RTG

RTG

Déjà liés par plusieurs autres partenariats, le Togo et la Russie renforcent leur coopération dans le domaine du sport. Un mémorandum d’entente a été signé la semaine dernière à Lomé, entre les ministres chargés du secteur, Lidi Bessi Kama du Togo et Oleg Matytsin de la Fédération de Russie. 

L'objectif est de renforcer les échanges entre les deux pays, surtout dans le domaine de la culture physique et du sport en général, au profit des organisations publiques, des institutions supérieures, des associations et des fédérations… « La Russie est ouverte à une coopération mutuellement bénéfique avec les pays partenaires pour développer les nouveaux formats d’événements sportifs », a déclaré l’officiel russe. L’accord concerne spécifiquement, le sport de haut niveau, de masse, les sciences sportives, le management des sports, la lutte contre le dopage, les technologies et les infrastructures. 

Pour Mme Bessi Kama, ce partenariat résulte du choix fait par le Togo de « dynamiser la pratique des activités physiques et sportives en vue de contribuer à l’émergence d’une économie sportive davantage articulée et robuste ».

En rappel, plusieurs réformes sont menées par le gouvernement pour faire du sport, un secteur qui participe pleinement au développement du pays.

Lire aussi:

Le gouvernement prépare un Fonds national pour le développement du sport

Quelques jours après son dernier succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle émission. Dans le viseur du trésor public, 30 milliards FCFA. 

L’opération qui sera bouclée le vendredi 5 mai prochain est une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT). D’un nominal d’un million FCFA chacun, les Bons Assimilables du Trésor sont d’une maturité de 182 et 364 jours, avec un taux d’intérêt multiple. Quant aux Obligations Assimilables du Trésor, elles sont assorties d’un taux d’intérêt de 6%, et émises sur 3 ans, avec une valeur nominale de 10 000 FCFA. 

Les fonds qui seront mobilisés au cours de cette opération permettront de couvrir les besoins de financement du budget de l’Etat, exercice 2023.

Au Togo, la loi de programmation militaire, adoptée en 2020 pour une durée de cinq ans afin d’adapter les Forces Armées Togolaises (FAT) aux nouvelles contingences sécuritaires et de mieux protéger le pays, va bientôt être revue. 

Cette loi n’est plus adaptée, parce que la menace a changé de nature”, a indiqué il y a quelques jours, le Président de la République, dans l’entretien accordé à la presse nationale à l’occasion de la Fête Nationale. Des manœuvres sont en cours, et devraient permettre de l’amender prochainement. 

Voté à l’unanimité par les députés à l’époque, le texte qui détaille la programmation des moyens militaires ainsi que les priorités opérationnelles sur une période quinquennale, a permis d’effectuer d’importantes dépenses, pour mieux équiper et moderniser l’armée. Mais, le Togo, ciblé principalement par deux groupes, l'État islamique au Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, est déterminé à défendre chaque portion de son territoire. 

Si, en dehors du “lourd tribut” payé, des succès sont enregistrés, la vigilance reste de mise. “Nous ne pouvons pas baisser la garde ni nous laisser endormir car même si ces attaques sont sporadiques, elles sont toujours aussi dangereuses et imprévisibles”, a insisté le chef de l’Etat.

Les Togolais doivent se préparer à un combat long et difficile, avec des périodes de drame inévitables en temps de guerre. Mais nous sommes déterminés à défendre notre pays et à protéger nos concitoyens, tout en préservant notre humanité et nos valeurs”, a-t-il assuré.

Pour rappel, depuis le début des attaques terroristes, près de 12 000 personnes ont été déplacées, afin de mieux protéger les frontières. A celles-ci, s’ajoutent les réfugiés étrangers accueillis dans le pays.

Le Togo et la République Centrafricaine vont diversifier un peu plus leur coopération bilatérale. Les deux pays, représentés respectivement par leurs ministres des Affaires étrangères, Robert Dussey et Sylvie Baïpo-Témon, se sont engagés en fin de semaine dernière à Lomé, à “travailler étroitement” en vue de l’affermissement de leurs liens, dans l’intérêt mutuel des populations.

L’engagement a été pris, à la faveur de la visite de travail effectuée par la cheffe de la diplomatie centrafricaine dans la capitale togolaise. D’ores et déjà, il a été convenu la mise en place d’un cadre juridique de coopération qui pourrait permettre la signature d’accords dans plusieurs domaines, économique et commercial notamment, avec la promotion et la protection réciproque des investissements, la non double imposition, ainsi que les relations entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays.

Une concertation permanente sera maintenue avec Bangui”, a assuré Robert Dussey. 

En rappel, le Togo et le pays d’Afrique Centrale sont liés depuis juillet 2018 par un accord d’exemption de visas au profit des ressortissants détenteurs de passeports diplomatiques, de service et ordinaires.

Le Togo, comme plusieurs pays du monde, a célébré le lundi 1er mai 2023, la Fête du Travail. A Lomé, la tradition a de nouveau été respectée, à travers l’organisation d’une rencontre entre le Gouvernement, le patronat et les centrales syndicales. 

L’occasion pour les différentes parties, de faire le point sur les différentes avancées réalisées au cours de l’année écoulée, et de se projeter. Les échanges, francs et constructifs, ont également été marqués par la remise du cahier des doléances des travailleurs à l’exécutif, représenté par plusieurs ministres. 

Les requêtes, structurées en plusieurs axes, portent entre autres sur l’application “véritable” dans tous les secteurs, du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), revalorisé à 52.500 FCFA par mois sur tout le territoire national depuis le 1er janvier dernier, la promotion du dialogue social dans les entreprises, le renforcement de l’appui de l’Etat aux organisations syndicales, ou encore l’accélération de l’assurance maladie et la protection sociale à l’informel.     

Je me réjouis que dans un esprit d’honnêteté et de sincérité, les grandes avancées et progrès réalisés par le Gouvernement aient été reconnues aussi bien par les organisations syndicales que les employeurs. Le travail que nous abattons s'inscrit dans le sens de la gouvernance concertée voulue par le Président de la République”, a salué le ministre du Travail, Gilbert Bawara, qui s’est engagé à une écoute attentive des différentes doléances. 

“Mettre l’homme au centre de toutes choses” 

Quelques heures plus tôt, le chef de l’Etat avait, dans un message, souhaité une bonne fête à tous et félicité les partenaires sociaux, “pour les améliorations apportées aux conditions de travail, dans le dialogue et la concertation”.

J’exhorte les employeurs à continuer de mettre l’Homme au centre de toutes choses, en accordant une attention particulière à la protection des travailleurs, à la garantie de leurs droits et à leur épanouissement, dans le respect des lois et règlements. J’invite les travailleurs à cultiver toujours le travail comme une valeur chère à notre nation et comme un repère auquel notre société est profondément attachée”, a formulé Faure Essozimna Gnassingbé.

Au Togo, les préparatifs pour les prochaines élections législatives et régionales se poursuivent. Le recensement électoral a officiellement démarré le samedi 29 avril. 

L’opération prévue jusqu'au 3 juin prochain concerne tous les Togolais de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne se retrouvent pas dans les cas d'incapacité prévus par la loi. 

Pour ce faire, le territoire est subdivisé en 3 zones. Ainsi, l’inscription des citoyens se fera du 29 avril au 6 mai 2023 dans la première zone qui regroupe les communes Lacs 1-3, Lacs 2-4, Bas-Mono, Vo 1-3, Vo 2-4, Zio 1-2, Zio 3-4, Yoto, Avé, Agoè-Nyivé 1, Agoè-Nyivé 4-6, Agoè-Nyivé 2-3-5, Golfe 1 (Bè-Est), Golfe 2 (Bè-Centre), Golfe 3 (Bè-Ouest), Golfe 4 (Amoutivé), Golfe 5 (Afla-Gakli), Golfe 6 (Baguida), Golfe 7 (Aflao-Sagbado).  

L'enrôlement se fera du 13 au 20 mai 2023 dans la zone 2, notamment Tchamba, Sotouboua, Blitta, Anié, Ogou 1-4, Ogou 2-3, Amou, Haho 1-2, Haho 3-4, Est-Mono, Moyen-Mono, Agou, Kloto, Kpélé, Danyi, Wawa, Akébou. Il s’achèvera par la troisième zone, du 27 mai au 03 juin 2023 : Cinkassé, Tône 1-4, Tône 2- 3, Tandjouaré, Kpendjal, Kpendjal-Ouest, Oti, Oti-Sud, Kéran, Binah, Doufelgou, Kozah 1-2, Kozah 3-4, Assoli, Dankpen, Bassar 1, Bassar 2-3-4, Tchaoudjo 1-2, Tchaoudjo 3-4, Mô.

Dans un message à la population, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Yabre Dago a invité les citoyens à sortir massivement pour cette “opération qui marque un tournant décisif dans le processus des prochaines élections”.

Lire aussi:

Elections 2023 : les membres des CELI connus

Les élèves titulaires d’un baccalauréat première partie, actuellement en classe de terminale et désirant poursuivre leurs études au Maroc, sont invités à postuler pour des bourses au titre de l'année académique 2023-2024. L’annonce a été faite vendredi 28 avril par le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l'artisanat. 

Les bourses, 20 au total, sont destinées aux élèves de l'enseignement technique âgés de 23 ans au plus. Elles sont mises à la disposition du gouvernement par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI). “Peuvent faire acte de candidature, les candidats ayant obtenu la mention bien et plus au baccalauréat première partie et actuellement en classe de terminale”, précise le communiqué.

Le dossier de candidatures doit être soumis au plus tard le mardi 16 mai prochain, au cabinet du ministère des enseignements. Les informations complémentaires sur les filières de formation peuvent être consultées sur le portail dédié

Partenaire de longue date du Togo, la République Centrafricaine ambitionne de renforcer sa coopération bilatérale. Cette volonté a été réaffirmée ce vendredi 28 avril au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, par la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, de la francophonie et des Centrafricains de l’étranger, Sylvie Baïpo-Temon.

La diplomate, en visite de travail à Lomé, était également porteuse d’un message de félicitations du Président Faustin-Archange Touadéra, dans le cadre de la célébration de la fête de l’indépendance du Togo. 

Sur le plan bilatéral, une réunion s'ouvre dès ce samedi dans la capitale togolaise, afin de permettre à Lomé et Bangui de mutualiser leurs points de vue.  

A la faveur de la célébration le 27 avril dernier de l’indépendance du Togo, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est adressé aux togolais. Dans un format inédit, le chef de l’Etat s’est entretenu avec des journalistes togolais sur des sujets liés à la vie de la Nation.

Paix et sécurité, lutte contre le terrorisme, situation économique, agriculture, vie chère et mesures sociales, Faure Gnassingbé a abordé plusieurs aspects et expliqué plusieurs décisions, invitant les compatriotes au courage, à la solidarité, à l’abnégation et au travail. 

L’indépendance est une fierté, mais c’est aussi un moment pour faire le bilan et essayer d’aller dans le sens du progrès, améliorer les choses. La vie n’est pas facile, les gens se serrent la ceinture, mais c’est par l’effort et le travail que nous allons nous en sortir”, a formulé le Président de la République.

Intégralité de l’entretien

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le 26 avril 2023 un financement de 5,13 millions de dollars (environ 3 milliards FCFA) au profit du Togo, destiné aux études de faisabilité du projet visant à construire 20 000 logements abordables. Ce financement est complété par un montant de 600 millions de francs CFA (932 893,83 dollars) accordé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). 

Selon les données de la BAD, en 2019, seulement 1 800 logements ont été achevés au Togo, tandis que le déficit annuel supplémentaire est estimé à 15 000 unités, portant le déficit total en logements décents à 500 000 unités. 

Pour le gouvernement togolais qui considère l'accès à un logement décent comme un enjeu majeur, le projet de 20 000 logements pourrait contribuer à l'inclusion sociale et à la croissance économique du pays. Il s’attend à ce que la construction de logements sociaux ait un impact positif et direct sur les déterminants sociaux de la vie des citoyens, notamment l'accès à l'éducation, la formation professionnelle, les soins de santé, la nourriture et les opportunités économiques.

Concrètement, avec ce projet, les autorités ambitionnent d’offrir un accès à la propriété d'un logement décent aux ménages à revenus faibles et intermédiaires, et d'améliorer leurs conditions de vie. La BAD estime qu'environ 100 000 personnes à revenus faibles et intermédiaires, notamment les fonctionnaires et les ménages modestes, devraient bénéficier de ce projet. 

A noter que le projet de 20 000 logements figure parmi les priorités des autorités togolaises, inscrites dans la « Feuille de route Togo 2025 », cadre de référence de l'action gouvernementale et des interventions des partenaires techniques et financiers pour la période 2022-2025. Ce projet s'aligne sur le Document de stratégie pays (2021-2026) du Togo, document de référence de la BAD, dont l'un des objectifs est de soutenir le pays dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques de la « Feuille de route Togo 2025 ».

En juillet 2021, lors d'un Conseil des ministres à Kara, le gouvernement avait étudié un projet de décret visant à autoriser la création d'une réserve foncière. Suite à cette réunion, il a été annoncé que cette réserve foncière serait établie dans les cantons de Dalavé et de Kpomé, situés dans la préfecture de Zio, sur une superficie estimée à 1 177 hectares.