Au Togo, le Programme de Renforcement de la Résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), mis en œuvre par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), vient de recevoir un appui significatif. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé lundi, 08 mai 2023, le décaissement d’une enveloppe de 10 milliards FCFA au profit de la seconde phase.
Le financement est destiné, selon l’institution présidée par Serge Ekué, à “renforcer les capacités adaptatives des populations, notamment à travers une meilleure maîtrise des risques climatiques”. En effet, la seconde phase vise concrètement à renforcer sur une base durable et résiliente, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales, ainsi que les revenus tirés des chaînes de valeurs agro-pastorales.
Pour rappel, le P2RS, mis en œuvre dans 10 pays du continent membres du CILSS (Bénin, Burkina, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo), a pour ambition de rompre avec le cycle des famines récurrentes dans la sous-région et du Sahel.
Annoncé il y a deux ans, le projet de construction à Lomé du centre commercial Shop’in développé par le Groupe français Duval, va s’accélérer. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), réunie lundi 08 mai 2023 en conseil d’administration, a approuvé un décaissement de 5,137 milliards FCFA pour le financement des travaux.
Dans le détail, il s’agira de construire à Bè-Massouhoin/GTA, un ensemble d’infrastructures comprenant un hypermarché alimentaire, des moyennes surfaces, des boutiques et galeries, des restaurants et des bureaux. Le tout pouvant accueillir jusqu’à 3.500 personnes parmi lesquelles 350 employés.
L’ambition partagée par les promoteurs et le gouvernement, est de doter le pays d’une plateforme commerciale de standing international, contribuant ainsi à faire du pays, un centre d’affaires de premier ordre, tel que prévu dans la feuille de route quinquennale.
Une fois lancée, la mise en œuvre du projet devrait durer 18 mois. Pour rappel, en février 2021, des travaux préliminaires de décapage et de terrassement ont été menés sur le site, situé à quelques mètres du nouveau quartier administratif.
Près d’une décennie après l’avoir signée, le Togo va ratifier la Convention sur le Statut du fleuve Mono et la création de l’Autorité du bassin du Mono (ABM). Le Parlement a donné son feu vert à cet acte, lundi 08 mai dernier, lors d’une séance plénière.
Réunis en leur 4ème séance plénière de la 1ère session ordinaire de l’année 2023, les députés, ont autorisé la ratification de la Convention portant statut du fleuve Mono et création de l’Autorité du Bassin du Mono signée en 2014 à Cotonou@UNECE_Water
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) May 8, 2023
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Concrètement, cette convention se veut un outil juridique et institutionnel de gestion transfrontalière du fleuve, et un moyen d’éviter des conflits. Avec sa ratification, la voie sera ouverte à la mise en place d’une gestion commune des ressources, indispensables aux populations dans les activités agro-pastorales, l’alimentation en eau potable, l’industrie, l’hydroélectricité ainsi que la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.
L’existence d’accords juridiques entre #États partageant des bassins fluviaux et des aquifères transfrontaliers renforce la #coopération en matière de planification et de gestion et permet de parvenir à la sécurité #hydrique.@CommunicationTg@UNECE_Water@GouvTg@af_ruralwater pic.twitter.com/Ce7cXsfiSU
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) May 9, 2023
Par ailleurs, pour le Togo, il s’agit également de marquer une nouvelle fois l’engagement du pays dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Pour rappel, ladite convention a été signée en décembre 2014 à Cotonou et comprend 20 articles.
Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, a effectué mardi 09 mai, une visite de travail dans la capitale nigérienne. Ceci, quelques semaines après celle du leader nigérien, Mohamed Bazoum au Togo.
Mes sincères remerciements au Président de la République du Niger, S.E.M. Mohamed BAZOUM pour l’audience qu’il m’a accordée aujourd’hui. Face aux multiples défis auxquels font face nos pays, le Togo et le Niger s’inscrivent résolument dans la continuité des relations… https://t.co/TrZB3iOrsB
— Robert Dussey (@rdussey) May 9, 2023
Objectif, échanger sur les mesures relatives au renforcement du partenariat bilatéral souhaité par les deux parties, et dévoiler les mesures déjà prises par Lomé depuis lors. Au cours de son séjour, le chef de la diplomatie togolaise a été reçu tour à tour par le Président Bazoum à qui il a transmis un message du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, et par son homologue, Hassoumi Massoudou.
Les divers échanges ont été l’occasion d’harmoniser les points de vue sur des sujets liés à la coopération économique ainsi qu’à la paix et la sécurité collectives.
Pour rappel, en mars dernier à Lomé, les deux pays ont convenu de la création d’une Commission mixte de coopération. Cette dernière devrait d’ailleurs se réunir dans la capitale togolaise durant le dernier trimestre de l’année.
A l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé effectuera ce mercredi 10 mai 2023, une visite officielle en France. Cette visite du chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre Lomé et Paris, qui s’est renforcée ces dernières années.
À l’invitation du Président de la République Française, @EmmanuelMacron, le chef de l’État, @FEGnassingbe, effectue une visite officielle à Paris ce 10 mai 2023. Les détails dans le communiqué de presse ci-dessous ??#PresidenceTogolaise#diplomatie ???? pic.twitter.com/X6htm3ESKL
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) May 9, 2023
A l’Elysée où il sera reçu, le n°1 togolais et le leader français évoqueront plusieurs sujets, notamment le rôle du Togo dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière ainsi que l’extrémisme violent dans la sous-région ouest-africaine et dans le Sahel.
En rappel, la dernière visite officielle de Faure Gnassingbé en France remonte à avril 2021.
Quatre ans après son adoption à Addis-Abeba, le traité relatif à la création de l’Agence africaine du médicament (AMA) va bientôt compter le Togo parmi ses membres. L’assemblée nationale, réunie en plénière lundi 08 mai à Lomé, a autorisé la ratification du texte.
Les députés ont adopté à l’unanimité, ce 8 mai 2023, trois projets de loi de ratification. Le premier règlemente le secteur des médicaments, le deuxième porte sur le statut du fleuve mono et la création de l’autorité du bassin du mono et le troisième est relatif au développement… pic.twitter.com/K0SZ3Rfik2
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) May 8, 2023
Concrètement, l’acte permet au Togo de renforcer son arsenal en ce qui concerne la réglementation du secteur des médicaments, et consolide les efforts du pays, notamment en matière de promotion de la couverture sanitaire universelle.
Surtout, il facilitera une réaction coordonnée face aux crises sanitaires, et permettra de surveiller ainsi que d’atténuer le risque de pénurie de médicaments et de dispositifs critiques tels que les vaccins. Car, si elle n’est pas destinée à être une entité autonome de réglementation à travers le continent et ne remplacera pas les autorités de réglementation nationale ou régionale existantes, l’AMA a été pensée comme un organe de coordination, contribuant à l'harmonisation des politiques sur les produits médicaux.
Pour rappel, le Togo a intensifié ces dernières années son engagement sur la question des médicaments sur le continent. Il y a trois ans, le pays avait initié et abrité un sommet international sur la lutte contre le trafic de faux médicaments, et lancé dans la foulée une initiative.
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Déjà très impliqué dans les questions climatiques, le Togo envisage de renforcer un peu plus sa lutte, en l’intégrant notamment dans l’ordonnancement juridique national. Le gouvernement, réuni lundi 08 mai 2023 en conseil des ministres, a adopté un avant-projet de loi dans ce sens.
Le texte, qui s’inscrit dans le cadre des réformes prévues par la feuille de route quinquennale, doit permettre au pays de mieux encadrer toutes les actions et mesures prises. Pour le Togo, il s’agit surtout de renforcer la mise en œuvre des activités à fort potentiel de réduction de gaz à effet de serre, et de promouvoir davantage le développement des énergies innovantes.
Ces dernières années, le gouvernement a mis le pied sur l’accélérateur, multipliant les actions comme l’intensification du reboisement, la construction d’un laboratoire de recherche en biomasse, et le lancement du programmes de transparence, de gestion de risques, de réduction d’émissions, ou de réadaptation de ses villes.
Au Togo, la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a prélevé au cours de l’année écoulée, 30,4 milliards FCFA, dans le cadre de ses activités. Ces résultats, légèrement en deçà des prévisions initiales (32,8 milliards FCFA), ont été présentés lundi 08 mai 2023 au gouvernement par le ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré.
Les ressources mobilisées servent notamment à assurer l’entretien courant et périodique du réseau routier national, et sa praticabilité en toute saison.
Pour rappel, le Togo s’est lancé depuis quelques années dans un vaste programme de modernisation et d’agrandissement de son réseau routier. D’importants chantiers ont ainsi été ouverts sur tout le territoire national.
Au Togo, le recensement des citoyens de la diaspora a livré son verdict. Au total, 950.436 compatriotes ont été dénombrés l’année dernière, a annoncé lundi 08 mai, le ministre chargé des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey.
Suite à la publication par le gouvernement du résultat du recensement général de la population togolaise, et après un compte rendu au Conseil des Ministres, le résultat du recensement des togolais vivant à l etranger se présente comme suit ??: 950.436 personnes. Nos remerciements… pic.twitter.com/M24MUUK7JD
— Robert Dussey (@rdussey) May 9, 2023
Ce chiffre, qui révèle par ailleurs une proportion plus élevée d’hommes (52,82%) que de femmes (44,18%) a été obtenu à l’issue de la campagne de recensement menée du 08 mars au 30 juin 2022.
L’objectif était notamment de mieux connaître quantitativement et qualitativement les compatriotes vivant en dehors des frontières nationales, et de mieux maîtriser leur répartition géographique dans le monde.
Avec ces données, le gouvernement qui entend faire de la diaspora un acteur clé du développement du pays, pourra désormais mieux orienter ses politiques et décisions, ainsi que ses initiatives et relations avec cette dernière.
Pour rappel, le dernier recensement général réalisé sur le territoire national a révélé pour sa part, une population de plus de 8 millions d'habitants.
L’équipe gouvernementale s’est réunie lundi 08 mai en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans des domaines variés.
Le #ConseilDesMinistresTG ??s’est réuni ce lundi 08 mai 2023 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné un (01) avant-projet de loi, écouté trois (03) communications et suivi un séminaire gouvernemental. Les grandes lignes dans… pic.twitter.com/gd3hI9BUJe
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) May 9, 2023
A l’issue de la réunion, un avant-projet de loi a été adopté, portant sur la lutte contre les changements climatiques. Trois communications ont également été écoutées, respectivement sur la gestion de la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) pour l’année écoulée, le projet de réforme du statut général de la fonction publique, et les résultats du recensement des Togolais de l’Extérieur.
Enfin, l’exécutif a suivi un séminaire gouvernemental, axé sur le programme national de protection sociale non contributive.
Ce programme, inscrit en bonne place dans la feuille de route quinquennale, ambitionne de réaliser l’inclusion totale des populations, en facilitant notamment l’extension des divers programmes de protection sociale, en particulier à l’endroit des plus vulnérables.
Des manœuvres sont en cours, en vue d’une finalisation rapide et du début de sa mise en œuvre, avec l’appui des partenaires.