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Inauguré en juin 2021, le ‘Lomé Data Centre’, tout premier centre de colocation neutre du pays, va être confié, dans le cadre de sa gestion, à un acteur privé. Le gouvernement a autorisé la cession mercredi 21 décembre en conseil des ministres. 

L’opération, qui devra être menée conformément aux règles applicables en la matière, vise à assurer une gestion performante de l’infrastructure, tout en respectant les meilleurs standards en la matière. 

Érigé sur plus d’un hectare dans le nouveau périmètre administratif de la capitale, et certifié Tier III, soit l’un des niveaux de fiabilité les plus élevés de ce secteur, le Carrier Hotel de Lomé offre des services de stockage de données dans un environnement sécurisé, aux entités gouvernementales, mais également aux entreprises et aux particuliers.

Sa construction, financée par la Banque mondiale à travers le programme WARCIP, s’inscrit dans le cadre des ambitions du gouvernement de faire du Togo une référence régionale en matière de transformation digitale. 

L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) vient de lancer, pour le compte d’une société textile opérant au sein de la Plateforme industrielle d’Adetikopé, un nouveau recrutement, après celui de février dernier. Au total, un millier de jeunes, hommes comme femmes, désireux de travailler dans le secteur sont recherchés. 

Les conditions à remplir sont relatives notamment à la nationalité (togolaise), l’âge (entre 18 et 30 ans), la disponibilité, le niveau d’éducation (entre la 4ème et la Terminale) et la nécessité d’une pièce d’identité. Autre détail important, les élèves et étudiants ne sont pas éligibles

A l’issue des tests écrits, prévus à Lomé et Tsévié, les nouvelles recrues suivront une formation de six mois avant d’être intégrées comme opérateurs couturiers. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 13 janvier 2023 à 17h

Les prestations relatives au recrutement en cours sont gratuites”, précise l’ANPE qui en appelle à la vigilance des populations. 

Pour rappel, un Centre de formation à la confection de l’habillement a été implanté sur le site de la PIA et a déjà formé plus de 800 jeunes.

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La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) a officiellement ouvert mercredi 21 décembre à Lomé, les activités de la Grande Quinzaine Commerciale. Le traditionnel rendez-vous forain de fin d’année, qui en est à sa 37ème édition, a été placé sous le signe de la célébration du centenaire de l’institution consulaire.

C’est donc parti pour deux semaines d’expositions (jusqu’au 31 décembre) durant lesquelles les opérateurs économiques tenteront de “liquider leurs stocks, minimisant ainsi les risques d’invendus”, ainsi que l’a rappelé la Présidente de la Délégation spéciale consulaire, Bitho Nathalie.  

A l’heure de la reprise des activités, malgré le contexte économique demeuré difficile pour nos entreprises, nous voulons justement prouver que la résilience n’est pas une option, mais un devoir”, a poursuivi la responsable, qui a salué les actions entreprises par le gouvernement dans ce sens.  

Un peu plus de 30 000 visiteurs sont attendus en tout.

L’équipe gouvernementale s’est réunie le mercredi 21 décembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’étude et l’adoption de plusieurs textes et l’écoute de quatre communications dans des domaines divers. 

Principalement, l’exécutif a entamé l’examen d’une loi sur le développement de l’écosystème d’innovation au Togo, avant de plancher tour à tour sur trois projets de décret : le premier, sur la création des commissions électorales locales indépendantes (CELI) dans le cadre des prochaines élections régionales, le deuxième sur la création d’une agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQES), et le dernier sur l’opérationnalisation du Fonds national de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FoNSICA)

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S’agissant des communications, elles concernent respectivement la dernière réunion du conseil national de suivi de la décentralisation (CNSD), l’organisation récente de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de l’eau et le lancement de la stratégie nationale de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement au Togo. Les communications portent également sur le lancement du projet pilote de mise en œuvre du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), et la cession de la gestion du Data Center de Lomé à un opérateur privé. 

Les travaux ont été en outre marqués par deux divers : la déclaration du Premier ministre sur l’éligibilité récente du Togo au programme Compact du MCC, et le compte rendu du ministre de l’inclusion financière sur le choix du Togo pour abriter la semaine africaine de la microfinance en 2023.

Au Togo, plusieurs innovations ont été introduites dans la réforme des textes de la commande publique. Elles ont été vulgarisées au cours d’une conférence organisée, mardi 20 décembre à Lomé, par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) issue de la mutation de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). 

Les innovations apportées aux textes de la commande publique sont entre autres soutenues par le renforcement du climat des affaires et l’amélioration des crédits budgétaires. Elles concernent le cadre juridique de la commande publique qui est désormais rénové et structuré en deux volets, notamment une réglementation dédiée aux marchés publics et une autre dédiée aux contrats de Partenariat public-privé incluant les Délégations de service public (DSP). 

Réduction des délais

Si le cadre institutionnel de la commande publique a été modernisé, favorisant l’extension des compétences de l’ARCOP aux PPP et la création de nouvelles entités, les délais de passation des marchés publics sont revus. Ainsi, le délai moyen de passation des marchés passe désormais de 180 à 90 jours, celui de recours est désormais fixé à 7 jours calendaires pour la contestation des résultats et 10 jours précédant la date limite de dépôt des offres pour les contestations de procédure. Il faut désormais 7 jours calendaires à partir de la date de délivrance de l’accusé de réception au lieu de 15 pour le délai de contrôle. L’ARCOP dispose désormais de 15 jours calendaires au lieu de 30 pour traiter les recours.

Le délai de régulation des marchés publics revu

Le taux de la redevance de régulation des marchés publics est lui aussi réduit à 0,75 % du montant hors taxes des marchés approuvés au lieu de 1,5% et une quote-part est affectée à la redevance au financement des activités de contrôle et de passation.

Une nouvelle notion « d’offre économiquement plus avantageuse » est introduite dans les règles d’attribution des marchés publics et l’ARCOP peut désormais  sanctionner les agents publics. 

En rappel, le numéro vert 80 00 88 88 est mis à la disposition des acteurs pour dénoncer tout acte de corruption et de pratiques frauduleuses dans la commande publique. 

Une semaine après leur accréditation officielle, les nouveaux ambassadeurs du Niger et de la France ont été reçus par le Premier ministre, mardi 20 décembre. Au menu des discussions, les relations de coopération entre le Togo et les deux pays. 

La Cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé et le nouvel ambassadeur du Niger, Zacharie Sidi, ont centré leurs échanges sur la feuille de route gouvernementale et le renforcement de la coopération entre le Togo et le Niger.

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Avec le diplomate français Augustin Favereau, les échanges ont notamment porté sur la transformation du Togo, l’éducation, l'économie digitale, l'entrepreneuriat numérique et l'agriculture. “Nous sommes convenus de continuer à travailler en faveur d’une agriculture durable, plus digitale et aussi là-dessus, les agriculteurs togolais ont des expériences, des choses à apporter…”, a déclaré l’ambassadeur de France au Togo.

S’agissant précisément de l’entrepreneuriat dans le domaine du numérique, “les opérateurs français, particulièrement l’Agence française de développement (AFD), sont prêts à poursuivre le travail déjà engagé depuis longtemps”, a-t-il précisé. 

Pour rappel, le diplomate nigérien a été nommé en remplacement de Sidibé Fadjimata Maman Dioula alors que le nouvel ambassadeur de la France remplace Jocelyne Caballero

L’Assemblée nationale a adopté mardi 20 décembre 2022 en plénière à Lomé, des projets de loi de ratification des ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Les textes, onze au total, concernent des mesures économiques et sociales (6), des mesures contextuelles de prévention et de protection sanitaires (3), ou encore des mesures de réglementation générale (2). 

Concrètement, il s’agissait pour la Représentation nationale d’adapter la procédure législative ordinaire aux exigences de célérité dictées par la situation exceptionnelle induite par la Covid-19. 

Des situations se sont présentées et des instruments ont été utilisés. L’Assemblée nationale peut confirmer qu’une utilisation assez soigneuse et perspicace a été faite de cette habilitation qui a été accordée au Gouvernement”, explique la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, qui a par ailleurs rappelé que les députés ont été “régulièrement informés de la quintessence des ordonnances”. 

Pêle-mêle, les ordonnances approuvées par les élus portent sur la création du fonds de concours de riposte, les mesures d’accompagnement d’ordre fiscal et douanier, la présentation d’une preuve de vaccination contre la Covid-19 pour accéder aux bâtiments administratifs ou encore l’allocation de départ à la retraite au profit des fonctionnaires civils et militaires. 

Pour rappel, la Cour Constitutionnelle était régulièrement saisie lors de la prise des ordonnances. 

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Au Togo, les communes ont défini de nouvelles orientations pour la prochaine année, notamment en adoptant un plan de travail pour 2023. C’était au cours de l’assemblée générale de la Faîtière des communes du Togo (FCT) tenue lundi 19 décembre à Lomé. 

La rencontre a permis aux élus locaux de faire le point des activités menées au cours de cette année et de réfléchir sur de futurs projets à mener l’année prochaine. Une convention a été formalisée entre la Faîtière et la société NSIA Vie lors de cette assise. L’objectif est d’appuyer les membres avec des produits spécifiques et leur simplifier les formalités. L’association a également lancé son magazine (FCT Mag) pour promouvoir davantage les actions des collectivités territoriales. 

Mise en place depuis deux ans déjà,  la FCT sert d’interlocuteur entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers par rapport aux questions liées à la décentralisation. Elle est dirigée par un bureau de huit membres.

Au Togo, le projet d’électrification de 317 localités rurales dans les cinq régions via le solaire enregistre une avancée. Le Fonds africain de développement (FAD), entité du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé il y a quelques jours à Abidjan, le décaissement d’une enveloppe d’environ 4 millions d’euros, destinée à jeter les bases de cette ambition gouvernementale. 

Concrètement, ce financement composé d’un prêt de 2,73 millions d’euros du FAD et d’un don d’un million de dollars US du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), permettra à l’exécutif de mener à bien la phase préparatoire. Ceci, en mettant notamment en place, en amont, des sociétés liées au projet, dans lesquelles l’État sera en mesure d'apporter, parallèlement avec le secteur privé, une contribution en fonds propres, et de fournir une assistance technique pour renforcer les capacités de l'organe d'exécution du projet.

En effet, dans sa conception, l’initiative entend catalyser plusieurs financements, parmi lesquels celui du secteur privé, dont la contribution est attendue à hauteur de 30%. 

Pour Wilfrid Abiola, le représentant de la BAD au Togo, “le projet aura un impact positif sur les groupes les plus vulnérables dans les zones rurales au Togo”.

Pour rappel, le pays ambitionne d’atteindre une couverture optimale du territoire en matière d’électrification, d’ici la prochaine décennie.

Quelques semaines après la Cop 27 en Egypte, le Togo a présenté les résultats de sa participation aux différents acteurs. C’était au cours d’un atelier de restitution qui s’est tenu vendredi 16 décembre à Lomé. 

Au cours de la Conférence des parties, le Togo a soumis différents projets aux partenaires en vue de la mobilisation des ressources et un suivi sera fait pour la mise en œuvre effective de ces projets. “Nous sommes allés à la Conférence en sachant ce que nous recherchons et nous avons su aborder les sujets, selon les partenaires”, a précisé le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli Bazi Katari. Le projet sur la mobilité verte fait partie des initiatives qui retiennent déjà l’attention des partenaires. Des études de faisabilité seront menées au préalable pour créer des conditions favorables à la réalisation de cette initiative qui encourage l’utilisation des véhicules électriques pour lutter contre le réchauffement climatique. 

Une feuille de route permettra de suivre la mise en œuvre des retombées de la Cop 27.