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A la faveur de la 2ème réunion ministérielle, Afrique-Commission de l’UE qui se tient à Kigali, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey s’est entretenu avec ses homologues de la Guinée équatoriale, Oyono Esono Angue et de la Pologne Marcin Przydacz. Le sujet phare au menu de leurs discussions concerne principalement le renforcement des relations bilatérales entre leurs pays.

Ainsi, avec son homologue équato-guinéen, les discussions se sont centrées sur le renforcement de la coopération Sud-Sud, avec en ligne de mire le partage de connaissances, d’expertises ou encore de ressources pour atteindre les objectifs de développement. 

Avec le vice-sécretaire d’Etat polonais, le ministre Dussey a conféré sur les pistes de renforcement de la collaboration, entre les deux pays, qui entretiennent depuis 1962 des relations, notamment commerciales.

En rappel, cette 2ème réunion ministérielle, Afrique-Commission de l’UE vient à la suite de la toute première édition qui s'est tenue à Bruxelles en janvier 2019. L’étape de Kigali a notamment permis de préparer les travaux du prochain sommet Europe-Afrique, prévu pour février 2022.

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Au Togo, “toute expulsion forcée massive, toute démolition d’immeubles, quelle que soit leur envergure, et tout déguerpissement massif de populations, ordonnée par décision de justice, sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, et ce, sur toute l’étendue du territoire”. a annoncé le Président de la Cour Suprême, Yaya Abdoulaye.

Cette décision a été prise, “face aux dérives dans l’exécution des décisions de justice en matière foncière, par certains acteurs de justice, en l'occurrence entre autres, les huissiers de justice sur décision des juges, assistés de la force publique ou des individus peu recommandables appelés communément des “gros bras”, et qui créent des désarrois au sein des populations”.  

L’exécution des décisions de justice (arrêts de la Cour Suprême, de la Chambre d’annulation, des cours d’appels et jugements des tribunaux) en matière foncière, est pourtant “soumise à des prescriptions strictes”, contenues dans le Code foncier et domanial. 

Ces dispositions avaient d’ailleurs été rappelées quelques jours auparavant, par le ministre de la justice, dans une note circulaire réglementant la gestion des litiges fonciers dans les tribunaux de première instance et de recours. 

Rendre la justice impartiale et en finir avec la forfaiture

Ce coup de poing sur la table du président du Conseil supérieur de la magistrature intervient, quelques semaines seulement après une première sortie sur l’état des lieux de la justice togolaise. L’autorité judiciaire avait alors fustigé un secteur rongé par des “dysfonctionnements notoires” et des “pratiques malsaines”, impliquant aussi bien des magistrats que des auxiliaires, qui “annihilent tout effort de modernisation”. 

Nous voulons une justice qui soit protectrice de la population et l’épouvantail du délinquant. Elle doit dorénavant rassurer le vulnérable et soulager l’éprouvé”, martèle Abdoulaye Yaya, qui estime que “le règne de l’argent, de la forfaiture, et de l’abus de l’autorité doivent prendre fin”. 

Notre rôle est de faire en sorte que la loi dans son application par les juges reste impersonnelle”, a-t-il poursuivi, avant d’engager “les départements ministériels en charge des auxiliaires de justice, officiers de police, les gendarmes judiciaires et autres agents, à suspendre jusqu’à nouvel ordre, toute assistance requise afférente aux suspensions visées”. 

Pour leur part, “les responsables des structures étatiques impliqués dans la gestion du foncier” sont quant à eux “appelés, chacun en ce qui le concerne, à œuvrer pour la cohésion et le vivre ensemble des populations togolaises”.

Désormais, met en garde Abdoulaye Yaya, “tout individu surpris en train d’entraver cette décision, sera poursuivi pour vandalisme, destruction volontaire et autres”. 

Au Togo, près de 70% des affaires pendant devant les tribunaux sont liées au foncier, selon un rapport fourni par les autorités judiciaires en 2019. 

Le Togo vient de bénéficier d’un appui de 10 millions de dollars, soit un peu plus de 5,6 milliards FCFA, du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour appuyer l'intégration agricole. C'est ce qu’a annoncé l’institution intergouvernementale, à l’issue de la signature d’accord, intervenue en fin de semaine écoulée. 

Cette nouvelle injection de fonds, sous forme de prêt, qui entre dans le cadre du Projet régional d’intégration des marchés agricoles (PRIMA) doit servir  au “renforcement des secteurs de l'agriculture et du commerce afin d'augmenter durablement les revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux”. Il va ainsi, sur le terrain, financer la réhabilitation de marchés, des centres de collecte de produits et des portions de piste rurales, reliant les zones de production aux marchés, ainsi que l’aménagement de terres agricoles.

Cette subvention devrait à terme bénéficier à quelque 45 000 ménages sur toute l’étendue du territoire. Selon le directeur du fonds de l’Opep, Abdulhamid Alkhalifa, l'agriculture a un fort potentiel d'impact sur le développement, employant un pourcentage important de la population active. “Nous sommes heureux de soutenir les efforts des gouvernements pour transformer leurs secteurs agricoles locaux par la diversification, l'augmentation de la productivité et la résilience au changement climatique”, a ajouté à cet effet le numéro 1 du Fonds. 

Le Fonds de l'OPEP pour le développement international (OFID), créé en 1976 est l’une des principales institutions multilatérales des États membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. A travers le PRIMA, il vise à améliorer les performances des centres commerciaux sous-régionaux et des corridors de transport transfrontaliers, à promouvoir l'entrepreneuriat rural pour les jeunes et les femmes, et à intégrer pleinement les petits exploitants aux marchés nationaux et sous-régionaux.

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Le Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana effectuera à partir du 27 octobre prochain, une visite officielle au Togo. Ce déplacement, qui est une première depuis l’entrée en fonction du responsable l’an dernier, s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre l’institution de Bretton Woods et le pays. 

Durant son séjour prévu jusqu’au 31 octobre, le représentant de la Banque mondiale sera reçu par le Président de la République, et aura des entretiens avec des membres du gouvernement. Les discussions porteront notamment sur les grandes priorités de développement du Togo, et l’appui de la Banque mondiale pour leur mise en œuvre.

Également à l’agenda, des échanges avec des représentants de la société civile, du secteur privé, des jeunes et de la presse, ainsi que des visites de terrain, pour apprécier l’évolution de certains des projets financés par l’institution financière, et l’impact sur les bénéficiaires. 

Le dernier passage d’Ousmane Diagana au Togo remonte à 2018. L’économiste mauritanien était alors VP de la Banque en charge des ressources humaines.

La Cour constitutionnelle du Togo disposera bientôt d’un siège flambant neuf. La plus haute juridiction du pays a acté, il y a quelques jours, le processus d’attribution du marché de construction, dont l’appel avait été lancé quelques mois auparavant. 

Les travaux, estimés à 1,7 milliard FCFA, devront durer un an et demi. Le passage de l’institution, actuellement logée au sein de la Cité OUA à Lomé, dans ses nouveaux locaux, s’inscrit dans le processus de modernisation du système judiciaire national. 

En rappel, la Cour constitutionnelle est chargée de la régulation du fonctionnement des pouvoirs publics. Elle est actuellement présidée par Aboudou Assouma.

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Quel rôle joueront les zones économiques spéciales (ZES) dans l’avenir du Togo ?”. La ministre de la Promotion des Investissements, Rose Kayi Mivedor, a donné il y a quelques jours, de premiers éléments de réponse à ce propos, dans une interview accordée à Oxford Business Group.  

Selon l’officielle, “les ZES sont des catalyseurs de l'industrialisation au Togo et un élément essentiel de la reprise économique du pays”. Le Togo, poursuit Kayi Mivedor, “a déjà expérimenté des zones franches et des ZES en termes de création d'emplois, et le gouvernement comprend l'importance de créer des espaces où les PME peuvent étendre leurs opérations, accéder au capital et se développer”. 

A ce titre, estime-t-elle, “le secteur manufacturier, et le textile en particulier, est sur le point de profiter des ZES”. Ceci, notamment avec la mise en service récente de la Plateforme industrielle d’Adetikope (PIA). 

En effet, cette infrastructure, qui abrite une zone multidisciplinaire desservant les secteurs industriels et logistiques, offre des points d'entrée vers des pays de l’hinterland et propose un guichet unique aux entreprises pour s'implanter dans un environnement propice aux affaires, rappelle la ministre. “Sur le plan opérationnel, la PIA agit comme un point d'accès unique pour faciliter les transactions commerciales et les requêtes d'adresse. Ensemble, ces caractéristiques signifient des coûts de production inférieurs pour les entreprises opérant à partir du Togo, ainsi qu'un avantage concurrentiel par rapport aux acteurs internationaux”, explique-t-elle au média.

Il est ainsi attendu “15.200 nouveaux emplois des premières entreprises situées dans la PIA, qui passeront à 30.000 d'ici 2026”. De plus, “Alors que le coton est le produit le plus important en termes de valeur ajoutée et de création d'emplois, le soja et le soja biologique sont en hausse et les marchés de niche à venir”, assure la responsable. 

Puis, de conclure : “L'un des principes fondateurs des Zones Économiques Spéciales est de créer des emplois, et des efforts sont en cours pour améliorer les infrastructures énergétiques afin de maintenir l'attractivité du Togo dans la région et contribuer à atteindre cet objectif”.

Pour rappel, il y a quelques jours, Rose Kayi Mivedor était sur une autre ZES, celle de Nkok au Gabon, en compagnie du Premier ministre. Un accord de partenariat a d’ailleurs été conclu entre les administrations des deux entités. 

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Au Togo, “l’importation, la vente et l’usage de pétards assourdissants sont formellement interdits sur l’ensemble du territoire national”. Cette disposition, en vigueur depuis plusieurs années, a fait l’objet en février dernier, d’un arrêté interministériel (sécurité, armées, économie). 

Alors que se profilent les fêtes de fin d’années au cours desquelles leur utilisation est plus fréquente, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Damehame Yark, le rappelle de nouveau, et met en garde contre les éventuels contrevenants. 

Des sanctions spécifiques sont prévues à cet effet”, a indiqué le Général dans un communiqué. Les forces de l’ordre quant à elles, veilleront “à l’application stricte” de cette mesure.

Initialement prévu pour les 25 et 26 octobre prochain à Lomé, le Sommet de la cybersécurité est reporté à une date ultérieure. C’est ce qu'ont annoncé les responsables en charge de l’organisation de l’événement. 

Ceci, pour des raisons indépendantes de la volonté du comité directoire du sommet. 

Toutefois,"la République togolaise et la commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), organisateur de l'évènement réaffirment leur engagement à faire de la cybercriminalité une priorité absolue des Etats africains".

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En rappel, la rencontre de deux jours doit permettre de faire le point sur la coopération régionale et internationale en matière de cybersécurité, notamment dans le cadre de l’application des textes internationaux, et de fournir des recommandations politiques aux dirigeants.

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En visite de travail et d’amitié de 48h au Gabon, le Premier ministre, Victoire Dogbé a marqué son séjour par une visite de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok. Ceci, en compagnie de plusieurs ministres, membres de la délégation et de son homologue Rose Christiane Ossouka Raponda. 

Le site, implanté à une vingtaine de kilomètres à l’est de Libreville, a été créé il y a une décennie, pour donner un coup de boost à l’économie du pays.

Répartie en espaces commercial, industriel et résidentiel sur une superficie de 1390 hectares, cette zone économique spéciale est aujourd’hui responsable d’au moins 40% des exportations du pays d’Afrique centrale. 

Le Togo s’en est notamment inspiré, dans la mise en place de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA).

Le Togo a participé, vendredi, au Forum mondial de l’investissement organisé par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Les travaux, organisés en virtuel, ont connu la participation de la ministre de la promotion de l’investissement Kayi Mivedor, représentant le Togo.

Le sommet a été l’occasion de discuter des stratégies et des solutions pour relever les défis mondiaux en matière d’investissement et de développement. Plus en détail, les réflexions ont tourné autour des IDE, notamment sur leur rôle dans la reprise économique.

Pour le Togo qui a consacré près de la moitié de ses recettes budgétaires aux investissements, “l’importance de l’amélioration continue du climat des affaires, à travers les réformes effectuées et la mise en place d’un cadre économique et logistique sont efficaces  pour booster les secteurs prioritaires identifiés par l'État”, explique la ministre.

En effet, le Togo a connu, au cours de l’année 2020, et ce malgré la crise de la covid, une hausse de 85 % des investissements directs étrangers (IDE), avec 352 milliards FCFA injectés. 

En 2019 déjà,le Togo a été le pays le plus performant d’Afrique en termes de promotion des investissements, selon le FDI Intelligence, un service spécialisé du Financial Times. 

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