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Fermés depuis le 10 septembre sur tout le territoire dans le cadre de nouvelles restrictions sanitaires, les lieux de culte (précédemment ouverts) et les ‘grands bars’ sont autorisés à ouvrir de nouveau. La décision prise par le gouvernement, après l’avis du conseil scientifique et des échanges avec les principaux acteurs, a été annoncée vendredi soir à travers des communiqués. 

Ces réouvertures, qui interviennent suite au constat de la baisse du nombre de contaminations dans le pays, devront néanmoins tenir compte du respect de certaines mesures : limitation du nombre de personnes, port systématique du masque, lavage et désinfection systématique des mains, distanciation physique. 

En outre, des dispositifs mobiles de vaccination seront déployés à proximité des lieux de culte et des bars, en collaboration avec les responsables religieux et les tenanciers.

Les mesures, précisent les ministres de l’administration territoriale et du tourisme, “seront ajustées au fur et à mesure de l’observation de l’évolution de la pandémie dans le pays”. A cet effet, les restrictions prises le mois dernier “seront automatiquement remises en application en cas de forte augmentation des cas”. 

Techniquement, les restrictions de ces dernières semaines ont permis de revenir à moins de 8% de tests positifs avec une vaccination qui s'est accélérée. L'enjeu est que le taux reste aussi bas pour éviter des restrictions”, explique le Secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba.

Enfin, il est à souligner que la réouverture des grands bars ne concerne pas les discothèques et les boîtes de nuit qui restent fermées.

Au Togo, les banques et systèmes financiers décentralisés (microfinances) ont maintenu leur concours à l’économie nationale, au cours du deuxième trimestre 2021. En tout, 264 milliards FCFA de crédits ont été mis en place et alloués, un montant en hausse par rapport à celui enregistré l’an dernier au même trimestre. 

Dans le détail de ces chiffres, communiqués jeudi lors de la troisième réunion du Conseil national du crédit à Lomé, les nouveaux crédits mis en place par les banques se sont élevés à 217 milliards FCFA, en hausse de 59%, tandis que les crédits octroyés par les microfinances ont crû à 47 milliards FCFA sur la même période, soit une hausse de 38%.

Toutes ces évolutions encourageantes ont permis aux créances sur l'économie de progresser, en glissement annuel, de 4% à 1.376 milliards au 30 juin 2021, soit 30% du PIB”, a indiqué le ministre, conseiller auprès du président de la République, Simfeitchéou Pré, avant de préciser que “la hausse est essentiellement portée par l'accroissement des crédits au secteur privé”.

Cette situation reflète, selon le ministre, “la volonté des intermédiaires financiers d’accompagner la reprise économique malgré le contexte marqué par la crise sanitaire, le niveau élevé des taux de dégradation de leurs portefeuilles de crédit et les difficultés intrinsèques à l’activité d’intermédiation financière”. Mais des préoccupations subsistent. 

Elles concernent particulièrement le financement des TPME qui “demeure faible”, le niveau “relativement élevé (par rapport à celui des pays de l’Union) des taux d'intérêt pratiqués par les banques togolaises sur les nouveaux crédits mis en place”, ou encore le sous-financement des secteurs de l’agriculture et de l’habitat. 

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Le Togo, représenté par le ministre du développement à la base, Myriam Dossou d’Almeida, prend part ce vendredi à une table ronde sur l’économie sociale et solidaire. Cette rencontre organisée en marge du sommet Afrique-France, va permettre d’échanger sur la nécessité de promouvoir une économie basée sur la coopération et la solidarité pour une reprise post Covid-19.

Pour les panélistes et intervenants, il s’agira ainsi de plancher sur la question du rôle primordial des entreprises et des organisations de l’économie sociale et solidaire dans les services sociaux pour soutenir la relance économique et répondre aux enjeux du développement durable. Avec les acteurs opérant dans l’écosystème entrepreneurial africain et outre-atlantique, le Togo partagera son expérience en la matière. Notamment les initiatives gouvernementales, telles que Novissi, le programme Couverture sanitaire universelle, ou plus récemment encore le programme Woezou.

En rappel, le Togo organise une conférence sur la question chaque année depuis 2018.

Plusieurs produits conçus ou transformés au Togo, sont en exposition au pays des hommes intègres à l’occasion de la 2ème édition du mois du consommer-local dans l’espace Uemoa.

Ces produits sont l’œuvre d’entreprises togolaises évoluant dans divers domaines, notamment agroalimentaires, cosmétiques, textiles. 

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L’événement organisé en exposition-vente a servi de vitrine pour mettre en valeur le savoir-faire togolais et promouvoir les atouts et initiatives entrepreneuriales locales. Occasion pour les exposants togolais de mettre en exergue les produits locaux à fort potentiel de développement d'échanges intracommunautaires. 

Cette participation du Togo à l’Expo de Ouagadougou entre dans la dynamique nationale de la célébration de la 2ème édition du consommer local axée sur la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf). Un espace économique riche de quelque 1,2 milliard de consommateurs, dont font partie le Togo et le Burkina-Faso. 

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Le Port autonome de Lomé veut améliorer la qualité de ses services avec ses clients du Burkina-Faso. Une délégation de la plateforme portuaire tient à cet effet, depuis lundi, une rencontre avec les opérateurs économiques burkinabè. 

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Cette démarche du PAL qui s’inscrit dans la droite ligne de la promotion de ses services, a permis principalement de recenser les difficultés auxquelles sont confrontés les commerçants et acheteurs du Faso, d’écouter leurs préoccupations et besoins relatifs aux offres et prestations. “Il s’agit également de promouvoir les services du Port de Lomé, de gérer le portefeuille client tout en prenant soin des prospects”, ont précisé les responsables du PAL.

En effet, le Port de Lomé, premier port à conteneur en Afrique de l’Ouest, a opéré ces dernières années, dans sa dynamique de perfectionnement, une série d’initiatives dont  la dématérialisation totale des opérations, la restauration de sa voirie ou encore le lancement prochain de son centre d’appel, lui permettant d’améliorer sa relation avec ses usagers. 

Par ailleurs, la volonté du Port de mieux répondre aux préoccupations de ses clients du Burkina Faso, s’intègre au processus de renforcement des relations bilatérales entre Lomé et Ouagadougou

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Au sein de l’espace Uemoa, le Togo est le premier pays en termes de taux de vaccination contre le coronavirus. C’est ce que montrent les statistiques de la plateforme ‘Our World in Data’ dirigée par l’Université britannique d’Oxford.                

Selon ces données officielles publiées par les gouvernements et les ministères de la santé de tous les pays de la planète, le Togo truste les premières places dans la sous-région concernant la part de personnes vaccinées (partiellement et complètement), et de doses quotidiennes administrées (sur un échantillon de 100 personnes).

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Si le taux de personnes vaccinées a considérablement augmenté dans le pays, c’est surtout grâce à la réorientation de la stratégie gouvernementale, sur la sensibilisation et les restrictions. 

A ce jour au Togo, 21,6% de la population cible a au moins reçu une dose de vaccin et plus d’un 1,13 millions de doses administrées.

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L’assemblée nationale a adopté ce 07 octobre en plénière, deux projets de loi destinés à renforcer le contrôle de la gestion des finances publiques au Togo. Il s’agit respectivement des lois sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes et des cours régionales, ainsi que celles sur le statut des magistrats de ces juridictions.                                               

Les textes, soumis en début d’année par le gouvernement et défendus jeudi par son porte-parole Christian Trimua, actualisent les dispositions en vigueur depuis deux décennies en tenant compte des exigences de l’Uemoa, et viennent répondre aux enjeux de la décentralisation. 

Pêle-mêle, les nouvelles moutures introduisent l’extension des attributions de la Cour (en y ajoutant l’évaluation des politiques publiques, l’émission d’avis sur les rapports annuels de performance, la supervision des contrôleurs financiers et des responsables de programmes), son indépendance et son autonomie financière, de même que sa compétence juridictionnelle dans les nouvelles entités territoriales.

De même, un système de mandats renouvelables dans la limite de l’âge de 65 ans est institué, tout comme une évaluation annuelle pour les magistrats.

D’autres dispositions complémentaires ont également été ajoutées dans les nouvelles lois, à l’instar du déplafonnement de l’effectif total des magistrats et son relèvement, l’obligation pour la Cour d’auditer annuellement ses propres comptes et de faire évaluer périodiquement ses performances par ses paires ou par la Cour des comptes de l’UEMOA, et la consécration d’une disposition aux cas des exceptions d’inconstitutionnalité entre autres.

Pour les élus, la démarche permettra de promouvoir davantage la bonne gouvernance économique et financière dans le pays : “De nos travaux, doit se lire notre conviction de renforcer la confiance que nous portons envers ceux qui sont chargés de la gestion des deniers publics et la responsabilité qui est la nôtre de les encourager à accomplir leurs missions avec probité et loyauté”, a déclaré la cheffe du parlement, Yawa Tsegan à l’issue du vote. 

Pour rappel, la Cour des comptes est au Togo, une institution qui assiste le Parlement et le gouvernement dans le contrôle de l’exécution de la loi de finances.

Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, effectuera le 20 octobre prochain une visite officielle au Togo. Le déplacement, premier du genre, s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine, qui l'amènera également au Nigéria et en Angola. 

Au Togo, le leader turc sera notamment reçu par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, avec qui il a échangé ces derniers mois. Puis il devrait marquer son passage par d’autres activités. 

Cette visite s’annonce alors même que Lomé et Ankara ont entrepris depuis un an, un rapprochement dans plusieurs domaines : politique, économique, sécuritaire ou encore culturel. A la visite officielle au Togo mi-juillet du chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavuşoğlu, ont succédé celles de son homologue Robert Dussey, et d’autres membres du gouvernement.

Plusieurs accords bilatéraux ont d’ores et déjà été signés entre les deux pays et des activités conjointes sont annoncées.

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Lomé organise les 21 et 22 octobre 2021, pour la première fois en Afrique, le Sommet mondial des filles. L’événement qui est à sa 4ème édition, rentre dans le sillage de la célébration de la journée internationale de la fille (célébré le 11 octobre) et sera piloté par Plan International Togo.

Plusieurs activités vont animer la rencontre, des ateliers, des tables rondes, des conférences et des formations, entre autres. Parmi les participantes à ce sommet sont attendues les jeunes filles, les promoteurs des droits des femmes et des droits des filles.

La tenue de ce sommet auquel sont invitées toutes les organisations africaines, entre dans la dynamique des pouvoirs publics qui ont en effet multiplié ces dernières années les initiatives afin de promouvoir davantage l’égalité entre les genres.

L’arsenal juridique et législatif s’est ainsi vu renforcé, avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes favorables à cet idéal. 

Pour rappel, le Togo a été distingué par l’UNFPA et Plan International pour son engagement à promouvoir le leadership féminin.

Les inscriptions et autres informations sont à retrouver sur le site du sommet.

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Le bassin du Mono, zone située entre le Togo et le Bénin, va se doter prochainement d’un nouveau programme quadriennal de gestion couvrant la période 2022-2026. L’Autorité du Bassin du Mono (ABM), a dans ce sens lancé un appel d’offre pour le recrutement d’un consultant qualifié pour mener à bien la mission.

De façon plus concrète, il s'agira pour la personne recrutée dans un premier temps de faire un bilan des activités du Plan stratégique précédent (couvrant 2016 à 2020) arrivé à terme, et ensuite, de définir la vision, les orientations, les objectifs stratégiques pour la période de 2022 à 2026. L’objectif à terme est d’assurer un développement intégré et durable du bassin en le dotant d’un cadre juridique et institutionnel de gestion transfrontalière de ses ressources en eau. 

Le Togo a dans cette même dynamique récemment adhéré à la convention d'Helsinki sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontaliers et des lacs internationaux. 

Pour rappel, le bassin du Mono zone fluvial étendu sur environ 25 000 km2, est au cœur d’une coopération transfrontalière entre le Togo et le Bénin. Des projets agricoles y sont notamment développés.