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Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, a effectué lundi 09 janvier 2023, une visite de travail à Bamako. Deux jours donc, après la fin du contentieux entre le Mali et la Côte d’Ivoire, avec la libération des 46 militaires encore détenus

Reçu par le Président de la Transition, Assimi Goita, le chef de la diplomatie togolaise a transmis les remerciements du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à son homologue, pour son sens d’écoute et sa décision d’accorder la grâce présidentielle aux soldats ivoiriens, avec une remise totale de peine. 

Une décision en phase avec le mémorandum d'entente relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations de fraternité, d’amitié et de bon voisinage entre les deux pays de la sous-région, signé le 22 décembre 2022 dans la capitale malienne sous la médiation du Togo.

Pour sa part, Assimi Goita a renouvelé sa gratitude au leader togolais pour ses efforts dans le dénouement de cette affaire, ainsi que son engagement en faveur de la paix dans la région.

Depuis l’annonce de la libération des militaires ivoiriens, l’action diplomatique togolaise a été saluée par plusieurs pays et organisations internationales : ONU, Cedeao, France…, entre autres.

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Quelques semaines après sa dernière émission de l’année 2022, le Togo sera de retour vendredi 13 janvier 2023 sur le marché financier régional. Dans le viseur, 30 milliards FCFA. 

L’opération est une émission simultanée d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) d’un nominal de 10 000 FCFA, de maturités 3 et 7 ans, assortie des taux d'intérêts respectifs de 5,3% et 5,9%. Les fonds qui seront mobilisés, permettront de couvrir les besoins de financement du budget de l’Etat, exercice 2023. 

Pour rappel, le Togo a mobilisé au total 473 milliards FCFA sur le marché des titres en 2022. Le pays ambitionne de mobiliser cette nouvelle année, 557 milliards FCFA.  

En 2022, l’exécutif a poursuivi sa mission, en lien avec la concrétisation des ambitions du chef de l’Etat, déclinées dans la feuille de route Togo 2025. Le Secrétariat Général du Gouvernement a rendu public son rapport annuel des activités normatives. 

Le document, en lecture et téléchargement libres sur le portail de la Primature, explique plusieurs notions clés et revient notamment sur l’essentiel des textes proposés et adoptés par le gouvernement.  

En tout, durant l’année écoulée, 29 Conseils des ministres ont été tenus, 23 avant-projets de loi ont été présentés (19 adoptés), 60 décrets ont été passés (51 rendus) et 68 communications présentées. 

Pour rappel, le Secrétariat général du gouvernement est un organisme administratif relevant du Premier ministre. Il est le garant de la continuité de l’action gouvernementale.

Après une année 2022 marquée par de nombreux succès sur le marché des titres, le Togo compte maintenir la dynamique. Le trésor public envisage de mobiliser au total, 574 milliards FCFA cette année 2023.  

Cette mobilisation devrait permettre au pays de financer son budget 2023 d’environ 2000 milliards FCFA. Toutefois, ces prévisions sont en baisse de 15% par rapport à celles de l’année dernière qui s’élevaient à 663 milliards FCFA, selon la loi de finances rectificative

En rappel, en 2022, le Togo a collecté au total 473 milliards FCFA sur le marché financier régional, soit 71% de son objectif annuel. Cette mobilisation est en baisse de 17% par rapport à 2021 où le pays avait mobilisé en tout, 557 milliards FCFA.

Au Togo, les Écoles normales d’instituteurs (ENI), devenues Écoles Normales de Formation des Professeurs d’Écoles (ENFPE) à la suite des réformes opérées, sont de nouveau opérationnelles, après quatre ans de mise en veilleuse. Une cérémonie officielle, organisée la semaine écoulée à Notsè, a acté cette réouverture. 

Au total, six ENFPE réparties sur tout le territoire national, délivreront désormais le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire, après une formation post-bac de deux ans. Trois principaux défis caractérisent cette réouverture voulue par le gouvernement : l’amélioration du niveau scolaire des élèves, l’égalité des chances, et la revalorisation de la condition enseignante.

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L’école n’est pas une tente dressée pour le sommeil. L'avenir de l'école et l'école de l'avenir passent par la formation initiale et continue”, a insisté à l’occasion, le ministre en charge des enseignements, Dodzi Kokoroko. 

La cérémonie de réouverture a également été marquée par une conférence inaugurale sur ‘Les enjeux de la formation des enseignants pour la transformation de l’éducation au Togo’, présentée par le Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lomé, Koffi Tsigbé. 

Pour rappel, l’exécutif a inscrit l’amélioration du secteur éducatif parmi les priorités de sa feuille de route quinquennale. Plusieurs actions sont initiées dans ce sens, notamment l’amélioration de la condition enseignante, l’augmentation des capacités d’accueil scolaire, ou encore l’adéquation de la formation avec le marché du travail.

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Le Togo sera à l’honneur de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le pays a en effet été désigné comme invité d’honneur par le Burkina Faso, pays hôte. 

L’information a été communiquée par le ministre burkinabé de la culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, à son homologue, Gbenyo Kossi Lamadokou. 

J’ai l’honneur de vous informer que la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 25 février au 04 mars 2023, sous le thème ‘Cinémas d’Afrique et culture de la paix’. Pour marquer de façon particulière cette édition, je viens par la présente, porter à votre connaissance que le gouvernement du Burkina Faso a porté son choix sur la République togolaise pour être Pays invité d’honneur du FESPACO 2023”, a notamment indiqué l’officiel dans son courrier.

Le choix du Togo se justifie notamment par les nombreuses actions effectuées récemment par le gouvernement, dans le sens de la création d’un cadre propice à la promotion cinématographique. 

En 2021, le pays s’est ainsi doté d’un code du cinéma et de l’image animée, un texte de 227 articles, destiné à valoriser davantage le secteur et son industrie, et en faire un pourvoyeur d’emplois et un créateur de richesses. L’année dernière, l’exécutif a poursuivi les réformes, en créant un Centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA) et en opérationnalisant le Fonds de soutien à l’industrie du 7ème art.  

Pour rappel, lors du FESPACO 2021, le Togo avait décroché le Prix du meilleur film d’animation, grâce à l’oeuvre “Akplokplobito”, réalisée par Ingrid Agbo.

Au lendemain de leur libération par les autorités de la Transition du Mali, les 46 militaires ivoiriens ont été reçus le samedi 07 janvier à Lomé par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La délégation, emmenée par le ministre de la défense ivoirienne, Téné Ibrahima Ouattara, a effectué cette escale dans la capitale togolaise pour s’acquitter d’un devoir de gratitude envers le chef de l’Etat, dont la médiation a conduit à ce dénouement heureux. 

Le Président Ouattara nous a demandé de venir remercier le Président Faure Gnassingbé pour l’action qu’il a menée pour obtenir la libération des 46 soldats (après celle des trois femmes militaires, déjà libérées en septembre 2022). Il a fallu toute la détermination du Président de la République togolaise durant ces six mois pour que nous puissions obtenir ce résultat aujourd’hui”, a indiqué le ministre d’Etat ivoirien.  

Le leader togolais, qui avait déjà salué l’esprit de dialogue des dirigeants malien et ivoirien, s’est de nouveau réjoui de ce dénouement et a réitéré sa disponibilité pour le renforcement de la coopération régionale. 

Quelques heures plus tard, les militaires ont regagné Abidjan.

La question des militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet 2022 connaît un dénouement heureux. Le Président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta a accordé vendredi soir, sa grâce avec remise totale de peines aux 49 militaires, condamnés quelques semaines plus tôt par la justice malienne.

Cet acte, pris dans le sillage de la dynamique de renforcement des relations engagée le 22 décembre dernier par les deux pays, intervient surtout quelques jours après le déplacement à Bamako et à Abidjan du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, principal médiateur dans la résolution de cette affaire. 

“Le Gouvernement de la Transition renouvelle sa profonde reconnaissance au Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région”, ont d’ailleurs indiqué les autorités transitoires dans le communiqué officiel.

Œuvrer inlassablement au renforcement de la coopération régionale

Pour la diplomatie togolaise, sollicitée dès les premières heures dans la facilitation de la crise, il s’agit d’un succès. Quelques heures après l’annonce officielle de la mesure présidentielle par Bamako, le leader togolais a exprimé sa satisfaction et félicité les dirigeants des deux pays pour leur “disponibilité” et leur “esprit de dialogue (...) qui ont concouru à cet heureux aboutissement”.

Convaincu de l’importance de la paix et de l'entente entre les États pour le bien-être des peuples, le Togo continuera inlassablement d’œuvrer au renforcement de la coopération régionale”, a assuré Faure Gnassingbé.

Pour rappel, un premier geste d’apaisement avait été posé en septembre dernier, grâce à la médiation togolaise, avec la libération de trois femmes parmi les militaires ivoiriens. 

Présent mardi en matinée à Bamako, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a rallié Abidjan, quelques heures plus tard, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Le n°1 togolais a été accueilli à son arrivée par son homologue, Alassane Dramane Ouattara. 

Les échanges, d’abord en tête-à-tête et ensuite élargis, ont notamment porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions régionales de paix, sécurité et stabilité. La résolution de la crise liée aux 46 militaires toujours détenus au Mali a également été évoquée par les deux dirigeants. 

En septembre dernier, la diplomatie togolaise avait obtenu la libération de trois femmes militaires

Douze ans après la dernière revalorisation, de nouveaux montants plancher sont effectifs depuis le 1er janvier 2023 au Togo, en termes de rémunération salariale pour toutes les branches d’activité économique. Le gouvernement a en effet acté les propositions faites le 30 décembre dernier par les partenaires sociaux. 

Concrètement, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et le Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) sont désormais fixés à 302,89 FCFA par heure, soit 52 500 FCFA par mois sur toute l'étendue du territoire national.

Il y a eu beaucoup de malentendus par le passé. Le SMIG s’applique uniquement et exclusivement dans le secteur privé, ce qui signifie que c’est une décision qui par nature devrait être prise dans le dialogue par les employeurs et les organisations syndicales des travailleurs”, a précisé mardi 03 janvier 2023, le ministre en charge du travail, Gilbert Bawara.

Le SMIG tient compte d’un certain nombre d’indicateurs socioéconomiques et d’objectifs d’intérêt général”, a en outre rappelé l’officiel, qui a félicité les différentes organisations syndicales des travailleurs, qui ont répondu à l’exhortation du gouvernement, pour des discussions franches et apaisées.