Fortement menacées depuis quelques années du fait de plusieurs facteurs (surexploitation des ressources naturelles, déforestation, agriculture et installation de hameaux d’habitation), les aires protégées togolaises vont faire l’objet d’un meilleur contrôle. Le ministère de l’environnement envisage de se doter d’équipements adéquats dans ce sens.
Cinq drones et une cinquantaine de caméras trap vont être ainsi acquises, et affectées à la surveillance des aires d’Amou Mono, Abdoulaye, OKM, ALedjo ou encore Togodo dans un premier temps. L’objectif est de parvenir à sécuriser les quelque 793 288 hectares restants, selon la dernière évaluation effectuée en 2020.
A ce jour, le pays compte 83 sites d’aires protégées, couvrant environ 14% de la superficie terrestre.
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La capitale togolaise accueille à partir de ce jeudi, la réunion du conseil du Forum africain sur l'administration fiscale (ATAF), qui rassemble plusieurs autorités fiscales nationales du continent.
L’événement, co-organisé par l’Office togolais des recettes (OTR) sera suivi, dans la foulée, d’une table ronde de concertation ouest-africaine sur la mobilisation des ressources.
Lome devient pour 48h la capitale des administrations fiscales africaines. Le Togo accueille du 05 au 06 la réunion du conseil de @ATAFtax et une table ronde sur la mobilisation des recettes régionales. Plusieurs pays africains seront représentés.#OTR#Togo pic.twitter.com/51SIk0eF8x
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) May 3, 2022
Les activités seront d’ailleurs présidées par l’administration fiscale togolaise, dont le commissaire général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodie, occupe depuis deux ans la tête de l’ATAF.
Les travaux s’achèvent vendredi.
Au Togo, le gouvernement s’apprête à renforcer la politique nationale du pays sur les armes chimiques. Un avant-projet de loi a été adopté dans ce sens mercredi en conseil des ministres.
Le texte prévoit notamment de réglementer l’importation, l’exportation, la mise au point, la fabrication, le stockage et l’emploi des armes chimiques, ainsi que leur destruction. Une fois adopté par les députés, il permettra d’une part de mieux protéger les populations, mais également de doter l’Autorité nationale compétente (ANIAC) des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.
Pour rappel, le Togo, qui ne produit ni ne stocke d’armes chimiques, a ratifié depuis 1997 la Convention internationale sur leur interdiction.
Lancée en 2017 pour assainir le secteur de la santé, garantir des soins de qualité pour les populations et améliorer la gouvernance dans le secteur, la contractualisation des formations sanitaires publiques affiche des “conclusions extrêmement positives et encourageantes, du moins en interne”, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Christian Trimua. Une communication avait été présentée sur la question dans la journée en conseil des ministres, par le ministre de la santé.
Encore en phase pilote, l’approche contractuelle déployée dans 08 centres issus des trois niveaux de la pyramide sanitaire (CHU-Sylvanus Olympio, CHU-Kara, CHR Atakpamé, Sokodé, Dapaong, CHP Blitta, Notsè et CMS Siou) s’est soldée par plusieurs points positifs.
Entre autres, l’amélioration de l’offre de soins aux populations, la croissance du taux de fréquentation et du nombre d’actes médicaux, la disponibilité des médicaments et la prise en charge des indigents.
Par ailleurs, explique Moustafa Mijiyawa, “il a été constaté une amélioration de la situation financière des formations sanitaires concernées, permettant un réinvestissement de ressources dégagées au bénéfice de l’amélioration du plateau technique”.
Fort de ses bons résultats, la contractualisation s’étendra à huit autres formations sanitaires déjà sélectionnées : Bè, Lomé commune, CHU Campus de Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Notsè et Sotouboua. Pour l’heure, une évaluation externe est en cours.
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Une délégation du gouvernement malien, conduite par le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a achevé mercredi une visite de travail de deux jours à Lomé. L’activité, qui se veut une nouvelle illustration de la qualité des relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, a été l’occasion pour le Mali de solliciter formellement la facilitation du Togo auprès de la communauté internationale, en vue de trouver des solutions à la crise malienne.
Lors de mon séjour à Lomé, nous avons sollicité la facilitation du Togo auprès de la communauté internationale pour la recherche de solutions à la crise malienne. @rdussey @PresidenceMali pic.twitter.com/AgItjFPGJo
— Amb. Abdoulaye Diop (@AbdoulayeDiop8) May 4, 2022
Après avoir été reçu par le Président de la République, à qui il a transmis un message de son homologue, Assimi Goïta, le chef de la diplomatie malienne et sa délégation ont eu une séance de travail avec Robert Dussey et quelques membres du gouvernement. Plusieurs points d’intérêts communs, notamment sur le plan économique où le Mali fait l’objet de sanctions, ont été abordés.
Visite de travail fructueux du ministre @AbdoulayeDiop8 à Lomé. Le Togo pays de dialogue est toujours disposé à aider les pays frères à trouver la voie de la paix et de la stabilité. #Mali pic.twitter.com/VgbfuhXYz9
— Robert Dussey (@rdussey) May 4, 2022
“Soyez rassurés, le Togo pays de dialogue est toujours disposé à aider les pays frères à trouver la voie de la paix et de la stabilité”, a indiqué le ministre de l’intégration régionale.
Depuis le début de la crise malienne en 2020, Lomé s’est montré disponible aux côtés de Bamako, en œuvrant pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, à travers le dialogue et la concertation avec toutes les parties impliquées. Le pays, fidèle à sa stratégie diplomatique, a accueilli il y a un an, une réunion du Groupe de soutien au Mali, avant d’être désigné récemment comme membre de groupe de dialogue par les autorités transitoires.
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L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de divers sujets dans plusieurs secteurs. Au total, deux avant-projets de loi et un avant-projet de décret ont été examinés, tandis que trois communications ont été écoutées.
Le #ConseilDesMinistresTg s’est réuni ce 4 mai 2022, sous la présidence du chef de l'État SEM @FEGnassingbe Retrouvez le communiqué du Conseil des ministres sur le lien ci-dessous .⤵️⤵️⤵️https://t.co/jLooEbL54O pic.twitter.com/n24fT0bpjM
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) May 4, 2022
Dans le détail, les avant-projets de loi portent respectivement sur la réglementation des armes chimiques au Togo et la ratification d’un protocole additionnel relatif au fonctionnement de la Cour de Justice de la Cedeao dont le Togo est membre.
Quant au projet de décret, il est axé sur le secteur des marchés publics où le Togo a lancé depuis plusieurs années un vaste chantier de modernisation. Son examen sera poursuivi lors du prochain conseil.
Enfin, les communications, présentées tour à tour par les ministres de l’action sociale, de l’artisanat et de la santé, ont porté sur l'alphabétisation, le Marché international de l’artisanat (Miato) qui s’est achevé récemment et les résultats de la contractualisation des formations sanitaires publiques.
Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) tiendra du 09 au 14 mai prochain, une nouvelle session de réparations à l’intention de victimes de l’intérieur du pays. Les activités, prévues pour se dérouler simultanément dans deux régions, auront lieu à Kara et Sokodé.
Sont concernées, les victimes de 12 préfectures (7 de Kara et 5 de la Centrale) : Assoli, Bassar, Binah, Dankpen, Doufelgou, Kéran, Kozah, Blitta, Mô, Sotouboua, Tchamba, Tchaoudjo. Les listes de ces dernières sont d’ailleurs disponibles sur le portail web de l’institution.
Depuis le début des réparations en 2018, près d’une dizaine de milliards FCFA ont été octroyés.
La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) s’apprête à lancer une vaste opération d'inspection des travaux qu’elle a financés au cours des deux dernières années. Un appel a été lancé dans ce sens pour recruter un consultant.
L’opération consistera notamment à effectuer sur une période de quatre mois, un contrôle technique et financier des programmes d’entretien routier exécutés par la Direction générale des travaux publics, ainsi que des activités de formation opérées par le Centre régional de formation en entretien routier (CERFER).
Il s’agira entre autres d’analyser le processus de réalisation de plusieurs projets, terminés ou en cours, de même que la régularité des procédures de passation de marché. Un accent sera également mis sur la qualité des différents travaux effectués.
Pour rappel, l’an dernier, la SAFER a annoncé la réfection de plus de 300 km de routes, sur des tronçons répartis pour la plupart sur la Nationale 1. Selon les prévisions, pour 2022, l’entretien routier devrait coûter près de 30 milliards FCFA.
Le Togo dispose officiellement de son Centre d’information policière (CIPT). L’infrastructure, créée en octobre dernier dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional SIPAO, a été inaugurée vendredi par le ministre de la sécurité en présence de plusieurs officiels.
#SIPAO: Le #Togo ?? a inauguré son Centre de traitement d’information Policière à #Lomé. Ce centre servira de catalyseur au renforcement de la sécurité nationale et à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale au niveau régional. pic.twitter.com/ICtK5wUsjX
— INTERPOL (@INTERPOL_HQ) May 3, 2022
Concrètement, le centre sera chargé de collecter et enregistrer toutes les données de police sur le plan national, et jouera un rôle de catalyseur pour le renforcement de la sécurité, en mettant en synergie toutes les agences chargées de l’application de la Loi. Sur le plan international, il permettra aux forces de l’ordre togolaises “de renforcer les liens avec la communauté internationale dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme”, a déclaré le Directeur appui opérationnel et analyse d’Interpol, Cyril Gout.
D’ailleurs, a ajouté le responsable, “Interpol continuera ses formations et son support pour faire du CIPT le véritable cerveau de l’information policière au Togo”.
Avec son ouverture, le CIPT de Lomé devient le 9ème centre de données policières opérationnel dans le cadre du Système d’information policière en Afrique de l’Ouest.
31 nouveaux employés ont rejoint vendredi les rangs de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). L’acte a été officialisé lors d’une prestation de serment au Tribunal de première instance de Lomé.
Ces nouveaux personnels, qui ont au préalable suivi une formation, sont soit enquêteurs, contrôleurs ou encore agents de recouvrement. Leurs missions consisteront entre autres à s'assurer du versement des cotisations, délivrer les quitus sociaux, vérifier la législation du code de sécurité sociale, ou encore identifier les entreprises n’immatriculant pas leurs employés.
Ces dernières années, la Caisse s’est engagée dans un processus de modernisation de ses services. La plupart des prestations ont été notamment digitalisées.
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