RTG

RTG

Le Togo envisage de se doter d’un observatoire pour mieux évaluer et contrôler la qualité des différents services financiers proposés sur son territoire. Le projet de création de cet organisme a été confié au Directeur national de la Bceao, par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.   

L’observatoire, une fois mis en place, doit permettre de renforcer le suivi de la qualité des différentes prestations assurées par les établissements bancaires, institutions de microfinances et autres acteurs de l’écosystème financier. 

En 2020, une amélioration globale de la qualité des services financiers a été observée dans le pays. De nouveaux distributeurs automatiques ont été installés par les banques, de même que des caisses ou points de services ouverts par les SFD. Mais, avait noté le ministre, “des efforts restaient à faire”. 

Lire aussi

Le Togo veut renforcer la qualité de ses services financiers

Le ministre de l’économie ordonne l’arrêt immédiat des activités des sociétés illégales de placement à risque

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce vendredi au Ghana, où il assistera au dévoilement officiel de la statue de l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, champion de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf).  

La cérémonie, à laquelle prendront part d’autres dirigeants du continent, se déroulera au siège du Secrétariat Général de l’institution, à Accra. “Cette statue est une marque de reconnaissance de la contribution importante du Président Issoufou, et de l'effort collectif des États membres pour la concrétisation de cet ambitieux marché unique africain”, a déclaré le leader togolais, qui a adressé ses félicitations à l’ancien président. 

Entrée en vigueur en début d’année, la Zlecaf doit à terme constituer un des plus grands marchés communs au monde, avec plus d’un milliard de consommateurs, et un PIB combiné d’environ 3000 milliards $. En tournée continentale en février dernier pour évaluer l’état de préparation des pays membres, son secrétaire général, Wamkele Mene avait déclaré le Togo “prêt pour la mise en oeuvre”. 

Présent jeudi au sommet d’Abidjan pour la 20ème reconstitution des ressources de l’IDA, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué un important plaidoyer en faveur d’une mobilisation accrue de ressources au profit des besoins sociaux de base.

Le Chef de l’Etat, qui a salué le Groupe de la Banque mondiale pour son soutien aux économies africaines, soutien encore plus effectif dans le contexte de crise sanitaire et d’impact socio-économiques, a articulé sa pensée autour de plusieurs points. 

Nous devons investir massivement dans l’inclusion et l’harmonie sociales au sein de nos pays en nous focalisant sur le capital humain, mais aussi l’accès aux services sociaux de base et surtout sur la vulgarisation du digital pour tous et partout sur nos territoires. Investir dans les besoins sociaux de base nécessite non seulement une mobilisation massive des ressources concessionnelles, mais aussi la capacité de nos Etats à disposer de marge de manœuvre budgétaire conséquente”, a affirmé le leader togolais. 

Abordant la question de l’emploi, le Président de la République est revenu sur un paradigme défendu par le Togo depuis quelques années dans ses projets de développement : “J’aimerais insister sur le rôle primordial que doit jouer le secteur privé dans la création massive d’emplois aussi bien dans la transformation agro-industrielle et manufacturière que dans les infrastructures”. 

La Société Financière Internationale a un rôle majeur à jouer et je voudrais plaider pour plus d’effectivité dans l’utilisation du guichet Private sector window de l’IDA géré par la SFI. Je suggèrerais que l’IDA puisse également s’appuyer sur nos institutions régionales de développement comme la Banque Ouest Africaine de Développement, BOAD”, a proposé Faure Gnassingbé.  

Le Guichet du Secteur privé de l’IDA a en effet été créé en 2018, lors de la 18ème reconstitution des ressources, pour catalyser les investissements du secteur privé dans les pays dans lesquels intervient l’institution, avec un accent sur les États fragiles et touchés par des conflits (FCS).

100 milliards $ d’ici fin 2021

Le Togo a enfin, à l’issue des travaux, adopté la Déclaration d’Abidjan, une feuille de route et un cadre de référence pour la priorisation des prochaines interventions de l’institution de Bretton Woods sur le continent.

Il s’agit substantiellement de renforcer le capital humain, créer l’emploi à travers des politiques de développement du secteur privé et relancer les économies. Sont également prévus, des mécanismes d’anticipation des crises afin de protéger les populations d’éventuelles pandémies, de crises humanitaires, de catastrophes naturelles et d’insécurité. 

Les Chefs d’Etat se sont en outre engagés à mobiliser au moins 100 milliards $ de ressources de l’IDA d’ici fin 2021, pour atteindre ses objectifs énoncés.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé s’est entretenu jeudi à Lomé, avec des membres du Groupement des industries du Togo (GITO). Au centre des discussions, les enjeux de l’industrialisation du Togo, pour la création de plus d’emplois et de richesse, au profit des populations.

1 primature 

Il s’agissait surtout, pour la Cheffe du Gouvernement, d’évaluer les défis du secteur industriel national, et d’explorer différentes pistes pour une meilleure industrialisation du pays. Le Togo s’est en effet lancé dans la voie d’une industrialisation progressive, avec des unités de transformation dans plusieurs domaines. Des chaînes de valeurs selon des normes internationales sont en cours de construction, notamment au sein de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), pour rendre les industries togolaises plus compétitives sur le marché mondial.

Nous sommes à ce jour, dans la numérisation et nous avons l’intention de faire des labels numérisés pour permettre à nos réseaux de distribution d’être compétitifs dans la sous-région, et pourquoi pas dans la Zlecaf”, a confié à ce propos le patron des industriels, Kossi Glé.

Pour rappel, le GITO est constitué d’une douzaine de membres, toutes de grandes sociétés industrielles.

Lire aussi

Le Togo expose sa vision agro-industrielle cette semaine à Paris

Le Togo lance son premier parc industriel intégré

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu jeudi à Lomé l’ambassadeur d’Arabie Saoudite, Meshal Hamdan Al-Rogi. Au menu de l’entretien, une revue de la coopération bilatérale, ainsi que les perspectives d’investissement du Royaume au Togo. 

Riyad, qui finance de nombreux projets sur le territoire, envisage en effet de renforcer son partenariat avec Lomé. 

Début février, le ministre délégué aux Affaires africaines du Royaume avait effectué une visite de travail au Togo. De nombreux sujets avaient alors été évoqués, et le Chef de l’Etat, invité à participer au deuxième sommet Arabie Saoudite-Afrique.

vendredi, 16 juillet 2021 09:58

La Tabaski sera célébrée le 20 juillet

Au Togo, la fête de l’Aïd El Kebir ou Tabaski (fête du mouton) sera célébrée le mardi 20 juillet prochain, a indiqué jeudi l’Union Musulmane du Togo (UMT). 

Comme l’an dernier, pas de grande célébration publique, en raison de la situation sanitaire. “Les prières de circonstance se dérouleront aux lieux habituels consacrés à cet effet, entre 09h et 09h30”, a d’ailleurs précisé l’instance religieuse, qui a également appelé à un respect scrupuleux des mesures barrières, comme le port de masque, l’usage du tapis de prière individuel ou encore la distanciation sociale.

Encore appelée Aid Al-Adha, la Tabaski qui est l’une des célébrations les plus importantes de la religion islamique, est un moment de partage, de réjouissances et de convivialité. 

Lire aussi

Aïd El Fitr : le Gouvernement rappelle les mesures sanitaires en vigueur

Le Gouvernement, à travers le ministère de l’économie et des finances, va procéder à une vérification générale des comptes des entreprises publiques, établissements publics, fonds d’Etat, organismes autonomes qui ont bénéficié des subventions de l’Etat. Des manœuvres ont été lancées dans ce sens, pour sélectionner des cabinets d’expertise présentant les qualifications requises.

Cet audit massif qui concernera les exercices 2021, 2022 et 2023, doit permettre à l’Etat de s’assurer que les ressources débloquées dans le cadre des différentes subventions ont été utilisées “aux fins pour lesquelles elles ont été fournies”. 

Si elle s’inscrit dans la dynamique d’amélioration de la qualité des services publics lancée par l'exécutif, la démarche permettra en outre aux pouvoirs publics d’avoir une idée plus précise des mouvements des comptes de ces établissements publics, de la gestion budgétaire, du traitement des données, du contrôle interne et surtout du respect par ces établissements du code des marchés publics en vigueur au Togo.

Lire aussi

Une mission d’audit bientôt, sur la gestion des frais scolaires dans les écoles

La vedette du football national, Emmanuel Sheyi Adebayor est désormais officiellement le nouveau visage de la promotion du civisme fiscal au Togo. L’ancien capitaine des Eperviers (87 sélections, 32 buts) a conclu mardi dernier au siège de sa fondation caritative à Lavié (Plateaux), un accord avec l’Office Togolais des Recettes (OTR).

Selon les termes de l’entente, l’administration fiscale pourra gratuitement utiliser l’image et l’influence de l’ex-attaquant d’Arsenal et du Real Madrid, dans le cadre de ses différentes activités d’information, de sensibilisation et de communication sur le civisme fiscal. 

Certains ont déjà pu observer sur les chaînes de télévision, Shéyi Adébayor exhorter nos compatriotes à payer la taxe d’habitation ou la taxe foncière. C’est en ce sens que nous avons souhaité lier ce partenariat nous permettant d’utiliser gratuitement son image pour promouvoir le civisme fiscal”, explique le commissaire général de l’OTR, Philippe Tchodie.

Le développement de chaque pays se réalise grâce aux impôts. Donc je demande à mes compatriotes de faire des efforts pour payer les impôts. Le pays réalise en ce moment, quelque chose de magnifique et c’est à nous de mobiliser la population”, a affirmé de son côté le Ballon d’Or africain 2008, qui est également impliqué dans de nombreux projets socio-éducatifs et économiques.

Lire aussi

OTR : 652 milliards FCFA de recettes en 2020, malgré la crise

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé participe ce jeudi à Abidjan, à une réunion de haut niveau consacrée à la 20ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20). La conférence, organisée conjointement par la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale, réunit 22 chefs d’Etat africains. 

Aux côtés de ses pairs, le leader togolais va intensifier le plaidoyer pour une augmentation des ressources du bras financier de la Banque Mondiale, ce qui permettra de relancer les économies africaines, créer de l’emploi, promouvoir la résilience et un développement inclusif. 

54199 abidjan le chef de letat plaide pour une nouvelle reconstitution des ressources de lida ocb

Le sommet sera sanctionné par une déclaration dite “Déclaration d’Abidjan”, qui servira de feuille de route pour mobiliser 90 milliards $ avant la fin 2021, au profit de secteurs prioritaires tels que le capital humain ou le secteur privé. 

En rappel, le Togo bénéficie des ressources et guichets de l’IDA, dans l’accompagnement de son secteur privé, et la mise en œuvre des projets de santé et de développement socio-économique dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, des filets sociaux et de lutte contre l’érosion côtière, entre autres.

Six mois après avoir été lancés, les travaux de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP) se sont achevés cette semaine à Lomé. Ce cadre d’échanges inclusif avait été mis en place sur instruction du Président de la République et après avis du Conseil des ministres, à la suite des premières discussions sur les futures élections régionales.

Du 19 janvier au 13 juillet, la concertation a regroupé des délégués de 17 partis politiques ayant participé à l’une des élections organisées durant les trois dernières années au Togo (21 formations remplissaient ce critère). Les discussions ont notamment porté sur l’amélioration du cadre électoral, les manifestations pacifiques publiques, la décentralisation et libertés locales, la charte des partis politiques, les mesures d’apaisement, ou encore la constitution. 

A l’issue des travaux, caractérisés par 17 réunions du comité d’appui et 11 séances plénières (principaux organes du CNAP), 52 propositions ont été faites par les acteurs politiques sur la base du consensus, principal mode de prise de décision, et seront transmises au gouvernement pour examen, mais également à la CENI et aux partis politiques, y compris les points de désaccord.