alexander (Pays-Bas), ont, comme leurs prédécesseurs, formulé des voeux de succès à l’endroit du peuple togolais, et émis des souhaits de raffermissement de la coopération entre le Togo et leurs pays respectifs. 

Je suis confiant que les progrès enregistrés dans ces domaines [croissance économique, état de droit] ouvrent la voie à un développement durable, stable et prospère d’un Togo démocratique. Soyez assuré que l’Allemagne continuera à accompagner votre pays en tant que partenaire dans cette voie”, a notamment indiqué le dirigeant allemand à Faure Gnassingbé. 

Ma récente visite dans votre beau pays le 19 octobre 2021 a été le symbole fort du niveau avancé de consolidation des relations entre nos deux pays”, a pour sa part indiqué le leader turc.  

Les présidents d’institutions internationales, à l’instar de la Commission de l’Uemoa et la BIDC, ont également félicité le pays pour son indépendance et ses efforts de développement.

Quatre ministres du gouvernement Tomegah-Dogbe sont revenus en détail ce jeudi 28 Avril 2022, sur les nouvelles mesures d’appui du gouvernement, pour aider la population togolaise face à la hausse du coût de la vie, annoncées la veille par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, lors de son adresse à la nation à l’occasion du 62è anniversaire de l’indépendance togolaise.

Devant les médias, les ministres porte-paroles du gouvernement, Akodah Ayeouwadan, en charge de la communication, Christian Trimua, en charge des droits de l’homme; ainsi que Kodjo Adedze, en charge du commerce et de la consommation locale, et Kanka-Malik Natchaba, secrétaire général du gouvernement, ont expliqué plus en détail les différents mécanismes de soutien déployés par l'exécutif.

2 les ministres reviennent sur les mesures dappui du gouvernement red

Ainsi, ces quatre mesures phare, dont notamment l’exonération de la TVA sur les produits de consommation importés et locaux, la suspension du paiement des taxes de tickets de marché au cours des 3 prochains mois à compter de mai 2022, vont coûter au gouvernement environ 5 milliards FCFA sur les 3 premiers mois, et celles-ci ne devraient pas impacter la trésorerie des communes, selon les premières estimations du ministre en charge du commerce, Kodjo Adedze.

Dans le détail, « l’Etat interviendra sur la base des prévisions qui existent déjà. Les communes ne perdront pas de ressources de fonctionnement », a-t-il précisé, en lien aux taxes municipales sur les tickets de marchés. « Ces interventions devraient coûter à l’Etat autour du milliard de FCFA, pour la suspension des prix du Tickets », et « pour les mesures en termes de plafonnement des prix des produits de consommation, et d'exonération de la TVA sur les 3 mois, l'évaluation des coûts se situe autour de 4 milliards FCFA », a-t-il ajouté.

Outre ces deux mesures, l’Etat prévoit notamment de suspendre dès le mois de mai jusqu’à la fin d’année, le remboursement de l'avance d'un mois sur salaire accordée aux fonctionnaires en début d'année, un plafonnement des prix des produits de consommation locaux et importés, et une réduction de 2 points (ou 4 points pour les plus défavorisés) du taux d'intérêt pour les crédits accordés via le Fonds national de la finance inclusive (FNFI).

En ce qui concerne l’avance sur salaire, octroyée pour appuyer les fonctionnaires dans un contexte de hausse des prix des produits de consommation, le gouvernement n'exclut pas une exonération pure et simple. Si la mesure n'est pas encore sur la table, elle pourrait être envisagée selon l'évolution de la situation socio-économique (en lien avec les cours des produits d'importation), et qui « fait l'objet d'un suivi permanent de la part du gouvernement », selon le ministre Secrétaire général Kanka-Malik Natchaba.

Selon les ministres, d'autres mesures de soutien au pouvoir d'achat des citoyens, sont également à l'étude.

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Évoquées dans un premier temps pour cette année, les élections régionales se tiendront finalement au Togo l’année prochaine. Le Président de la République l’a assuré mercredi, lors du discours délivré dans le cadre de la fête nationale

L’organisation de ces élections viendra parachever le processus de décentralisation entrepris il y a quatre ans, et qui est devenue “désormais une réalité de notre quotidien sur toute l’étendue du territoire”, avec l’installation des communes. 

Au cours des derniers mois, de nombreuses étapes ont été franchies : discussions entre partis politiques, adoption d’une Loi reconnaissant les régions comme collectivités territoriales, élection des membres de la Ceni, entre autres.