Au Togo, les députés ont adopté jeudi 4 mai à Lomé trois projets de loi pour la promotion de l'économie maritime et de l'environnement. Les textes ont été adoptés en présence de la présidente de l'Assemblée nationale Yawa Djigbodi Tsègan et des ministres chargés de l'économie maritime, Kokou Edem Tengue et de l'environnement Foli-Bazi Katari.
@ParlementTogo réaffirme son attachement au droit de la mer, promeut la conservation des thonidés et la croissance vertehttps://t.co/FTh1ovPJw1 pic.twitter.com/LScAzs4OZE
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) May 4, 2023
Concrètement, le premier acte relatif à l’accord sur les privilèges et immunités du Tribunal international du droit de la mer, adopté le 23 mai 1997, permettra au pays de profiter des avantages de cette institution. Le pays pourra facilement régler des conflits provenant de la délimitation de ses frontières maritimes. En effet, la côte togolaise, réputée pour son hospitalité et sa sécurité, bénéficie déjà des avantages offerts par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer adoptée en 1985.
Création de nouveaux emplois
Le deuxième texte qui favorise la création de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA), autorise le Togo à ratifier la Convention internationale pour la conservation de ces espèces dans l’Atlantique. Adoptée le 14 mai 1966 à Rio de Janeiro, cette convention permettra au Togo de poursuivre sa stratégie de développement de la pêche industrielle de thons, en facilitant la création de nouveaux emplois.
Le dernier projet de loi porte autorisation d’adhésion du Togo à l’accord sur la création de l’institut mondial de la croissance verte. La convention qui date du 20 juin 2012, soutient la croissance économique en lien avec la protection de l’environnement. Il s’agira de réduire la pollution plastique en favorisant des alternatives comme le recyclage, avec l’appui de l’Institut mondial de la croissance verte.
Cette adhésion ouvrira la voie à l’accélération de l’accès aux fonds climat. Elle contribuera de facto à la mobilisation d’autres ressources pour le budget de l’Etat.
La ministre, secrétaire générale de la présidence togolaise, Sandra Johnson, a adressé ce jeudi 4 mai 2023, ses félicitations à Ajay Banga, nouveau président de la Banque mondiale. Celui-ci devient ainsi le 14e président de l’institution de Bretton Woods.
Congratulations on your new appointment as head of the World Bank.
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) May 4, 2023
I look forward to greater and more fruitful collaboration between the @WorldBank and my country, #Togo. For all your new missions, I wish you good luck. https://t.co/Flmte5U98G
L’ancien Vice-président de General Atlantic et premier responsable de Mastercard remplace à ce poste, David Malpass. Ajay Banga cumulera son nouveau poste avec celui de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) où il devient de fait le président du conseil d'administration. Il dirigera au même moment le conseil d'administration de quatre autres institutions, à savoir l'Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
Le nouveau dirigeant dont les fonctions démarrent officiellement le 2 juin 2023 pour un mandat de 5 ans, devra tenir les rênes de l’institution dans le cadre du processus d’évolution du Groupe, tout en améliorant les réalités auxquelles sont confrontés les pays en développement.
Avec un portefeuille d’environ 955 millions de dollars composé de 18 projets dotés d’un financement de 420,10 millions de dollars (plus de 252 milliards de FCFA) sur le plan national et de 535,53 millions de dollars (environ 322 milliards de FCFA) sur le plan régional, la coopération entre le Togo et le Groupe la Banque mondiale s’est approfondie avec la visite de l’ex-président David Malpass dans le pays.
Après une baisse enregistrée au cours de la campagne 2020-2021, la production du café au Togo a connu une hausse l’année suivante. Selon le rapport « Coffee report and outlook » rendu public le 17 avril 2023 par l'Organisation Internationale du Café (OIC), elle a augmenté de 55,9 %.
Ces résultats qui résultent des efforts consentis pour augmenter les rendements, notamment la mise à disposition des acteurs des plants, l'installation des plantations, l'appui à la fertilisation, à l’entretien et à la protection et à la protection phytosanitaire, ont des retombées sur la production africaine. En effet, la production africaine du café est passée de 11,3 % à 11,4 %. Pour l’OIC, la production du continent devrait s’accélérer de 1,4% au cours de la prochaine campagne grâce à cette dynamique impulsée par les pays comme le Togo et l’Angola.
Par conséquent, la consommation du café en Afrique a enregistré une hausse de 2,6 % au cours de la même campagne, soit 12,87 millions de sacs de 60 kg, tout comme la consommation mondiale, avec une hausse de 4,2 % (175,6 millions de sacs de 60 kg).
Pour rappel, la vice-présidence de l’Organisation internationale du café, créée depuis 1963 est actuellement assurée par le Togo. Le pays prend d’ailleurs la tête de l’institution intergouvernementale en septembre 2023.
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Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a échangé, mercredi 3 mai à Lomé, avec le gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou. Au menu des discussions, la situation économique, monétaire et financière dans la sous-région.
Le Président de la République, @FEGnassingbe s’est entretenu ce 03 mai 2023 avec le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (#BCEAO) sur la situation économique, monétaire et financière de la sous-région. ➡️ https://t.co/qrbPrJHOGj pic.twitter.com/zLWYuRQlKR
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) May 3, 2023
La rencontre a également permis au Chef de l’Etat de s’enquérir des défis et perspectives au niveau régional, de réfléchir ensemble sur la dynamique de croissance et les perspectives pour une économie résiliente face aux chocs actuels. « Nous avons une perspective économique très favorable. En 2022, nous avons une croissance de près de 6%. En 2023, cette croissance doit être encore meilleure au niveau régional. Nous allons dépasser les 7% C’est une bonne tendance, une bonne dynamique », a déclaré Jean-Claude Kassi Brou.
En ce qui concerne l’inflation et la stabilité monétaire dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), les perspectives sont plutôt rassurantes. D’autres questions relatives à la sécurité, mais aussi à la situation climatique et alimentaire dans l’Union, ont été également abordées par les deux personnalités.
Pour rappel, cette rencontre s’est tenue presqu’un an après la prise de fonction de l'ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines à la tête de l'institution financière régionale.
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Au Togo, de nouveaux magistrats militaires ont été nommés par le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, via décret le 24 avril 2023.
Au total, huit magistrats vont rejoindre les juridictions militaires.
Cette nomination s'inscrit dans la dynamique de la promotion de l'État de droit et des juridictions spécialisées. En effet, l’opérationnalisation des juridictions militaires actée l’année dernière par les députés à travers l'adoption de deux textes relatifs notamment au nouveau code de justice militaire puis au statut des personnels et des auxiliaires des juridictions militaires, s'inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur judiciaire togolais.
Les nouveaux magistrats s'ajoutent à ceux nommés le 27 février 2023 pour siéger au Tribunal militaire à la Cour d’appel militaire.
Les nouveaux magistrats :
Colonel Messan Akobi, officier supérieur de gendarmerie
Lieutenant-colonel Ograbako Dadjo, officier supérieur des Forces Armées Togolaises
Lieutenant-colonel Kpatchaa Meleou, officier supérieur de gendarmerie
Lieutenant-colonel Akawilou Bide, officier supérieur de gendarmerie
Capitaine Tchilabalo Manibessouwè Banawai, officier subalterne des Forces Armées Togolaises
Capitaine Komla Alontondji Essenouwa, officier subalterne des Forces Armées Togolaises
Capitaine Essouwè Kataya, officier subalterne des Forces Armées Togolaises
Commissaire de police M'Sisme Naranane Samon
La capitale togolaise Lomé a abrité ce mercredi 3 mai, la première conférence ministérielle de l’Alliance politique africaine (APA). L'événement a été officiellement ouvert par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Lomé, la capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance, a abrité aujourd'hui la première conférence ministérielle de l'Alliance Politique Africaine. remerciements et félicitations aux frères et soeurs de l'Angola, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du… pic.twitter.com/I8zIBPIZCO
— Robert Dussey (@rdussey) May 3, 2023
La conférence a réuni des délégations venues de différents pays des cinq régions du continent, notamment de l'Angola, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Gabon, de la Guinée, de la Libye, du Mali, de la Namibie et de la Tanzanie. L’idée de cette alliance qui émane du Togo et d’autres pays vise à accroître les relations entre les pays du continent et à promouvoir les libertés des peuples sur la scène internationale. Elle est une réponse de positionnement au contexte géopolitique actuel. “Nous devons l'affirmer, nous sommes le continent de l'avenir, qui face aux risques sanitaires, climatiques et économiques trouve déjà sa force dans la résilience et l'agilité, l'entrepreneuriat et l'innovation”, a déclaré le Premier ministre.
L'initiative permettra de coordonner les efforts du continent pour l’amener à se positionner comme un bloc équilibre et pose les bases d'une Afrique émergente, capable de défendre ses intérêts et ses positions autour de ses propres valeurs.
Pour le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey qui a rappelé la place du continent “qui représente presque 28% des États membres des Nations unies, plus de 1,4 milliards de personnes et dont le PIB cumulé fait d’elle la 8ème économie mondiale, l’Afrique avec tout son potentiel a tout pour s'imposer”.
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Au Togo, les efforts pour la liberté de la presse se poursuivent. Le pays a réalisé un bond de 30 places et se classe désormais au 70ème rang, sur un total de 180 pays dans le classement annuel de Reporters Sans Frontières (RSF) dévoilé ce mercredi 3 mai.
Le #Togo?? réalise une belle performance avec un bond de trente places au classement @RSF_inter 2023 sur la #LibertéDePresse en occupant le 70e rang sur 180. Conscient des défis à relever, je voudrais saluer ce progrès qui illustre l'engagement du PR @FEGnassingbe... 1/3 pic.twitter.com/n91Yu46IGA
— Akodah AYEWOUADAN (@Ayewouadan) May 3, 2023
Le Togo obtient un score de 63,06 points, avec une amélioration de 5,89 par rapport à l’année dernière et se classe 14ème place au plan continental. « Au Togo, la liberté de la presse est reconnue et garantie par l’État. Le Code de la presse ne prévoit plus de peine privative de liberté depuis 2004 », note Reporters Sans Frontières, pour qui la situation de la presse reste dominée par le contexte politique.
Si aucun journaliste ni collaborateurs de médias n’a été tué depuis le 1er janvier 2023 contrairement à d’autres pays, « les médias sont confrontés à d’importantes difficultés financières », reconnaissent les analystes de RSF.
Selon les statistiques de l’organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985, le Togo dispose d’un paysage médiatique pluriel, avec 234 titres, 94 radios et une dizaine de chaînes de télévision.
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Après le recensement général de la population et le recensement électoral en cours, le président togolais, Faure Gnassingbé, a annoncé lors d'une interview avec la chaîne New World TV, en marge des festivités du 63e anniversaire de l'accession du Togo à la souveraineté internationale, un troisième recensement biométrique pour les Togolais. Ce projet phare de la feuille de route du gouvernement togolais vise à offrir une carte biométrique à chaque citoyen, afin d'améliorer l'efficacité de la politique de protection sociale.
Le recensement consistera à collecter les informations personnelles et biométriques des citoyens togolais et à leur attribuer un Numéro d'Identification Unique (NIU) in fine. Le NIU facilitera les interactions entre les citoyens et l'administration, ainsi que la digitalisation de l'administration publique.
Pour mettre en œuvre ce projet, le gouvernement togolais a déjà adopté un projet de loi en mars 2022, visant à renforcer l'utilisation du NIU et à faciliter la mise en place du registre social des personnes et des ménages. L'Agence nationale de l'identification (ANID), créée dans le cadre de ce projet, travaille activement à sa réalisation.
En mai 2022, un atelier sous-régional du programme d'identification unique pour l'intégration régionale et l'inclusion en Afrique de l'Ouest (WURI) s'est tenu à Lomé. Ce programme, soutenu par la Banque mondiale et rassemblant six pays d'Afrique de l'Ouest, a pour objectif d'aider les États à mettre en place un registre biométrique facilitant l'accès aux services publics et privés pour les populations, ainsi que leur mobilité au sein de l'espace CEDEAO.
Selon Joachim Boko, spécialiste des questions de protection sociale à la Banque mondiale, le Togo progresse rapidement dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux, qui devrait contribuer à une meilleure protection sociale et à une administration numérisée pour les citoyens togolais.
Avec l'identification biométrique, le gouvernement entend améliorer l'accès aux services gouvernementaux afin de lutter contre la fraude et la corruption, tout en garantissant l'authenticité de l'identité des citoyens lors de leurs interactions avec les administrations publiques et les institutions financières. De plus, pour les autorités, cette technologie pourrait faciliter la mise en place de mécanismes de transferts sociaux plus efficaces et ciblés, en identifiant plus précisément les bénéficiaires.
Au Togo, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a un nouveau Représentant-Résident, après le départ il y a quelques mois d’Aliou Dia. Il s’agit de Binta Sanney. La nouvelle responsable a officiellement pris ses fonctions ce lundi 02 mai à Lomé, à l’issue d’une rencontre avec les membres de l’équipe pays.
Toute l’équipe du @PnudTogo a souhaité une chaleureuse bienvenue à @BintaSanneh2, nouvelle Représentante résidente. Mme Sanneh a pris fonction ce jour 02.05.2023 en remplacement de M. @aliouMdia. #Woezon pic.twitter.com/v465xHZTvt
— Pnud Togo (@PnudTogo) May 2, 2023
Avant son arrivée au Togo, Binta Sanney, au service de l’organisme onusien depuis près de 15 ans, a notamment opéré en Guinée Bissau, au Burundi et plus récemment au Tchad.
Pour rappel, depuis quelques années, le PNUD a intensifié ses actions au Togo, en accompagnant la mise en œuvre des stratégies de développement (PND, PUDC, Feuille de route…) et en renforçant son appui dans plusieurs secteurs clés : éducation, emploi des jeunes, environnement, digitalisation, inclusion, genre ou encore le développement communautaire.
L’Office togolais des recettes (OTR) effectue, jeudi 11 mai prochain, une vente aux enchères publiques au parc des véhicules de la Division de lutte contre la fraude et des trafic illicites à Tsévié.
Au total, 83 voitures, 15 tricycles, 4 motos et un lot d’articles divers seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA. « La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », précise le fisc.
L’opération organisée régulièrement par l’OTR concerne dans la plupart des cas des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.