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Au Togo, le programme présidentiel de couverture maladie en milieu scolaire, School Assur a officiellement franchi la barre symbolique des trois millions de prises en charge.

Dans les détails, le mécanisme lancé en 2017 a réalisé ce jour 1,15 million de consultations, 16 000 hospitalisations et 52 000 actes chirurgicaux. Des interventions auxquelles s’ajoutent des analyses (331 000) et des prestations pharmaceutiques (1,5 million). 

Au total, 2.204.138 élèves du primaire au lycée sont assurés sur toute l’étendue du territoire, tandis que plus de 6000 établissements scolaires publiques sont touchés.

Pour rappel, le programme continue d’être fonctionnel pendant les vacances.

Le Togo et le la Tunisie vont organiser en septembre un forum économique pour échanger sur les opportunités d’affaires. En prélude à cet événement, un webinaire s’est tenu il y a quelques jours avec la Tunisia-Africa Business Council (TABC), une organisation qui regroupe des entreprises tunisiennes.

La rencontre organisée par le ministère de la promotion de l’investissement en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) a permis de présenter les opportunités d’investissements et le climat des affaires au Togo. En effet, une délégation d’une vingtaine d’investisseurs tunisiens opérant dans divers secteurs d’activités dont l’agroalimentaire, le numérique, le transport et logistique et l’énergie, est attendue au Togo du 11 au 15 septembre pour une mission économique multisectorielle. Au programme, des sessions B to B et des visites en entreprise.  

En attendant ce rendez-vous, une plateforme mission-TABC-Togo est mise à la disposition des opérateurs économiques des deux pays pour favoriser d’ores et déjà le réseautage.

Quelques jours après l’entrée en vigueur des nouveaux prix du gaz butane, une équipe du ministère du commerce a effectué mardi des contrôles inopinés auprès des distributeurs. 

Si la démarche permet de s’assurer du respect des nouveaux prix, elle vise aussi à rappeler et à sensibiliser les acteurs. En effet, malgré une continuelle hausse des cours sur les marchés internationaux, le gouvernement a maintenu sa subvention sur le gaz butane. Mais les nouveaux tarifs ne sont toujours pas appliqués par certains distributeurs.

Ainsi, pour éviter la surenchère, ils ont l’obligation de fixer les nouveaux prix “de façon visible pour permettre au consommateur de le voir de loin afin d’éviter les amalgames”, a expliqué le secrétaire général du ministère du commerce Comlan Nomadoli Yakpey.  

Des sanctions sont retenues contre les contrevenants et un numéro vert (8585) est mis à la disposition des clients pour dénoncer les pratiques suspectes.  

Au Togo, la politique de promotion de santé publique mise en œuvre par le gouvernement a été saluée mardi par les hauts responsables de l’Organisation mondiale de la santé. En séjour à Lomé où ils participent à la 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, le DG de l’institution et son adjointe en charge du continent ont été reçus tour à tour par le Président de la République. 

Les échanges ont notamment permis de faire le point sur la gestion de la crise sanitaire, les efforts réalisés par le pays dans le secteur ainsi que les perspectives. Tedros Adhanom Ghebreyesus a par ailleurs réitéré ses félicitations au chef de l’Etat pour l’élimination des quatre maladies tropicales négligées qui ont valu au pays d’être distingué. 

Contractualisation : s’inspirer de l’expérience togolaise  

Pour sa part, Matshidiso Moeti est revenue sur l’approche contractuelle sanitaire mise en œuvre par le Togo depuis 2017, et qui porte ses fruits. 

C’est une initiative qui a beaucoup impressionné les ministres africains de la santé au cours de la 72è session. Elle a amélioré la qualité des soins disponibles à la population. Nous allons promouvoir et partager cette expérience du Togo avec nos États membres dans la région Afrique”, a-t-elle indiqué. 

 

Deux ans après le sommet sur la lutte contre le trafic des faux médicaments et le lancement de “L’initiative de Lomé”, le Togo et ses partenaires (Fondation Brazzaville, OMS) font le point sur les différentes avancées. Mardi, en marge de la 72ème session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, une rencontre s’est tenue dans ce sens. 

L’activité, qui a réuni plusieurs intervenants de haut rang, a été l’occasion de partager les dernières informations actualisées sur le phénomène et les meilleures pratiques mises en œuvre pour lutter. Également, les différents pays du continent ont été une nouvelle fois invités à rejoindre le combat en ratifiant le Traité de l’Agence africaine du médicament, dont la concrétisation a été abordée. 

Le réseau des faux médicaments ou de qualité inférieure est étroitement lié à d’autres réseaux”, a souligné le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, qui a rappelé la nécessité d’une approche coordonnée et multisectorielle comme le fait le Togo depuis quelques années. D’ailleurs, un projet pilote de lutte sera lancé dans le pays au quatrième trimestre de cette année, matérialisant un peu plus l’engagement du gouvernement sur la question. 

Selon l’OMS, 70% des médicaments sur le continent sont importés, ce qui favorise des circuits de trafic parallèle et la falsification. Lundi à l’ouverture du sommet, le Président de la République, Faure Gnassingbé avait invité les autres pays à rejoindre l’initiative. 

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Au Togo, les forces de défense et de sécurité du dispositif de l’Opération Koundjoare ont essuyé lundi soir, une nouvelle attaque “complexe” dans le village de Blamonga, localité frontalière avec le Burkina Faso. 

Selon l’état-major des FAT, une patrouille est tombée dans une embuscade tendue par les groupes armés terroristes. Un échange de tirs nourri de plusieurs minutes s’en est suivi, au bout duquel les militaires togolais, qui ont riposté de “façon vigoureuse”, ont “obligé l’ennemi à battre en retraite”. 

Si aucune perte humaine n’a été déplorée côté togolais, quelques blessés ont néanmoins été enregistrés et sont pris en charge par les services compétents. 

Depuis novembre 2021, les forces armées essuient régulièrement des raids opérés par des bandes terroristes en provenance du Sahel. En mai dernier, une violente attaque avait fait 8 morts et 13 blessés parmi les militaires.

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Réunis au Togo dans le cadre de la 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, les ministres de la santé du continent ont approuvé ce mardi, au deuxième jour de la rencontre, une nouvelle stratégie destinée à renforcer l’accès au diagnostic, au traitement et aux soins pour les maladies non transmissibles graves (MNT) ou encore maladie chroniques.

Dénommé “PEN-PLUS”, le nouveau plan s’articule notamment autour d’un renforcement de la capacité des établissements sanitaires de premier niveau à dépister et à prendre en charge rapidement les MNT, réduisant ainsi le nombre de décès. Pour cause, selon une enquête, les MNT sont, “dans la plupart des régions d’Afrique”, “traitées dans les établissements de santé tertiaires, que l’on retrouve principalement dans les grandes villes”. 

Une situation qui, selon l’organisme onusien, “exacerbe les inégalités en matière de santé, car elle met les soins hors de portée de la plupart des patients des zones rurales, périurbaines, et à faible revenu”.

Avec cette nouvelle stratégie, les Etats sont appelés à “ mettre en place des programmes standardisés pour lutter contre les MNT, tout en veillant à ce que les médicaments, les technologies et les diagnostics essentiels soient disponibles et accessibles dans les hôpitaux de district”.

Pour rappel, les maladies non transmissibles graves sont des affections chroniques qui, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement, entraînent une hausse des taux de handicap et de décès chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. En Afrique, les plus répandues sont la drépanocytose, le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension ou encore l’asthme.

Notons enfin que les travaux ont été dirigés par le ministre togolais de la santé, Moustafa Mijiyawa, président de la 72ème session. 

Au Togo, le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né dénommé ‘Wezou’ aura un an le 25 août prochain. L’initiative, déployée par le gouvernement, en concrétisation d’un engagement pris un an plus tôt par le Président de la République, enregistre en dix mois de mise en œuvre des résultats prometteurs

De septembre 2021 à juillet 2022, le programme a bénéficié à 376 504 femmes, tandis que 206 296 se sont enrôlées. Sur la même période, 909 000 prestations ont été réalisées, parmi lesquelles près de 100 000 accouchements et 666 césariennes. Au total, plus de 1,3 milliard FCFA ont été débloqués, sur les 3 milliards alloués.

Pour l’exécutif, l’ambition est claire : réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale, en insistant davantage sur la prévention, en amoindrissant les risques et en offrant de meilleures prises en charge sur tout le territoire.

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L’Office togolais des recettes (OTR) effectue ce mardi 23 août au Port de Lomé une vente aux enchères publiques.  

En tout, 1021 véhicules sont mis en vente. Le Fisc souligne que la participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 25 000 FCFA. 

Ces enchères publiques organisées régulièrement sur tout le territoire concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance aux douanes.

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Vente aux enchères publiques ce mardi au Port de Lomé

Le Cadre permanent de concertation (CPC) a procédé lundi, au cours de sa deuxième session de l’année, au renouvellement de son bureau. Composé de 5 membres, il sera dirigé par Adrien Beleki Akouété, issu du groupe extra-parlementaire. 

Le président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) remplace à ce poste Gerry Taama, leader du Nouvel engagement togolais (NET) et issu du groupe parlementaire NET/PDP. Conformément aux dispositions statutaires, le nouvel exécutif dirigera le CPC pendant une période de trois mois, durant laquelle de nombreux sujets seront à l’agenda. Notamment, la politique énergétique du gouvernement, la protection de l’environnement, ou encore l’inclusion financière, pour ce qui est des premières activités communiquées. 

Créé par arrêté ministériel en janvier 2022, le Cadre permanent de concertation est une des  recommandations de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP) qui s’est achevée quelques mois plus tôt. Entre autres objectifs de ce creuset de réflexion et d’entente, discuter des questions d’intérêt national (socio politiques, économiques, culturelles, sanitaires, sécuritaires), effectuer le suivi de la mise en œuvre des propositions issues de la CNAP, et contribuer aux côtés du gouvernement à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le nouveau bureau 

Président : Adrien Beleki Akouété (Groupe extra-parlementaire)

1er vice-président : Atcholi Aklesso (Groupe de la majorité parlementaire, UNIR)

2ème vice-président : Innocent Kagbara (Opposition parlementaire, NET/PDP)

3ème vice-président : Pacôme Adjourouvi (Groupe des députés indépendants à l’assemblée nationale)

Le poste permanent de rapporteur général est assuré par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

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