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Au Togo, le secteur des transports routiers et des professions auxiliaires va faire l’objet d’une profonde réforme. La question a fait l’objet d’un examen, mercredi en conseil des ministres.

Le projet porté par le ministre du secteur Affoh Atcha-Dedji concernera notamment la professionnalisation des acteurs, (par un processus de formalisation à terme) dans la lignée de la politique de modernisation du domaine du transport global, amorcée par le pays.

Ainsi, cette réforme devrait renforcer la compétitivité du transport routier, conformément aux ambitions de l’exécutif de faire du Togo, “un hub logistique d’excellence”, précise le ministre. 

Pour rappel, le transport par voie de route assure plus de 90% du déplacement des personnes et des biens sur le périmètre national.  Pour mieux encadrer le secteur, le gouvernement avait d'ores et déjà approuvé il y a un peu plus d’un an une politique nationale de sécurité routière pour mieux lutter contre les accidents

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Le Togo s’apprête à mettre en œuvre le Système d’information policière pour l’Afrique de l’Ouest (SIPAO). Mercredi en conseil des ministres, le ministre de la sécurité et de la protection civile a présenté les grandes lignes de ce programme et requis le feu vert du gouvernement pour la présentation de plusieurs projets de décret dans ce sens. 

Financé par l’UE et coordonné par l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol), le SIPAO vise à accroître l’échange des informations policières en Afrique de l’Ouest, une région où sévit la criminalité, notamment la piraterie maritime, le terrorisme ou le trafic de stupéfiants.

Sur le plan national, il consiste à créer dans chaque Etat membre, une base de données automatisée d’informations de police pour faciliter la collecte, la centralisation, la gestion, l’analyse et l’échange d’informations criminelles provenant de tous les services chargés de l’application de la loi.  

Pour le Togo, l’implémentation de ce système permettra d’accroître la célérité policière, alors même que la Police nationale se rapproche davantage des populations.

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Le Togo dispose désormais officiellement d’une entité exclusivement consacrée à la coordination et à l’exécution des projets digitaux gouvernementaux. Les contours de cette entité dénommée ‘Agence Togo Digital (ATD)’ ont été examinés et actés par l’adoption d’un projet de décret mercredi en conseil des ministres. 

La principale vocation de cette agence, sera “d’appuyer la mise en œuvre des projets digitaux, de s’assurer de leur cohérence et de contribuer à l’efficacité dans l’utilisation des moyens de l’Etat”. Aussi, avec 75% des projets de la feuille de route gouvernementale s’appuyant sur la digitalisation des processus et des services, l’ATD devra-t-elle accompagner les ministères et administrations dans la dématérialisation de leurs services. 

Cette agence a vocation à aider les administrations à mieux cerner leurs besoins, recruter les prestataires, les superviser jusqu'à la finalisation des projets. Ceci permettra d'assurer la cohérence de l'écosystème”, explique le secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba.

Pour rappel, certains projets de la feuille de route quinquennale orientés sur la dématérialisation et le digital ont déjà été menés à terme : informatisation du casier judiciaire, mise en place du portail de l’investissement, ou encore digitalisation des services bancaires.

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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs textes, dans les domaines du transport, du digital, de la gestion publique, de l’environnement, de l’éducation et de la sécurité.

En tout, un avant-projet de loi et trois projets de décret ont été adoptés, tandis que quatre communications ont été écoutées. 

Un peu plus d’un an après le feu vert de l’exécutif et du parlement, le Togo a officiellement adhéré à la convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontiers et des lacs internationaux des Nations-Unies. L’annonce a été faite mercredi par l’institution via un communiqué. 

En paraphant cette convention sur l’eau, le Togo, qui multiplie et accroît les efforts dans le secteur, renforce un peu plus sa gouvernance en la matière, au niveau national ainsi que dans la coopération transfrontalière. Ainsi, il permettra au pays de mieux gérer ses ressources en eau, surtout celles qu’il partage avec ses voisins, de façon coordonnée, non conflictuelle et durable.  “Dans un contexte marqué par une pression accrue sur les ressources et l'augmentation des usages, la Convention constitue un cadre juridique dont la mise en œuvre, en plus des cadres régionaux, contribuera certainement à soutenir les efforts de notre pays en matière de coopération transfrontalière sur nos bassins partagés, de prévention des conflits et de promotion de paix et d'intégration régionale", a précisé à cet effet le ministre de l’eau Bolidja Tiem. 

En effet, le Togo partage plus de deux tiers de ses ressources en eau avec ses voisins du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana ou encore du Mali.  

Pour rappel, la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontiers et des lacs internationaux (Convention sur l’eau) a été adoptée en 1992 à Helsinki (Finlande).

Elle reste à ce jour un des principaux mécanismes de renforcement des mesures nationales et de coopération internationale pour la gestion et la protection des eaux transfrontières de surface ou souterraines. Le Togo est devenu le 5e pays africains membre, après la Guinée Bissau, le Ghana, le Sénégal et le Tchad. 

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Au Togo, la nouvelle rentrée scolaire rime, depuis une douzaine d’années désormais, avec le redémarrage du programme des cantines scolaires. Cette initiative gouvernementale institutionnalisée en 2020 puis confiée à l’Agence nationale de développement à la base, contribue significativement à l’amélioration de la fréquentation et la rétention des élèves dans les écoles publiques des milieux défavorisés du territoire. 

Pour cette nouvelle année académique, un peu plus d’un millier d’agents, surnommées les ‘Maman Cantines’ seront chargées de prendre soin des élèves à leur disposition dans les 337 établissements retenus. Ces 1011 nourrices verront leurs capacités renforcées à travers une série de formation, qui a été lancée en amont de la reprise des classes. 

Elles ont également obtenu des kits de fourneaux à gaz, réceptionnés par l’exécutif dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat et la société togolaise ZENER/Sodigaz.

Un nouvel appui d’une entité du secteur privé, deux semaines après la convention de 45 millions FCFA signée entre SCANTOGO et Myriam Dossou-d’Almeida au profit de 2000  écoliers de la préfecture de Yoto. 

Triple ambition 

L’objectif est triple, améliorer la qualité des repas en mettant l’accent sur l’art culinaire et les mesures d’hygiène, lutter contre l’utilisation du bois pour la cuisson, et promouvoir davantage l’utilisation des produits locaux.

Pérenniser les acquis

Pour le Gouvernement, qui bénéficie du soutien de la Banque mondiale et d’autres partenaires bilatéraux dans l’atteinte de ses objectifs (ODD, Faim Zéro à l’école), il faut maintenir les acquis et continuer dans cette dynamique. 

Depuis 2008, plus de 90 millions de repas chauds ont été offerts à près de 100 000 écoliers. En 2020, le Président de la République s'est engagé à multiplier par trois, le nombre de cantines et de bénéficiaires sur le territoire.   

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La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan a pris part à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2021 de l’Assemblée Nationale du Niger. Invitée par son homologue nigérien Seini Oumarou, la cheffe du législatif togolais a assisté à la cérémonie au Palais des congrès de Niamey, en présence de plusieurs représentants des institutions parlementaires des autres pays de la sous-région, des anciens présidents du parlement du Niger et plusieurs autres personnalités. 

Le déplacement a été l’occasion pour Yawa Tségan d'émettre le vœu de voir “la coopération parlementaire entre l’Assemblée nationale togolaise et nigérienne se renforcer davantage et s’orienter vers de nouvelles perspectives”. Avant de rappeler, l’excellente qualité des relations qui lient leurs pays, la cheffe de la Représentation Nationale a par ailleurs salué la volonté du président du parlement nigérien de “ maintenir ses relations d’amitié et de fraternité entre leurs pays, malgré la situation sanitaire en cours”.

Pour rappel, Lomé et Niamey envisagent en effet d’intensifier leur partenariat, et de le faire fructifier davantage dans bien d’autres secteurs. 

En 2019, selon des données compilées par l’ONU, plus de 80 millions $ de produits ont été exportés du Togo vers le pays du Sahel. 

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Démarrés il y a un peu plus d’un an, les travaux de réhabilitation du château d’eau de Bè sont arrivés à leur terme. En effet, la Société Togolaise des Eaux (TdE) a annoncé, lundi dans un communiqué, la mise en service imminente de l’infrastructure hydraulique.

D’une capacité prévue de 3000 m³, un débit de 216 m³/h, l’ouvrage une fois en marche, doit desservir les zones de Bè, Baguida et du Port en particulier. Ainsi pour la relance de ce réseau, “des troubles prononcés d’eau au robinet sont susceptibles d’être observés”, précise la société publique. Par contre, la Tde, rassure ses abonnées de “la potabilité de son eau de robinet, malgré sa couleur et les invite à signaler toute zone de fort trouble”.

Pour rappel, cette réhabilitation du château d’eau de Bè s’intègre à un ensemble de projets d’aménagement d'infrastructure d'eau potable dans la capitale. Il devrait voir très prochainement la mise en route du nouveau château d'eau modulaire de Kodjoviakopé et du nouveau château d’eau modulaire à Agoè Adjougba. 

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Quelques semaines après la partie orientale, c’est la zone frontalière Ouest qui a été le théâtre d’opérations de contrôle par les forces de sécurités et de défense. Ces activités conduites du 22 au 25 septembre dernier à la suite du feu vert des autorités judiciaires, se sont déroulées dans les préfectures de l’Avé, Kloto, Ogou, Wawa, Blitta, Plaine du Mô, Bassar, Dankpen, Oti, Tandjouaré et Cinkassé, a indiqué le ministre de la sécurité. 

A l’issue des interventions (bouclage, contrôle d'identité et visites domiciliaires) dans l’ensemble des localités, 19 personnes ont été interpellées, de nombreuses armes, véhicules, objets illicites et divers effets militaires ont été saisis. “Ces opérations de prévention et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration du climat de sécurité et de protection des populations et de leurs biens sur notre territoire face à la montée des nouvelles menaces sécuritaires”, a de nouveau rappelé Yark Damehame dans un communiqué. 

Nouvelles actions civilo-militaires 

Les opérations se sont également accompagnées de nouvelles actions civilo-militaires. En dehors des habituelles consultations médicales gratuites offertes aux populations et des distributions de kits de protections contre le Covid-19, les hommes en tenue ont procédé à des dons de kits pédagogiques, de fournitures scolaires et d’autres matériels. 

L’objectif, aider les populations des zones visitées à préparer au mieux la nouvelle rentrée scolaire débutée lundi 27 septembre.

Fermées pour la plupart depuis 18 mois, suite à l’apparition des premiers cas de coronavirus dans la sous-région, les frontières terrestres des Etats membres de l’Uemoa pourraient bientôt rouvrir. Les ministres de la santé, de la sécurité, et des transports des différents pays sont réunis ce mardi en virtuel pour plancher sur la question.

La session interministérielle virtuelle, présidée par le Togo, a été élargie aux experts et aux membres de la Commission de l’Union. Les travaux doivent lancer la réflexion sur la réouverture des frontières terrestres de l'espace. Ceci, précise les officiels, “sur la base de l'analyse du rapport des experts issus des pays membres de l'Union”.

Si les conclusions ne seront présentées aux Chefs d'Etats que lors de leur prochaine Assemblée, les experts recommandent d’ores et déjà “le renforcement de la collaboration transfrontalière et la sécurité aux points d'entrée”. 

Pour le ministre de la santé togolais, “il s'avère nécessaire d'envisager la réouverture des frontières sous certaines conditions, en prenant en compte des exigences sanitaires et économiques”. “Ceci permettra un meilleur contrôle des flux et la réduction des passages dérobés qui se créent actuellement”, a ajouté Moustafa Mijiyawa. 

Pour rappel, les frontières aériennes, fermées elles aussi à l’apparition du Covid-19, ont progressivement été rouvertes après le 1er août.