L’Assemblée générale des Nations Unies a officiellement adopté le mardi 18 avril dernier, une résolution destinée à “promouvoir l’économie sociale et solidaire pour le développement durable sur la planète”. Le texte, porté par un groupe de travail inter-agences onusien ainsi que d’autres organisations internationales, est le fruit d’un long processus auquel le Togo a activement pris part.
Pour le pays, il s’agit surtout d’un aboutissement et d’une reconnaissance des différentes actions menées depuis près d’une décennie, aussi bien par les acteurs publics que privés.
En effet, au Togo, l’économie sociale et solidaire est déjà bien ancrée dans la culture. A la création en 2016 de la Coalition nationale pour l’emploi des jeunes (CNEJ), bras opérationnel du ministère de la jeunesse, chargé de lutter contre la problématique du chômage, se sont succédé plusieurs initiatives phares comme l’organisation annuelle de la conférence internationale sur les entreprises sociales et la RSE, la création du centre de ressources sur l’entrepreneuriat social (CeRES), ou encore le lancement d’un programme de mentorat des entrepreneurs sociaux.
Parallèlement, des entrepreneurs comme Olowo-N’djo Tchala (Alaffia) et Bemah Gado (ONG Stadd) ont été récompensés à l’international pour leurs actions.
Depuis trois ans, un texte de loi est en élaboration, afin de doter le pays d’un cadre juridique, à l’instar du Cameroun sur le continent.
Désormais, explique le CNEJ, “des actions plus fortes pourront être menées, afin d’exhorter les entreprises et les institutions financières à accorder un meilleur regard aux projets sociaux solidaires”.
Au Togo, la période de prorogation du paiement de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM) est officiellement arrivée à son terme le 17 avril dernier. Depuis, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a entamé l’application des pénalités aux retardataires, conformément aux dispositions contenues dans le livre des procédures fiscales.
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— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) April 19, 2023
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“Nous sommes dans le strict respect du calendrier fiscal en vigueur et des textes fiscaux. Tout retard lié au paiement est assorti d’une pénalité de 10% du montant dû, qui évolue progressivement de 1% chaque mois si le contribuable n’a pas régularisé sa situation”, explique le chef de la Section TVM à l’OTR, l’inspecteur des impôts Mazamaesso Egbamle.
Ainsi, depuis le 17 avril, “une quittance de paiement de pénalité, portant toutes les informations y relatives, est délivrée aux guichets de l’Office, en dehors de la vignette délivrée après paiement”.
Tous les usagers de la route sont invités à se conformer aux règles. Pour rappel, les fonds perçus sur la collecte de la TVM sont destinés à l’entretien et à la construction des routes.
La 6ème édition du Festival national des danses traditionnelles (FESNAD) connaîtra son apothéose le 26 avril prochain au Palais des congrès de Lomé. L’annonce a été faite jeudi 20 avril par le ministre de la Culture et du Tourisme, Gbenyo Lamadokou.
La cérémonie apothéose de ce festival s’inscrit dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance. Pour l’occasion, différents groupes de danses venus de l’ensemble du territoire sont attendus à Lomé. Au total, 12 groupes folkloriques devront prendre part à cet événement.
Le ministre de la Culture et du Tourisme invite la population à prendre massivement part à cette rencontre.
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Au Togo, la journée du vendredi 21 avril sera fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national, a décidé jeudi 20 avril, le Gouvernement. Ceci, en raison de la célébration ce jour, de la fête du Ramadan ou Aïd-el-Fitr.
??????#GouvTg#Ramadan2023#EidElFitr En raison de la célébration de la fête de Ramadan, la journée du vendredi 21 avril 2023 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. pic.twitter.com/t5TZ91T2q6
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) April 20, 2023
Les administrations, bureaux et autres lieux de travail resteront donc fermés.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, s’est entretenu il y a quelques jours, avec le Vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l'Afrique, Sergio Pimenta. Les échanges se sont déroulés en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington.
Excellents échanges avec S.E. Sani Yaya, Ministre de l'Économie & des Finances du #Togo, sur la stratégie d'@IFC_org pour soutenir les secteurs de l'agriculture, l'énergie, l'industrialisation, les services financiers, l'économie numérique et la mise en œuvre de PPP au ??. pic.twitter.com/sL9AYGhYer
— Sergio Pimenta (@SPimentaIFC) April 14, 2023
Au menu des discussions, la stratégie de la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé en faveur de l'agriculture, de l'énergie, de l'industrialisation, des services financiers et de l'économie numérique. Les deux personnalités ont également abordé le soutien à la mise en œuvre du Partenariat Public-Privé (PPP) au Togo. La rencontre intervient dans le sillage du renforcement du partenariat entre l'institution et le pays. En effet, l’IFC ambitionne d’accompagner davantage les projets locaux et de faciliter l’accès au financement aux PME/PMI.
Au Togo où elle a officiellement ouvert ses bureaux depuis 2019, la Société financière internationale a multiplié son portefeuille qui est passé d’environ 10 millions $ à plus de 300 millions $.
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Au Togo, des pluies précoces et abondantes sont enregistrées sur tout le territoire national et particulièrement à Lomé depuis le mois de mars. La situation ne devrait pas s’apaiser de sitôt, selon les prévisions dévoilées mercredi 19 avril par le ministre de la protection civile.
“Les prévisions hydrométéorologiques pour la période Avril-Mai-Juin indiquent des pluies abondantes et des risques d’engorgement des nappes, de débordements des bassins de rétention naturels et aménagés, courts et plans d’eau qui pourraient occasionner des inondations”, a indiqué le Gal Yark Damehame.
Déjà, les récentes pluies ont occasionné des débordements de bassins et des dommages matériels aux populations riveraines.
Pour apporter une réponse à la situation, des opérations de pompage et d’assainissement des habitations inondées sont en cours dans plusieurs endroits, menés par les services techniques sous la coordination de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC).
“Les principaux acteurs et les populations sont invités à une mobilisation et à une extrême vigilance”, a conclu le ministre.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mercredi 19 avril à Lomé, Mario Giro, Envoyé Spécial du Gouvernement italien. L’émissaire a été dépêché pour présenter au chef de l’Etat, la candidature de Rome pour l’organisation de l’Exposition Universelle de 2030.
La capitale italienne est en lice, aux côtés de trois autres villes dans le monde (Busan, Odessa et Riyad), pour l’organisation de cet événement planétaire, qui succèdera à celui de Dubaï (1ᵉʳ octobre 2021 au 31 mars 2022). Pour le gouvernement italien, il était nécessaire d’exposer les contours de cette candidature au Togo, “un pays important avec des relations de longue date”, mais surtout membre du Bureau international des expositions (BIE), organisme chargé de la supervision des expositions.
“Nous voulons une exposition universelle différente où chaque pays présente son propre pavillon afin de relever les différents défis de notre temps” a notamment fait savoir Mario Giro.
L’élection de la ville hôte aura lieu dans les prochains mois, lors de l’assemblée générale du BIE.
Au Togo, la fête de l’Aïd-el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan dans la religion islamique, sera célébrée le vendredi 21 avril prochain. L’annonce a été faite par l’Union musulmane du Togo (UMT).
La célébration sera marquée par plusieurs activités dont de grandes prières à différents endroits du pays. L’Aïd-el-Fitr est célébrée après un mois de jeûne des fidèles musulmans.
En rappel, après deux années de suspension due à la situation sanitaire, les rassemblements liés aux activités du Ramadan ont repris l’année dernière.
Le Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF) a désormais un nouveau directeur, Alexandre de Souza. Le nouveau responsable a officiellement pris fonction mardi 18 avril, à la faveur d’une cérémonie de passation de service.
Le nouveau directeur remplace à ce poste Yakpey Comlan Nomadoli, intérimaire après le départ de l'ex-directeur Kueku-Banka Johnson. Il aura pour principale mission de diriger l’ensemble des activités de la plateforme foraine, dont l'organisation des événements pour promouvoir l'entrepreneuriat. Il devra aussi poursuivre les réformes entreprises par le Centre pour devenir un site de référence.
En rappel, le CETEF est la structure organisatrice de la Foire internationale de Lomé qui rassemble chaque année, des exposants nationaux et étrangers et des milliers de visiteurs. Après deux ans de pause, en raison de la situation sanitaire, la 17ème édition a enregistré près de 325 000 visiteurs.
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La Région de la Kara abrite depuis lundi, la dernière étape des fora des producteurs agricoles togolais (FOPAT). Si, comme lors des autres assises régionales, la transformation structurelle de l’agriculture nationale est au centre des activités, c’est également l’occasion d’effectuer un retour sur les grandes réalisations opérées dans cette région aux immenses potentialités.
L'agriculture est un secteur stratégique qui stimule la croissance économique et la création d'emplois. A cet égard, le gouvernement togolais a initié sous le leadership du Président @FEGnassingbe des réformes structurelles avec des projets et programmes, pour booster la… pic.twitter.com/gM8fClL3Ho
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) April 19, 2023
Près de 3 milliards FCFA de financements accordés aux acteurs
Pour le compte de la nouvelle campagne agricole, ce sont près de 3 milliards FCFA en tout qui ont été alloués aux producteurs à titre d’avance par le gouvernement, via ses différents bras opérationnels.
Ainsi, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) a octroyé 60 millions FCFA, le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA) a débloqué 120 millions FCFA, et l’Agropole de Kara a alloué 504 millions FCFA. Pour sa part, le Fonds national de finance inclusive (FNFI) a octroyé 21 524 crédits aux producteurs, pour un montant de 1,8 milliard FCFA.
Développement des infrastructures
Dans le même temps, le développement des infrastructures de soutien se poursuit dans la région.
Plus de 460 km de pistes rurales ont ainsi été aménagées par le ministère du désenclavement, afin de faciliter l’écoulement des produits et les déplacements internes. Également, 106 magasins de stockage et un agroparc sont en construction sur l’agropole, afin de mieux sécuriser les denrées et intensifier la promotion de l’agro-industrie.
38 000 hectares de terres ont d’ores et déjà été cartographiées dans trois préfectures (Dankpen, Bassar et Kozah), et 5 000 autres sécurisées par l’agropole dans la région. A cela, s’ajoutent les 5 200 hectares consolidés au profit des Zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP).
A ce jour, indiquent les chiffres du ministère de tutelle, 71 Zaap ont été aménagées, dont 20 dans les 61 cantons sur les 76 que compte la région.
Productions et revenus en hausse
Résultat, la production agricole dans la région a sensiblement augmenté au cours des deux dernières années, passant notamment de 658 011 tonnes en 2021 à 680 602 tonnes en 2022.
Dans le détail, il s’agit de 160 000 tonnes de céréales, 432 000 tonnes de tubercules et 87 000 tonnes de légumineuses et oléagineuses.
Enfin, les revenus des producteurs accompagnés sur les Zaap ont connu une amélioration de 32 000 FCFA en moyenne, par rapport à ceux hors Zaap.
Pour rappel, la région de la Kara, irriguée par trois rivières et dotée de deux barrages, est la principale zone de production cotonnière (30%) et de tubercules du pays. Elle est par ailleurs caractérisée par des productions végétales comme le riz, le sorgho, le mil, le sésame, le soja, l’anacarde, le karité, le niébé ou encore l’arachide.